Can you see us ? Monde ordinaire et monde extraordinaire
Chapitre 2 : Aperçu d'un jour ordinaire, famille, enquêtes et esprits
5929 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 30/07/2023 23:40
Un jour en l'an 2004, aux États-Unis, à Grandview, à la maison de la famille de Carl Neely
Carl Neely se lève de son lit, embrasse son épouse à ses côtés, l'enlace tendrement et s'habille. Une fois que la famille a pris son petit-déjeuner, le détective part au travail. En se dirigeant vers son bureau, il voit un esprit errant d'un homme dans la trentaine, un grand homme sans yeux, les orbites sont vides, et aux cheveux noirs avec un complet noir et une chemise blanche mort étranglé, des traces de corde se voient autour du cou. Le détective lui dit :
— Monsieur, déclinez-vous et dites-moi la raison de rester encore parmi les vivants.
— Je suis Martin Vessberg. Je suis mort assassiné par mon associé et par ma femme, ils m'ont étranglé. Je veux me venger.
— Et s'ils sont morts, et votre épouse et votre associé, comment pensez-vous les poursuivre ? Vous ferez mieux de partir dans la Lumière au lieu de vous promener sans but ici.
— Je sais qu'ils sont morts, je les ai poursuivi d'outre-tombe jusqu'à leur mort.
— Alors pourquoi ne partez-vous pas ? et quels sont leurs noms ?
— Je ne pars pas, une trop lourde énigme me pèse que vous devez m'aider à résoudre. Vous trouverez facilement leur nom.
— Quelle est cette énigme ?
— Mon associé et ma femme ont-ils été amants de mon vivant ou non.
— Merci pour votre collaboration, commente ironiquement le détective.
Sur ces mots, l'esprit errant disparaît. Carl Neely soupire, se rend à son bureau, salue, en chemin, son supérieur, Monsieur Frederick Wellington, et ses collègues Paul Eastman, Marion Buonaparte et Jean-Luc Dia avant de se rendre à son bureau. Il fait une recherche sur Martin Vessberg, mais il y a trop de résultats, quelques trois cent documents. Le détective tourne son regard vers sa photographie de mariage et des photographies de ses enfants qui sont dans un coin de son bureau pour s'encourager dans son travail, lorsque les enquêtes commencent à le décourager et à le déprimer, et pense :
« Une autre enquête à faire, ce ne peut être pire que mon travail habituel... À la différence que c'est sérieusement perturbant de voir un tel esprit... Moins pire que de voir des âmes errantes mortes dans une chambre à gaz... ou des conséquences des expériences sadiques des docteurs nazis. »
Un frisson parcourt l'échine du détective à ce souvenir d'enquête qu'il avait fait quatre ans plus tôt, enquête qui avait exigée un déplacement dans des camps de concentrations et qui lui avait engendrée bien des cauchemars, heureusement, il avait amené avec lui son épouse enceinte de leur fils.
« Allez Carl, Impossible n'est pas français, dit l'expression... Tout me porte à croire que demain ne sera pas consacré à ma famille, je pensais bien me reposer et avoir un moment tranquille avec mes chers enfants et ma chérie... Arh, quel père et mari je suis!... heureusement que j'ai déjà fait mes devoirs conjugaux, même si qu'un rappel ne sera pas une mauvaise idée... Sérieux, Carl, arrête de divaguer à penser à Hélène, je sais qu'elle est très trèèèèèèès sexy... Ok, Carl, calme-toi un peu, concentre-toi sur ton enquête... »
Sur cette pensée, il commence à faire une recherche sur un site spécialisé que seul les policiers et détectives ont accès. Le détective Carl Neely, en passant en revue les résultats, sifflote pour lui-même les paroles de la chanson de Жанна Владимировна Бичевская (Janna Vladimirovna Bitchevskaïa) Мы – Русские (Nous sommes Russes) pour s'encourager dans sa recherche.
Voici les paroles, suivies de la traduction,
Для славы со Христом мы были созданы,
Никак нас враг чудовищный не съест.
Кололи нас серпом, звездили звёздами,
Но наше знамя есть и будет Крест.
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Клялись Царю мы крестоцелованьем
Предательство легло на Русский род,
Рассеяны по миру мы изгнаньем,
Как бывший богоизбранный народ.
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
На теле у России раны рваные,
Но свет Христов отчётлив впереди,
И если нападут на нас поганые,
Мы в бой пойдём с крестами на груди.
