My cannibal obsession

Chapitre 12 : Trahisons.

4442 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:09

Nous arrivons donc dans les locaux du FBI. Hannibal me lance un dernier regard complice et je me dirige vers le bureau de Jack Crawford. Ce dernier m’amène devant une petite salle sans fenêtre.

 

« James Forns est là-dedans, dit Crawford. Avant que vous n'entriez, je dois vous parler de quelque chose. Après autopsie du corps d’Elisabeth mon équipe a trouvé des anciennes ecchymoses et de nombreuses fractures. Nous pensons que Forns battait sa femme. »

 

Je fronce les sourcils.

 

« Je dois aussi vous dire qu’il est le principal suspect, il est donc potentiellement dangereux. Si vous voulez que quelqu’un vous accompagne, Toby est juste là, ajoute-t-il en pointant son collègue du doigt.

- Merci Agent Crawford mais ça ira. » réponds-je.

 

Je ne veux pas que Forns modifie son discours sous prétexte qu’un flic se trouve dans la pièce.

 

« Je dois vraiment vous laisser, déclare Crawford, on a une nouvelle affaire. Le Dr Lecter…

- Il est parti se prendre un café, le coupé-je.

- Bien sûr. », rétorque-t-il avec un petit sourire moqueur.

 

Bien sûr, Hannibal ne m’aurait pas laissée venir seule. Je suis un peu gênée mais je décide de pousser la porte et d’entrer dans la salle. C’est une petite pièce froide avec une table, trois chaises et des néons. Une fois la porte fermée, le seul bruit qu’on peut entendre est celui du conduit d’aération.

 

James Forns est assis. Il est plutôt bel homme, il porte un costume parfaitement ajusté, et a l’air totalement à l’aise. Trop à l’aise.

 

« Bonjour Monsieur Forns, toutes mes condoléances, déclaré-je en lui serrant la main.

- Merci Mademoiselle Hoster. »

 

Je m’assieds, il me regarde avec insistance.

 

« Alors, c’est vous qui avez étudié le cas de ma femme. Vous êtes plutôt jeune. »

 

Il s’assoit au fond de sa chaise et croise les bras. Il n’a pas l’air très affecté par le décès de sa femme.

 

« C’est ça, je suis encore étudiante, réponds-je.

- J’ai lu ce tout ce que vous avez écrit. Vous avez bien cernée Elisabeth, mieux que moi visiblement.

- En effet. »

 

Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Le regard de Forns descend doucement, et fixe quelque chose. Je baisse la tête et me rend compte qu’un des boutons de mon chemisier est défait. Sa femme vient d’être assassinée et il scrute mon décolleté, on peut dire qu’il est plutôt très culotté. Je reboutonne mon haut. 

 

« Est ce que vous frappiez votre femme ? », lancé-je.

 

Il penche la tête à droite, il a l’air surpris. Je suis très directe mais je veux qu’il me respecte et qu’il comprenne que je prend cette affaire très au sérieux.

 

« Et il est inutile de mentir. », ajouté-je.

 

 Il s’appuie sur la table et me regarde dans les yeux.

 

« Vous êtes la mieux placée pour savoir que ma femme n’était pas tendre, et qu’elle était dérangée. Elle a tué des gens Mademoiselle Hoster. Alors oui, il m’est arrivé de lever la main sur elle. »

 

Ce n'est pas une excuse. Elle a tué pour lui. Comment Elisabeth a-t-elle pu tomber amoureuse de cet homme ? Je dois garder mon calme et ne pas oublier qui j’ai en face de moi. Il est avocat, je ne dois prendre aucun risque.

Mon téléphone ne cesse de vibrer.

 

« Pourquoi suis-je ici ?, lui demandé-je.

- J’ai une proposition à vous faire. »

 

Il sort son téléphone portable, et le pose devant moi. Il l’a laissé ouvert sur une page internet. Je le prends et je reconnais instantanément le site internet de Freddie Lounds. Le titre de l’article en question est : « Un dangereux sociopathe au FBI de Baltimore ? ». Ça parle de Will. Mon souffle se coupe mais j’essaie de prendre sur moi.

