Le roi et la reine du Nord
Chapitre 16 : Chapitre 16 : Aliénor Marlon
2387 mots, Catégorie: G
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Chapitre 16 : Aliénor Marlon
Elle ne l’aidera pas, elle laisse le Nord seul, cette nouvelle était tombée comme un couperet alors que le couple royale monté les marches de Winterfell pour gagner leurs chambres respectives. Il avait été parlé à la reine du Sud dans la nuit, lui expliquant la situation et lui demandant son aide mais elle s’était montré inflexible sur sa décision : le royaume du Sud ne portera pas assistance au Royaume du Nord… A moins que les royaumes ne soient réunis sous une seule bannière comme au temps d’Aegon.
─Mais pour que se prend elle ? Elle croit être la reine légitime des sept royaumes ? Les Targaryens ne sont roi que grâce à Aegon le conquérant et non à ses descendants, ils n’ont rien fait d’autre que de vouloir se transformer en dragon. J’ai vaincu, j’ai mérité ma place et elle veut me la reprendre ! S’emporta subitement le roi du Nord, Aliénor posa une main sur son épaule en lançant un regard sur le couloir pour voir si personne ne l’avait écouté
─Vous trouverez une solution. L’aide du Sud n’était que la solution de facilité pour faire face aux autres, je suis persuadé que vous réussirez à vaincre ces monstres. Reprit Aliénor sur un ton qui se voulait le plus réconfortant possible
─Alors pourquoi est elle venue ici ? Cela l’amuse de me le dire en face et non avec une lettre… Ou bien voulait-elle voir nos forces pour une future attaque ? Nous n’aurions jamais dut l’inviter, la laisser dans son royaume encore chaud et ensoleillé.
─Vous n’aviez pas le choix et puis son armée à était éprouvée à la fois par les Lannister et par vous. De surcroit elle sait que vous êtes capable de combattre les dragons, il ne lui en reste qu’un alors sa seule arme fatale ne l’est plus vraiment… C’était seulement pour vous déstabiliser, jauger son homologue. S’il existe une certitude en ce monde c’est qu’il n’y aura pas de guerre entre les deux royaumes. Daenerys vous aurez attaqué avant notre mariage, avant que Winterfell s’allie à Dune au miel, c’est trop tard maintenant.
Sur ces mots, les deux amants arrivèrent devant la porte de la chambre d’Aliénor. Robb resta un long moment silencieux avant de l’ouvrir en gentilhomme qu’il était. La jeune femme le remercia et allée fermer la lourde porte en bois lorsque Robb plaça son pieds dans l’ouverture empêchant la jeune femme de la fermer. « Désolé pour mon attitude de ces derniers jours, j’étais… »
─Enervé, renfrogné ? Ce n’est rien, j’espère seulement que vous n’avez pas offensé une ou deux dames avec vos regards assassins. Répondit Aliénor avant de fermer la porte.
Ses servantes l’attendaient au coin du feu, elles avaient entrepris de raccommoder les jupons de leur maîtresse. Hilda, la petite servante de quinze ans, fut la première à apercevoir Aliénor plaçait devant la porte en bois. Elle se leva soudainement pour s’agenouiller aux pieds de la reine, vite imité par Carmela, une domestique au service des Stark depuis qu’elle savait marcher s’amusait elle à dire durant ses interminables monologues.
─Votre majesté ! Crièrent-elles presque alors qu’elles entreprenaient de baiser les pieds d’Aliénor
─Relevez vous. » L’intéressé s’était reculé, ses grands yeux bleus regardaient avec stupeur ses domestiques. D’habitude si bavardes et enthousiastes, elles se jetaient désormais à ses pieds pour l’embrasser. Désormais ma vie sera t’elle faite uniquement de personne voulant s’aplatir devant moi ? Je ne suis pas un être supérieur, je suis une femme comme elles. « Je suis toujours Aliénor pour vous, je vous en pris ne me traitez pas en reine. »
─Vot’majesté, c’est impossible. Vous êtes not ‘reinemaint’ nant, nous ne pouvons pas nous comporter ‘vec vous com’ avec n’importe quelle aut’ personne.» S’enquit Carmela de sa voie enrouée, Aliénor soupira et laissa ses femmes de chambres la déshabiller.
Couchée dans son lit, la reine repensée à la journée qui venait de s’écouler. Elle s’était révélée épuisante à plus d’un titre, entre les embrassades et les sourires à sortir aux invités, elle avait tellement sourit qu’elle en avait mal à la mâchoire. Heureusement c’était terminé, Robb avait enfin daigné lui parler mais demain tout devrait recommencer. La plupart des invités partiraient dans la matinée, après avoir cuvé les litres de vins et de bières qu’ils avaient ingurgitées. Ce qui signifiait que la jeune reine devrait à nouveau sourire, sourire, sourire.
Sansa était faite pour être reine, elle connaissait chaque invité et avait préparé pour chacun d’entre eux une phrase pour les flatter, les faire rire ou les émouvoir. Elle était d’une beauté telle que pas un jour ne se passait sans qu’un nouvel homme vienne lui demander sa main et pas une journée ne se déroulait sans que la Stark ne refuse une énième demande en mariage. Un seul défaut venait obscurcir le tableau : Sansa mangeait beaucoup selon les domestiques du château. Pas devant les autres mais le soir, dans la solitude de sa chambre elle se goinfrait de biscuits, gâteaux, pains volé dans la journée. Si bien qu’elle avait prit une taille au niveau du ventre et qu’elle n’avait pas réussit à entrer dans sa robe prévu pour la cérémonie.
