Au cœur des ténèbres luit la lumière
Promenade ordinaire
Sortant de la séance d’acupuncture suggérée par ses étudiants de Psychologie, Élie James, perdu dans ses pensées, fait peur à une élégante femme qui passe près de lui. Il l’apostrophe en ces termes :
– Gente Dame, veuillez bien me pardonner de ma maladresse, telle n’était point mon intention…
Il se penche pour ramasser le mouchoir tombé des mains et le lui donne. Elle le prend et court, ne se retournant pas, comme en fuite d’un danger.
Élie, perplexe, continue sa marche jusqu’à l’immense bâtiment gris qu’est l’Université Rockland.
Traversant les couloirs gris, d’une porte de classe entr’ouverte, Élie capte un débat sur les conséquences de la récente exode rurale pour la ville. Mais il n’y prête pas attention. Une fois à son bureau, il ouvre le parasol pour se protéger la tête des rayons solaires qui dardent le petit bureau, tels des flèches enflammées. Il ouvre une impie enveloppe qui traîne sur son bureau. Choqué, outragé, il la jette au feu.