La force d'un libero

Chapitre 6 : Le début du cauchemard

1702 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/01/2017 17:53

Kiyoko: Le match… Nous… On…

Nishinoya: On quoi ?

Kiyoko: On a perdu...

Aiza: Quoi ? Mais on avait gagné le premier set !

Kiyoko: Une météorite est tombée sur le terrain, elle a brûlé les vêtements de Tanaka, l'arbitre à tourné de l’œil et on a été disqualifiés à cause de sa mocheté.

Nishinoya: C'est génial !!!!

Aiza: Hein ???

Kiyoko: On a gagné triple buse !



Nishinoya et moi nous étions jetés dans les bras de Kiyoko. Nous étions si heureux ! Nous avions décidés de courir jusqu'au stade. Arrivé sur le terrain, Nishinoya sauta dans les bras d'Asahi. Les autres terminales s'y étaient mis aussi. Ukaï était parti remercier l'arbitre et les autres joueurs sautaient de joies. Ce ne pouvait être perçu comme une simple victoire.



Asahi: J'ai pu smasher la balle de match et nous avons gagner !!!

Sugawara: C'était juste impressionnant.

Tanaka: Grâce à la magnifique passe de Kageyama !

Daichi: Au fait Noya, tu te sens mieux ?

Nishinoya: Je devrai bien me reposer ce week-end !

Asahi: Tu peux dire ce que tu veux, tu nous a fait une sacré frayeur tout à l'heure, j'ai vraiment cru que c'était grave...

Tsukkishima: Tu stresses pour tout et n'importe quoi aussi.



Nous avons quitté le stade de Miyagi. Cette victoire nous propulsa en demi-finale des éliminatoires. Nous allions affronter le lycée d'Aoba Josaï. C'était l'ancien club de Kageyama, notre passeur. Nous avions maintenant le week-end de libre et trois jours de cours. Notre match était prévu pour jeudi après midi. Ce fut l'occasion pour toute l'équipe de souffler un peu. Le bus scolaire nous déposa devant le lycée. Il n'y avait certainement plus personne vu l'heure avancée de la journée. Tout le monde se reposa bien pendant le week-end et lundi fut très vite là. Arrivée au lycée, Nishinoya et Tanaka m’interpellèrent dès mon arrivée.



Nishinoya et Tanaka: AIZA !!!

Aiza: Euh… bonjour les garçons...

Tanaka: On aurait besoin de ton aide...

Nishinoya: Avec les match de la semaine dernière, on a complètement oublié qu'on avait une interro cet après midi...

Tanaka: Toi qui est douée en math, tu veux bien nous aider ?

Aiza: C'est que...

Tanaka: S'il te plait........

Aiza: … Bon d'accord, on se retrouve au gymnase à la pause de midi, on y sera plus tranquille.



Les deux garçons repartirent, tous deux le sourire aux lèvres. Je ne voyais pas ce qui pourrait les ravir. Ils avaient interro dans quelques heures et ne comprenaient toujours rien... Pendant la pause déjeuner, je me dirigeai vers le gymnase. J'avais pris à manger pour les deux autres faiseurs de troubles. Nous nous étions installés sur les banc longeant le terrain et avions commencé ces..."révisions". Si on pouvait appeler cela des révisions.



Aiza: Bon, pour ce chapitre sur les dérivées...il n'y a rien de compliqués. Vous connaissez vos formule ?

Nishinoya:...

Tanaka: Des formules ?

Aiza: Oui, des formules. Vous les connaissez, vous faites quelques exercices et ça devrait aller.

Nishinoya: Tu es sure ?

Aiza: J'ai eu cette interro la semaine dernière. Vous ne me faites pas confiance ?

Tanaka: Bien sur que si !

Aiza: Alors étudiez-moi ça et tout ira bien.



La pause midi pris fin. Les cours de l'après-midi se passèrent sans encombre. A l'entraînement du soir, je voyais bien que Tanaka et Nishinoya étaient très stressés. Et pour cause, ils avaient été convoqués dans la salle des professeurs après cet entraînement. Quand ce fut l'heure de ranger, ils quittèrent le gymnase en traînant les pieds. Les pauvres. Mon rangement dura un petit temps. Juste avant de passer les grilles pour sortir du lycée, on m'interpella. C'était Nishinoya qui revenait tout sourire. Ils avaient été convoqués pour que le professeurs les félicite de leurs efforts.



Nishinoya: Tu vas dans quelle direction ?

Aiza: Du côté résidentiel

Nishinoya: Moi aussi ! On y va ?

Aiza: A part ça, tu as encore mal à la tête du match de vendredi ?

Nishinoya: J'ai encore une bosse mais je n'ai plus mal. Et puis j'ai eu un bon psy !

Aiza: Tu dis ça sur le ton de l'humour mais j'ai pris ça très au sérieux...

Nishinoya: Ça va, c'est passé maintenant, n'y pense plus.



Par après, le trajet s'effectua dans le calme. Ce n'était un silence gênant mais cela pouvait le devenir car je sentais bien que le jeune garçon se retenait de dire quelque chose. Après une bonne dizaine de minute de marche, nous étions arrivés devant un croisement. Nishinoya m'indiqua qu'il habitait une des grosses résidence dans cette rue. Est-ce qu'il était gosse de riche ? C'était un quartier franchement très huppé.