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
У нас с врагом окончена дискуссия,
Мы вновь воспрянем, подвигом горя.
Россия, Украина, Белоруссия -
Племён славянских три богатыря.
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Наполнив мир малиновыми звонами,
Взойдёт победы Русская Заря,
И мы, восстав с крестами и иконами,
Пойдём венчать Российского Царя.
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Уж ангелы трубят к Последней Битве,
За Веру, за Царя иди, не трусь.
Соборным покаяньем и молитвой
Да воскресит Господь Святую Русь!
Ведут нас ко Христу дороги узкие,
Мы знаем смерть, гонения и плен.
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Мы всё равно поднимемся с колен!
Мы – Русские, мы – Русские, мы – Русские,
Покаемся – поднимемся с колен!
Traduction française
Nous avons été crées pour la gloire avec le Christ,
Notre monstrueux ennemi ne pourra nullement nous avaler.
On nous a égorgé à la faucille, étoilé d'étoiles,
Mais nous avons un étendard et ce sera la Croix.
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous avons prêté serment auprès du Tsar en embrassant la croix
La trahison a recouvert le peuple russe,
L'exil nous a disséminés de par le monde,
Comme l'ancien peuple élu de Dieu.
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Le corps de la Russie est lacéré de blessures,
Mais la lumière du Christ luit distinctement devant nous,
Et si les impurs se jettent sur nous,
Nous irons au combat avec des croix sur la poitrine.
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous en avons fini de discuter avec l'ennemi,
Nous reprendrons courage, dans un exploit désespéré.
La Russie, l'Ukraine et la Biélorussie
Sont les trois héros des peuplades slaves.
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Le monde est empli de tintements argentins,
L'aube russe de la victoire se lèvera,
Et nous, nous étant armés des croix et des icônes,
Nous irons couronner le Tsar de Russie.
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Les anges sonnent déjà la dernière bataille,
Pour la Foi, pour le Tsar va, n'aie pas peur.
Avec une repentance synodique et une prière
Le Seigneur ressuscitera la Sainte Rus'!
Des chemins étroits nous mènent au Christ,
Nous connaissons la mort, les persécutions et la captivité.
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
Nous sommes Russes, nous sommes Russes, nous sommes Russes,
Qu'importe que nous ayons été à genoux, nous nous relèverons!
En cherchant, après deux heures de vaine recherche, le détective Carl Neely trouve enfin des informations intéressantes et pertinentes, à savoir que l'esprit errant qu'est Martin Vessberg a vécu de 1900 à 1931. Il est le père de John, né en 1925 et Mary, née en 1927, marié à Anna Ruisseau depuis 1924, il est un riche homme d'affaires, propriétaire d'une compagnie de voiture nommée Vessberg. Son associé, qui est aussi co-popriétaire, un certain Jean Weismann, a vendu la compagnie deux ans plus tard à une autre compagnie, la Ford, et, avec cette somme d'argent, il a ouvert une autre compagnie, compagnie minière nommée ARM. Le détective éteint l'ordinateur, prend des notes de sa recherche et tourne le regard vers l'esprit lorsqu'il voit et entend Martin Vessberg, qui s'assoit en face de lui sur la chaise, comme il l'aurait fait s'il était vivant, lui dit :
— Vous pensez que tout est simple ? Au contraire, tout est beaucoup plus sombre et énigmatique, cherchez encore.
Au moment où le détective voulait ouvrir la bouche pour l'interroger, l'esprit disparaît.
