Brother Multivers l FASH & ARROW

Terre 1- Central City, au Star Labs. 

Un petit groupe de geeks travaille autour de plusieurs ordinateurs sur comment retrouver une personne qui fait de multiples victimes depuis quelques semaines sans arriver à lui mettre la main dessus car il sévit dans toute la ville en même temps. Ils ont déjà depuis longtemps éliminé la probabilité d’un groupe de complices ou alors le criminel a une famille de jumeaux infinis. Toutes les victimes et caméras de surveillances montrent des hommes qui ont le même physique. 

• Il doit forcément avoir des pouvoirs pour s’y prendre de cette manière mais lesquels ? se demande Cisco. 
• Un pouvoir de téléportation ? Ou encore un pouvoir de dédoublement ce qui pourrait expliquer qu’on ne le touche jamais lui mais un de ses doubles ? propose Caitlin. 
• Tu n’es pas censée être le médecin du groupe ? demande Cisco. Ce que tu proposes est tout sauf réel.  
• Parce que tu penses que ce que nous faisons est très ancré dans la réalité ? Je te rappelle que Barry est un méta-humain, Caitlin est une méta-humaine, tu es un méta-humain. Rien qu’avec ça, on ne peut pas faire de propositions ancrées dans la réalité Cisco, répond Iris. 
• Laisses moi croire qu’il peut se passer des choses normales sur cette Terre… 

Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’une brèche s’ouvre dans le Cortex et se referme après avoir craché une jeune femme à moitié consciente qui s’écrase contre le mur telle une poupée de chiffon. Elle s’évanouit presque sur le moment mais avant elle prononce un nom qui est loin de leur être inconnu. 

• Ba…rry. 

Le groupe s’avance près de la jeune fille mais c’est Caitlin qui arrive près d’elle la première et qui prend son pouls. Elle n’est pas bien grande, les cheveux brun-roux, est recouverte de poussière, des ecchymoses un peu partout sur le corps, elle a de nombreuses brûlures superficielles et relativement jeune à première vue. 

• Elle est encore en vie mais elle est très faible. Aidez-moi à la transporter dans mon laboratoire. Je vais l’examiner. 

Une fois la jeune fille installée sur le lit, Caitlin s’empresse de lui brancher plusieurs appareils pour prendre ses constantes. Elle lui fait une radiographie complète de tous les membres, lui fait une prise de sang et lui fait passer également un examen cérébral. « Quelques côtes cassées mais rien de grave, un peu de repos et elle s’en remettra. » pense Caitlin. Elle fronce les sourcils quand elle passe à son appareil pour son examen cérébral. Elle décèle une activité qui n’est pas commune à tous. En effet, plusieurs scientifiques partent du principe que nous utilisons que 20% de nos capacités maximales de notre cerveau et que certains endroits ont très peu d’activités. Mais chez cette jeune fille il y a une zone qui est en activité qui ne devrait pas l’être alors qu’elle est inconsciente. Impossible pour elle de savoir si c’est une méta-humaine, si ce n’est pas son matériel qui est défectueux ou tout simplement cette jeune femme a un problème cérébral dû à sa chute. Mais pour sortir d’une brèche, elle doit avoir un lien avec le monde des méta humains. Elle fouille dans ses poches dans l’espoir de trouver des papiers d’identités avant de procéder à un examen qui pourrait lui en dire un peu plus sur le sujet, mais la seule chose qu’elle trouve c’est une photo d’elle et de Barry. Intriguée, elle retourne dans la pièce principale de S.T.A.R. Labs et montre la photo à l’intéressé. 

• Comment peut-elle avoir une photo de nous deux ? Je ne la connais pas. Je ne sais même pas qui est cette fille. 
• Mais elle a prononcé ton nom Barry avant de s’évanouir, elle n’a pas pu l’inventer. J’ai fait un prélèvement sanguin de toute manière je vais bien voir ce que je trouve sur elle. Mais à première vue, elle a juste quelques côtes cassées en plus de tout le reste et une étrange activité cérébrale d’ailleurs mais je vais continuer à chercher aussi là-dessus et voir si elle ne serait pas méta. En attendant, essayes de te souvenir, tu as du la connaître cette fille pour qu’elle te connaisse et qu’en plus elle ait une photo de toi qui d’ailleurs ne doit pas être bien vieille vu la tête que tu as dessus. 
•  Barry ? 

