Les belles et bonnes histoires d'Aziraphale&Crowley
Prompt 4 : Person B est blessée en protégeant Personne A.
Personnages : Aziraphale, Crowley, Sandalphon, Uriel
Figuration : un passant qui ne peut pas s’empêcher de faire un commentaire alors qu’on ne lui a rien demandé
Narration : Dieu (toujours gender-fluid, continuez de conjuguer comme vous voulez ! )
Tears in Heaven
Crowley, à défaut d’acheter une nouvelle plante verte, s’était mis en tête d’acheter des fleurs. Pour Aziraphale. Les Humains faisaient ça des fois, ils s’offraient des fleurs. Ou des chocolats. Tout du moins au sein d’un couple ; c’est ce que Crowley avait observé au fil des siècles passés sur Terre. Il en avait déduit qu’il s’agissait d’un rituel immuable auquel il ne fallait pas déroger ! Son bouquet de tournesols, dont le jaune éclatant était nuancé par la présence de quelques delphiniums et nigelles bleues, ainsi que par le violet de délicates lisanthus en main, le Démon grimaçait. Le bouquet était magnifique, certes, mais il n’était pas comestible. Or, l’Ange aimait tout ce qui était comestible… Il se dirigea donc vers la Bentley, garée un peu plus loin, pour y déposer les fleurs avant de se mettre en quête d’un chocolatier convenable.
— Y en a une qui va être contente ! siffla un passant, à la vue de l’énorme bouquet.
— Oh, ça fait longtemps qu’il ne possède plus le corps d’une femme… répondit distraitement le Démon, tandis que l’autre ouvrait de grands yeux en s’éloignant.
Crowley déposa le bouquet avec une infinie délicatesse sur la banquette arrière de sa voiture et laissa l’engin garé où il était. De toute façon, il ne connaissait pas les boutiques de chocolats de Londres, mais il avait du temps devant lui. Aziraphale avait prévu de fermer tard aujourd’hui, principalement parce qu’il s’était laissé tenter par un copieux petit-déjeuner en France… Le Déchu prit donc la décision de marcher, ça rendrait l’expérience plus authentique et la démarche, plus méritante.
*~*
Aziraphale avait tenu bon une bonne partie de l’après-midi. Malgré son apathie postprandiale, il avait répondu plus ou moins aimablement à ses clients et à leurs questions toujours plus absurdes… L’après-midi touchait à sa fin et Crowley n’était toujours pas rentré. Peut-être était-il parti nourrir les canards de Saint James’s Park, comme il aimait le faire depuis… Depuis la création de Saint Jame’s Park. Peu importe, se disait l’Ange. Il rêvait d’un chocolat chaud et il l’avait bien mérité, du moins, il s’en était persuadé. Il ferma donc boutique, tournant l’écriteau “closed” côté rue ; après tout, Greek Street était encore bondée, mieux valait ne pas prendre de risque ! L’Ange s’en retourna ensuite vers sa cuisine et en revint avec sa tasse aux ailes blanches, offerte par Crowley, emplie de chocolat chaud, miraculé main. Se décidant enfin à ouvrir son journal, il s’installa derrière son bureau et feuilleta le Celestial Observer en sirotant sa boisson préférée. Il survola la rubrique L’Actu des Portes de Saint Pierre, histoire de se tenir informé des dernières célébrités à avoir rejoint le Paradis, puis rapidement l’Angeoscope. Apparemment, la semaine serait maussade pour la triade supérieure, stimulante pour la triade intermédiaire et productive pour le troisième degré. Pour les Principautés en particulier, la semaine représentait apparemment “le moment idéal pour renforcer sa position professionnelle, se rendre indispensable pour le plus de personnes possible et ainsi, devenir un pilier pour le Paradis”… Après un soupir, Aziraphale retrouva le sourire en atteignant sa rubrique préférée, La Tribune de Tarse (1).