Aliénor soupira à l’idée que chacun de ses faits et gestes devaient aussi être épiées par les domestiques. Elle connaissait certaine rumeur à son sujet. Dune au Miel avait refilé au Nord une princesse stérile. La princesse du Sud serait un monstre : elle était recouverte de plume d’oiseaux sous ses vêtements. La femme du roi coucherait avec son oiseau.
Les Hommes du Nord ne l’appréciaient pas beaucoup, elle le savait. Lady Marisa lui adressait la parole uniquement par obligation, sa femme de chambre Wintour posait sur la jeune femme un regard noir lorsque celle-ci osait lui demander un service et que dire des autres domestiques, maréchal ferrant, villageois ? Ils semblaient tous beaucoup apprécier la reine Jeyne, morte en couche, et la venue de cette nouvelle femme dans la vie de leur souverain ne leur plaisait guère.
Cette ambiance pesée sur la jeune femme qui n’arrivait pas à apprécier ses moments passé à Winterfell. Elle n’osait passer trop de temps avec Ombre Noir de peur que quelqu’un ne comprenne sa véritable identité. Elle ne pouvait pas s’entrainer à l’épée, au tir à l’arc ou à la lance car ce n’était pas des loisirs de reine. Sans compter que dés qu’elle quittait l’enceinte du château une troupe de dix soldats l’accompagnaient. Elle n’était pas heureuse dans cet environnement qui ressemblait plus à une prison qu’à un château royale.
La petite cour était devenue son refuge, Aliénor y venait dés qu’elle le pouvait. Interdite à tout le monde sauf à la famille royale, il n’y avait jamais personne. Elle adorait cette petite forêt à l’intérieur même du château, l’odeur des sapins lui rappelait la forêt enchantée de son pays. Que n’aurait-elle pas donné pour y retourner mais désormais c’était trop tard, elle était reine du Nord et il était impossible de rebrousser chemin. Elle se dirigea jusqu’au centre de la cour avant de fermer les yeux, quelques minutes plus tard un cri strident se fit entendre au dessus d’elle, des branches se mirent à craquer, bouger, pour s’ouvrir sur l’aigle noir qui vint se poser sur le bras recouvert d’une épaisse cape en fourrure. « Heureusement que tu es là. » Fit Aliénor à l’intention de son oiseau qui s’ébouriffa la tête, faisant voler les flocons de neige qui s’étaient posé sur ses plumes.
─C’est un bien beau rapace que vous avez là. Une ombre sortit de derrière les arbres, d’abord seul sa silhouette se distinguait mais peu à peu, à la faveur des torches, Aliénor réussissait à distinguer une longue chevelure argent qui retombait en cascade le long de sa poitrine.
─Votre majesté ! Aliénor s’agenouilla à la vue de la reine du Sud
─Voyons je vous rappelle que vous êtes aussi reine, nous sommes égales toute les deux. »Daenerys tendit sa main à la jeune femme qui l’accepta et entrepris de se relever. La reine du Sud voulut caresser Ombre noir qui répondit par un coup de becque, elle soupira avant de planter ses yeux dans ceux d’Aliénor « Le destin des reines est souvent tragique vous savez. Beaucoup pense que nous ne sommes que des marionnettes bonne à donner naissance à un héritier, sourire bêtement à nos alliés. Ces personnes sont des idiots. Nous nous tenons à la droite de notre mari, nous avons le rôle le plus important du royaume : dans l’ombre nous réfléchissons, conseillons, gouvernons. J’ai était élevé pour être reine un jour et pourtant la difficulté de cette tache m’étonne chaque jour. Les besoins de mon peuple à satisfaire, les festivités de mes sujets, les complots à déjouer.
─Serait-ce des conseils votre majesté ?
─Plutôt une mise en garde.
─Merci mais il se fait tard, le roi doit m’attendre. Je vous prie de m’excusez. Aliénor se retourna et aller disparaitre derrière les arbres lorsqu’elle entendit la voie de la reine du Sud s’élevait dans le silence de la petite cour.
─Les Baratheon sont morts tout comme les Lannister. J’ai jugeais que les Starks avaient été assez punis par les Dieu… Mais votre famille a laissé mon père seul face à ses adversaires, les Marlon était allié des Targaryen depuis des centaines d’années et votre père a abandonné ma famille, il a préféré restait cacher durant la guerre et attendre les nouvelles bien au chaud dans son château.
─Je ne vous permet pas ! Votre père était devenu fou, il devait quitter le trône. » Aliénor avait aussitôt fait volte face. « Tywin a était tué par Robb et les Baratheon étaient déjà tous morts bien avant votre arrivée dans les sept royaumes. Il ne vous restez plus qu’a tuer la famille Tully et vous aviez le Sud. De surcroît ce n’était pas un choix de laisser en vie la famille Stark, ils avaient réussit à trouver un moyen de tuer les dragons et vous faisiez chantez.
─Vous devriez prendre garde à vos propos. On ne sait jamais quelqu’un pourrait facilement mal les interpréter et vouloir vous le faire payer. »Sur ces mots, Daenerys du Typhon dépassa la jeune femme avec l’idée de sortir de la petite cour « Je suis persuadé que vous voulez connaitre mon plan, pourquoi ais-je refusé l’aide demandé par votre mari ? Vais-je vous attaquer dans un moment de faiblesse? Oh non, je vais attendre que les Autres pénètrent dans vos terres et tuent tout sur leur passage, après je les anéantirais et je récupérerais enfin le royaume de mes ancêtres. »