Petites anecdotes en Teyvat

Chapitre 1 : Tartaglia

3242 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/01/2021 14:16

Le vent maritime soufflait, dégageant les quelques mèches éparpillées sur mon front. Cette petite brise caressant ma peau annonçait que j’étais arrivé à destination : Liyue, la cité portuaire. Au delà des nuages, les mouettes chantaient à tue-tête.

Je descendis les marches où mes yeux s’attardèrent un bref instant sur l’arbre aux feuilles dorée. Un chat assit fixait l’eau avec intensité. Passant juste à côté, j’en profitais pour jeter un coup d’œil dans le bassin. Aucun poisson nageait dans cet eau limpide, agrémenter seulement de quelques nénuphars fleuries. 

Devant l’arche se trouvait un chien - un habitué - qui faisait les yeux doux à l’un des gardes de la ville, tout en se prélassant au soleil.


Je franchis le grand pont en bois, m’arrêtant en chemin pour admirer la vue du port. Des sculptures de Grue entouraient les phares de la ville. Je grimaçais, me rappelant de mon récent combat contre un de ces mimiqueurs ayant prie forme de cet oiseau à longue patte. Plus loin, un bateau s’amarrait au niveau du quai.

Traversant le marché, sur mon chemin se trouvaient divers stands - épiciers, fleuristes, restaurateurs, forgerons, etc… - me voilà enfin face à l'escalier en pierre. Le premier d’une longue et interminable route.

La charmante capitale n’avait rien à envier à ses voisines, mais j’avais tendance à me perdre dans cette ville aux nombres incalculables de marches. Heureusement, que j’ai pensé à garder le plan sur moi. 

Je tournais à gauche, pour emprunter un autre escalier tout juste après le premier édifice. Après avoir atteint le suivant, je me trouvais sur la terrasse du salon de thé, où les habitants écoutaient le Maître de thé: Liusu. Il contait l’histoire légendaire de Beidou, capitaine de la flotte Crux. D’ailleurs, son bateau était basé, un peu plus loin, vers les côtes rocheuses de la ville…


J'atteignais enfin la Banque du Nord. À cette heure-ci, Vald était encore de garde. Je le saluais avant de pénétrer dans le bâtiment.

À l’intérieur, je ne pu retenir ma surprise en découvrant la présence d’un mes très cher collègues adoré. Ses yeux maquillés d’un rouge très vif me fixèrent froidement. Ses deux pupilles, qui transperçaient mon âme à mesure que le temps s’écoulait, me rappelaient les nuits glaciales passées en Snezhnaya. 

Je n’avais pas pour habitude de porter grande importance à mes confrères. Lui, plus que quiconque et visiblement, ma simple présence l’importunait. Cet air hargneux qui se dessinait sur son beau visage, me donnait pourtant envie de le taquiner, mais je continuais à l’observer dans le plus grand des silences quitter les lieux.

Je profitais de ma transaction avec Ekaterina, pour l’interroger sur le motif de la venue de notre très cher « sixième exécuteur des Fatui ». La Fatui n’en savait rien. Il n’avait cessé de baragouiner dans sa barbe, seul dans son coin.

Que manigançait-il ? À moins que notre Tsarine ne lui ai confié une mission… Une chose est sûre, cela n’augurait rien de bon.


J’errais dans la ville - depuis quelques heures - perdu dans mes songes. Soudain, une voix criarde sifflait dans mes oreilles. Cette voix aiguë et horripilante… ça ne pouvait être que la petite fée de pacotille. Je regardais autour de moi à la recherche de ce misérable insecte volant à la chevelure blanche. Enfin, j’espérais plutôt trouver sa camarade.

Dans la foule, parmi toute les têtes brunes, je percevais de dos une jeune femme blonde. Les deux fleurs et la plume dans ses cheveux me confirmait que c’était bien elle: Lumine. C’était bien Paimon, sa mini acolyte, qui ne cessait de geindre.

— Lumine, ma camarade ! l’appelais-je.

Elle se retourna sur le qui-vive. Je lui fis signe, tout en m’approchant d’elle et du diablotin, qui lui murmurait à l'oreille, assez pour que j'entende: « Regarde qui est là. C’est Ta-gli-a-telle ». La bave du crapaud n’atteignant pas la blanche colombe, j’ignorais les sarcasmes de cet être perfide, pour mieux me concentrer sur le sujet principal.

— Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Qu’est-ce qui t’emmène à la cité portuaire cette fois-ci ?

Lumine recula d’un pas lorsque je tentais de poser ma main sur son épaule dénudé. À voir l’expression sur son visage, elle était tout aussi enjouée que mon collègue de me voir. Où peut-être était-ce dû à mon comportement un peu trop familier. Cela me chagrinait un peu venant d’elle.

