~Secret, Chocolat et Poésie~
Version audio par Taroc :
https://youtu.be/UfrPX6sX9sU
https://youtu.be/Yn9SAbjioN4
Dès 7 heure du matin, le site était actif.
D'habitude, à cette heure-ci, les agents de sécurité et les membres du pôle scientifique se réveillaient, encore somnolents, depuis leurs appartements de fonction.
Ce matin ne dérogait pas à la règle.
Ainsi, de nombreuses personnes déambulaient dans la cafétéria, seulement à moitié réveillés.
On faisait la queue devant SCP-294 pour avoir son café matinal.
Après 5 minutes d'attente (parce que c'est long ces conneries), l'agent Helena Léon put enfin demander sa tasse de chocolats chaud.
Une tradition chez elle qui réchauffer son coeur comme la pizza picard qu'elle s'était acheté pour le week-end.
Elle le pris délicatement, s'avança doucement vers le banc où elle posera son cul pour le boir, et se fit percutée.
Par qui ?
Elle ne le sut pas sur le moment.
Un homme était venu à toute vitesse dans la cafétéria et, n'ayant VISIBLEMENT PAS VU Léon, la percutat faisant valser le chocolat au dessus de leurs têtes.
L'individu, lui, était tombé sur l'agent, la faisant tombée elle aussi.
L'un sur l'autre, ils formaient une position aussi gênante que clichée.
Il ne manquait plus que le steak, salade, tomate pour compléter ce sandwich humain.
Attend, c'est un sandwich au un hamburger du coup ?
L'homme, jeune, blond, plutôt beau garçon, à la barbe suspicieusement rasée, et qui deviendra, comme vous l'avez deviné, le deuxième protagoniste de cette histoire, dit alors :
« Oups, désolé mademoiselle, je ne voulais pas vous faire tomber. Excusez moi.»
Quels excuses de me-
Hum! Donc ! Il aidant la jeune femme à ce relever et leurs yeux échangèrent des effluves cosmiques.
Quoi que cela veuille dire, le temp semblait s'être figé à cette instant.
Ou alors était-ce l'horloge de la cafet' qui n'avait plus de piles.
Trop de coïncidences !
C'était un signe !
Après c'êtres tout les deux relevés, ils continuèrent à ce regarder dans le blanc des yeux sans vraiment comprendre pourquoi, rendant ce moment encore plus gênant qu'il n'était déjà.
L'inconnu, se trouvant apparemment être un scientifique, dit alors :
«Bon bah, j'y vais.»
Et il partit dans la direction inverse de laquelle il était venu.
Il était soit très mystérieux, soit très con.
Helena se réveilla alors de son "AVC romantique" grâce à la douleur du chocolat chaud qui brûlait son épiderme.
Elle avait mal putain.
Son amie (dont on ne citera pas le nom car j'ai pas lu la fiche oc de Mimø en entier) s'approcha d'elle et lui murmura dans l'oreille :
« Ouah la chance que t'a ! C'est le docteur Brayce. Il est beau hein ? Dans le milieu, on l'appelle Appollon, bla bla bla bla... »
Son amie, qui semblait ne pas connaître le principe d'espace personnel, continua de parler à Leon qui ne l'écoutait pas.
Son regard fixer
Son regard fixait dans la direction que le dit "Appollon" avait prise.
Même si c'est bien moins classe quand on sait qu'en fait, elle regardait un escalier pendant cinq minutes...
Helena se retourna brusquement vers son amie lui infligeant un GROS COUP D'BOULE ZIDANE dans la tête.
Ainsi, elle chois...
Chois ?
Ainsi, elle tomba comme une merde par terre.
L'agent Leon, ignorant la douleur et les larmes sur le visage cabossé de son """amie""" lui demanda :
« Tu sais où il travaille ?»
Le docteur Brayce, aussi appelé Appollon, s'avancait en marche rapide vers ses appartements.