Tout le groupe se retourne vers la porte où se trouve la jeune fille qui se tient comme elle peut à l’encadrement. Ils écarquillent tous les yeux de la voir déjà plus ou moins debout. Elle a des côtes cassées et vu la chute, elle ne devrait même pas être debout. “Un sacré bout de femme celle-ci...” pense le docteur Wells sans laisser rien transparaitre sur son visage. Elle tient à peine sur ses jambes mais elle s’avance quand même dans la pièce tant bien que mal en s’accrochant à tous les meubles qu’elle croise sur son chemin et s’arrête devant Barry. Elle le regarde sous toutes les coutures en se demandant comment elle peut être dans cet état et lui n’avoir aucune égratignure. “Oh mais oui c’est vrai que tu guéris vite toi...” se rappelle la jeune femme. Des larmes coulent sur son visage sans qu’elle puisse les retenir. Elle qui avait un mauvais présentiment, qui pensait qu’elle ne le reverrait plus jamais. Mais il se tient là, devant elle. Elle ne peut se retenir de se jeter dans ses bras. 

• Je suis tellement heureuse que tu sois encore en vie ! Je ne sais pas comment j’aurais pu faire sans toi, tu sais que tu es toute ma vie, sanglote la jeune fille. 
• Euh… Merci mais je ne vous connais pas, répond Barry en la repoussant doucement. Je ne sais pas qui vous êtes, vous devez vous tromper de personne quand bien même vous aviez cette photo de moi dans la poche. Je suis désolé. 
• Mais Barry… Enfin c’est moi Lizzy ! s’indigne-t-elle. 
• Je suis désolé mais je ne connais pas de Lizzy. 
• Mais Elizabeth c’est mon prénom tu ne peux pas oublier mon prénom ce n’est pas possible. Je ne pensais pas que c’était possible que tu te cognes la tête aussi forte avec ta guérison rapide mais... 
• Vous faites erreur. Je m’appelle bien Barry... 
• Tu t’appelles Bartholomew Henry Allen et que je m’appelle Elizabeth Nora Allen on est les enfants de Henry et Nora Allen, qui nous ont malheureusement quittés il y a un peu moins d’un an. On est frère et sœur, tellement fusionnels qu’on nous prend pour des jumeaux alors que nous avons un an d’écart. Nous travaillons tous les deux dans la police scientifique. Nous avons un appartement ensemble et rappelles toi, nous regardions un film lorsqu’on a vu une explosion qui aurait pu nous coûter la vie si tu n’avais pas la capacité de courir aussi vite que l’éclair. Plusieurs bâtiments ont pris feu et on s’est retrouvés piégés par les flammes avec Caitlin et Cisco face à un monstre qui veut tout détruire pour tout reconstruire pour son soi-disant Grand Prêtre. Il a tué Caitlin sous tes yeux alors que tu n’as rien pu faire pour arrêter la dague et il a fait de même contre Cisco qui a eu juste le temps d’ouvrir une brèche. Tu m’as poussé à l’intérieur et elle s’est refermée. Je pensais sincèrement que tu étais resté coincé mais tu as réussi à me suivre. Tu es même arrivé avant moi mais tu as dû te cogner toi aussi assez fort le crâne ce qui pourrait expliquer que tu as eu une courte perte de mémoire, enchaîne-t-elle en parlant très rapidement tout en faisant de grands signes avec ses mains. 

Tout le monde reste béat devant les explications de la jeune fille, ne comprenant absolument rien de ce qu’elle vient de raconter puisque tout aller bien à Central City. Caitlin jette un regard sur sa tablette et ne peut pas retenir un « oh mon dieu ce n’est pas vrai ! ». Elle montre la tablette à Barry qui indique les résultats de la prise de sang. Il a trouvé une compatibilité quasi parfaite à 99,9% avec son propre sang. Il ne comprenait pas comment cela était possible surtout qu’il était fils unique. Son père n’avait pas pu avoir d’aventures avec une autre femme, déjà parce qu’il aimait trop sa mère et qu’en plus, il n’y aurait pas ce genre de résultat quand bien même si c’était l’explication. Mais il ne peut pas renier une chose : depuis que cette fameuse Lizzy est entrée dans la pièce, il ressent quelque chose au fond de lui, qui s’intensifie à son contact, un sentiment assez profond et pur. Il lui est impossible pour le moment d’expliquer l’origine ni la nature de ce sentiment. Tout ce qu’il sait c’est que ce n‘est pas de l’amour à proprement parlé mais bien autre chose. Il se sent connecté avec une personne qu’il ne connait pas. Il a cette impression de déjà vu comme s’il la connaissait déjà mais sans que ce soit le cas. « Vraiment étrange comme sentiment » pense-t-il. De plus, elle est bien trop précise sur sa propre identité à lui et la sienne, le fait que son deuxième prénom soit celui de sa mère. Beaucoup d’incohérences qui demandent à être élucidées. 

• Mais de quelle Terre venez-vous ? demande Wells. 

Tout le monde le dévisage en se demandant pourquoi une telle question à un moment pareil. 

