Fullmetal Alchimist
Chapitre 25 : Rupture.
10 h
Je marchais dans les couloirs d'un pas décidé entouré de Riza et Armstrong. J'avais toujours très mal à ma blessure mais je jubilais tellement que j'en oubliais la douleur. Tifrice va être vert d'avoir perdu son stupide bras droit... ! Il pensait pourvoir me tuer avec ce foutu cercle, mais grâce à Edward, je suis en vie et prêt à l'affronter. J'entrais dans mon bureau d'un pas décidé et comme prévu, le général Tifrice était là et il était en pleine discussion avec Archer.
- Bonjour Générale. M'exclamais-je fièrement.
- Colonel Mustang ? Dit-il en me regardant avec des grands yeux choqué. Et j'avoue que la tête qu'il fait est mémorable... !
- Comme vous pouvez le constater. Dis-je en avançant jusqu'à lui. La caserne a été nettoyée de fond en comble.
- Je vois ça... Dit-il en serrant les dents. Archer passait à côté de moi, chuchotant un petit « bien joué » avant de partir...
- J'espère que le rapport qui sera transmis au généralissime sera bon. Dis-je sournoisement.
- Il y a toujours des trucs à redire. Dit-il en me tournant le dos. Je voudrais m'entretenir avec Edward Elric aujourd’hui ! Exige-t-il.
- Désolé mon cher Général, mais Edward Elric a quitté la caserne ce matin. J'ignore où il est allé, et je ne suis pas sûr qu'il revienne avant votre départ.
- Tss... !! Tifrice se tournait vers moi, passant à côté de moi furieux. Il s'apprêtait à partir, mais je dis avant qu’il ne quitte la pièce.
- Mon Général ?
- Quoi ? Répond-il avec agressivité.
- Je crois que vous avez perdu ça... Dis-je en souriant tout en lui donnant un mouchoir blanc. Tifrice avançait vers moi prenant le mouchoir en main. Il regardait à l'intérieur découvrant la pierre de foudre... Il grimaçait, comprenant tout de suite le lien avec son alchimiste minable.
- Vous allez le regretter ! Dit-il en me lançant un regard furieux tout en jetant la pierre à mes pieds.
- …
- Vous avez gagné une bataille, mais pas la guerre ! Me menace Tifrice.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez. Dis-je avec un sourire satisfait.
Tifrice quittait mon bureau très énervé... Quant à moi je jubilais ! J'allais m'asseoir, soufflant un bon coup ! Tout allait pouvoir reprendre son cours normal ! Il me tarde d'atteindre mes objectifs pour mettre au trou tous ses enfoirés... !
- Vous avez joué serré cette fois... Dit Armstrong avec inquiétude.
- Oui, c'est vrai. Mais finalement on est débarrassé de lui pour un petit moment.
- Vous devez partir vous reposer maintenant. M'ordonne Riza toujours inquiète pour moi.
- Je vais bien, ne t'en fais... Je suis même très bien ! Dis-je en souriant.
- Je sais, mais vous vous n'êtes pas vraiment reposé ce matin, alors vous devriez songer à le faire. Dit-elle en grimaçant.
- Crois le ou non, mais Edward m'a redonné toute mon énergie ! Dis-je en m'étirant, mais je grimaçais vite de douleur à cause de ma plaie...
- Vous n'êtes pas possible ! Faite comme bon vous semble. Dit-elle en quittant mon bureau agacé.
- Elle s'en fait toujours trop pour moi... Soupirais-je.
- Dites moi, au sujet de Edward... ? Dit Armstrong sérieusement.
- Oui ? Dis-je en regardant la montagne de muscle.
- Vous étiez au courant pour ce qu'il appelle « la porte de la vérité » ?
- …
- Je suppose que ce silence veut dire oui ?
- Oui. Je ne connais pas les détails, mais je suis au courant.
- Qu'est ce que ça peut bien être... ?
- Edward ne m'a pas vraiment expliqué, il est assez discret sur ce sujet. Mais c'est grâce à ça qu'il peut transmuter sans cercle, c’est tout ce que je sais.
- Je vois je vois... Et sinon... Je ne le trouvais pas très en forme ce matin... Dit-il en posant une main sur son menton.
- Il a eu peur de me perdre. Il était chamboulé.
- C'est ce qu'il vous a dit ?