C’est à ce moment que l’Ange entendit la porte de sa librairie s’ouvrir, puis se claquer brutalement. Songeant que son Démon était peut-être contrarié, il râla, sans se retourner :
— Doucement avec la porte, Crowley, ce n’est pas sa faute si les gens donnent du pain aux canards…
— Mauvaise pioche, traître ! Ton petit ami n’est pas là…
Aziraphale reconnut immédiatement la voix d’Uriel. Aussitôt, il repensa au sort prévu pour lui après l’Armaggedon’t, que lui avait décrit Crowley et une angoisse sourde le fit trembler de toutes ses plumes. Le Démon lui avait tout raconté après qu’ils aient récupéré leurs corps respectifs. Les Archanges Supérieurs, juges et partis, l’avaient condamné au feu de l’Enfer ; soit une annihilation totale, corps et âme ! Gabriel lui avait suggéré de se taire et de mourir, froidement, sans la moindre compassion.
Uriel n’était pas seule, Sandalphon l’accompagnait, un sourire tout sauf angélique plaqué sur son visage satisfait :
— Allons faire un tour, vermine !
Après un coup de poing dans le ventre pour lui donner de l’élan, Sandalphon empoigna un Aziraphale au souffle coupé et le poussa par la porte de derrière, hors de la librairie. Le trio d’Anges se retrouva miraculeusement dans le narthex de St Patrick’s church, à Soho Square. L’Église catholique était, par l’opération de mon esprit, vide de tout humain ! Une fois libéré de la poigne de fer de Sandalphon, Aziraphale tenta de s’en écarter le plus possible et trébucha à l’entrée de la nef. Se rattrapant comme il pouvait, il se retrouva face aux deux statues d’Anges qui portaient les bénitiers de l’église. Redressant son visage apeuré, il se dit que les Anges qui lui faisaient face n’avaient rien de pacifiste et bienveillant, à l’inverse des deux sculptures fantasmées par les Humains…
— Tu ne pensais pas que tes actes resteraient impunis, Aziraphale ? demanda nonchalamment Uriel.
— Je… Je… Laissez-moi juste vivre paisiblement avec les humains, je ne fais rien de mal ! supplia la Principauté.
— Rien de mal ? En t’acoquinant avec un démon ? ajouta Sandalphon, septique.
— Je ne… Nous ne faisons rien de mal, nous vivons parmi les mortels, sans interférer avec… Aucun des camps ! insista Aziraphale.
— Vous vivez ensemble, nous t’avons observé, traître ! s’écoeura Sandalphon.
— Et… Et alors ?
— Gabriel vous a démasqué ! Nous savons que vous vivez comme des… Comme des… Comme un couple ! statua Uriel.
— Jésus a dit “aimez-vous les uns, les autres”... tenta Aziraphale.
— Il n’a pas dit “aimez-vous les uns sur les autres” ! De toute façon, cela ne concernait que les humains… Cela ne s’applique pas aux êtres célestes, Aziraphale ! Depuis le temps que tu vis parmi ces animaux, tu as souillé ton âme et qui sait… Ce corps ridicule, avec leurs mœurs pécheresses ! répondit Uriel, visiblement dégoûtée.
— Qu’est-ce que vous comptez me faire ? Le Tout-Puissant a ordonné ma destruction ? demanda Aziraphale, d’une voix tremblotante.
— Si seulement… Gabriel a eu droit à une petite remontrance la dernière fois pour avoir essayé de t’éliminer, nous allons donc nous contenter de te donner une bonne leçon, comme font les humains que tu aimes tant et après, nous t’emmènerons là-haut ! répondit Uriel.
— Là-haut ?
— Là-Haut, Aziraphale ! Même si ça va être difficile de te dégrader davantage, nous trouverons bien une solution… À l’abri de tous les regards ! ajouta Uriel, en faisant signe à Sandalphon.
