Une vengeance infinie
Chapitre XI : Une nuit torride.
Ban hésite puisqu'il a bien envie de continuer ici et maintenant. Cependant, son partenaire lui ne semble ne pas avoir envie de le faire à cet endroit, et qui plus est, il irait bien le faire dans la chambre de Kazuki, ne serait-ce que pour l'embêter. De plus, ils ont l'opportunité de le faire dans un lit, ce qui ne va pas être le cas tous les jours. Mais il murmure à son partenaire :
- Tu préfères qu'on aille dans la chambre, peut-être ?
- Hum...Le blond acquiesce, un peu trop gêné pour parler.
- Et bien moi, je préfère te prendre dans le canapé, dit le brun avec large sourire bestial.
Ginji reste bouche bée en entendant les paroles de son partenaire. Il est, cependant, devenu rouge écarlate. Il n'en revient pas que Ban ait osé lui dire ça. Il prit alors sa voix la plus plaintive en lui demandant :
- Mais Ban-chan...Je...enfin...ici ? Il a dû mal à lui demander une nouvelle fois de changer clairement d'endroit, alors le refaire une deuxième fois, est au-dessus de ses forces.
- Oui, ici.
Le brun aussi préfère le faire dans la chambre, de plus un lit est beaucoup plus confortable et cela embêterait le tisseur. Mais dans le même temps, il a tellement peur que son ami change d'avis pendant qu'ils se dirigent vers la chambre, et il préfère tenter sa chance ici. D'ailleurs, il n’a guère envie de se stopper maintenant, il en a bien trop envie. Et le faire sur un canapé est des plus excitant, car il ne l’a jamais fait à cet endroit.
Avant que son ami ait pu trouver quelque chose à redire, il l'embrasse, et entreprit de commencer à défaire son pantalon. Le blond est tellement gêné, que maintenant il n’ose plus rien dire, et se laisse entraîner par son amant qui prend les choses en main. Ban finit son baiser tout en continuant de déshabiller son partenaire. Il s'attaque maintenant au caleçon de son amant qu'il enlève d'une seule main. Son autre main est bien trop occupée à caresser le corps du blond qui, sous chaque caresse, laisse un petit soupir de plaisir lui échapper contre sa volonté. Ginji a repassé ses bras autour du cou de Ban, et a pris le parti de le laisser faire ce qu'il veut. Après tout, le canapé n’est pas si inconfortable que cela, et surtout, il n’ose pas redemander quoi que ce soit à son partenaire qui a commencé les choses sérieuses. À chaque fois que Ginji sent les doigts de Ban parcourir son corps, il frisonne légèrement de plaisir et à chaque endroit où ses doigts sont passés, il peut sentir sa peau brûlante de désir. Mais ce qui plaise encore plus au blondinet, c’est de sentir que son amant est tout aussi chaud et torride que lui. En effet, la peau de Ban est tout aussi brûlante que la sienne et l'idée que son partenaire peut ressentir la même chose que lui, est ce qui lui faisait ressentir le plus de plaisir.
Ginji embrasse Ban, ce qui le stoppe net. C'est lui qui rougit à son tour, car Ginji n’est pas très expressif lorsqu'il s’agit de montrer ses sentiments. C'est pourquoi Ban adore quand son compagnon l'embrasse, car il peut ainsi sentir toute l'intensité de ses sentiments, qu'il a tant de mal à exprimer en temps normal. Après sa petite hésitation, Ban répond au baiser de son amant avec ferveur. Ses mains parcourent le corps de son amant qui est à présent nu, tandis que lui est encore vêtu. Quand leur baiser cesse, Ginji enlève les mains de la nuque de son amant, et commence doucement à dévêtir le jeune homme. Il déboutonne la chemise du brun, en essayant d'empêcher ses mains de trembler. Ban sourit avec tendresse devant la témérité, et la gêne de son partenaire, et le laisse faire. Ginji, finit à son tour de déshabiller son amant, alors que celui-ci a entreprit de laisser le corps de son amant recouvert de suçons. Ban embrasse son partenaire, avant de descendre vers le sexe de son compagnon pour commencer une fellation. Tandis que le brun fait des va-et-vient avec sa bouche, le blond soupire de plaisir.