« Cet esprit errant n'est pas d'une utilité quelconque », pense le détective, « Au contraire, il ne me facilite pas la tâche... un classique des âmes errantes... toujours quelque chose à cacher... Heureusement je suis détective. D'ailleurs, je devrais interroger les enfants sur leur père et leur mère, ils pourraient m'éclairer sur la situation... »
Il soupire et se dirige vers la porte pour sortir de son bureau, n'ayant pas vu deux esprits errants derrière lui, celui de sa mère, une grande femme élégante, vêtue d'une chemise blanche et d'une jupe bleue marine, avec, pour seul bijou, son alliance (sur l'annulaire de la main droite), un collier et des boucles d'oreilles en or, en plus de ses talons hauts, et d'un homme âgé de quarante ans, vêtu comme s'il venait du siècle passé, très sérieux, dans un complet brun foncé et une redingote de même couleur, une tache de sang orne son dos, portant une alliance à la main gauche et des petites lunettes au bout du nez, qui disparaissent dès que le détective a franchi le seuil de son bureau. Carl Neely descend à la cantine pour la pause du midi. Il a une faim de loup... Une fois qu'il s'est attablé, il voit Andrea Marino, la secrétaire, se diriger vers lui et le salue. Il colle son sourire le plus hypocrite de son existence sur son visage et la salue en retour, par politesse, et commence à manger. Paul Eastman et Marion Buonaparte, ses collègues, rejoignent Carl Neely à sa table, profitant d'être voisin pour discuter de leur enquête en cours et demander l'avis des autres. Une fois que les trois hommes ont mangés, Paul Eastman dit à Carl Neely :
— Carl, mon collègue, si vous permettez que je vous dérange un peu, je travaille sur un cas d'esprit errant, un certain Luc Bouchet mort il y a deux jours, un cas de meurtre, fratricide, et l'arme avec lequel il a été tué officiellement, selon Marion, n'est pas l'arme réelle, puisque le couteau, a été enduit du sang après le meurtre par un autre homme, un homme masqué, qui n'est pas le frère de Luc, Martin. Malheureusement, aucune empreinte digitale n'a été retrouvée. Et cet homme a avec lui son arme. Et j'élimine l'hypothèse d'un homicide par des espions, parce qu'il n'y a rien chez Luc Bouchet qui éveillerait l'intérêt des services secrets. Aussi, il n'était pas marié, donc, ce ne peut être son épouse, sauf si c'est une maîtresse, mais Luc Bouchet m'a dit qu'il a rompu avec sa dernière maîtresse il y a six ans.
— Permettez-moi de préciser, commente Marion Buonaparte, Paul, un détail important. Dans ma vision à distance que j'ai vu il y a deux jours, au moment de l'homicide, j'ai vu un homme masqué, vêtu de brun de la tête au pied, homme plutôt grand, proche des un mètre quatre-vingt, rentrer dans l'appartement sans forcer la porte, il avait une clé en double, donc quelqu'un de confiance, et l'a tué de dos. Une fois le meurtre perpétré, Martin Bouchet est rentré dans l'appartement, ayant décidé de rendre visite à son frère. À ce moment, l'homme en brun a menacé le frère. Celui-ci a pris un couteau pour se défendre, mais l'a vite lâché et est parti, sort de l'appartement pour appeler la police, le meurtrier, avec des gants, a pris le couteau tenu par Martin Bouchet et l'a enduit dans le sang de Luc avant de partir. Et nous, Paul et moi, sommes arrivé sur place. Nous avons interrogé Martin Bouchet et l'avons délivré aujourd'hui. Mais je suis toujours perplexe à connaître l'identité de l'homme en brun.
— Paul et Marion, s'exclame Carl Neely, j'ai une idée. Qui peut posséder une clé en double d'un appartement ? Un co-locataire ou une amante régulière. Donc le meurtrier peut être soit un autre homme avec qui il partage l'appartement pour diminuer les coûts du bail ou qu'une amante régulière, fâchée d'être abandonnée, complice avec un assassin, trame sa mort.
— Carl Neely, commente Marion Buonaparte, vous êtes sérieusement tordu pour imaginer de tels scénarios.
— Non, je suis réaliste, commente l'interpellé, et encore je n'ai pas été cynique et méchant.... puisque l'assassin de Luc Bouchet peut être son amant.... on ne sait jamais, il peut être bisexuel....
— Je n'avais pas pensé à ces options, dit Paul Eastman, sortant une feuille de papier vierge, je les prends en note.
Il dit et un esprit errant apparaît, clairement mécontent. Luc Bouchet apparaît à gauche de Paul Eastman, Carl Neely observant Luc Bouchet, un esprit plutôt obèse, vêtu d'une ample chemise rayée blanc et noir et d'un jeans bleu délavé, aux yeux bruns foncés et aux cheveux bruns coupés courts, autour de son cœur, des marques de couteau et des traces de sang sont présents, dit à son collègue :
— C'est de cet homme que nous parlions ?
Paul Eastman tournant le regard vers l'esprit, hoche et dit à l'esprit errant :
— Qu'a-t-il, Monsieur Luc Bouchet ? Qui vous a mis dans cet état ?
— Les hypothèses pernicieuses et mensongères de votre collègue qui semble me voir, répond l'esprit avec une mine renfrognée.