J’avais encore en mémoire notre affrontement à la Chambre d’Or. Certes, mon égo a pris un sacrée coup, mais j’avais espoir de me mesurer à nouveau à elle. J’aimerais à nouveau entendre le tintement de nos armes s’entrechoquer. Un combat époustouflant !

Comment une étrangère, sans œil divin, pouvait-elle utiliser les éléments à sa guise ?

Oups, je m’égare…

Souhaitant profiter de passer quelques temps avec elle, la seule idée venue en tête, était de l’inviter au restaurant. D’ailleurs, je leur devais bien ça après m’avoir couvert et Paimon changea aussitôt de comportement acceptant l’offre avec joie, sous les yeux dépité de Lumine. Il était d’une facilité déconcertante de la corrompre.

Paimon reniflait la garniture de sa Viande-mora, avant de s’empiffrer comme un porc sous les yeux outrés de la restauratrice du Wanmin. De temps à autres, le monstre regardait avec avidité, nos assiettes.

Face à moi, j’observais Lumine souffler sur son Chop suey Zhongyuan. J’aurais dû faire de même. Je me brûlais la langue, recrachant le morceau de friture dans mon assiette. Je déviait la tête, posant mon regard sur le réchaud. L’odeur du poisson grillé s’immisçait subtilement dans mes narines. Je m’essuyais les lèvres à la hâte Quel idiot…

Je sentais les yeux dorés de la voyageuse me scruter. Elle était contrariée. Les mots ne semblaient pas vouloir sortir de sa bouche. Il était tellement rare de voir une émotion se dessiner sur sa petite frimousse, que je me délectais de cet instant. Sa mâchoire se crispa davantage, quand elle remarqua mon sourire malicieux. Une ride du lion apparu lorsqu’elle ferma les paupières, pour mieux me toiser.

— Teucer…, 

Je me redressais immédiatement quand elle prononça le prénom de mon petit frère.

— Comment va-t-il ? Demanda-t-elle.

Impossible de me regarder dans une glace, mais le sourire que j’esquissais devait être d'une niaiserie sans nom. Je crois même que Paimon - malheureusement, toujours avec nous - se moquait royalement de moi, mais ses moqueries rentraient dans une oreille pour sortir de l’autre. Si, il y avait quelque chose de bien plus important que la Tsarine et mon envie irrépressible de me battre à tout va, c’était ma famille.

Tel un enfant, je trépignais sur ma chaise.

— Il va parfaitement bien. D’ailleurs, Tonia m’a écrit il y a peu de temps. Teucer demandait quand est-ce que la gentille dame viendrait lui rentre visite. Il est très impatient.

— Je n’ai pas oublié ma promesse. Malheureusement, j’ai encore beaucoup à faire par ici, répondit-t-elle désolé.

— Les recherches sur votre frère avance ?

Lumine resta silencieuse. Les mains cachés sous la table, nul doute qu’elle cherchait à cacher ses angoisses. Elle s’enfermait dans sa coquille à une vitesse incroyable.

Pour mettre un terme à son conflit intérieur, je changeais de sujet :

— Ce matin, j’ai jeté un coup d’œil au tableau des Affaires Civiles. Il semblerait qu’un habitant est aperçu une machine volante au Mont Aozang. Probablement un Chasseur des ruines. Ça vous dirais de m’accompagner ?

— Pourquoi nous vous suivrions? Nous avons plus important à faire. Et qui nous dit que ce n’est pas un piège, répondit Paimon bras croisés.

Toujours à piailler celle là, même quand elle n’y était pas invitée. Il y avait quand même un point positif quant à la présence de ce nuisible, il était facile de l’appâter.

— C’est une prime à trente-mille moras, dis-je en leur mettant la feuille sous le nez.

— TRENTE-MILLE ?! Ça te permettrais d’acheter les matériaux nécessaires pour ton arme et faire le ravitaillement en nourriture ! S’écria le petit monstre, avant de réfléchir et me répondre, Oui, mais non… on va devoir faire cinquante, cinquante. Ce n’est pas une bonne affaire.

— Au contraire, je n’ai pas besoin de cet argent. C’est juste pour avoir le plaisir de combattre aux côtés de ma camarade, dis-je en regardant Lumine, lui offrant un de mes sourires les plus charmeurs.

— Ok, c’est vendu ! S’exclama Paimon.

J’aurais aimé une réponse de la part de Lumine, mais la petite vermine s’exprimait toujours à sa place. Je cru apercevoir un léger soupir venant de la part de Lumine. Ça ne devait pas être facile, de supporter tous les jours cette acolyte aussi ingrate que cupide.