Une fois la fellation terminée, le brun se redresse et vient embrasser son amant. Ginji remit ses bras autour du cou de son partenaire et répondit à son baiser avec douceur et passion. Ban approche ses doigts de la bouche de son amant, et lui murmure d'une voix sexy : « humidifie-les, ça sera moins douloureux pour toi, mon petit Ginji ». Ginji rougit de plus belle et tremble légèrement. En effet, il appréhende vraiment le moment où ils vont commencer les choses sérieuses, car le blondinet ne l’a jamais fait avec un homme. D'ailleurs, il n’a vraiment envisagé le fait qu'il est gay, ou qu'il peut avoir des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe que lui. Pourtant, il se retrouve là, dominé par Ban qui est installé sur lui, et qui glisse ses doigts dans sa bouche. Mais pour Ginji, cette situation n’est pas aussi insensée que ça, puisque cela se passe avec Ban. S'il avait été avec quelqu'un d'autre, jamais il ne se serait laissé faire. Mais avec Ban les choses ont toujours été différentes, il a une confiance absolue en lui et se sent en sécurité avec lui. Mais le plus important, il est simplement heureux d'être avec lui. Donc peu importe la peur, et l’appréhension qui l’envahit au fur et à mesure qu'ils avancent dans l'acte, il n’a aucune envie de faire marche arrière. Au contraire, il a envie de son amant, il voulait s'unir à lui, parce qu'il en est amoureux, et non pas juste pour un besoin comme il a pu le faire auparavant avec des femmes.
Lorsque Ginji eu finit d'humidifier les doigts du brun, celui-ci les descend le long de son bassin avant de les introduire en lui. Le blond gémit sous la douleur et resserre son étreinte autour du cou de Ban. Le brun embrasse son amant avant de chercher la zone érogène de son compagnon. Le blondinet gémit de douleur, c’est bien plus douloureux que ce qu'il a pu s'imaginer. Au bout de quelques minutes, le brun atteint son but ce qui fit jouir son compagnon pour la deuxième fois. Ban sourit et retire ses doigts de son amant. Il se place alors réellement au-dessus de son partenaire, prêt à s'unir à lui.
- Ban-chan... Le stoppe le blond, hésitant, ayant peur de la douleur.
- Tu ne veux pas ? Demande Ban qui, malgré la frustration qui l’envahi, il a gardé une voix aussi douce et attentionnée qu'il le pouvait.
- Je...heu...
Le blond ne sait pas trop s'il le veut ou pas, en réalité, il a juste un peu peur que ça fasse mal. Cependant, quand il releva les yeux vers son partenaire, il n’eut pas le cœur de refuser, après tout Ban est aussi doux qu'il le peut. Il embrasse alors son amant qui se demande s'il doit, ou non, continuer. Lorsque leurs lèvres se quittent, il lui murmure un « je t'aime » tendre, mais rempli de peur. Ban le sentit et caresse la joue de son partenaire en lui susurrant :
- Tout se passera bien. T'en fais pas Ginji, jamais je ne te ferais du mal, tu devrais le savoir.
Le petit blond rougit, et se contente de cacher son visage dans le cou de son partenaire. Il reste ainsi quelques secondes avant de l'embrasser pour lui donner le feu vert. Il n'eut pas besoin de le faire comprendre plus clairement au brun qui caresse son compagnon pour le rassurer, avant d'entrer en lui. Ginji étouffe un gémissent. La douleur est intense, au point que les larmes lui montaient aux yeux, quand son partenaire entreprit des va-et-vient, le plaisir vient se mêler à la souffrance. Ginji desserre son étreinte autour du cou de son partenaire pour les descendre le long de son dos. Ban lui attrape les jambes pour les redresser, et pouvoir le prendre de façon plus confortable. Dans l’ivresse de la douleur et du plaisir, le blond referme ses doigts avec force sur le dos de son amant, plante ses ongles pour s'agripper à lui, et oublier sa douleur. Il referme son étreinte à plusieurs reprises sur le dos de son amant, griffant celui-ci plus ou moins brutalement. Quand Ban sent les mains de son amant parcourir son dos, il n'en fut que plus excité, et commence des va-et-vient de plus en plus rapides. Ginji, lui, gémit de douleur, mais aussi, de plaisir. Les secondes et les minutes s’écoulent alors que les deux amants entrelacés continuent leurs ébats avec passion et extase.
Quand ils ont fini, Ginji vient se blottir contre Ban et l'embrasse tendrement sur le front. Ban, lui, passe un bras autour de son partenaire. Ils sont maintenant réellement serrés l'un contre l'autre puisqu'ils sont allongés côte à côté sur le canapé de Kazuki. Ban propose alors à son amant d'aller se coucher dans le confortable lit du tisseur. Il se redresse, et pris son amant dans ses bras, tel une jeune mariée ou une princesse, et l'amène dans la première chambre qui possède un grand lit double. Il allonge son partenaire dedans, et le rejoignit la seconde d'après. Ginji se rapproche de son compagnon et se blottit dans ses bras tout en passant les siens autour de lui, et lui murmure des mots doux, lui dit à quel point il l’aime, et à quel point il est heureux avec lui. Jamais les deux tourteaux n’ont été aussi heureux, jamais ils ne sont sentit aussi bien.
A suivre
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Bonjour, Bonsoir,
J'espère que ce chapitre un peu plus sucré vous aura plu ! Si tel est le cas, n'hésitez pas à me le dire en commentaire !
Ce chapitre a fait l'objet d'une correction !
Sur ce, bonne soirée et bonne lecture !