Les visiteurs du passé

Note: Je ne savais pas quand était la première retenue de Harry avec Ombrage, alors j'ai mis que c'était samedi soir de la première semaine. Je ne sais pas si c'est vrai mais si vous le savez, faites le moi savoir en commentaire!🤗 Ah oui, et je rappelle que je ne possède pas Harry Potter...

Une semaine a passé. Nos voyageurs commencent à s’habituer. Tous leurs cours s’étaient bien déroulés jusqu’à présent. Même s’ils avaient dû résister à l’envie de lancer « Servilus ! » en plein cours de potions et même si James et Sirius avaient déjà une retenue de McGonagall, ils s’étaient faits à ce changement et prenaient leurs aises en 1995.

Ce soir-là, la salle commune des Gryffondor était plutôt calme. Il ne restait pas grand monde. Seulement Hermione et Lily, qui faisaient leurs devoirs ensemble (elles avaient choisi les mêmes matières) et Ron, James ainsi que Sirius qui préparaient des farces pour ce cher Servilus, ce qui avait valu à Ron un flot de réprimandes de la part d’Hermione (nous sommes préfets !).

C’est à ce moment que le portrait de la Grosse Dame pivota, révélant Harry. Pour des raisons qui leurs étaient inconnues, il se tenait la main et paraissait épuisé.

-ça va ? demanda Hermione.

-Oui, oui… Je monte me coucher, je suis exténué.

-ça s’est bien passé, ta retenue avec Ombrage ? Qu’est ce qu’elle t’a fait faire ?

-Des lignes.

-Oh, répondit simplement Hermione. Bonne nuit.

-Bonne nuit.

Une fois qu’il eut disparu, ils se jetèrent des regards interrogateurs.

-Qu’est -ce qu’il a ?

-Rien, il doit simplement être fatigué.

-C’est quoi, ces égratignures, au dos de sa main ?

-Peut-être qu’il s’est blessé.

-Je ne sais pas pour vous, murmura Hermione, l’air songeur, mais j’ai l’impression qu’Ombrage lui a fait copier bien plus que des lignes…

Le lendemain, Harry se leva de bonne heure. Il avait une lettre à écrire et préférait être seul. Il s’assit sur un fauteuil près de la cheminée, sortit un parchemin, une plume et de l’encre, puis commença à rédiger sa lettre. 

James se cachait. Il s’était levé en même temps que Harry pour découvrir ce que ce dernier avait à faire. En effet, il avait pu noter que son fils était assez mystérieux ces derniers jours et voulait à tout prix résoudre cette « énigme » qui ne lui laissait plus le loisir de penser à autre chose. Il entendit Harry murmurer « Non, c’est trop évident » et pendant qu’il ne regardait pas, James jeta un rapide coup d’œil au parchemin. Il n’eut pas le temps de voir plus car Harry avait pris le papier pour en former une boule mais tout de même, les deux seuls mots qu’il avait vus le laissaient sans voix.

Il monta quatre à quatre l’escalier qui menait au dortoir, alarmé. Qu’est-ce que les mots « Cher Sirius » pouvaient bien vouloir dire ? Il défonça presque la porte en entrant et secoua vivement Sirius pour le réveiller.

-Laisse-moi dormir, James, marmonna son ami. C’est dimanche !

-Lève-toi, Sirius ! C’est urgent !

Mais il s’était rendormi.

-Très bien ! Aguamenti !

-Quoi ? Oui, j’arrive, maman !

Malgré le sérieux du sujet dont ils devaient parler, James ne put s’empêcher d’éclater de rire. Sirius lui lança un regard noir.

-Tu me le paieras ! Puis il alla à la salle de bain, cherchant de quoi se sécher. Lorsqu’il revint, James le pressa.

-Allez, viens !

-Mais qu’est ce qui se passe, à la fin ?!

James lui raconta ce qu’il avait vu. Sirius ne sembla pas très impressionné au début, puis ses yeux devinrent ronds comme des balles de golf.

-Tu as bien dit qu’il avait marqué « Cher Sirius » ?

-Oui !! Qu’est ce que tu as, ce matin ? Tu fonctionnes au ralenti, ou quoi ?

-Viens.

Ils descendirent dans la salle commune. Quelques élèves de plus s’étaient levés, mais pas de trace d’Harry ni de sa lettre. Ils s’assirent en attendant son retour, mais n’eurent pas à attendre longtemps ; déjà, Harry franchissait le trou de portrait. Il alla rassembler ses affaires.

-Eh, Harry !

-Quoi ? Qu’est-ce que…

Il se retourna pour apercevoir James et Sirius lui souriant.

-Pas la peine de faire cette tête-là, mon vieux. On voulait juste savoir où tu étais.

-A la volière, envoyer une lettre. Pourquoi ?

-A qui ?

-Sir… un ami, que j’ai rencontré avant Poudlard. Eh, c’est une discussion amicale ou un interrogatoire ?

-Non, rien, ça va. On s’inquiétait car tu n’étais nulle part, c’est tout !

« Quel mensonge pathétique ! pensa Sirius. Heureusement, Harry n’a rien remarqué. » Vraiment, Sirius ? Il ne faut pas se fier aux apparences…

Harry retourna au dortoir pour y prendre son sac. Lorsque ses pas se firent lointains, James et Sirius se regardèrent : leurs soupçons étaient confirmés.

C'est tout pour le 7 ! A plus !😘