Harry Potter et le secret de son père
Harry se sent vide. L'esprit embrumé, les pas lourds, la phrase de Rogue reste dans sa tête. Ses derniers mots.
Mon fils...
La fiole serré dans sa main droite, il la sent à peine.
Il revit encore et encore les dernières minutes.
Dumbledore, mort. Rogue, mort. Après lui avoir annoncé qu'il était son fils.
A travers son esprit embrumé, il ressent de la haine. Haine qui s'accroît à chaque pas. Envers l'assassin qui a fait tant de victimes.
Rangeant la fiole dans sa poche, Harry sert sa baguette, au point que ses mains deviennent blanches.
- Voldemort ! C'est moi que vous cherchez alors montrez-vous, lâche !
Harry a crié. Il entend de nouveaux les cris des élèves, prêts à tout pour tuer les Mangemorts.
- Voldemort ! Venez vous battre si vous êtes un homme !
- Comment oses-tu ?
C'est une voix glaciale et calme qui lui a répondu.
Un homme, ou du moins ce qu'il en reste, apparaît. Emmitoufflé dans une grande cape noir, son visage est pâle, sa bouche mince, ses yeux sont deux fentes et son nez inexistant. A la place, deux trous y sont. Il est chauve.
- Tu me traites de lâche ? Tu oses prononcer mon nom ?
Sa voix calme énerve davantage Harry.
- Vous préférez que je vous appelle Jedusor ? Tom Elvis Jedusor ?
- Je t'inderdis de dire ce nom, donné par mon moldu de père.
- Jedusor ?
Voldemort siffle.
- Vous n'êtes qu'un lâche. Vous dîtes être le "Seigneur des Ténèbres". Mais vous n'êtes qu'un traître. Vous critiquez votre père, vous êtes milles fois pire. Vous tuez des innocents.
- Je débarrasse ce monde de la vermine.
- Vous n'êtes qu'un lâche ! Vous avez tués Dumbledore, et Rogue !
- Ce n'était qu'un vieux, il allait mourir de toute façon. Et lui n'était qu'un homme comme un autre.
Furieux, Harry pointe sa baguette sur lui :
- Expelliarmus !
Mais Voldemort s'y était préparé.
- Avada Kedevra !
Un jet rouge sort de la baguette de Harry. Un vert, de celui de Voldemort. Dés que les jets se rencontrent, des étincelles crépitent et l'un tente d'avoir le dessus sur l'autre.
- Tu me traites de lâche, Potter, alors que je suis venu à toi ? Tu crois que tes parents - pardon ta mère - est toujours là peut-être ?
- Ils m'ont donnés leur amour pour moi, une chose que vous ne comprendrez jamais !
- L'amour véritable n'existe pas, il n'y a que les faibles pour y croire !
Harry sent la fiole dans sa poche. Il la tâte du bout des doigts et sent la fureur l'envahir, comme un poison se déversant dans un corps humain. Mais son poison à lui est brûlant et bouillonnant.
Il tente de se concentrer pour faire diminuer le jet vert, mais n'y parvient pas.
Au bout de deux minutes, Voldemort ricane.
- Regarde toi. Tu n'es qu'un gamin. Tu es trop faible.
Sans crier gare, Voldemort rompt le sort en levant sa baguette et la pointe de nouveau sur Harry, qui n'as pas le temps d'esquiver le sort.
- Endoloris !
Aussitôt, Harry sent une douleur insupportable l'envahir, comme si quelqu'un s'amusait à le piétiner, en pire encore.
Tellement insupportable que Harry hurle, il oublie tout, il ne souhaite qu'une chose, que ça s'arrête, et vite. Mais la douleur continue, insurmontable. Il entend à peine Voldemort lui lancer :
- Ta mère était faible. Elle était incapable de te protéger, et Rogue non plus !
Tout est flou, il a mal, si mal... Il sent à peine quand la douleur s'arrête...
Mais il entend Voldemort lui lancer :
- Tu es faible. Trop faible... Tu n'es qu'un gamin. Comment as-tu pu survivre face à moi ? Là, personne ne pourra te protéger...
Et son rire, froid, dur. Il reste dans sa tête...
- Avada Kedavra !
Le sort va sur Harry... Il attend son heure arriver... Soudain, le sort rebondit sur le garçon et Voldemort s'écroule, un air de total stupeur sur le visage.
Puis tout s'arrête. Tout devient noir...