— Eh oui, commente Carl Neely, je vous vois et je vous entends.... Après si mes hypothèses vous font mal, c'est qu'une d'elles doit être vraie.... Collègues, nous avons ainsi une piste.
Sur ces mots, Luc Bouchet, de rage, fonce sur Carl Neely, lui coupant momentanément le souffle et renverse le peu de jus de pomme qu'il y avait dans son verre sur son uniforme. Paul Eastman, dès que l'esprit est parti, dit à Carl Neely :
— Toutes mes excuses de vous engendrer autant de problème.
— Non, c'est correct... Disons, c'est plutôt ma Hélène qui aura plus de travail... Mais au moins, vous avez une piste sérieuse à envisager pour le cas de cet esprit.
— Alors à plus tard collègue.
Sur ces mots, les trois policiers-détectives se séparent, chacun se rend à son bureau. Lorsque Paul Eastman voulait se diriger vers son bureau, il se retourne et voit que Carl Neely est suivi de deux esprits. Il les interpelle, son collègue se retourne, mais les deux esprits disparaissent de la vue des chuchoteurs d'esprits. Paul Eastman les décrit et Carl Neely ne pouvait cacher sa tristesse lorsqu'il lui décrit sa mère lui dit d'une voix émue :
— Paul, la femme que vous m'avez décrit, c'est ma mère, Katarina Dimitrievna Baranovskaia-Neely, morte lorsque j'avais onze ans. Après sa mort, mon père était déprimé et dépressif, il ne cessait jamais de se considérer fautif de sa mort. J'avais vu une fois son âme, j'avais pensé qu'elle est partie dans la Lumière peu de temps après, mais non. Elle ne m'avait jamais dit la raison de rester encore sur Terre... Sauf s'il faut que je mène une enquête sur sa mort.... Je la ferais bientôt... L'autre esprit, j'ignore son identité et je ne l'ai jamais vu. Je suis tout aussi intrigué de son identité et de ses motifs que vous.
Paul Eastman s'excuse auprès de son collègue et part à son bureau. Carl Neely rentre à son bureau et se change pour ne pas garder sa chemise mouillée du jus de pomme sur lui. Paul Eastman s'assoit sur son fauteuil, perplexe de la présente discussion avec Carl Neely et des deux esprits qui le suivent, mais il est rassuré, les esprits semblent être bien-intentionnés. Il réfléchit au cas de Luc Bouchet, griffonne quelques pistes d'enquête, sort de son bureau et part dans l'appartement où avait vécu l'âme errante de son vivant pour recueillir des indices, secondé par Marion Buonaparte. Les deux collègues, dans l'appartement, réfléchissent à voix haute, Paul Eastman dit :
— Le mystérieux meurtrier est soit un colocataire, un certain André McLean, qui a mystérieusement déménagé le lendemain du meurtre, il habite un appartement situé au 99 rue Elms, soit un homme payé par son ancienne maîtresse, Judith Freude.
— Personnellement, la première hypothèse est plus probable. Rendons visite à cet homme maintenant.... nous trouverons nécessairement des indices.
— Allons-y.
Sur ces mots, les deux policiers se rendent à l'appartement d'André McLean. En perquisitionnant l'appartement, les policiers-détectives trouvent des indices intéressants.
Carl Neely, pendant ce temps, a son bureau, continue son enquête sur Martin Vessberg et trouve une information intéressante, à savoir qu'il n'est pas né aveugle, mais a été cruellement aveuglé, les yeux ont été arrachés, avant d'être étranglé. Officiellement, l'homme est mort par pendaison, avant de s'être aveuglé volontairement.
« À ma connaissance, Martin Vessberg n'est pas Œdipe pour se crever les yeux », pense le détective, « sauf si c'est sa femme et son associé qui l'ont assassiné, et que cet associé était l'amant de son épouse.... piste intéressante. »
Il prend en note l'hypothèse et range son dossier. À ce moment, il voit Martin Vessberg devant lui, le fixant de ses yeux vides, faisant sursauter le détective, ce dernier lui dit :
— Que faites-vous ici ? Pensez-vous que ce soit votre épouse et votre associé qui vous avaient crever les yeux pour pouvoir vous étrangler ?
— Monsieur Carl Neely, je vous rappelle que vous ne pouvez me forcer à une interrogation. Si vous êtes trop insistant, je peux toujours partir.
— Si vous n'avez rien à dire, partez.... Votre regard vide est affreux, inhumain.... Vous n'avez pas pensé à porter des lunettes fumées pour cacher vos trous qu'ont été vos yeux ?
