Fullmetal Alchimist
Chapitre 1 : Alphonse amoureux ?
- Putain de colonel à la con ! Nous faire faire ça ?! Je suis alchimiste d'État ! Pas un vulgaire scripte !
- Calme-toi, Ed... Fit Al derrière moi.
- Me calmer ?! Mais il nous fait rentrer de mission pour ranger sa chambre ! Hurlais-je fou de colère.
- Edward Elric. Dit une voix stricte dans mon dos... Je sursautais en entendant cette voix. Si tu as un truc à me dire, fais-le en face.
Je me retournais vers Roy Mustang qui était accompagné du lieutenant Hawkeye et du sergent Havoc. Tous sauf lui, tenaient des piles de papier dans leurs bras. Soudainement le colonel mit une main sur sa tête et se mit à rire en me regardant.
- Enfin pour me le dire en face à face, il te faudrait un marchepied ha ha ha ! Évidemment tout le monde se mettait à rire de la blague de Mustang.
- PARDON ?! Hurlais-je en sautant sur lui. Je m'attendais cependant à ce qu'il évite mon attaque, or il tombait de tout son long et je me retrouvais assis sur son torse, le tenant par le col de sa veste.
- Putain, tu es lourd pour un nabot ! Dit-il surpris en venant tenir mes poignets.
- Qui traites-tu de nabot hyper minuscule ?! Hurlais-je en secouant sa veste avec violence.
- Ed lâche le colonel ! Hurlait Alphonse en m'attrapant par la taille pour me soulever.
- IL N'A PAS À M'INSULTER ! hurlais-je.
- Vous êtes tombé... C'est la honte. Dit Havoc en fixant Mustang qui se redressait en époussetant sa veste.
- Il pèse super lourd aussi... Lui répondait-il.
- Nous n'avons pas de temps à perdre. Leur rappelait Riza avec autorité.
- Pas faux. Bon au travail les frères Elric. Dit Mustang en nous tournant le dos. Il partait vers son bureau main dans les poches.
- Grrr !!! Il m'énerve sérieux !
- Qu'est-ce qu'il est classe... Marmonnait Al.
- Hein ? T'as dit quoi ? Dis-je en me tournant vers lui.
- Oh rien, rien ! Bon on se remet au boulot ?! Plus vite on aura fini et plus vite on pourra se reposer ! Haha !
Alphonse fonçait vers les piles d'archives à ranger et trier... Quelle réaction bizarre il a. Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce qu'il a dit... ? Je dois me tromper... Je me remettais donc au travail en pestant après Mustang... Mais après des heures, je finissais par m'endormir au milieu des piles de papier.
Je me réveillais quelques heures plus tard, la nuit était déjà tombée, et j'entendais Alphonse discuter avec quelqu'un juste à côté de la porte... Je me redressais un peu pour écouter la conversation.
- Je suis vraiment satisfait de ton travail Alphonse.
- Merci colonel !
- Tu as vraiment fait les choses biens, si tous mes hommes pouvaient être comme toi, ça me changerait la vie.
- Ha ha ! Il faut dire que je n’ai rien d'autre à faire. Dit Al gêné par autant de compliment.
- Dis-moi Alphonse, comment tu vas ? Ajoutait le colonel très sérieusement.
- Comment ça, comment je vais ?
- Tu as le moral ?
- Vous vous inquiétez pour moi colonel ? S'étonnait Al... Je tendais bien l'oreille pour écouter.
- Évidemment.
- Oh... C'est gentil. Fit-il d'une petite voix. Il ajoutait après un bref silence. Bah... Des fois c'est dur, mais en ce moment je vais bien.
- Et comment va ton frère ? Lui demandait Mustang.
- Je dirais qu'il va bien. Dit Alphonse en lâchant un petit rire gêné. Mais pourquoi vous ne lui demandez pas vous-même ?
- C'est impossible de parler avec lui... Il est tellement... Volcanique... Soupirait Mustang. Je l'emmerde ce con… Je ne suis pas volcanique…
- Moi je parle bien avec lui ! Lui avouait Al.
- En tous cas, sache que si tu as besoin de parler de ce qui te pèse à quelqu'un d'autre que ton frère, n'hésite pas à venir me voir. Lui proposait gentiment Mustang. Pour le coup je suis surpris... Et content de savoir que Mustang prend aussi soins de Alphonse.
