31 Octobre 1981

Après le banquet d'Halloween, Albus fut appelé au ministère de la magie. Le ministre Millicent Bagnold avait convié Albus pour une réunion du Magenmagot pour régler les nombreuses affaires de mangemort ou non mangemort, il faisait confiance au jugement d'Albus, il avait un don pour cerner les gens. Quand il s'apprêtait à partir, il vit une lumière vive traverser la fenêtre de son bureau.

Un patronus, une biche. Elle parla avec la voix d'un homme dévasté. Celle de Severus Rogue :

"Lily est morte... le Seigneur des Ténèbres l'a tué ainsi que James... Le petit est vivant... Lily est morte... Le Seigneur des Ténèbres a disparu... Lily est morte... Le Sortilège de Fidélitas s'est rompu... Godric's Hollow"

Il s'assit dans son fauteuil, posa ses coudes sur le bureau, croisa ses mains et ferma les yeux.

Donc il y a une taupe parmi l'Ordre, il faut réfléchir très vite. Albus rouvrit les yeux, se releva, sortit sa baguette et fit apparaître un patronus, le phénix était dressé devant le vieillard, qui parlait a son patronus

" Rubeus, vous avez dû recevoir le patronus de Severus, j'ai besoin de vous, il faut que vous alliez chercher le petit Harry à Godric's Hollow, je vous ai préparé un Portoloin, un seau en métal dans mon bureau, il partira dans 1 h, il faut mettre Harry en sécurité, et vous l'amenerez au 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey à 23 h demain, je serais sur les lieux du rendez-vous "

Puis, le patronus prit son envol jusqu'à la cabane du garde chasse. Le Directeur de Poudlard pris le sceau qui se trouvait dans un coin, formula un Sortilège puis, le posa sur le bureau. Il regarda par la fenêtre, et vit Rubeus courir à toute jambes en direction du château.

Albus transplana pour le ministère. La fonction de Directeur donne des privilèges.

Arrivé à l'entrée du ministère, Albus entra, le ministre l'attendait impatiemment. Avant que Millicent Bagnold eu le temps de dire quoi que ce soit, Albus lui informa de la triste nouvelle, et lui expliqua ce qu'il comptait faire de l'enfant.

- Très bien vous avez très vite réagit, j'envoie une équipe d'aurore sur les lieux, s'exclama le ministre.

- Je crois savoir que vous aviez besoin de moi pour le conseil du Magenmagot Mr le Ministre ?

- Oui parfaitement... Mais est-ce encore d'actualité ? S'il a enfin disparu ? Vous-Savez-Qui ?

- Sauf votre respect Mr le Ministre, je ne pense pas que Voldemort soit définitivement anéanti.

- Alors comment se fait-il que l'enfant soit encore en vie ?

- Je l'ignore, mais je sens qu'il est toujours là quelque part. En mauvais état suite à ce qui s'est passé, mais encore, au moins vivant.

- Si vous le dites. Moi je pense que c'est une carte à jouer... S'il est réellement mort, tous ceux qui prétendent être sous son emprise devraient être libéré !

- Très bon résonnement. Par contre, pour ne pas les influencer, ne leurs faites part des dernières actualités sur l'état de leur maître seulement 1 h après le début de l'interrogatoire. Et vous verrez un changement de comportement après l'annonce. Certains seront soulagés, car ils ont rejoint Voldemort par crainte. D'autres, dévasté, car ils avaient le même raisonnement que Voldemort. Et d'autres ne seront déjà plus sous son emprise, et auront changé de visage.

- Albus... Vous-Savez-Qui a été vaincu.

- Donc maintenant, permettez-vous de l'appeler par son vrai nom.

-... Je ne pense pas pouvoir

La nuit se déroula lentement, les audiences furent très longues. Plusieurs mangemorts ont été interpellés. Une certaine Bellatrix Lestrange est passé, elle était démoniaque. Il ne faisait aucun doute qu'elle suivait Voldemort de bon cœur. Jusqu'à ce que le ministre lui annonce que son maître était mort. Elle était dévastée, elle s'est mise à pleurer, puis est devenue hystérique, folle de rage.

Plusieurs audiences se sont passées comme celle de Bellatrix. Au total sur les 20 personnes interpellées, les 20 ont terminés à Azkaban.

Une fois terminé, à 10 h du matin, le ministre proposa à Albus de dormir dans un dortoir au sein du ministère. Il accepta, et dormit jusqu'à 18 h. Les dortoirs était très épurés. Un petit lit, une table de chevet avec un réveil et une lampe à huile. Près de la porte, il y avait un bureau et une chaise. La pièce d'à côté, était une salle de bain, un lavabo, un miroir et un WC.

Albus se leva, alla se rafraîchir, puis s'assit sur la chaise dans la chambre. Il joint ses mains et réfléchi les yeux fermés. Il savait ce qu'il avait à faire. Il fit apparaître une feuille, une enveloppe et une plume.