— Ah! Vous avez un bon sens de l'humour... ... ... Disons que je serais intéressé à savoir si mon épouse a été la maîtresse de mon associé de mon vivant. Je sais qu'après ma mort, les deux se sont rapprochés et ont même vécu ensemble.
— D'autres informations ?
Sur ces mots, l'esprit errant disparaît, laissant Carl Neely perplexe, se lève pour aller visiter les enfants de Martin Vessberg. À ce moment, son frère, Paul Neely, frappe à sa porte. Les deux frères se saluent. Carl Neely dit à son frère :
— Bonjour Paul, il y a longtemps que nous nous sommes pas vu.... Alors quelle est la raison de venir à mon travail ? Une urgence ?
— Non,... en fait oui, un peu. Une vision à distance me laisse perplexe... Frère, fait attention à certains de tes collègues.... plusieurs complotent contre toi, ils veuillent t'éliminer pour je-ne-sais quel obscur motif.
— Peux-tu me décrire ces collègues ?
— Oui, l'un d'eux est un grand brun aux yeux marrons, plutôt large d'épaule, un autre est un blond aux yeux verts plutôt petit et le dernier est un roux aux yeux bleus.
— Merci de l'information.... Les trois hommes décrits sont Erick Holmes, Cyrus Garcia et Norbert Smith. À la prochaine Paul. »
Sur ces mots, les deux frères se quittent, Paul Neely revient chez lui, Carl Neely va interroger John Vessberg, pensant interroger Mary Vessberg-Hoffmann demain ou dans deux jours. Dès que Carl Neely est arrivé chez John Vessberg, il remarque que Martin Vessberg était à la droite de son fils et le fixait de son regard vide. Le détective fait comme s'il n'a pas vu l'esprit errant et interroge le fils. De la discussion, Carl Neely comprend que la relation entre Martin Vessberg et Anna Ruisseau n'était pas la plus calme, ils se disputaient souvent, mais rien à signaler concernant un soupçon d'une aventure extra-conjugale d'Anna Ruisseau avec l'associé de son mari. Carl Neely, dans sa voiture de fonction pour revenir à son bureau, dit à Martin Vessberg qui est assis sur le siège du co-conducteur :
— Votre fils n'a aucun soupçon d'une infidélité de votre épouse, mais le doute demeure, tant que je n'ai pas de certitude... D'ailleurs, le jour de votre mort, votre fils affirme que c'est la seule fois où il a vu votre associé à la maison. Il ne me reste qu'à interroger votre fille... et à être informé par des rêves. D'ailleurs, qui vous a aveuglé, votre épouse ou votre associé ?
— Je ne m'en rappelle plus.
— Très bien, alors au revoir.
Sur ces mots, l'esprit errant disparaît. Carl Neely ressent un frisson dans son dos de la vue des orbites vides et sans vie, ayant la vague impression que l'esprit lui cache quelque chose. Le détective range ses dossiers, jette un coup d'œil sur sa montre et décide, avant de rentrer chez lui, de faire une petite patrouille dans les rues de la ville pour se changer les idées du cas de Martin Vessberg. En se promenant, il salue quelques observateurs, des esprits qui ont pour mission de tout observer ce qui se passe sur Terre, et quelques esprits errants qui ne sont pas encore partis dans la Lumière, malgré que Carl Neely ait résolu leur cas, et, ayant terminé avec sa patrouille, il s'habille en civil et rentre chez lui où son épouse et ses enfants l'accueillent.
Le soir, une fois qu'il rentre à la maison, accueilli par sa femme, le détective sourit à son épouse, se rapproche d'elle et lui murmure deux strophes d'une chanson traditionnelle russe Ой, при лужке (Oh, dans la prairie), à savoir
А я в хату не пойду,
Пойду во светлицу,
Разбужу я крепким сном
Спящую девицу.
А девица не спала,
Друга поджидала,
Правой ручкой обняла,
Крепко целовала.
Правой ручкой обняла,
Крепко целовала.
La traduction des strophes en français
Mais moi je ne vais pas dans le salon,
Je veux aller dans la chambre,
Et éveiller d'un long sommeil
La jeune fille endormie.
Mais la jeune fille ne dormait pas
Elle attendait son amoureux,
L'a entouré de son bras droit,
Et l'a fermement embrassé.
L'a entouré de son bras droit,
Et l'a fermement embrassé.