Appartements qui, d'ailleurs, ne lui appartenait pas.
En effet, il les avait volés à un des ses amis, car dans ceux-ci, on avait la place de mettre un lit.
Putain la rime, j'ai même pas fait exprès...
Le docteur Brayce, celui qui a le surnom d'un dieu grec mal orthographié, pénétra dans sa chambre dégoulinant de sueur, et referma la porte brusquement.
Il leurs fallait vraiment installer la climatisation.
Il se dit alors :
« C'est pas possible... Qu'est-ce que c'était comme premier contact, ça ?»
Le scientifique, dont j'ai sauvagerder le pseudo dans mon dictionnaire avec un P en moins, était totalement désemparé de cette rencontre qu'il avait fait.
Cela pouvait s'expliquer par le fait que celui-ci détient une collection (encore mise à jour) de photos de l'agent Leon, prises en secret, dans son bureau.
Alors il ne va pas sans dire que, lorsque que vous plaquez au sol, avec vos sous de bras qui sentent le vinaigre, la personne que vous stalkez depuis des années, c'est pas très très cool pour vous.
Le scientifique blond, qui nous prépare un évent tout pété, s'approcha de son frigo personnel.
Il l'ouvrit et pris une bouteille qu'il but au goulot.
C'était du Poliakov !
La vodka préfèrée des russes, disponible à prix réduit chez votre marchand de journaux !
Mais trêve de placements de produits.
Tremblent, il essuya son front qui parlait de sueur.
Il s'interrogeait intérieurement sur la nature de l'obsession et des sentiments qu'il éprouvait pour Helena.
Cette chose qui, au fond de son coeur, l'empêchait de penser à qui que se soit d'autre.
Un sentiment qui était aussi proche de l'admiration total que de l'obsession sexuelle.
Terrifiant, n'est-ce pas ?
Il se dit alors :
«Un monstre... Je suis un monstre... », repensant à cette idée qui le hantait.
Et alors même qu'il commençait tout juste à sortir ses photos douteuses de son bureau, afin d'exercer quelque rituel étrange que se soit, il fut interrompu par un toquement à la porte de sa chambre.
Il remettit rapidement et honteux ses clichés dans son tiroir et se redressa.
Il s'avança doucement vers la porte, mais vu qu'il faisait noir, il se pris le pied dans le pied.
(du lit, j'entends...)
Après trente secondes à sautiller dans sa chambre en criant des cris de douleur, il se retrouva finalement devant sa porte.
Et, d'une voix qui ne mérite pas que je fasse une pause dessus, il dit alors :
« -C ki ?
-Leon ! Helena Leon ! Vous savez, celle que vous avez pris pour un joueur de rugby. »
Un vent de panique pris Appollon au dépourvu.
Pas elle, ce dit-il alors.
Pourquoi était-elle là ?
Pour tout-à-l'heure ?
Pour les photos qu'il avait pris sans consentement ?
Pour la chambre qu'il ne lui appartenait pas ?
Pour le compte qu'il avait en Suisse ?!
Tout mais pas le compte !!!
Le stress était infernal.
Mais... Compte tenu des circonstances...
Il ne pouvait que ce résoudre à ouvrir.
Il n'y avait aucun échappatoire à ce qu'il avait fait.
Il était peut-être un salaud, mais c'était un gentil salaud...
Espèce en voie d'extinction par ailleurs, prenez des photos.
Il prit une dernière gorgée de délicieux Poliakov, débloquat le verrous, et...
Ouvrit la porte à sa malédiction.
Leurs regards se croisèrent.
Ce n'était pas un regard d'ennemis.
Leon, d'un rapide coup d'oeil vers l'intérieur de la chambre, constata la présence de nombreux posters de Johnny Hallyday dédicacés, ainsi qu'un de Sarkozy, lui aussi dédicacé.
Il était maintenant évident pour elle que ce Appollon était un homme de goût.