Aiza: Tu habites dans les grandes maisons ?

Nishinoya: Oui, pourquoi, ça t'intéresse ?

Aiza: Un peu oui, c'est un quartier réputé pour être riche.

Nishinoya: Disons que mes parents ont eu un bon héritage.

Aiza: Bon bah je vais te laisse... je te dis à demain !

Nishinoya: Rentre bien.



Les deux jours de cours passèrent à une vitesse folle. A chaque temps libre, tous les membres de l'équipe passèrent du temps au gymnase à s’entraîner pour le match de jeudi après-midi. Ils travaillèrent tous d'arrache-pied. Je sentais qu'il en étaient capable. Ils avaient tous très bien progressé. Certains étaient plus rapide, d'autres plus puissant. A la sortie des club, je croisai Sugawara devant la grille du lycée.



Sugawara: Ah Aiza, ça va ?

Aiza: Ça va, pas trop stressé pour le match de demain ?

Sugawara: J'aimerais te dire que je suis confiant.

Aiza: Tu a peur qu'on perde demain ?

Sugawara: Ça me ferait surtout très mal au cœur. Chaque membre de l'équipe est comme mon fils. Les voir triste ou blessés me déchire.

Aiza: Un peu comme un parent.

Sugawara: Voilà...

Aiza: Je peux t'assurer que chacun de tes fils a travaillé très dur alors ne t'inquiète pas, tout ira bien pour le prochain match !

Sugawara: J'espère que tu as raison, merci !



Ça me faisait plaisir que Sugawara me parle comme cela. Il était toujours très doux et rassurant. Cela n'était pas étonnant que tous les membres de l'équipe aient confiance en lui. C'était un terminal qui prenait cette équipe très à cœur. Il était arrivé avec Daichi et Asahi pendant que Karasuno était en plein déclin et touchait le fond. Le fait qu'elle retrouve un nouveau souffle grâce au duo des deuxièmes années était juste fantastique pour lui. Jeudi midi, tout le monde était de retour au stade de Miyagi. Coup du destin ou pur hasard, nos adversaires arrivèrent en même temps. Le capitaine d'Aoba Josai, Tooru Oikawa s'avança vers nous, il était dans le même collège et la même équipe que Kageyama. On pouvait dire que cela serait un combat entre le maître et l'élève.



Oikawa: Yo Tobio, cela faisait longtemps !

Kageyama: ...

Oikawa: Quelles retrouvailles pleines d'émotions, j'ai cru que tu allais me tomber dans les bras !

Kageyama: Certainement pas...

Oikawa: Bien sur que non, c'est dans la défaite que vous allez tomber ! Allez, on se retrouve sur le terrain !

Hinata: Tu ne le porte pas dans ton cœur ?

Kageyama: On peut dire ça comme ça...



Kageyama ne supportait plus ce type. Il était très imbu de sa personne et prenait tout à la légère. C'était à nous de le remettre à sa place en le battant sur son propre terrain. L'entraînement se passa. Je me suis chargée d'envoyer les balles pour que notre libero les réceptionne. Notre adversaire était célèbre pour ses boulets de canon. Légende ou pas, il ne fallait pas négliger ce détail qui pourrait être décisif dans cette partie. Les joueurs se saluèrent et le match pu commencer. Comme pour donner un coup au morale de Karasuno, c'était au capitaine d'Aoba Josai de servir en premier. La balle parti comme un véritable boulet de canon. Elle frôla Nishinoya qui n'avait pas eu le temps de réagir. Elle retomba dans les lignes du terrain et fut déclarée comme bonne. Un vrai monstre, puissant et précis. C'était un match difficile qui s'annonçait.



Daichi: C'est pas grave, on aura la prochaine !

Kageyama: Hinata, ne quitte pas la balle des yeux, elle arrivera à pleine vitesse !

Hinata: Oui !



Cependant, les cinq services d'Aoba Josai passèrent. Nous avions eu un petit répit quand ce fut au tour de Yamaguchi de servir. Lui et ses fameux services flottants ont pu nous donner notre premier point. Son regard croisa celui d'Oikawa. Il prit son service comme une défiance. Le pauvre Yamaguchi ne pu supporter son regard plus longtemps et tourna rapidement la tête. Il était complètement intimidé. Le second service passa au dessus du filet et fut cependant intercepté. Non pas en manchette comme d’habitude mais en passe haute. En se rapprochant, le libero adverse passa à Oikawa qui reprit son smash effroyable. Le premier set était très mal engagé avec un score de 12 à 23 pour Aoba Josai. Plus que deux points et cette équipe remportait le premier set. Les terminales étaient très mal et commençaient à perdre leur moyens. Une défaite et ils seront éliminés de la compétition.



Sugawara: Pas de panique, on peut encore remonter ! Ne vous mettez pas de pression...

Daichi: Il a raison, allez les gars, on se motive !



Les dernières paroles du capitaine de Karasuno raisonnèrent dans l'esprit d'Hinata. Quelques instants plus tard, Nishinoya réceptionna une balle. Elle fut immédiatement passée à Kageyama. Celui lança un regard complice à Hinata qui s'était déjà élancé. Le petit roux sauta de toute ses force. Kageyama propulsa la balle jusqu'à la main d'Hinata qui n'avait plus qu'à frapper. Il frappa.


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