- Oui. Pourquoi, tu pense ça pourrait être autre chose ?
- Non, je ne sais pas. Mais j'aime bien ses gamins... Alors j'espère qu'ils vont bien. Bon, je ne vais pas vous importuner plus longtemps. Colonel... Dit-il en quittant mon bureau.
J'espère que Edward n'a pas d'autre problème dont il n’a pas osé me parler… C’est vrai qu’il s'est effondré en pleure pendant nos rapports ce matin, mais je pense que c’était à cause du stress qu’il a eu... Car après, il semblait aller plutôt bien, du moins je n'ai rien remarqué de spécial.
...
Pdv Edward.
- Tu es prêt Al ?
- Tu es sûr de toi Edward ? Me questionne-t-il d’une petite voix.
- Oui… Je suis sûr.
- Je voudrais pas que…
- Attends-moi dehors, j'arrive. Le coupais-je.
- Ok…
C’est le cœur lourd que je me dirigeais vers le bureau de Mustang… Ce que m’a dit sa tante ma vraiment fait réfléchir, et je ne peux pas continuer avec Mustang. Il a besoin de quelqu’un de stable avec lui, qui le soutienne et qui lui apporte du réconfort… quelqu'un de présent… Et moi... J'en suis incapable... Ce matin, c'était la dernière fois que je goûtais à ses bras… Je dois renoncer à lui… Il le faut, avant qu’il ne soit trop tard. Je fais déjà souffrir Alphonse alors je ne veux pas non plus le faire souffrir lui... Ça va être très dur… Mais il faut que je le fasse… Il le faut… !
Je croisais Armstrong qui sortait du bureau de Mustang. Il m'adressa un sourire passant son chemin. Je toquais à la porte doucement, la main tremblante… J'angoisse terriblement, je ne sais pas comment il va réagir…
- Oui ? fit Mustang. J'inspire un grand coup et J'ouvre la porte entrant dans son bureau. Oh, c’est toi ! Dit-il en s’adossant dans son fauteuil, il m'adressa un beau sourire…
- Oui… Je dois vous parler. Dis-je en restant à la porte très mal à l'aise.
- Approche. Dit-il en tendant sa main vers moi.
- Non… Refusais-je en tournant la tête, je n'avais encore rien dit et je sentais déjà que j'allais me mettre à pleurer.
- Qu’est ce qu’il y a ? dit-il surpris. Il se levait venant jusqu'à moi. Je pouvais lire l'inquiétude qu'il ressentait dans ses yeux… Je n'avais pas envie de lui faire de peine, mais je n'ai pas le choix… Je ne peux rien lui offrir…
- Mustang, je veux arrêter avec vous. Dis-je sèchement.
- Arrêter ? Comment ça ? S'étonnait Mustang.
- Je veux rompre ! Dis-je plus clairement en relevant la tête pour le regarder.
- Rompre ? Mais pourquoi ? Dit-il en grimaçant. Il semblait totalement perdu.
- Je ne vous aime plus ! Mentis-je.
- Tss… Menteur. Dit-il en me plaquant contre le mur d’une main ferme. Quelle est la vraie raison ? Il me fixait droit dans les yeux… Mes lèvres tremblaient de tristesse...
- C’est celle-ci ! Dis-je en le repoussant.
- Edward, tu ne peux pas me quitter ! Dit-il en m’empoignant. Il y a quatre heures on couchait ensemble, et tu m’as dit je t’aime ! Alors je ne crois pas à ton excuse bidon !
- Et bah je vous ai mentis ! Dis-je en essayant de le faire lâcher mon bras.
- C’est à cause de Alphonse ? Dit-il avec agressivité, me secouant légèrement.
- Non ! Al n’a rien à voir la dedans! M'exclamais-je.
- Mais bien sûr ! Ne le protège pas ! Je sais qu’il ne m’aime pas ! Qu'il ne nous supporte pas ensemble ! Mais toute ta vie ne peut pas tourner autour de lui !
- Ce n’est pas Alphonse qui m'a poussé à prendre cette décision ! M'énervais-je pour de bon.
- Edward, je refuse que tu me quittes ! Dit-il en me tirant vers lui, je sentais dans sa voix une pointe de panique.
- Lâchez-moi ! Je fais ce que je veux ! Je ne veux plus de vous !! Hurlais-je en essayant de le faire lâcher mon poignet.
