Fullmetal Alchimist

Chapitre 5 : Les sentiments de Mustang.

Je sortais de la chambre d' Edward extrêmement frustré... J'étais très agacé... Mais en même temps je m'attendais à quoi avec un gamin de son âge ? Qu'est ce qui me prend de lui tourner autour comme ça... ? C'est furieux que je retournais jusqu'à mon bureau. Il s'interdit des rapports dont il meurt d'envie, car son frère est amoureux de moi ? Mais, qu'est-ce qu'il pense, que je peux vraiment tomber amoureux de Al dans cet état ? Et puis même, de toute façon c'est le caractère volcanique et fragile de Edward qui me plaît... Rien à voir avec Alphonse... C'est peut-être lui le petit frère, mais c'est lui le plus adulte des deux. Je prenais des papiers pour m'occuper l'esprit, mais soudainement Riza posait une pile sur ma main.

• Oh... Aie... Dis-je en la regardant. Elle semblait très énervée. Un souci ? Dis-je.
• Un souci ? Dit-elle en se penchant en face de moi. C'est quoi votre petit jeu avec Edward ? Dit-elle.
• Quel jeu ? Dis-je en prenant ma feuille très sérieusement, même si au fond de moi je me disais... « mais comment elle le sait ? » !!!
• Je sais très bien ce que vous manigancer avec Edward ! Je ne suis pas stupide... Ce n'est pas le premier petit minet que vous voulez mettre dans votre lit ! Mais là, il est encore plus jeune que vos précédentes conquêtes, et surtout il est très fragile psychologiquement !
• Riza... ! Dis-je agacé qu'elle se mêle de ma vie.
• Faites attention. Dit-elle en partant très énervée claquant puissamment la porte en quittant mon bureau. Quant à moi, je soupirais longuement...
• Ha ha ! C'est ce qui s'appelle se faire remonter les bretelles ! Dit Havoc en riant.
• Mais... Elle dit vrai ? S'étonnait Kain. 
• Oui... Soupirais-je.
• Pourtant elle n'a pas d'inquiétude à se faire Riza, vu le vent que Mustang a pris ha ha! Ajoutait Breda.
• Pardon ? Comment tu peux savoir ce qu'il s’est passé toi ? Dis-je très agacé en le regardant.
• Il suffit de voir votre tête pour savoir que le jeune Elric n'est pas tombé dans le panneau. Dit Falman à son tour. D'ailleurs, je partage l’avis de Riza... Edward n'a que seize ans, et il est très fragile... Vous ne devriez pas jouer avec.
• Mais putain... Dis-je en me levant très énervé. Je ne vous demande rien ! Je fais ce que je veux... ! Je quittais le bureau très agacé.

Je partais jusqu'à ma chambre... Bordel de merde... Comme d'habitude ils se mêlent tous de ma vie privée... ! Edward à seize ans, mais ce n'est plus un gamin... Puis ce n'est pas ma faute si je craque sur les hommes et les femmes toujours plus jeunes que moi. Bon la, j'avoue qu'il est très jeune... Mais c'est un prodige dans l'alchimie... Il est doué, intelligent, sensible, colérique et très très attachant. Je ne résiste pas non plus à son corps sexy et frêle... Je n'ai qu'une envie : le dépuceler... 

J'ouvrais la porte de ma chambre, mais c'est avec stupeur que je tombais face à Alphonse qui m'attendait derrière la porte... Je sursautais de peur...

• Tu m'as fait peur... ! Dis-je en posant une main sur mon torse. Mais soudainement, Alphonse m'attrapait par le cou, me soulevant du sol. Il me plaquait contre le mur et dit d'un ton menaçant.
• Désolé Mustang... Je vous apprécie beaucoup, mais je dois vraiment vous mettre en garde. Dit-il en serrant sa main sur mon cou. Je posais les miennes sur la main de métal pour essayer de me libérer... Je n'avais même pas mes gants pour me défendre en plus...
• Arg...
• Edward est vraiment sensible... Si vous lui fait du mal, je ne pourrais pas vous pardonner. Je sais que vous êtes un coureur de jupon et si jamais... Si jamais vous le faites souffrir, je vous étranglerai de mes mains. Il est toute ma vie... Toute ma vie... Répétait-il. Après un bref silence, il me reposait doucement... et ajoutait : Mais si vous êtes vraiment sérieux dans votre démarche, sachez que je lui ai parlé... Il est sûrement prêt à accepter une relation avec vous... Je le regardais surpris, reprenant mon souffle.
• …
• Tout ce que je veux c'est qu'il soit un peu heureux... 
• Et bien... Dis-je en mettant une main sur mon cou.
• Désolé de vous avoir intimidé... Dit Alphonse en me tournant le dos. 
• Merci Al de lui avoir parlé pour moi. Ajoutais-je.
• Je ne l'ai pas fait pour vous. Dit-il avant de quitter la pièce.

Je restais un peu bête devant cette conversation avec Alphonse... Il était vraiment sérieux dans sa menace... Il aurait pu m'étouffer là, en quelques secondes sans que personne ne le voit... Il semble prêt à tout pour Edward. Je ne pensais pas qu'il avait un côté aussi sombre et protecteur. Mais bon, le point positif c'est que Edward semble plus disposé à accepter une relation avec moi. 

