Dedue's Week

Bienvenu à tous dans la Dedue’s Week ! Semaine pour rendre justice à Dedue Molinaro, de Fire Emblem Three Houses !

Je ne vais pas parler beaucoup, juste vous dire que du 5 janvier au 11, 7 drabble entre 500 et 1000 mots sortirons. Sans faute !

Bref, je vous laisse avec ces informations, qui seront là chaque début de drabble ^^

Jour 1

Thèmes : Nature\Shield (bouclier)

Spoils : Chapitre 19 de la voie des Lions Bleus

Bonne lecture ^^

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Dedue lève sa hache, et l’abat brusquement sur un soldat impérial.

C’est la guerre. Depuis cinq ans. Il n’a pas le temps de regarder le corps tomber, il doit immédiatement repartir au combat.

Du coin de l’œil, il veille sur Son Altesse. Sa future Majesté. Il est son bouclier, il doit le protéger, jusqu’à la fin de la bataille.

Une bataille comme tant d’autres. Une bataille qui les sépare de Derdriu, la Capitale Aquatique. Quelques troupes, sur le chemin, alors qu’ils doivent partir secourir Claude le plus rapidement possible.

Mais Dedue, très honnêtement, se fiche bien de Claude, bien qu’il soit son ami. Il se contente de protéger ses alliés, amis, et son prince.

Sa hache s’abat à nouveau. Brisant le crane d’un ennemi. Dedue respire fortement, et tourne la tête. Il n’y a plus d’ennemis. Ce n’était qu’une troupe envoyée en éclairage, après tout.

-N’attendons pas, Claude ne pourra tenir indéfiniment ! Crie Dimitri

Son Prince, dans toute sa bonté. Dedue sourit. Il était fier de servir un homme aussi vertueux.

Mais il entend un bruit. Des pas courant vers lui. Il se retourne. Un brigand. Un survivant.

Heureusement, Dedue a assez de réflexe. Il se protège de son lourd bouclier. La hache de son adversaire se brise contre le fer du bouclier.

Dedue repousse son bouclier. Il n’attend pas avant de tuer l’ennemi d’un coup sec dans la jugulaire. Il n’a pas souffert.

Le sang du brigand se met à couler. Et jaillit même. Dedue baisse le regard, et remarque que quelques gouttes n’ont pas atterries sur l’herbe.

Mais sur une fleur blanche.

Dedue jette un regard derrière lui. Dimitri est en train de se faire soigner ses égratignures par Mercedes. Et Byleth part auprès de Marianne pour préparer leurs escouades.

En conclusion, il a encore quelques minutes.

Il plante son bouclier dans le sol, solidement, et s’assoit, pour regarder la fleur tachée de rouge.

Il caresse très tendrement un pétale. Même les fleurs les plus innocentes ne sont épargnées par la guerre.

Cela le désole au plus haut point.

Il tente d’essuyer le pétale, afin de reconnaitre la fleur.

-Une azalée.

Ses fleurs préférées.

Il a toujours aimé les azalées. Ce sont des petites fleurs si fragiles. Si rare en Fodlàn, et qui pourtant, poussait partout à Duscur.

C’était la fleur favorite de sa sœur, aussi.

Voir cette si innocente fleur, étrangement, le fait sentir horriblement triste. Mal à l’aise. Presque coupable de l’avoir tâché lui-même. C’est comme une image de l’innocence qu’il vient de réduire à néant, lui, et les horreurs de la guerre.

Il pousse un profond soupir. Cette fleur lui rappelé de doux souvenirs. Sa sœur, courant, des fleurs dans les cheveux. Un bouquet, offert à sa mère pour son anniversaire. Une première graine, qu’il était si fier d’avoir fait pousser…

Il sourit. C’est lointain, très lointain. Ces souvenirs sont si flous que Dedue jurerait qu’ils se sont déroulés dans une autre vie.

-Dedue ? Que fais-tu ?

Le géant se retourne, et laisse s’échapper un sourire.

-Rien de bien intéressant, Votre Altesse.

-Tant mieux. Nous repartons pour Derdriu. Affirme Dimitri

-A vos ordres.

Dimitri ne bouge pas. Dedue finit par se relever, et attrape son bouclier. Planté ainsi, c’est presque comme s’il protégeait la fleur.

-Je suis derrière vous, Votre Altesse. Souffle Dedue

-Bien.

Il part plus loin, afin de rejoindre Byleth. Dedue se tourne vers la petite azalée. Oui, il se sent très stupide à ce moment, mais il ne peut s’empêcher de dire :

-Bonne chance pour traverser cette guerre.

Il sourit, et part rejoindre son prince, pour continuer ces combats sanglants, presque sans fin.

-Je ferais en sorte de revenir te chercher.