Et oui, s'il devait confier Harry à ses gens, il fallait les prévenir qu'il ne leur laissait pas le choix. Tout en sachant que ce sera difficile. Qu'elle essayera de s'en débarrasser directement. Il sait qu'elle ne le traitera pas comme son fils, mais, qu'elle le garde, c'est déjà beaucoup. Il écrit la lettre qui sera volontairement plus sertie de menace, que de condoléances. Il n'y a que ça qui fonctionnera. En sortant de son dortoir, il vit que le ministre l'attendait.

- Je vous attendais ! Hier, vous savez, j'ai envoyé une équipe d'aurore sur les lieux, ils ont trouvé ce Sirius Black, vous savez, le cousin de l'hystérique Bellatrix. Il était en train de se battre en duel avec un certain Peter. Il hurlait son nom quand ils sont arrivés, et a fait exploser la rue, en tuant ce Peter, et 12 autres Moldus. Il est déjà arrivé à Azkaban. Quelle nuit Albus, quelle nuit.

- Je vois.

- Comment pouvez vous garder votre calme ?

- Je ne suis absolument pas calme, mais je ne le montre pas. Je réfléchis.

- Vous m'impressionnerez toujours...

- Rien ne sert de paniquer, du moins pas pour le moment monsieur le Ministre. Mais gardez votre effectif d'aurore au maximum. Je suis désolé, il faut que j'y aille. Bonne soirée monsieur le Ministre !

- Très bien, je ne vais pas vous retenir plus longtemps, bonne soirée Albus. Et merci pour votre aide.

Albus sortit du ministère, inspira l'aire frais de l'automne. Il se promena dans les rues voisines, et tomba sur un magasin de télévisions, une dizaine de télés arboraient la vitrine qui donnait sur la rue. C'était la chaîne des informations.

Apparemment, la nouvelle de la défaite du seigneur des ténèbres avait fait beaucoup de bruit. Des hiboux qui volent en pleins jours, des feux d'artifice partout dans le pays. Même les Moldus, qui généralement ne voyant rien, ce sont rendent compte de l'anormalité des événements. Cela fit sourire Albus.

C'était bientôt l'heure du rendez-vous, le vieillard marcha le long des rues, il entendit plusieurs fêtes au loin. En effet on fêtait les événements. Il continua à marcher, beaucoup de fête avait lieu partout dans le Royaume Unis, il écoutait la musique, puis il transplana, apparu au coin de la rue et sorti son déluminateur. Un par un, les lampadaires s'éteignait. Puis il avança dans la rue, plongé dans la pénombre.

Un chat s'approcha d'Albus. En le voyant, il sourit.

- J'aurais dû m'en douter. C'est amusant de vous voir ici Professeur McGonagall.

Le chat se transforma en une femme à l'aire sévère.

- Comment avez-vous su que c'était moi ?

- Ma chère professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.

-Vous aussi, vous seriez raide si vous restiez assis toute la journée sur un mur de brique !

- Toute la journée ? Alors que vous auriez pu célébrer l'événement avec les autres ? En venant ici, j'ai du croisé une bonne douzaine de fêtes et de banquets.

-Oui, oui, je sais, tout le monde fait la fête. On aurait pu penser qu'ils seraient plus prudents, mais non, pas du tout ! Même les Moldus ont remarqué qu'il se passait quelque chose. Ils en ont parlé aux nouvelles. Je l'ai entendu moi-même. Ils ont signalé des vols de hiboux... des pluies d'étoiles filantes... Les Moldus ne sont pas complètement idiots. Il était inévitable qu'ils s'en aperçoivent. Des étoiles filantes dans le Kent ! Je parie que c'est encore un coup de Dedalus Diggle. Il n'a jamais eu beaucoup de jugeote

- On ne peut pas leur en vouloir, nous n'avons pas eu grand-chose à célébrer depuis onze ans.

- Je sais, répliqua le professeur McGonagall, d'un ton sévère, mais ce n'est pas une raison pour perdre la tête. Tous ces gens ont été d'une imprudence folle. Se promener dans les rues en plein jour, à s'échanger les dernières nouvelles sans même prendre la précaution de s'habiller comme des Moldus !

[...]

Ils continuèrent à parler, plus particulièrement de la famille dans laquelle Albus voulait envoyer le garçon. De ces horribles Moldus

Tout à coup, un bruit sourd rompu le silence, Rubeus arrivait. Albus regarda le ciel, et reconnu la moto de Sirius... Étrange... La moto tomba au sol avec fracas. Le demi géant salua les deux sorciers. Et confia l'enfant au vieillard.

Albus regarda l'enfant, il portait une cicatrice, qu'il gardera probablement toute sa vie. Il valait mieux le laisser chez son oncle et sa tante, là où personne ne le reconnaîtra, jusqu'à ce qu'il soit prêt.

Il avança vers la porte du 4 Privet Drive. Déposa l'enfant malgré les remarques et les sanglots Minerva et Rubeus, posa Harry sur le seuil de la porte, puis, sorti l'enveloppe, la posa sur l'enfant, qui dormait paisiblement.

Bonne chance, Harry Potter.