Ce dernier empoigna la Principauté pour le traîner brutalement vers le confessionnal, suivi par une Uriel au faux air ennuyé qui s’appuyait distraitement contre une colonne pour observer la première partie du châtiment. Aziraphale tenta de se protéger, mais en vain ; Sandalphon lui asséna un deuxième coup de poing dans le ventre, plus violent encore que le premier. La Principauté s’affala au sol, non loin d’une pile de Bibles disposées sur une petite étagère, dont le bois était patiné par l’usure :
— Vous… Vous êtes… De méchants anges ! bégaya-t-il, effrayé.
Sandalphon, un sourire sardonique aux lèvres, se pencha sur la silhouette ramassée d’Aziraphale, mais alors qu’il s’apprêtait à frapper une fois encore l’autre Ange, la lourde porte de l’église se referma avec fracas. Sandalphon suspendit son geste pour se retourner vivement, suivant le même mouvement qu’Uriel :
— Tu n’avais pas verrouillé la porte ? s’étonna-t-elle.
Pour toute réponse, Crowley s’approcha en sautillant d’un pied sur l’autre, le visage grimaçant :
— Aïe ! Ça brûle ! Laissez-moi une minute… Terre consacrée… poursuivit-il, sur un ton d’excuse.
Le Démon contourna soigneusement les bénitiers des Anges de pierre pour rejoindre les Anges de chair et de plumes… La scène avait un goût de déjà vu pour Aziraphale, toujours prostré au sol. Il observait Crowley s’approcher, supportant la douleur imposée par sa disgrâce, comme il l’avait fait des décennies auparavant pour le protéger des Nazis. Aziraphale était toujours aussi fasciné qu’alors, mais bien plus inquiet cette fois ! Une bombe larguée par la Luftwaffe et miraculeusement déviée de sa trajectoire en plein pilonnage de Londres n’était pas envisageable aujourd’hui et serait, quoi qu’il en soit, totalement inefficace pour se débarrasser de ses agresseurs. Et, aujourd’hui, ce n’étaient pas de vulgaires Nazis qui les menaçaient, mais un Ange et un Archange ! Or un Ange peut en blesser un autre, même Déchu, comme tout le monde le sait… Enfin, maintenant, tout le monde le sait !
Crowley, lui, ne semblait pas effrayé le moins du monde, il faut dire qu’il en avait vu d’autres en Enfer… Même la présence des deux bénitiers, non loin derrière, ne l’effrayait pas outre-mesure ; en tout cas, toujours moins que le sort de son Ange ! Si sa détermination ne pouvait se lire dans ses yeux, dissimulés derrière ses lunettes de soleil, elle transpirait dans son attitude. Tabasser une Principauté inoffensive paraissait être une activité sûre pour Uriel et Sandalphon, en revanche, affronter un Démon, surtout de la trempe de Crowley, ne figurait pas dans leur programme de base…
— Et que crois-tu pouvoir faire contre nous, réprouvé ? Tu es dans la Maison de Dieu ici, tu te souviens… Celui qui t’a chassé et damné pour l'Éternité ! se moqua Uriel, contrariée.
— Je sais bien où je suis, mais avant que je ne sois chassé, comme tu dis, tabasser l’un des vôtres, qui plus est en terre consacrée était interdit, depuis quand c’est devenu un sport national ? Je sais que je ne suis pas un de ses préférés, mais ça m’étonnerait que ça fasse partie du Plan Ineffable de… poursuivit le Démon en pointant l’Autel.
En effet, ça n’en faisait pas partie. Quant à Crowley, je ne le déteste pas, autrement, je ne me donnerais pas autant de mal à lui arranger le coup avec le plus adorable de mes Anges…
— Depuis que, par votre intervention, vous avez empêché l’Apocalypse et, de par là même, la destruction définitive de ton camp et de ton maître ! répondit Sandalphon.
— Ce n’est plus vraiment mon camp et ce n’est plus vraiment mon… Pour des anges, je vous trouve diaboliquement revanchards !
— Ne sois pas jaloux de ton petit ami, les tiens te retrouveront et te feront subir bien pire que ce que nous prévoyons pour Aziraphale ! J’ai cru comprendre que tu avais détruit un Duc des Enfers… Tu ne doutes de rien, serpent ! admis Uriel.