J’en prenait plein les mirettes lorsque je foulais le pied au sommet du Mont Aozang. Voilà donc la demeure de Souffle-nuage. Un petit coin paisible et paradisiaque pour les adeptes. Les oiseaux gazouillaient, les insectes chantaient, tandis que l’herbe se mouvait au gré du vent. Les arbres aux couleurs d’automnes se reflétèrent dans cet eau bleu et limpide. Au centre de la grande mare, je percevais une table et trois sièges en pierre.

Les yeux de Lumine s’illuminèrent à l’utilisation de sa vision élémentaire. Elle semblait avoir trouvé une piste. Je la suivis. Nous contournions le lac pour aller en face et escaladions encore des petits rochers. Elle pointa du doigt la cible que nous cherchions. La tâche n’allait pas être aisée. La grosse machine volante est accompagnée de deux Noyaux de tempêtes. J’allais devoir user un peu de mon pouvoir du démon.


Je balançais deux éclairs sur chacun des Noyaux, les éliminants instantanément, attirant par la même occasion le Chasseur, qui se précipitait vers nous avec ses lames tranchantes en guise de bras. J’esquivais in extrémis son attaque. Je bandais mon arc, activant mon pouvoir hydro. Je visais son unique œil. En plein dans le mille. Enfin, je devais ré-itérer ma tâche deux fois pour le mettre à terre. 

La voyageuse se précipita sur lui, activant un de ses pouvoirs - aptitude uniquement liée à elle - Rafale du vent, augmentant les dégâts de mon propre éléments contre l’ennemi. Je trouvais ma camarade fascinante. Comment une étrangère, sans œil divin, pouvait-elle utiliser les éléments à sa guise ?

La machine de guerre n’avait pas dit son dernier mot et se remit en marche. Il s’élança plus haut dans les airs, activant ses canons pour nous bombarder de missiles. Je devais me dépêcher de toucher à nouveau son point faible. Comprenant mes intentions, Lumine l’attira de son côté pour que je puisse lui tirer dessus en toute tranquillité.


Je ne sais pas combien de temps le combat à durer, mais le soleil ne tardait à aller se coucher. Nous avions vaincu avec brio, le Chasseur des ruines. Enfin, nous nous étions peut-être ressorties avec quelques égratignures. Rien de grave. 

Lumine me regardait avec stupéfaction.

— Tartaglia, vous… votre joue !

J’arquais un sourcil, interrogatif. Elle s’approcha rapidement de moi, se mettant sur la pointe des pieds, arrivant à peine à la hauteur de mon menton. Du bout des doigts, elle caressa ma joue gauche. Je reculais instinctivement surpris par son geste, posant ma main à l’endroit qu’elle avait touché, sentant quelque chose de liquide et chaud.

— Ça n’a pas l’air profond, mais il faut quand même vous soigner.

— Pas besoin de s’inquiéter autant, c’est juste une petite éraflure.

— Vous ne pouvez pas restez comme ça, sinon ça va s’infecter !

Voilà que la charmante voyageuse se montrait autoritaire. Elle me força à m’assoir sur le tronc d’arbre. Le temps qu’elle trouve ce qu’il fallait dans son sac, je regardais avec nonchalance les quelques pierres faisant office de marches ressortant de la terre siliceuse. Au bout du chemin, l’herbe dominait. Mon regard continuait jusqu’au grand arbre jonchés de feuilles rouges. J’entendais l’eau s’écouler le long de la cascade. Le pont en bois était quelque peu délabré.

Une odeur florale s’infiltrait dans mes narines. Celle de la chrysanthème à aube semble-t-il. Ce parfum émanait de Lumine. J’humais discrètement cette fragrance, quand elle me prodigua les premiers soins. Cela faisait bien longtemps que l’on ne m’avait pas dorloter ainsi. Ah, si mes collègues voyaient ça… Et quand on parle du loup…

— Les rumeurs disaient vrai, dit une voix d'un jeune homme.

Cette voix toute ronchonne ne pouvait être que mon collègue aperçu tôt ce matin À la réaction de Lumine et Paimon, ce n’était pas leur première rencontre. La voyageuse, main posée sur le pommeau de son épée, le regardait d'un air féroce. Je commençais à comprendre. Je jetais un coup d’œil en direction du sixième exécuteur des Fatui:

— Scaramouche. Quel bon vent t’emmène ? Demandais-je faussement amical.

— Ça te te regarde pas. Je me demande ce que penserais la Tsarine de tout cela. C’est peut-être le moment de tester la loyauté de l'Enfant. 

Le sourire narquois de l’exécuteur au grand chapeau se métamorphosa en un rictus malfaisant. Je devais rapidement trouver une solution avant que tout cela dégénère. Je n’avais pas d’autre choix que de perdre la confiance de Lumine. Tous ces efforts allaient être réduit à néant.

Sans plus tarder, je l'attaquais par surprise en utilisant les pouvoirs de mon démon. Ne lui laissant ni le temps de riposter, ni de répit, je la passais à tabac. Sans faire exprès, je balançais la voyageuse au bord du précipice.