- Merci beaucoup colonel ! Vous savez pour vous aider je peux travailler toute la nuit !
- Ne te sent pas obligé, tu devrais te reposer.
- La nuit vous savez, c'est souvent très long pour moi... Alors si je peux faire autre chose que de regarder Ed dormir, je saute sur l'occasion ! Cette phrase de Al était très dure à entendre pour moi… C'est vrai que souvent la nuit il n'a rien à faire…
- Ok, comme tu voudras ! Si tu veux tu peux trier les piles par ordre alphabétique au sous-sol pour avancer les gars pour demain. Lui proposait Mustang.
- Avec plaisir colonel ! Dit Al en partant en courant.
- Alphonse ! L'interpellait Mustang. Tu ne réveilles pas ton frère ?
- Il est parti pour dormir toute la nuit, la ! Dit Al en riant.
Sympa le frère... En voyant Mustang se diriger vers moi, je me couchais comme si rien n'était. Je faisais semblant de dormir, et je m'apprêtais à recevoir un coup de pied dans le ventre en guise de réveil... Mais à ma grande surprise, je sentais ses mains se glisser dans mon dos et sous mes jambes... Il me soulevait, me prenant dans ses bras comme une princesse.
- Putain... Il pèse son poids... Soufflait-il... Je faisais toujours semblant de dormir.
Il me ramenait gentiment jusqu'à ma chambre, me déposant délicatement dans mon lit... Je sentais qu'il restait assis quelques minutes sur le lit, et soudainement sa main se déposait sur ma taille. Je sursautais en me redressant en face de lui... Il me regardait avec des grands yeux surpris et dit.
- Tiens, tu te réveil Fullmetal nabot ?
- Qu'est que... vous faite... ? Dis-je en le fixant très gêné de voir sa main posée de cette façon sur ma taille…
- Je viens de te ramener dans ton lit, tu dormais dans la bibliothèque.
- Oui… Mais là... ? Dis-je en regardant sa main d'un mauvais œil. Voyant mon visage rouge de gêne, il approchait son visage du mien et dit d'une voix sensuelle :
- J'allais te retirer tes vêtements pour te faire l'amour sauvagement...
- Qu...quoi ?! Balbutiais-je en reculant le plus possible.
- Tu as eu seize ans il y a un mois... Tu es sexuellement apte... Il s'approchait encore un peu de moi, me dévorant du regard... J'avais la sensation qu'il allait m'embrasser... Et je ne sais pas pourquoi, mais mon corps refusait de bouger… Mais après ce long silence il ajouta en riant : Mais je rigole fullmetal nabot ! J'allais simplement t'enlever ta veste pour que tu sois plus à l'aise pour dormir. Dit-il en se levant, sourire aux lèvres.
- C'est nul votre blague ! Dis-je en le pointant du doigt très agacé de me retrouver si troublé par ses propos.
- Elle n'était pas si nulle, car il semblerait que ça t’a un peu perturbé... Dit-il en quittant ma chambre avec toujours son sourire en coin sur le visage.
- MÊME PAS EN RÊVE ! Hurlais-je furieux.
Mais quel con ce type ! Je ne suis pas perturbé ! J'étais juste choqué qu'il dise un truc pareil ! Il se moque de moi... ! Il m'énerve vraiment... Mais... Pourquoi mon cœur bat-il si vite... ? Pourquoi mon corps me brûle... ? Je dois être vraiment fatigué pour réagir ainsi à ses provocations… Je partais dans la salle de bain pour prendre une douche afin de me détendre. Puis j'enfilais mon pyjama et je partais rejoindre Alphonse dans la salle des archives. J'aime pas dormir sans lui dans la pièce...
En arrivant devant la salle j'entendais de la musique, il semble vraiment s'amuser... Mais très vite les paroles de la chanson qu'il chantait à tue-tête m'intriguais. Je restais à la porte en écoutant Alphonse chanter.
- « Cette étrange lueur d'une infinie douceur, est comme un feu qui me rappelle... Que la laideur de mon visage effraie la lumière du ciel... Mais ce matin, un ange, sur mon chemin ! A effacé mes chagrins ! Il m'a donné sans peur, ce baiser sur mon cœur, qui bat le carillon pour lui ! J'étais une ombre sans soleil, j'ai vu la lumière du ciel !!! »
Je reconnaissais très bien la chanson qui provenait d'un Disney connu... Mais ce qui me perturbait le plus c'est qu'il remplace le « elle » par « il » ... Comme s’il parlait d'un homme qu'il aime... Je poussais un peu la porte pour qu'il me voit.