Dans la hiérarchie Infernale, il y a la Maison des Rois, celle des Princes, des Ducs, des Intendants, des Ministres… C’est plus compliqué que chez moi ! Disons, pour faire simple, que Crowley était tout en bas de la (longue) liste…
— Une connaissance à moi m’a dit un jour “Si vous entendez une voix à l’intérieur vous dire que vous ne pouvez pas peindre, alors allez-y, peignez et cette voix sera réduite au silence”. C’était Van Gogh, il est chez nous… rajouta Crowley en baissant ses lunettes pour faire un clin d'œil à Aziraphale.
La Principauté savait que le Démon ne pourrait pas jouer à ce jeu longtemps, le sol consacré, il le savait, lui infligeait une atroce souffrance… Il ne trouva donc pas le courage de sourire à sa petite anecdote, mais trouva celui de se redresser et d'attraper une Bible, qu’il envoya de toutes ses forces au visage de Sandalphon. Crowley profita du tumulte pour se faufiler jusqu’à Uriel, à qui il décocha un coup de poing au visage :
— Et délivre-nous du Mal ! grogna le Démon.
— Crowley ! haleta Aziraphale, encore sous le choc de ce qu’il venait de faire.
— Allez viens mon ange, rentrons vite à la maison ! s’empressa de dire le Démon, en aidant Aziraphale à se relever.
Profitant de l’inconscience de leurs agresseurs, le Déchu poussa Aziraphale en direction de la sortie, mais la douleur le consumant littéralement, il s’écroula dans le narthex.
— Crowley ! Oh, Seigneur, tout, mais pas ça… Pitié… Pitié…
Aziraphale s’agenouilla près du Déchu et posa une main sur son front brûlant :
— Mon cher… Pourquoi as-tu pris autant de risques ?
Après lui avoir retiré ses lunettes de soleil, la Principauté ne put que constater l’inconscience du Démon. Il jeta un rapide coup d'œil autour de lui ; entouré de trois êtres Célestes inanimés, l’Ange se sentait bien impuissant. Et terrorisé…Remettant les lunettes sur le nez de Crowley, il se rendit compte que ce qui l’effrayait le plus n’était pas de s’exposer à la colère divine, mais bien de perdre celui qu’il aimait. Il fouilla rapidement les poches du Démon à la recherche de son portable, mais n’y trouva que les clés de la Bentley. Sa principale idée, consistant à appeler le Sergent Shadwell et Madame Tracy à l’aide, venait de tomber à l’eau !
— Crowley ! Crowley ! Réponds-moi, imbécile…
— Oi… bredouilla le Démon, sans ouvrir les yeux.
— La voiture, Crowley ! Est-elle garée devant ?
Le Déchu se mit à convulser ; à même le sol, sa situation s’aggravait de seconde en seconde… Rassemblant tout son courage, ainsi que le peu de muscles qui occupait ses bras de libraire, Aziraphale se mit à traîner le Démon vers la porte de l’église. Une fois sur le trottoir, Crowley cessa de trémuler et sa respiration se fit plus aisée. Dehors, la nuit était tombée et bien évidemment, la rue était déserte… Par chance (et par habitude), le Démon s’était garé comme une fleur, juste devant la porte. La portière se déverrouilla par miracle à l'approche de la Principauté, qui avait pour idée de hisser Crowley côté passager. Une fois disposé tout de guingois sur le siège, le Démon finit par ouvrir un œil et remarqua que l’Ange avait pris place côté conducteur :
— Qu’essesait ? Tu sais pas conduire, Zira… bredouilla-t-il, à la limite de l'inconscience.
— Je vais te ramener à la maison ! Avec l’aide de Dieu… rajouta-t-il à mi-voix, plus comme une prière que comme une affirmation.