Hélène Popović rougit aux paroles de la chanson, lui rappelant leurs premiers jours de mariage, se retourne, dépose le fer à repasser (elle repassait les chemises de son mari), et embrasse Carl Neely sur les joues et lui murmure :
— Carl, je me demande parfois si tu a oublié que t'es père, et non un jeune marié.... Mais tu sais bien que je t'aime et que t'es charmant.
Sur ces mots, Carl Neely lui sourit pour toute réponse et est content d'être toujours aussi charmant pour sa femme, se retenant de l'enlacer amoureusement et de la transporter dans leur lit nuptial. Elle se retourne pour avoir à l'œil les enfants. Le détective laisse sa femme s'occuper des enfants. Une fois le repas pris et les enfants au lit, dans leur lit, Carl Neely discute avec sa femme du cas de Martin Vessberg, Hélène Popović lui dit pour toute réponse :
— J'ai l'impression qu'il cache quelque chose de très sombre.... son aveuglement est très bizarre, mais je ne saurais dire.... Aller, Carl, essaye de ne pas trop penser à ce cas et vient dormir.
Le détective, pour toute réponse, enlace son épouse, l'embrasse sur les lèvres et colle son corps contre celui de son épouse pour la réchauffer et s'endort. La nuit n'est pas calme pour le détective qui se réveille plusieurs fois pendant la nuit, en sueur, du cauchemar, mais il comprend l'aveuglement de Martin Vessberg et le mobile du meurtre de l'associé et de l'épouse. Il se lève pour noter son rêve. En arrivant dans le salon, il voit Martin Vessberg qui le fixe de ses yeux vides lui dit :
— Monsieur Neely ne peut pas dormir ?
— Taisez-vous, démon ! Que le Diable vous emporte, mais partez dans la Lumière pour que je ne vous vois plus.
— Quels mots! Pourquoi être si sévère ?
— Vous avez volontairement sacrifié vos yeux à Satan pour avoir plus de pouvoirs, plus de biens, mais vous n'avez pas considéré que votre associé planifiait avec votre épouse de vous assassiner, lui parce qu'il voulait être le seul propriétaire de la compagnie et pour avoir votre femme comme maîtresse. Alors que votre épouse, Anna Ruisseau, n'a jamais été l'amante de votre associé lorsque vous étiez vivant. Elle avait trouvé son intérêt à planifier votre mort pour se libérer de vous. Vous la maltraitez, la battez et la violez, vous l'avez brisée psychologiquement. Et comme leur intérêt se rejoignaient, ils ont comploté votre mort. En vous voyant aveugle, ils ont mis marche leur plan plus tôt que prévu, celui de vous étrangler. Ce n'est qu'après votre mort, avec le temps, que les deux se sont rapprochés et sont devenus amants. Ainsi, vous n'avez guère profité de votre pacte avec le Prince des Ténèbres.
— Ah!.... Carl Neely, j'ignore qui vous informe, mais vous avez raison..... Je partirais bientôt dans la Lumière, mais je n'ai qu'un détail à régler.... À plus tard.
Sur ces mots, l'esprit disparaît. Le détective note son rêve et revient dans son lit, exténué. En voyant sa femme dormir paisiblement, il lui sourit, l'embrasse sur le front et s'endort à ses côtés. Un sommeil sans rêve.
Le lendemain matin, Carl Neely est très fatigué, mais il décide de partir interroger Mary Vessberg-Hoffmann concernant ses parents et la relation de l'associé avec sa mère. Les réponses sont similaires à ceux de son frère. Le détective voit Martin Vessberg à la gauche de sa fille, fixant Carl Neely sourire aux lèvres. Une fois l'interrogatoire terminée, Carl Neely demande à Martin Vessberg la raison de rester encore parmi les vivants, il lui répond :
— Je crains que les démons ne m'emportent en Enfer une fois que je quitte les vivants. Je les entends me murmurer qu'ils m'amèneront en Enfer pour toujours... Je regrette d'avoir passé un pacte avec les Ténèbres... Malheureusement, je l'ai compris trop tard.... Serais-je puni là-bas, une fois dans la Lumière ?
— Vous n'avez rien à craindre. Allez dans la Lumière, vous serez dans un endroit qui est bon pour vous, un monde pour les âmes, pour les esprits.... Après, Dieu seul ce qu'il se passe réellement.
— Très bien. Merci..... Je vois une Lumière, j'y vais.