— Oups, je suis peut-être allé un peut trop fort, dis-je en riant bêtement.

— Espèce de monstre, hurla Paimon folle de rage.

J’attrapais la petite diablesse, avant qu’elle ne parte à la recherche de Lumine.

Le vagabond continuait à me regarder froidement. Il n'était pas dupe, mais il ne pouvait pas non plus remettre en cause mon dévouement envers notre Tsarine.

— Pardon… Vois-tu, je suis le troisième fils d’une grande fratrie. J’étais toujours obligé de partager mes jouets. Donc, tu comprendras que l’idée de partager une si précieuse rivale ne m'enchantait guère, dis-je innocemment.

— Qu’est-ce que tu attend pour détruire cet avorton ? Demanda-t-il excéder par les cries strident de Paimon.

— Oh, j’ai encore envie de m’amuser un peu. Tu veux la disséquer avec moi ?

— QUOI ?! Se débattit la concernée.

Je m’assurais de couvrir l’entièreté du visage de Paimon, pour qu’elle la faire taire, en espérant la calmer au passage Quant à mon collègue, exacerbé par ces enfantillages, marmonnait entre ses dents. Comme ce matin, il me tourna le dos et parti.

Je senti quelque chose gesticuler. Ah oui, Paimon… Une fois certain d’être en sécurité, Je relâchais la bête pour qu’elle reprenne son souffle. Elle m’insulta de tous les noms possible et inimaginable.

— Crois moi, je viens de sauver votre peau à toute les deux. Se frotter à lui aurait été du suicide. Maintenant, cesse de couiner et allons retrouver notre camarade ! Répondis-je agacé.

Je m’approchais du côté de la cascade et descendis avec mon planeur, accompagné de Paimon.

Plus bas, au bord de la rivière, tout prêt de la petit maison abandonnée, je retrouvais le corps inerte de Lumine. Elle avait pourtant eu le temps d’utiliser son planeur... Je m’approchais de ma victime pour voir l'étendu des dégâts. Ses ailes étaient endommagés. À voir ses ecchymoses, elle avait du heurter des pierres sur son passage. Au moins son crâne n’avait rien subit quand je passais ma main dans sa crinière. J’enlaçais son poignet, déposant mon pouce sur son pouls. Sa respiration était faible. Je n’y étais vraiment pas allé de main morte. 

« Je suis vraiment désolé » murmurais-je.


Essayant de me faire le plus discret possible, je parcourais furtivement Liyue - Paimon à mes côtés et Lumine sur mon dos - jusqu’au funérarium.

L’Archon Géo était à deux doigt de me claquer la porte au nez lorsqu’il m’ouvrit, mais se ravisa aussitôt en voyant notre amie toujours dans un état passive.

Zhongli sorti de la chambre, séparée par de simple rideau.

— Comment va-t-elle ? demandais-je.

Ses yeux ambrés me foudroyèrent, m’accusant de tous les maux de l’univers. Je le trouvais bien mal placé, depuis qu’il m’avait subtilement utilisé pour son contrat avec la Tsarine. Un jour, je connaitrais la vérité sur le pacte que ces deux là on passé. 

Je ne demanda pas la permission pour rendre visite à notre camarade, endormi sur le divan. À côté d’elle, son acolyte roupillait, ou devrais-je plutôt dire, ronflait - la bave aux lèvres - comme un porcinet.

— Ma très chère camarade, je suis venu te voir. Oui, permet moi de te tutoyer, s’il te plaît. Je t’ai apporté la prime. Je la dépose sur la table de chevet. Une bien maigre consolation, je te l’accorde. Mais je tenais également à m’excuser pour mon comportement inapproprié aujourd’hui. Je le pense sincèrement. J’espère que tu comprendras et que tu me pardonneras un jour. J’ai toujours ma revanche à prendre. Un combat à la loyale. Personne pour nous déranger. Aucun coup bas. Promis ! Je continuais en murmurant les yeux fermés, Promesse faite, oublie là et ta langue gèlera.

J’entendais la belle au bois dormant gémir pendant son sommeil. J’hésitais un long moment avant de m’assoir au bord du lit. Remarquant ses sourcils froncés, son rêve ne semblait pas être des plus plaisant. « Æther » marmonnait-elle sans cesse. Intrigué, j’écoutais plus attentivement. « Æther, s’il te plaît ne pars pas » disait-elle. Qui était donc ce Æther ?

Je mis un très long moment avant de comprendre. La disparition de son frère la hantait, même dans ses songes.

Ce soir, je découvrais une nouvelle facette de ma camarade. Sous la carapace d'une guerrière intrépide, aux capacités hors du commun, ne se laissant jamais abattre, se trouvait une délicate fleur: fragile, solitaire et profondément malheureuse 


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