 

« Qu’est ce que cet article a à voir avec vous ?, l’interrogé-je.

- Dans vos rapports vous avez vous même écrit que cet homme m’accusait d’avoir tué ma femme.  

- Il n’est pas le seul à le penser, vous êtes le suspect principal.

- Nous savons tous les deux que je ne l’ai pas tuée. Et nous savons aussi que Will Graham est dangereux.

- Il n’est pas…

- Inutile de mentir, Mademoiselle Hoster », me coupe-t-il.

 

Je sais qu’il n’a pas tué Elisabeth, puisqu’Hannibal s’en est chargé. Mais là où Forns se trompe, c’est qu’en lui même, Will n’est pas dangereux. Le danger, c’est ce qu’Hannibal est en train de faire de lui.

 

« Et qu’est ce que vous voulez que je fasse ?

- Que vous me souteniez, rétorque-t-il.

- Pourquoi est ce que je ferais ça ?

- Parce qu’il n’est pas très légal, Mademoiselle, d’encourager et d’aider un homme dangereux comme vous le faîtes avec Will Graham, surtout lorsqu’on est psychiatre. »

 

Il me montre des photos où on peut nous voir, Will et moi, dans la forêt, près de la rivière. Je sens mon portable qui vibre à nouveau, c’est probablement Will qui a vu l’article.

 

« Vous n’avez aucune preuve que Will est dangereux, je n’en ai moi même aucune, vous ne pouvez rien contre moi. De plus, je suis protégée par le secret médical.

- Ecoutez, déclare-t-il en se penchant vers moi, mon but n’est pas que vous soyez mon ennemie, je suis là pour établir un contrat avec vous.

- Pourquoi vouloir absolument prouver que Will est dangereux ? Je pourrais tout simplement prouver que vous êtes innocent. Il est inutile de mêler Will à cette histoire.

- Pour Freddie Lounds.

- Que vous a-t-elle proposé en échange ?

- Elle divulguera tout ce que vous écrirez sur moi, et je ne vous cache pas qu’elle m’a donné quelques informations sur vous, elle savait que vous n’étiez pas facile à convaincre.

- C’est bien dommage pour vous parce que Freddie Lounds n’a rien sur moi, je n’ai rien à me reprocher Monsieur Forns. Vous devriez vous éloigner de cette femme, et je ne vous aiderai pas. »

 

Je recule ma chaise et me lève, puis je me dirige vers la porte, j’en ai assez entendu pour aujourd’hui.

 

« Et utiliser l’hypnose sur des patients instables, c’est légal Mademoiselle ? »

 

Je me retourne. Comment sait-il cela ? Il pense que c’est moi qui utilise l’hypnose sur Will Graham. 

 

« Qui aurait imaginé cela de la part de la petite protégée du Dr Lecter ? Réfléchissez bien à ce que vous faîtes, Docteur. »

 

Je le regarde fixement, prends une profonde inspiration et je finis par sortir de la pièce. Je fais un signe au policier qui se trouve à coté de la porte et m’en vais. Une fois dehors, je m’appuie sur un mur et reprends mon souffle. Mais où est ce que Freddie Lounds est allée chercher ces informations ? Elle doit travailler avec quelqu’un du milieu. Mon téléphone vibre à nouveau, c’est Will.

 

« Allo ? J’ai vu l’article.

- Bien, me répond-t-il un peu paniqué, ils n’ont rien sur moi pas vrai ? Je veux dire… Hannibal et toi êtes les seuls qui…

 - Non ne t’en fais pas. Ils n’ont rien sur toi. Où es-tu ?

- J’arrive au FBI, ils ont une nouvelle affaire.

- J’y suis, je t’attends.»

 

Je vois Will arriver, il vient vers moi et me prend dans ses bras, ce qui me crispe un peu étant donné la proposition que Forns vient de me faire. Il tremble encore beaucoup.

 

Je me sens totalement perdue, j’ai du mal à prendre du recul sur cette histoire. Jamais je n’aurai pensée être mêlée à ce genre d’affaires. Il faut vraiment que je parle à Hannibal.