Mais, la suite n'allait pas vraiment me plaire... Car dès le lendemain, Alphonse ne quittait pas Edward d'une semelle ! Résultat, à aucun moment j'avais eu l'occasion de lui parler seul à seul... Je crois que je ne vais pas avoir le choix... Il faut que je convoque Edward dans mon bureau pour enfin pouvoir me retrouver seul avec lui. J'appelais donc Kain pour qu'il vienne à mon bureau.

• Vous m'avez fait appeler colonel ?
• Oui j'ai un service à te demander. Dis-je en arrêtant ce que je faisais.
• A quel sujet ?! Dit-il avec enthousiasme.
• Je voudrais que tu trouves Edward, et que tu lui dises que je le convoque dans mon bureau. Dis-je en m'adossant dans ma chaise avec un petit sourire en coin. Je songeais déjà à ce que nous pourrons faire ici... Sur ce bureau… 
• Ah... Fit Kain en penchant la tête comme déçu. 
• Et bien, dépêche. Dis-je en fixant le soldat qui restait statique. Un problème... ?
• Je refuse... Dit-il en serrant les poings.
• Pardon ? M'étonnais-je.
• Je sais ce que vous voulez lui faire... 
• Je ne te demande pas ton avis. Dis-je agacé par sa réponse. 
• Je... Je n'en ai pas envie … 
• Tss... Je me levais, agacé, allant jusqu'à Kain. Je l'attrapais par le bras pour le sortir de mon bureau de force. Tu obéis quand je donne un ordre. Dis-je froidement.
• Non ! Dit-il en se laissant tomber au sol. Ce n'est pas ce que vous pensez ! Ajoutait-il en commençant à chouiner. Je le regardais surpris de sa réaction.
• Je comprends rien, c'est quoi le souci ?
• Je vous... aime bien... Marmonnait-il tout bas, je n'entendais même pas ce qu'il disait.
• Tu quoi ?
• Je vous...
• COLONEL ! Hurlait Havoc en entrant avec précipitation dans mon bureau.
• Un souci ? 
• Oui !! Le Lieutenant-colonel Frank Archer est là !
• Archer ?! Bordel... Dis-je en grimaçant. Pourquoi je n'étais pas prévenu de sa visite ?! Dis-je en sortant, furieux, de mon bureau...
• On ne savait pas ! Fit Havoc en m’emboîtant le pas. Immédiatement mon petit groupe de fidèle se mettait à me suivre en silence, et je gagnais la grande salle. 

En entrant dans celle-ci, ce foutu Archer était déjà là... Et c'est avec stupeur que je le découvrais en train de parler à Edward. Il avait ses mains posées sur la table et il était penché vers lui... Le fixant avec son air de psychopathe... Je ne savais pas ce qu'il se disait… mais ça ne me dit rien qui vaille. Je dis alors pour interrompre leurs conversations :

• Lieutenant-colonel, je n'attendais pas votre visite.
• Colonel Roy Mustang. L'alchimiste de flamme... Dit-il en venant jusqu'à moi. Je devais venir, le généralissime arrive bientôt pour vous rendre une petite visite... Et bien sûr pour récupérer votre rapport sur les archives... Fit-il avec un petit sourire de faux cul.
• Je sais. Dis-je en le fixant. 
• Aussi, j'avais plusieurs choses à faire ici... Fit-il en se retournant pour regarder Edward.
• Qu'est-ce que vous lui voulez ? Dis-je furieux... Archer me fixait froidement.
• Je vais m'installer dans mes quartiers. Dit-il en quittant la pièce accompagné de ses soldats sans même me répondre... Je me précipitais alors jusqu'à Edward pour savoir ce que ce con lui a dit. 
• Qu'est-ce qu'il t'a dit !?
• Rien de spécial... Dit-il surpris de ma réaction.
• Il a demandé à Edward qui lui avait fait ça ! Dit Alphonse.
• Quel enfoiré... Marmonnais-je.
• Pourquoi ? Vous ne l'aimez pas ? me demandait Ed en me fixant de ses grands yeux dorés. 
• Non, pas vraiment... Ce type est mauvais, méfie-toi de lui... 
• Pourquoi ? se demandait le blondinet.
• Archer est le genre à faire miroiter de belles choses. Mais il est dangereux comme la peste. Ajoutait Havoc à son tour.
• Ok ok ! Mais je ne suis pas naïf, vous savez ! Dit-il en grimaçant.
• On ne sait jamais avec ce type... Soupirais-je. Je profitais de cet instant pour me pencher à côté de Edward pour lui chuchoter. Je dois te parler, rejoins-moi ce soir pour vingt heures.
• Hum... Fit-il simplement, le visage rougissant.
• Tu as vu l'heure Ed ?! Allons retrouver Winry ! Dit Alphonse en poussant le fauteuil de son frère soudainement pour l'entraîner loin de moi.

Je me demande quand même si Alphonse n'est pas un peu jaloux... Mais j'avais d'autres problèmes maintenant. J'avais peur qu’Archer vienne foutre la merde dans ma caserne... Je retournais à mon bureau contrarié par cette journée de merde... J'espère que la soirée va mieux se dérouler...

A suivre ... ! Prochain chapitre (LE chapitre que tout le monde attend) : Première fois.