- Non je ne te lâcherais pas ! Je ne veux pas te perdre ! Criait-il en panique.
- Lâchez-moi bordel ! Sans le vouloir je lui donnais un coup en plein visage griffant sa joue…
Mustang furieux, me traînait par le bras, m’allongeant de force sur son bureau. Il était si brutal que ma tête cognait fortement contre celui-ci, mais ça ne l'arrêtait pas pour autant. Je ne l’avais jamais vu aussi furieux.
- Je ne te laisserais pas partir tant que tu ne me diras pas la vérité ! Hurlait-il, en restant au-dessus de moi, tenant fermement mes bras.
- Vous me faites mal !! Me plaignais-je.
- Et toi tu ne me fais pas mal ?! Criait-il.
J’avais le cœur brisé de le voir comme ça… Peut-être que c’était trop tard, qu’il est déjà trop accroché à moi …? Je le regardais un peu déboussolé… Il venait soudainement sceller ses lèvres contre les miennes, m’embrassant de force… Je le sentais descendre l'une de ses mains sur mon entre-jambe.
- Arrêtez !! Hurlais-je en tournant la tête pour fuir ses lèvres. Mais il poursuivait ses baisers dans mon cou… insistant… Il ouvrait ma ceinture avec force, cassant la boucle, puis il descendait ensuite mon pantalon.
Il réussit à glisser celui-ci sur mes cuisses. Mais je profitais qu’il ait lâché ma main et je lui donnais une grande gifle. Elle semblait le ramener à la réalité… Il se stoppait comme choqué… Avec mes jambes je le repoussais brutalement. Je remettais mon pantalon en me levant rapidement.
- Je ne veux plus de vous ! Vous êtes bouché ?! hurlais-je complètement déstabilisé par sa réaction.
- Edward… Dit-il d'une petite voix. Je ne veux pas te perdre… Je me retournais vers lui pour le regarder.
Il était assis sur le bord de son bureau, il semblait vraiment mal… En plus à cause de mon coup de pied, sa plaie saignait de nouveau. Je m'en voulais tellement… J'avais envie de le prendre dans mes bras et de m'excuser, lui dire que je l'aime… Mais... Je ne dois pas craquer.
Mustang me regardait d'un air abattu, il me tendait sa main… cette main que j'avais si souvent saisie… Qui nous avait d'ailleurs conduit à coucher ensemble la première fois… C'était vraiment un signe fort entre nous…
- ...
- S’il te plaît… Je ne veux pas te perdre… Je t’aime…
Sa voix, son regard triste… Je me sentais tellement mal de le voir comme ça… Il ne fallait pas que je craque… C’est dur maintenant, mais ça sera bien pire si je le fais plus tard. Alors cette fois je ne prenais pas sa main… Je lui tournais le dos.
- Désolé Mustang… C’est terminé.
Je sortais de son bureau en courant… C’était beaucoup plus dur que ce que j’imaginais. Il l’a vraiment mal pris… Je rejoignais Alphonse qui m’attendait dehors et on quittait la caserne sans attendre…
...
Pdv Mustang.
C’est un vrai cauchemar… Pourquoi ? Pourquoi il me quitte comme ça ? Ce matin il me disait je t’aime et la il prétend ne plus être amoureux de moi ? C’est du délire… ! Je le cherchais partout dans la caserne. Il est hors de question que j'abandonne... Je n’avais pas envie de le perdre, mais impossible de le trouver, ni lui, ni Alphonse. Ses affaires ne sont plus dans sa chambre, il a carrément quitté la caserne… Pourquoi bordel…?! Pourquoi il me laisse comme ça subitement…?
Je me sentais tellement mal et déprimé que je retournais à mon bureau pour me bourré la gueule… Mais c’était sans compter sur Riza qui venait me faire chier.
- Qu’est ce qu’il y a colonel ? Dit-elle en s'approchant de moi. Mais…! Vous saignez !
- Va t’en ! m’énervais-je en jetant mon verre à ses pieds.
- Quel est le problème ?
C’est furieux que je me retournais, virant au sol tout ce qui se trouvait sur mon bureau avec violence… Puis, je mettais une main sur mon visage, essayant de retenir mes pleurs.
- Mustang… Dites moi ?! Dit-elle inquiète.
- Il m’a quitté. Dis-je en soufflant de colère.