 

Nous rejoignons l’équipe. Cette fois pas de corps, mais des disparitions à répétition de personnes très différentes, dans une région plutôt localisée de la ville. Tant que nous n’avons pas plus d’indice, en tant que psychiatre je ne suis pas vraiment concernée par l’affaire.

En plus de cela, je ne suis pas très concentrée, je ne peux pas m’empêcher de regarder Will. Hannibal doit certainement voir que quelque chose ne va pas.

 

Une fois la réunion avec l’équipe terminée, Jack Crawford vient me voir, je lui dis simplement que Forns voulait me voir pour parler de sa femme. Je lui dis qu’il a avoué avoir frappé sa femme, mais rien de plus. 

 

Hannibal et moi saluons tout le monde et rentrons. Aussitôt arrivés, je lui raconte absolument tout ce que m’a dit James Forns. Comme à son habitude, il reste calme et m’écoute attentivement. Puis à la fin de mes explications, il ne réagit pas. Il attend ma réaction.

 

« Hannibal, cette histoire d’hypnose… 

- Tu étais au courant de mes pratiques peu orthodoxes, tu es restée et as approuvé, déclare-t-il.

- Ce qui m’inquiète est que ne sommes visiblement pas les seuls au courant. Certaines personnes pourraient commencer à voir clair dans ton petit jeu, je pense notamment à Jack Crawford.»

 

Je prends ma tête entre mes mains et réfléchis. J’ai envie de hurler.

 

«  Toi, tu commences à y voir plus clair, dans mon ptit jeu. Mais ni toi ni moi ne pouvons risquer notre carrière. », me dit-il.

 

Il vient s’asseoir à coté de moi, se rapproche et passe délicatement sa main dans mes cheveux.

 

«  Il faut que tu acceptes la proposition de Forns. », déclare-t-il.

 

Je le repousse et me lève immédiatement du canapé.

 

« Il en est hors de question. Je ne veux pas faire ça à Will. », rétorqué-je.

 

Il se lève à son tour, et s’avance lentement vers moi, sûr de lui. Il m’attrape par le menton. Debout devant moi, il me regarde dans les yeux.

 

« Marion. Est ce que je peux te faire confiance ? Je dois en être absolument sûr. »

 

Mes yeux commencent à briller. Je me sens piégée, et je me rends compte à ce moment que je me suis beaucoup attachée à Will. Beaucoup trop. Et je ne veux pas lui faire de mal.

 

« Oui, biensûr. », répond-je en abaissant le regard.

 

Il passe les doigts sur ma nuque et esquisse un très léger sourire. Puis je repense à Will, mon ami.

 

« Mais… », ajouté-je.

 

Il m’attire contre lui par la taille de sa main gauche et me tient fermement la tête de son autre main. Je vois dans ses yeux l’homme inquiétant que je ne connais pas encore très bien, son coté sombre. Je contemple dans ses yeux la violence de son art, la violence de ses crimes. Il me dévisage, d’un regard ténébreux, pervers et menaçant.

Il laisse glisser doucement son pouce sur mes lèvres, comme il aime le faire. Mais cette fois j’entrouvre la bouche et mordille légèrement son doigt.

 

A ce moment précis, je me demande si Lecter a une âme. Le désir monte en moi et mon sang s’enflamme. Comment un homme avec un cœur aussi froid peut-il me donner aussi chaud ?

 

« Ils ne s’en sortiront pas comme ça, déclaré-je d’une voix grave, je me vengerai. »

 

Il ne m’adresse qu’un sourire coquin mais ç’en est trop, je ne tiens plus. Je l’embrasse et commence à défaire sa cravate. Il m’attire si fermement contre lui que je peux sentir son érection contre mon ventre. Je lui souris, il me regarde avec envie, comme s’il allait me dévorer. Il me pousse sur le canapé, déboutonne mon chemisier, enlève ma jupe et fait courir sa langue doucement sur mon corps et j’adore ça. Après quelques longues et délicieuses minutes je n’ai plus aucune patience et prends les choses en main. Je décide de me relever et de le déshabiller mais il me repousse et penche sa tête sur son épaule avec un sourire en coin.