Mais également d'odeur !
Des effluves d'alcool russe émanaient de sa bouche béante.
Cela procurait à la situation un air chaud et toride.
Et à en juger aux restes de nourriture qui jonchaient le lit de ce dernier, il semblerait qu'il ai manger une omelette récemment.
Après quoi, Helena se demanda pourquoi faisait-elle tant d'observations.
C'est vrai qu'c'est complètement con.
Appollon, terrifié d'être face à l'agent, essaya de paraître le plus calme possible.
Il y arrivait très mal, car on aurait pu parier qu'il avait envie de chier.
Leon lui fit d'ailleurs la remarque :
« Est-ce que ça va ? Vous semblait ne pas aller très bien.
-SI SI ! TOUT VA BIEN ! VOUS INQUIÉTEZ PAS ! Dit alors Appollon, n'allant vraiment pas bien.
Peut-être était-ce la mort de Chirac qui lui faisait cet effet, se demanda Helena.
Elle aussi avait eu des problèmes pour dormir quelques semaines après ce funeste jour.
«Hum, peut-être pouvons-nous renter pour discuter ? hasarda l'agent Leon.
-Euh, je n'sais pas trop... Est-ce vraiment nécessaire ?
-Je pense, oui. »
Ainsi, contraint de ne faire quoi que ce soit d'autre, le chercheur laissa rentrer Helena chez lui.
Il espérait de tout son être qu'il avait bien cacher ses photos et le corp de son ancien ami.
Helena, quant à elle, examina la pièce, se demandant pourquoi elle était là.
Une bonne question, en effet.
Je dois bien l'avouer que je suis un peu perdu, moi aussi.
La jeune femme alluma la lumière, car Appollon ne le fit pas lui-même, révélant les posters que nous avons cités tout-à-l'heure.
Des vêtements odorants jonchaient le sol, mélangés à la graisse et la sueur.
Des bouteilles étaient empilées dans un coin et une odeur indescriptible flottait dans l'air.
Voyant le visage circonspect d'Helena, Appollon dit alors :
« Euh, mais vous inquiétez pas ! J'vais tout ranger, hein ! C'est juste que je... Euh... Vis une période difficile ? J'imagine... »
L'expression faciale de l'agent Leon changea, passant d'une grimace gênée à un sourire complice.
« Ne vous inquiétez pas monsieur Brayce, je sais ce que ça fait d'avoir des problèmes avec certains liquides.
-Vous... Vous pouvez m'appeler Appollon !
-Très bien. »
Ce moment de complicité fut suivi d'un nouveau silence gênant.
Il était évident qu'ils n'avaient rien à se dire.
Appollon décida finalement de prendre la parole.
Il dit alors :
« Alors ?
-Pardon ? répondis Helena.
-J'veut dire, pourquoi êtes-vous venu ici ?
-Franchement, je ne sais pas trop... Je voulais simplement vous voir.
Mmmh...
Cette histoire ne semble mener nul part...
Accélérons la cadence.
Appollon reprit la conversation.
Il dit alors :
« C'est étonnant. Alors que vous me chercher, moi, je vous fuit...
-Qu'est-ce que vous voulez dire ?
-Je ne sais pas trop... Quand je vous vois, je ressens quelque chose. Quelque chose de intense. Et j'en ai peur. Et nous voilà, tout les deux, seuls dans cette pièce... Je... JE N'SAIS SI JE P- »
Appollon s'arrêta au milieu de sa phrase.
Helena le regardait dans les yeux , et, réconfortante, elle pris les mains du scientifique dans les siennes.
Ils se fixèrent, passionnément.
Et s'embrassèrent langoureusement.
Leurs coeur battaient à l'unisson !
Une flamme ardente brûlait en eux !
Ils formaient à présent une seule et même entité !
Pis y a un gars, chais pas c'est qui, il ouvre la porte et il les regardes en souriant.
*prout*
FIN
du premier chapitre