Sur ces mots, l'esprit errant ne part pas dans la Lumière. Le détective sourit à lui-même, content qu'il y ait une âme errante de moins parmi les vivants, pensant qu'il est parti.
Simultanément, au bureau de Paul Eastman à la station de police,
Le policier-détective réfléchit sur le cas de l'homicide de Luc Bouchet et décide de suivre deux pistes, la piste du colocataire, André McLean, et la piste de la maîtresse délaissée, Judith Freude. Plus il mène son enquête, plus il doute des deux hypothèses.
« Soit, pense le policier cinquantenaire dans trois ans, Judith Freude ment, soit André McLean ment, soit j'ai fait fausse piste et une troisième possibilité se présente, mais laquelle ? »
Sur cette pensée, il soupire et décide de patrouiller certaines rues de la ville pour se changer les idées. En se promenant, il voit sa fille du premier mariage, Marie, avec ses deux enfants, Irina, âgée de deux ans, et Emmanuel, bébé de quelques mois. Paul Eastman la salue et chacun continue son chemin. En continuant sa patrouille, il voit Mélinda Gordon, de dos, enlacée par son mari, en discussion animée, il sourit en la voyant, lui rappelant ses plus jeunes jours, mais sa mine redevient sérieuse lorsqu'il voit des esprits errants démoniaques et pense :
« Si elle était ma fille.... je l'aurais bien aidé avec les esprits errants qui l'entourent, ils ne sont pas sympathiques... Comment l'aider sans paraître fou.... La pauvre, j'espère qu'elle s'en sortira bien. Maintenant, je ne vais pas la déranger, une autre fois. »
Le détective continue son chemin, laissant le couple discuter et se taquiner. L'un des esprits démoniaques a remarqué le détective se déplace devant lui. C'est un vieil homme, nonagénaire, très sec et maigre, vêtu d'un complet classique d'avant la Seconde Guerre mondiale, il dit au chuchoteur d'esprits en russe avec un fort accent polonais :
— Ne vous mêlez pas des affaires des autres. Faites comme si vous ne nous voyez pas, si vous ne voulez pas que vous soyez notre prochaine victime.
Sur ces mots, il disparaît pour réapparaître à la gauche de Mélinda Gordon-Clancy. Le détective est sérieusement inquiet pour la jeune femme, il jette un rapide coup d'œil à la femme et en l'observant sous un angle, il a l'impression qu'elle pourrait être sa fille, sa fille du premier mariage, voyant des traits de sa première épouse et les siens, mais, en l'observant sous un autre angle, il est certain qu'elle ne peut l'être. Troublé, Paul Eastman revient à la station de police en se promettant que si la jeune femme demande une enquête, il lui demandera de lui fournir un peu de sang pour effectuer un test de paternité, ce qui le rassurerait beaucoup. Paul Eastman rentre chez lui, embrasse chastement son épouse Aglaé Christopoulos-Eastman et lui explique le cas de Luc Bouchet et ses hypothèses qui ne mènent nulle part. Sa femme le rassure et lui change les idées de ses enquêtes en lui demandant son aide pour préparer la moussaka qui sera leur repas ce soir. Une fois la moussaka cuite et servie, Aglaé, Paul et leur deux fils, des jeunes hommes de vingt-deux ans, s'attablent. Une fois le repas terminé et la vaisselle propre, Paul Eastman demande à ses fils si leur journée était bonne, Georges dit :
— Père, tout est correct et tranquille, sauf que je suis inquiet pour une femme un peu plus vieille que nous, elle est entourée de mauvais esprits, ils puent, c'est une pestilence.
— La femme que tu me parles, est-ce une femme d'un peu plus d'un mètre et demi aux cheveux bruns longs, mariée à un grand ambulancier ? Si c'est elle, elle est effectivement suivie par plusieurs esprits errants démoniaques, comme je les appelle.
— Excusez-moi de m'immiscer dans la discussion, dit Aglaé Christopoulos-Eastman, mais la femme que vous avez mentionné, ne serait-ce pas l'épouse de mon neveu Jacques, fils de mon frère Hiéroclès ? Nous n'avons pas été invité à leur mariage, la cérémonie était à la mairie avec deux témoins et les parents respectifs des mariés. Jacques est ambulancier, si je ne me trompe pas.
— Il est possible que ce soit la même femme. Aglaé, sais-tu son prénom et son nom de jeune fille ?
— Je pense Mélinda Gordon.
— Fille de ma première épouse et de son second mari ?