 

J’ai compris, ce soir c’est lui qui décide, et il a décidé de faire passer mon plaisir avant le sien. J’ai bien l’impression qu’il cherche à me féliciter de quelque chose, j'ai la sensation qu'il aime le fait que j'arrive de plus en plus à le cerner, même si tout cela reste très flou. Mais il faut que j’arrête de réfléchir pour ce soir. Je m’abandonne aux exquises et sauvages pulsions sexuelles d’Hannibal Lecter pour le reste de la soirée.

 

 

Il est maintenant deux heures du matin, je suis dans le bureau d’Hannibal avec mon ordinateur, je n’ai pas su trouver le sommeil. Et après avoir écrit une dizaine de pages dans le but de prouver que James Forns n’a pas tué sa femme, je suis en train d’écrire le rapport qui conduira Will Graham dans le lugubre hôpital psychiatrique de Baltimore, en réfléchissant activement à qui je suis moi même, et à qui je serai une fois que j’aurai envoyé ces fichier à Freddie Lounds. Je trahis mon ami dans le but de sauver ma peau et celle de Lecter. J'enverrai les fichiers demain. 

 

 

Samedi 21 mars.

 

Je me réveille en sursaut, j’ai entendu quelque chose d’inhabituel. Hannibal n’est plus dans la chambre. J’ai été tellement surprise, j’ai l’impression que mon cœur va exploser. J’attrape mon téléphone et me précipite dans le couloir, en essayant de ne pas faire trop de bruit, je prends une sculpture représentant un cerf pour pouvoir me défendre au cas où quelqu’un se serait introduit dans la maison. J’entends à nouveau un cri, sourd et masculin. Je tremble comme une feuille, j’ai peur de ce que je vais voir. Je regarde discrètement dans la cuisine, il n’y a personne. Je passe la tête vers le salon : j’y vois Will et Hannibal.

Will a l’air hors de lui, possédé, son regard est noir, je ne le reconnais pas. Il tremble tellement que je me demande comment il a pu arriver jusqu’ici. Je décide d’attendre et de ne pas intervenir.

 

« Est-ce que vous éprouvez l’envie de me tuer, Will ?, déclare Hannibal.

- Il le faut. », répond-il, désespéré et bouleversé.

 

 

Je tressaille. Dans le regard de Will je vois la détresse, la tristesse mais aussi autre chose. Je peux lire dans ses yeux une colère noire, une menace, quelque chose d’effrayant que jamais je n’aurais imaginé voir chez lui. Et ça m’inquiète.

 

Je prends mon téléphone. J’hésite longuement, me mets à pleurer, je tremble de toutes mes forces, j’ai peur.

 

A ce moment, Will approche doucement la main de sa hanche. Je me met sur la pointe des pieds pour voir, il a une arme. Will a une arme. Et Hannibal ne bouge pas.

 

Je m’éloigne un peu du salon et compose le numéro de jack Crawford, je ne vois presque plus l’écran de mon téléphone tant mes yeux sont remplis de larmes. Je n’écoute même pas ce que Jack me dit, je lui dis simplement « Jack, venez chez Hannibal, tout de suite, je vous en prie. » puis je raccroche instantanément.

 

J’avance de nouveau vers le salon. L’arme de Will est pointée sur Hannibal.

 

Sans réfléchir, je sors de ma cachette. Je suis là, devant eux, je porte uniquement une culotte et un t-shirt, mes cheveux en bataille sur le dos, je suis en pleurs.

 

Lorsqu’il me voit, Will éclate en sanglots mais ne baisse pas son arme.

 

« Va-t-en, ne reste pas ici, me supplie-t-il.

- Baisse cette arme Will, je t’en prie, fais le pour moi. », dis-je en avançant doucement et prudemment vers Hannibal.

 

« Eloigne-toi de lui. », ajoute-t-il.

 

Je secoue la tête.

 

« Pars, je t’en prie, il en est encore temps.

- Non il est trop tard. C’est trop tard maintenant Will.