Il fit ronronner, ou plutôt pleurer le moteur de la Bentley, qui démarra avec protestation, en émettant une forte odeur d’embrayage à l’agonie, puis s’engagea sur la route, heureusement déserte, elle aussi ! Écoutant distraitement les paroles de No one but you résonner dans les enceintes, Aziraphale observait Crowley qui, de nouveau s’était évanoui et serra le volant de toutes ses forces :
— Seigneur, un petit coup de main, s’il vous plaît… murmura-t-il, de sa voix de fausset.
Mais pas de problème…
Constatant, pour son plus grand soulagement, que la voiture semblait se conduire davantage par l’opération de mon esprit que par d’éventuels talents de conducteurs restés en sommeil depuis l’invention du moteur à combustion, Aziraphale s’enhardit d’appuyer sur la pédale d’accélérateur ! C’est ainsi qu’après une dizaine de minutes, le duo Céleste arriva miraculeusement sans encombre au 105 Wickber Street. La Principauté secoua doucement Crowley, en lui retirant ses lunettes de soleil et sentit un soulagement indescriptible l’envahir à la vue de deux yeux jaunes aux pupilles fendues :
— On est arrivés, mon cher ! Peux-tu marcher ?
— T… T’as conduit ma voiture ? Jusqu'à la librairie ? T’as peur de conduire…
— J’ai eu tellement peur pour toi que ça m’a donné des ailes ! s’autorisa à plaisanter l’Ange.
— Elle était facile celle-là… répondit Crowley, néanmoins touché par l’aveu déguisé d’Aziraphale.
Sortant le premier, l’Ange fit le tour de la Bentley pour aider Crowley à se traîner jusqu’au canapé de la librairie. Une fois allongé, il n’eut pas la force de faire autre chose qu’observer l’Ange s’affairer autour de lui. Il lui enleva ses chaussures et sa veste, déboutonna fébrilement le haut de sa chemise pour dévoiler son torse brûlant et s’en alla dans la cuisine, d’où il revint avec une petite bassine d’eau et des linges. Ne laissant pas le Démon en placer une, il mouilla un gant, l’essora et le passa sur son front bouillonnant et dans ses cheveux trempés de sueur, puis en prit un autre pour rafraîchir ses pieds brûlés. La scène se prolongea longtemps, avant que le Démon ne récupère de ses blessures ! Lorsque ses pieds furent de nouveau recouverts d’une peau saine et rosée, le Démon se redressa pour stopper Aziraphale dans ses gestes précautionneux :
— Merde ! s’exclama-t-il, en se frappant le front.
— P… Pardon ?
— Je reviens, j’ai oublié quelque chose ! répondit Crowley, qui se précipitait hors de la librairie, pieds nus.
Épuisé, l’Ange s’assit dans le canapé et écarquilla ses yeux à la vue du Démon, qui revenait d’un pas mal assuré en portant un énorme bouquet de fleurs dans les mains :
— Pour toi, mon ange !
— Des fleurs ? s’étonna le concerné, toujours affalé dans le divan.
— Elles… Te plaisent pas ? demanda le Démon, dont l’enthousiasme retomba comme un soufflé au fromage, qu’Aziraphale aimait tant, d’ailleurs.
— Si ! Si, bien sûr ! Elles sont splendides, Crowley !
— Je voulais t’acheter des chocolats, mais… objecta le Démon, tout penaud.
L’Ange se leva pour se saisir des fleurs et posa un rapide baiser sur la bouche de Crowley :
— Merci !
(1) référence à Saül de Tarse, soit Saint Paul, auteur de la première épître aux Corinthiens (12,13-13,13) et de l'épître aux Romains (13,8-10), souvent lues aux mariages (hymne à l'amour).
***** Quatrième chapitre, il était temps pour un peu de hurt/comfort 😂. Photos, fanarts et clips sur le forum 😉.
Enfin, pour la bande son :
- Tears in heaven d' Éric Clapton
- No one but you de Queen
Les 2 chansons sont aussi magnifiques que tristes 💔.
À bientôt ☺️ *****