• Terre 66 pourquoi ? 
• Tout s’explique, commence Barry. Je suis désolée mais vous n’êtes plus sur Terre 66 mais sur Terre 1. Je suis bien Barry Allen mais pas le votre de Terre 66 et personne ne vous a suivit. Vous étiez seule. Cisco peux tu faire des recherches sur cette Terre ? 
• Je n’ai pas attendu que tu me le demandes mon pote, je suis déjà sur l’affaire mais je ne trouve pas de Terre 66. Il y a Terre 65 seulement. Je suis désolée. 
• Mais alors…, commence Lizzy en se reculant. Vous n’êtes pas mon Barry. Comment j’ai pu vous confondre ? Vous lui ressemblez beaucoup pour un simple double. Vous êtes identiques en tout point jusqu’à vos âmes ce qui est impossible. J’ai tellement cru que vous étiez lui, je l’ai ressenti au plus profond de mon cœur. J’ai même eu cette même sensation que j’ai quand il me prenait dans ses bras dans les vôtres comment l’expliquez-vous cela ? Je ne peux pas y croire c’est impossible. 

Les larmes recommencent à lui monter. Elle se retourne vers les autres. Elle vit Caitlin et Cisco, ses amis qu’elle avait perdus, Iris l’amour de la vie de son frère, le docteur Wells qui est toujours de bons conseils et toujours protecteur envers elle, Ralph un sacré farceur et tombeur de ses dames. Enfin ces personnes étaient comme ça sur sa Terre, pas sûr que ça soit les mêmes ici. Tous les doubles ne se ressemblent pas en tout point. Son monde, voire même tout son univers s’écroule autour d’elle à ce moment précis. Ne plus pouvoir retourner sur sa Terre s’est déjà dur mais en plus sans personne, c’est impossible. Elle n’a jamais été seule de toute sa vie, Barry a toujours été là avec elle, ils ont tout vécu ensemble, à deux. Mais maintenant il faudrait qu’elle continue sa vie sans lui ... ? 

• Je vous remercie des soins et de votre aide. Vous avez été adorables avec moi alors que j’ai débarqué sans prévenir dans votre laboratoire qui ressemble beaucoup à celui de ma Terre. Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, je vous ai assez causé de soucis. 
• Mais vous n’avez nulle part où allez et dans votre état ce n’est pas raisonnable, dit Wells. 
• Qu’importe. Ma vie n’a plus d’importance, j’ai perdu le pilier de ma vie : mon frère. Plus rien de pire ne peut m’arriver désormais. 

Avec ses pouvoirs de télékinésie, elle fit voltiger la photo qui était de l’autre côté de la pièce jusqu’à sa main, sous le regard interloqué de tous les autres. Elle commence à partir en clopinant car malgré tout, elle a des côtes cassées. 

• Attendez Lizzy ! l’interpelle Barry. 

Rien que d’entendre le même son de voix que son frère l’appelait par ce surnom, elle en a des frissons. Personne ne l’appelle par son prénom en entier, tout son entourage et même son patron l’appelait Lizzy. Elle s’arrête mais ne se retourne pas, pour ne pas montrer son visage remplit de larmes et surtout pour ne pas faire face au visage du double de son frère. C’est encore plus dur que ce qu’elle imaginait. 

• On ne peut rien vous promettre mais vous pouvez rester ici le temps de vous remettre et peut-être que l’on pourrait trouver du temps pour vous aider à retrouver le monstre qui vous a prit tout ça, propose Barry. 

Elle sent qu’il marche vers elle grâce à ses pouvoirs. Elle se surprit à supplier qu’il ne la touche pas, pour ne pas souffrir. Tout en cet homme lui rappelle son frère jusqu’à son physique, son attitude, son état d’esprit Comment est-ce possible une telle ressemblance ? Comment peut-elle faire son deuil en ayant la vision de cette personne en face d’elle ? Il lui prit la main, ce qui l’oblige à se retourner et montrer son visage plein de larmes et de désespoirs. Il la prit dans ses bras pour lui permettre d’éclater en sanglots, pour lui permettre d’évacuer toute la tristesse ne serait-ce qu’un peu. Il la comprend mieux que personne dans ce moment-là. Lui qui a perdu sa mère alors qu’il n’avait que 11 ans. Elle est morte dans sa maison, dans son salon et il n’avait rien pu faire. Il lui murmure à l’oreille « Quoiqu’il se passe, je veillerai sur toi. ». Elle le serre dans ses bras en continuant de pleurer car elle est incapable de se retenir. Il est vraiment touché par cette Lizzy et quand bien même théoriquement ils n’ont aucun rien à voir l’un avec l’autre, il ne peut pas faire abstraction de ce lien qu’il ressent envers elle. Il veut en savoir davantage sur elle mais il ne sait pas pourquoi. Il le ressent au plus profond de lui-même et il décide de suivre son instinct et ses émotions comme à son habitude.