- Edward ?
- Oui.
- Pourquoi ? s’étonnait Riza.
- Il prétend ne plus m’aimer…
- Mais… C’est incompréhensible… Dit-elle aussi surprise que moi.
- Oui… mais moi je sais pourquoi il m’a quitté réellement… Avouais-je en posant une main sur mes yeux.
- Pourquoi ? dit-elle en venant ramasser ce que j’avais jeté au sol.
- Pour son putain de frère… ! Alphonse me déteste… Il a fini par convaincre Edward de me laisser… ! Je frappais un grand coup sur mon bureau.
- …
- Il ne supporte pas que Edward puisse avoir une relation avec quelqu’un d'autre ! Il est jaloux… ! Il pense que je vais faire du mal à Edward…! Alors je suis persuadé qu’il la convaincue de m’abandonner… Et comment… Dis-je en frappant de nouveau contre mon bureau. Comment je peux lutter contre lui ? Pour Edward, Alphonse est toute sa vie ! Putain …!
- Mustang… Il ne faut pas vous mettre dans un état pareil. Allez lui parler.
- Il est parti juste après m'avoir largué, prenant toutes ses affaires avec lui… Il n’a pas l’intention de revenir… Et je ne sais pas du tout où il a pu aller…
- Vous savez, je pense que ce n’est pas plus mal que votre relation avec Edward s’arrête la. Dit Riza en posant les feuilles sur mon bureau. Elle aurait pu nuire à votre carrière, puis Edward est trop jeune, immature, et ça vie… J’attrapais Riza par les épaules, la collant brusquement contre le mur.
- Je m’en fiche de tout ça !!! Je refuse de le perdre…! Tu comprends ?! Hurlais-je désespéré...
- Je comprends…
- Je ne veux pas le perdre… Dis-je en posant ma tête contre elle… Elle passait sa main dans mon dos en signe de réconfort...
- Désolé…
- C'est maintenant qu'il me quitte... Après m'avoir sauvé la vie… Après m'avoir dit je t'aime… Après que je sois devenu accro à lui…
- Vous devriez attendre demain, calmez vous et peut-être qu’il va revenir, sinon, essayer d’appeler chez les Rockbell, il sera peut-être parti se réfugier là bas.
- Hum… Peut-être… Je suis désolé de t’avoir bousculé… Dis-je en m’éloignant.
- Non… Ne vous excusez pas. Je vais voir si je peux le trouver.
- Merci… Marmonnais-je.
J’allais m’asseoir totalement déprimé à mon bureau… Je me servais un grand verre d’alcool. Je ne pouvais pas accepter sa décision, il est hors de question que je laisse tomber notre relation… Putain… Qu’est ce que Alphonse a bien pu lui dire pour qu’il me quitte…? Pourquoi il me déteste comme ça…? C’est horrible à dire, mais si Alphonse n’était pas là, je pourrais vivre ma relation pleinement avec Edward… Je suis dégoûté…
Le lendemain.
J'avais passé une très très mauvaise nuit... Je ne comprends pas ce qui a pu se passer dans la journée d'hier pour que Edward décide soudainement de rompre avec moi. La seule explication logique que j'arrive à trouver c'est qu'Alphonse est le fautif… Car hier entre Ed et moi tout se passait bien. Il m'a même dit je t'aime et je suis persuadé qu'il était sincère. Alors un changement d'attitude brutale comme ça, ça ne peut-être qu'à cause de son frère.
- Colonel ? Dit Riza en entrant dans mon bureau.
- Des nouvelles ? Demandais-je.
- Non... Avez-vous essayé d'appeler les Rockbell ?
- Non pas encore... Je n'aime pas appeler là bas... Dis-je en joignant mes mains.
- Je peux le faire pour vous ? Dit gentiment Riza.
- Non... Je vais me débrouiller.
- Colonel ! Dit Havoc en entrant à son tour dans le bureau.
- Quoi ? Dis-je agacé.
- Le général Tifrice a rendu son rapport à votre sujet hier soir !
- Ah... Je vais bientôt savoir ce qu'il a mis alors. Soupirait-je. C'est peut être à cause de cette histoire aussi qu'Edward a rompu. Il est tellement difficile à comprendre…
- Oui, vous allez sûrement recevoir un appel du Généralissime. Ajoutait Riza.