- Non ! Je peux encore te sauver, hurle-t-il.

- Je ne veux pas que tu me sauves. »

 

J’avance encore un peu quand Hannibal me fait signer de rester où je suis.

 

« Vous êtes un tueur Will ? C’est donc ça votre vraie nature ? demande Hannibal calmement.

- Je suis toujours le même. J’ai juste ouvert les yeux. Je vous vois maintenant.

- Qu’est ce que vous voyez ?

- Vos meurtres, la façon dont vous me manipulez, et la façon dont vous la manipulez, déclare Will en tournant son regard vers moi.

- Vous pensez que je suis un meurtrier ? Quel serait mon mobile ?

- Vous n’avez aucun mobile apparent, c’est la raison pour laquelle on ne pense pas à vous. Vous étiez simplement curieux de savoir ce que j’allais faire. Il vous a suffi de me pousser à bout et de me regarder passer à l’acte. Et apparemment Dr Lecter, c’est comme ça que je passe à l’acte, déclare-t-il. »

 

J’entends la porte grincer.

 

« Will, du calme. » déclare Crawford. Il est déjà là, il devait être dans les environs. Mais Will ne se calme pas, il tremble encore davantage, et Hannibal reste de glace. Will s’apprête à tirer mais Crawford le devance et appuie sur la gâchette. Le bruit du revolver raisonne dans ma tête et j’ai l’impression que le monde s’effondre autour de moi en même temps que Will Graham tombe sur le sol. Je me précipite vers lui : seul son bras est touché. J’éclate en sanglots, Hannibal m’attrape, m’aide à me relever et me prend dans ses bras.

 

Une fois avoir vu Will partir avec l’ambulance, je rentre et m’habille. Je suis toujours dans tous mes états, totalement sous le choc. Au fond de moi je sais qu’Hannibal a cherché Will, je sais qu’il l’a poussé à bout.

 

Will Graham va aller en prison, il s’est comme qui dirait jeté dans la fosse aux lions.

 

Hannibal m’emmène au poste de police où nous attend Crawford. Une fois sur place, il y a plus de monde que ce que je pensais. Alana Bloom est là, elle a l’air désemparée. Elle et Will doivent avoir une relation plus forte que ce que je ne le pensais. Près de l’accueil du FBI de Baltimore se tient Freddie Lounds, seule. Elle est déjà au courant, elle nous regarde arriver, elle doit être en quête d'informations pour son prochain article, auquel je n'aurais même plus besoin de participer. Hannibal et moi rejoignons Alana.

 

La porte du fond s’ouvre et Camille entre. Elle avance, sûre d’elle, et adresse un regard à Freddie Lounds. Ce n’est qu’un regard mais il en dit long : elles se connaissent. Il ne me faut que quelques secondes pour comprendre.

 

C’est elle. Tout s’éclaire

 

C’est Camille qui donne des informations sur moi à Freddie, c’est elle qui a récupéré mes écrits sur le bureau de Crawford pour que Freddie les publie et c’est elle qui travaille sur Will et qui a découvert que les pratiques d’Hannibal étaient peu orthodoxes. Elle pense que c’est moi qui hypnotise Will. Ou plutôt… ça l’arrange de penser que c’est moi qui hypnotise Will.

 

Elle ne m’a pas vue. Je fais mine de ne pas la voir. Mon sang bouillonne, elle est plus intelligente que ce que je pensais. Je prends la main d’Hannibal et décide de continuer à jouer la victime parce que c’est ce que Camille veut voir. Ma colère monte, mon rythme cardiaque s’accélère, je suis prise d’une énorme bouffée de chaleur. Je la déteste du plus profond de moi, j’ai envie de la tuer. Je veux me venger, je veux la tuer.

 

******

 

 

Note de l'auteur: Bonjour à tous! Alors voilà, cette première partie de ma fiction est terminée. Je prends une petite pause pour passer des examens et je reviens très vite, dans moins d'un mois je pense. En tout cas, je prends toujours autant de plaisir à écrire et j'espère vraiment que ça vous plaît. Bonne journée (ou soirée) à tous! Marion. 

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