— J'ignore, il existe plusieurs Gordon dans la ville.
— OK, merci de l'information, commente Georges Eastman, demain, père, si tu veux, nous ferons une petite promenade de la ville pour repérer la femme en question.
Le père hoche la tête pour toute réponse. Une fois que le couple est dans leur lit, Paul Eastman partage à sa femme son doute concernant le rapport biologique entre lui et la jeune femme. D'ailleurs, il ne se rappelle pas d'avoir vu la femme plus tôt, sauf une ou deux fois en 2002 et en 2003. Paul Eastman trouverait bizarre qu'Élizabeth Cherchasky lui mente s'il est le père de la fille. Or, depuis leur divorce, il a quitté la ville de Greatview pour habiter à Grandview, Paul Eastman n'avait en garde partagée que Marie Eastman, il n'a jamais vu les enfants qu'à sa première épouse avec son second mari, Thomas Gordon. Il n'a entendu par ouïe-dire qu'elle a deux enfants, une fille et un fils, mais il ne s'intéresse pas plus que cela à voir ou à suivre les enfants de cette union. Il est doublement désintéressé puisque le juge Thomas Gordon est responsable de son divorce d'avec Élizabeth Cherchasky. Après qu'elle s'est remariée avec son amant ou non importe peu au policier-détective. Aglaé Christopoulos-Eastman suggère à son mari de ne pas trop s'inquiéter, puisque, si sa première épouse l'a menti concernant sa réelle paternité, il est trop tard pour rattraper le temps perdu, et si ses doutes sont vains et qu'elle n'est pas sa fille, il serait illogique d'avoir un contact prolongé avec la jeune femme. Bref, il n'a pas à se faire de souci, puisqu'il demeure un bon mari et un bon père. Rassuré, Paul Eastman embrasse chastement son épouse sur les lèvres, l'enlace et s'endort à ses côtés.
Le lendemain matin, Paul Eastman, après le petit-déjeuner, réfléchit au cas de Luc Bouchet, à ses hypothèses et à son rêve. Soudain, un esprit se présente devant lui, un homme auquel il est difficile de déterminer l'âge, le même qu'il a vu en rêve. Il lui dit :
— Vous avez presque toutes les clés pour résoudre ce cas, il ne faut que tirer la bonne déduction.
Sur ces mots, avant que Paul Eastman n'ait le temps de dire quoique ce soit, l'esprit, qui est un observateur, disparaît. Le détective, rassemblant les pièces du puzzle, sourit, il pense avoir trouvé le meurtrier. Le meurtrier n'est ni le colocataire, ni l'ancienne maîtresse, mais l'ancien colocataire, un certain Thierry Masson, qui avait été l'amant de Luc Bouchet pour une seule aventure sans lendemain, avant même qu'il soit avec Judith Freude. Dès que le policier-détective a mis sur papier sa conclusion, Luc Bouchet apparaît à la droite du chuchoteur d'esprits, étonné, il dit :
— Attendez.... Vous voulez dire que c'est Thierry Masson qui m'a tué ? Pour quelle raison ?
— Une raison très simple, il est bisexuel, il a été votre amant, une fois, et il s'attendait à ce que vous le fréquentiez plus souvent. Vous l'avez refusé, il s'est offusqué. Il a eu vent que vous fréquentiez Judith Freude, il a attendu et, par l'entremise de ses « amis », il voulait que vous reveniez à lui. Mais, constatant que même seul, vous ne lui reviendrait pas, il s'est vengé et vous a tué, mais il n'était pas au courant que votre frère vous rendra visite.
— Arh! Le salaud.... le fils de pute, le pédé.... Mais merci d'avoir résolu ce cas, je n'aurais jamais douté... Je vois une Lumière, est-ce pour moi ?
— Oui.
— Mais, serais-je puni rendu là-bas ?
— Honnêtement, je l'ignore, mais je sais qu'il est mieux pour vous de se rendre dans cette Lumière et ne plus se promener parmi les vivants.
— Très bien... Au revoir.
Sur ces mots, l'esprit errant part dans la Lumière. Paul Eastman soupire de joie et consulte ses autres documents d'enquête. Les nez dans ses papiers, il n'a pas vu que l'âme de Paul Neely était derrière lui, alors que son corps est possédé par Guido Romano, et que l'un de ses ancêtres l'observait avec un sourire malsain au visage pour disparaître quelques minutes plus tard.
À suivre.