- Au faite... ? Dit Havoc d'une voix gênée. C'est vrai que Edward ta plaqué ?
- Oui. Confirmais-je avec amertume.
- Chaud, pourquoi ?
- Je ne sais pas... Soit disant il ne m'aime plus. Avouais-je.
- J'espère que ce n'est pas à cause de moi... Dit-il en se grattant la tête.
- Quoi ? Pourquoi tu dis ça ? Dis-je en me levant furieux. Ce ne serait pas la première fois qu'il ferait une boulette avec Edward celui-là...
- Bah ! Avant-hier quand on était chez Christmas, j'ai balancé une blague … ! Peut-être que ça l'a vexé... ?
- Qu'est ce que tu as dis ? M'énervais-je.
- J'ai juste dis qu'il était à la bonne taille pour... Sucer... Dit-il en se grattant la tête.
- C'est vraiment intelligent ça... Dis-je en grimaçant. Mais je ne pense pas que ce soit ça... Ajoutais-je en me rasseyant.
- Le plus simple est de lui demander. Dit Riza comme si c'était facile.
- Simple ? Il a refusé de m'en dire plus... Il m'a griffé et il est parti en courant. Je croisais les bras très agacés.
- Bon, moi je vous laisse ! Tu semble trop de mauvaise humeur ! Havoc fuyait mon bureau... Et il avait raison, j'étais de très mauvaise humeur... ! Je ne comprends pas pourquoi il me quitte comme ça... Le matin même on se disait je t'aime... ! Bordel…! Je n'accepte pas notre rupture…!
- Il n'y avait rien d'inhabituel dans son comportement ? Demandait Riza.
- Bah... En réfléchissant, le seul truc qui m'a interpellé c'est... Me coupais-je.
- Quoi ? M’incite Riza à poursuivre mon récit.
- Hier matin, alors qu'on était encore chez Christmas, on a couché ensemble. Mais alors que tout se passait bien, il s'est soudainement mis à pleurer.
- A pleurer ? S'étonnait Riza.
- Oui... Il semblait vraiment pas bien, mais quand je lui ai demandé il m'a simplement répondu qu'il avait eu peur pour moi.
- Et après ?
- Bah... Après moi j'étais lancé alors j'ai pas insister... Avouais-je un peu gêné. J'ai terminé ce que j'avais à faire avec lui…
- Et après ? Répétait-elle.
- Après nos rapports ? On s'est habillé, puis vu que je devais venir ici, je suis partie. Riza soupirait longuement. Quoi ? Dis-je en grimaçant.
- C'est vrai que le matin il ne semblait vraiment pas bien. Il avait une petite mine... Ajoute Riza en réfléchissant.
- Qu'est ce qu'il a qui le pousse à me quitter… ? Dis-je en me frottant les yeux.
- Appeler ! Riza me tendait le téléphone...
- Tu as raison... Je dois savoir... Dis-je en prenant celui-ci.
- Voilà le numéro. Riza me tendait une feuille, et je composais le numéro la boule au ventre... Il n'est peut-être même pas la bas... ?
- Peut être que si.
- On va bien voir…
...
Pdv Edward.
- Aaaaahhh ! Je comprend rien putain !
- Ça semble bien compliqué votre histoire ! Dit Winry en passant sa tête par-dessus mon épaule.
- Ça l'est ! Dit Alphonse.
- J'en est ma claque... Dis-je en posant mon front contre la table.
- Au fait Edward ! Normalement demain je pourrais t'équiper de tes nouveaux auto-mails ! Dit Winry joyeusement.
- Cool, merci. Dis-je en souriant.
- Mais, tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu as toutes ses blessures .. ? Dit-elle en touchant ma joue délicatement.
- C'est rien ! Tu nous connais ! Lui répondis-je en riant.
- Des vrais casse-cou ! Dit Al pour m'aider.
- Hum... Faite attention quand même. Dit-elle inquiète.
Dring Dring... !
- Téléphone ! Hurlait Winry pour que Pinako décroche.
- J'y vais ! Dit la veille femme. Maison des Rockbell, bonjour ?
Je plongeais de nouveau mon regard dans le livre. Je ne sais pas comment on va faire pour comprendre... Je pense que c'est beaucoup trop dur pour nous... Surtout qu'on a aucune piste qui pourrait nous permettre de le déchirer.