- Ça va Al ? Demandais-je avec un sourire timide.
- Grand frère ! Ça va on ne peut mieux ! Et toi ?!
- Hum... Fatigué... Dis-je en venant m'asseoir pas loin de lui.
- Tu sais que le colonel Mustang était fier de moi ?!
- Ah bon... ? Dis-je gêné car je le savais déjà en fait.
- Oui très ! Le colonel Mustang a dit qu'il aimerait que tous ses soldats soient comme moi haha ! Je trouve que le colonel est vraiment quelqu'un de bien ! Je ne le pensais pas aussi gentil !
- Mouais... Dis-je en m'affalant sur la chaise.
- Tu sais que le colonel est vraiment très populaire ? J'ai appris par le sergent Havoc aujourd'hui quand ce moment trois femmes veulent sortir avec lui !
- Ah … ? J'écoutais Al... Surpris qu'il me parle autant du colonel... A croire que...
- Ça ne m'étonne pas vraiment. Dit-il en posant une main sur le menton de l'armure.
- Pourquoi ? Dis-je en soupirant.
- Car il est vraiment super beau ! Dit-il en joignant ses mains comme une groupie. Brun avec des yeux en amande ! Puis, il est vraiment bien musclé ! Tu ne trouves pas Ed ? Alphonse se retournait vers moi et je le regardais avec une tête qui en disait long. Hé hé... Enfin... ça reste le colonel...Conclut-il.
- Dis-moi.... Dis-je en m'approchant de Alphonse. Tu ne serais pas en kif sur le colonel par hasard ?! Demandais-je en riant.
- QUOI ?! hurlait-il. No..Non ! Absolument pas c'est le colonel !
- « Oh le colonel est siii intelligent !! Il me fait plein de compliments !!! Il est siiii beau ! Sii musclé !!! » Dis-je en imitant Alphonse. Mais alors que Al semblait gêné et que je riais bien de ma blague, Havoc passa sa tête et dit.
- Je ne savais pas Edward que tu craques pour le colonel.
- Hein ?! Dis-je en me tournant vers lui.
- Ha ha ! J'ai tout entendu et je ne vais pas me gêner pour lui dire ! Dit-il en partant en courant.
- QUOIIII ?! Non mais j'ai pas dit ça !!! J'imitais Al !!! Hurlais-je dans le couloir, mais il avait déjà décampé.
- Ça t'apprendra à te moquer de moi haha ! Fit Alphonse en riant.
- PUTAIN ! Merci Al ! Dis-je en me retournant vers lui.
- Ce n'est pas ma faute ! Dit-il en se protégeant des livres que je lui jetais.
- Super... Dis-je en m'asseyant par terre épuisé.
- Désolé Ed... Dit-il en s'asseyant à côté de moi.
- Dis-moi... Marmonnais-je.
- Hum ?
- Tu l'aime vraiment bien ?
- Bah... oui... Je le trouve vraiment... beau et gentil.
- Je vois... Il faut vite que tu récupères ton corps alors. Lui dis-je en souriant.
- Tu sais Ed, je pense pas que je plaise à Mustang, je suis un garçon de quinze ans. Dit-il en se levant.
- Hum... Pas faux. Dis-je en m'allongeant par terre.
- Tu peux retourner te coucher tu sais, ça ne me gêne pas d'être seul. Dit Al gentiment.
- Mais moi si... Dis-je en le regardant.
- Hum...
- Mais t'inquiète j'ai pris ma couverture ! Dis-je en m'installant dans un coin.
- Bonne nuit Ed... Dit-il d'une petite voix.
- Merci, petit frère.
Je me couchais en silence pendant que Alphonse continuait son tri... Et c'est seulement là que je trouvais le sommeil apaisé...
A suivre... ! Prochain Chapitre : Echec.
Bien le bonjour chers lecteurs!
Nous voilà partie pour une nouvelle histoire,
sachez que je m'inspire surtout de la première animé qui est sortie,
(celle de mon enfance).
Mais beaucoup de choses vont changer au cours de l'histoire.
N'hésitez pas à me donner votre avis!
Sinon,
Bonne lecture !
Bye.