- Edward, c'est pour toi. Me dit la veille Pinako.
- Moi ? C'est qui ? Demandais-je étonné.
- Le colonel Roy Mustang. Immédiatement je grimaçais… Je n'avais pas vraiment envie de lui parler. J'avais vraiment peur de ce qu'il allait me dire… Mais aussi... peur de craquer…
- Il nous a déjà trouvé !? Dit Alphonse inquiet.
- Ça va, je vais prendre... Dis-je en me levant... Je ne pouvais pas non plus faire une scène chez Winry... Je ne veux pas qu'elle apprenne pour lui et moi... C'est trop la honte…
- Tu es sûr ? Dit Al.
- Oui oui... Soupirais-je.
- Pourquoi vous êtes en froid ? Demandait Winry. Je ne répondais rien et j'allais jusqu'au téléphone, m'éloignant le plus possible des autres.
- Allo ?
- « Edward... Bon sang... » Dit-il comme épuisé. « Pourquoi tu es partie ? »
- J'avais des choses à faire. Dis-je simplement.
- « Il faut qu'on parle sérieusement. »
- J'ai dis ce que j'avais à dire ! Dis-je agacé.
- « Je sais que tu ne vas pas bien, tu as pleuré pendant nos rapports. Qu'est ce qui ne va pas ? » Insistait-il.
- Rien !
- « Mais parle moi…? On était pas assez proche pour que tu ne puisses pas te confier à moi ? »
- Laissez tomber je vous ai dit… Dis-je la voie prise par les émotions.
- « Non je ne laisse pas tomber. S'énervait Mustang. Tu n'imagines pas la peine que tu me fais Edward ! Tu penses que c'est un jeu pour moi ? »
- Non.
- « Alors pourquoi tu me fais ça ?! Je t'aime putain ! » Je l'entendais s'énerver au téléphone. « Tu ne peux pas me dire je t'aime et me quitter dans la même journée ! Tu te rends compte du mal que tu me fais ?! Tu ne me donne même pas une explication valable ! Tu t'es lassé c'est ça ? Ou alors c'est à cause de ton frère ! »
- Non. Répondis-je froidement, essayant le plus possible de contenir mes émotions.
- « Je suis sûr que c'est à cause de lui. Mais je n'ai pas envie de laisser tomber ! Je veux que tu rentres immédiatement pour qu'on parle. Je ne te laisse pas le choix. » M'ordonnait Mustang.
- Foutez moi la paix ! Dis-je en raccrochant brusquement le téléphone... Tout le monde me regardait surpris. Il me saoul... Dis-je en quittant la pièce précipitamment.
- Edward attend ! Hurlait Winry et Al qui me poursuivait...
Mais je n'attendais personne, je partais en courant loin de la maison... L'entendre aussi bouleversé m'a fendu le cœur… C'est trop dur, je ne veux plus le voir, ni l'entendre…
…
Pdv Mustang.
- Il m'a raccroché au nez...
- Rappeler. Dit Riza en composant de nouveau le numéro pour moi.
- Putain... J'entendais sonner, mais c'était de nouveau la voix de la vieille femme.
- « Que ce passe t-il avec Edward ? » Me questionnait-elle.
- Passez le moi, c'est des raisons militaires que je ne peux pas vous expliquer.
- « Il est sortie, il semblait bouleversé, je doute que ce soit militaire. »
- Allez le chercher alors ! Élevais-je un peu la voix.
- « Je ne suis pas sous vos ordres ! Laissez mes garçons tranquilles ! » La veille femme me raccrochait au nez à son tour.
- Bordel !! Dis-je en jetant le téléphone.
- Vous...
Je me levais brusquement de ma chaise, ne prenant pas le temps d'écouter Riza... Je quittais mon bureau furieux... ! Je sortais de la caserne pour prendre l'air... Qu'est ce que j'ai pu faire à Edward pour qu'il me déteste … !? Bon sang... ! Je n'ai pas envie de le perdre…! Réfléchit Roy… qu'est ce que tu as bien pu faire ? Peut-être qu'il n'a pas aimé nos derniers ébats ? Non…non... Je doute que ce soit ça… C'est sûrement la faute de Alphonse… Je ne vois que ça… Il faudrait que je lui parle pour lui dire que je ne peux plus vivre sans Edward…
A suivre !
Prochain chapitre : Manque...!