Un personnage, une histoire
Chapitre 20 : Niles : Vol dans le sang
3393 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 22/04/2018 11:58
Tu ne m’oublieras jamais !
-Non ! Laisse-moi !
Je te hanterais… Jusqu’à ta mort…
-LAISSE-MOI TRANQUILLE !!!!
TU N’OUBLIERAS JAMAIS LA FACON DONT TU MAS TUEE !!!!
-AAAAAAAAH
Je me réveille en sursaut. Mon cœur bat à cent à l’heure. Je regarde partout autour de moi, complètement paniqué.
Mais ce n’est rien. Juste ma chambre. Dans ma planque. Avec ma famille. La nuit… Tout va bien.
Je souffle. Mon rythme cardiaque diminue. Bon sang, encore ce cauchemar…
Ce même cauchemar qui me hante depuis ce fameux jour… Ou plutôt cette fameuse nuit. Un voleur agit la nuit, et dors le jour. Sinon, le cambriolage échoue, c’est logique.
Je me souviens de ce cambriolage…
Un cambriolage dans une maison de noble, qui a très mal tourné. La fille du noble s’est réveillée, alors que j’étais dans sa chambre.
Pour sauver ma peau et celle de ma famille, j’ai dû la tuer. Alors qu’elle avait mon âge. Elle n’ait pas eu le temps de crier. Un seul coup dans la veine du cou, et elle n’était plus de ce monde.
Et depuis ce jour… Je fais ce cauchemar. Un cauchemar ou elle vient me hanter. Ou elle me remet en face de ce crime… Même si maintenant, je suis grand, j’ai 16 ans, et que ça fait 7 ans que ce cambriolage s’est déroulé, elle me hante toujours.
Pourquoi est-ce que je pense souvent à ce cambriolage précis ? Bon… C’est mon premier meurtre… C’est sans doute pour ça que je n’arrive pas encore à tourner la page…
Je soupire, et me lève. Il faut que j’aille rejoindre les autres. Peut-être que ça va me faire oublier cette nuit désastreuse… Désastreuse comme toutes les autres…
J’espère que le cambriolage d’aujourd’hui va bien se passer…
Je suis Niles. Bandit professionnel de Nohr, dans les bas-fonds. Je vole pour moi, comme les autres pour eux.
Je vis depuis une dizaine d’année avec des voleurs. En réalité, ce sont bien les seuls qui ont voulus de moi. Mon père est parti, ma mère aussi…
Mais je ne regrette pas. Rien du tout. Je suis bien mieux comme ça. J’ai le vol dans le sang.
Je vais dans la salle commune, prend un pain, et part dans un coin. Je mange doucement. Je me demande qui nous allons voler aujourd’hui… En général, nous volons les concubines du roi Garon.
Pourquoi ? Simple. Elles sont toutes si cruelles et hautaines que les volés est profitable pour nous, et pour le peuple.
Nous ne sommes pas des héros. Juste des gars qui veulent de l’argent. Mais quitte à voler autant voler des pimbêches.
-Niles ! J’entends
Je relève la tête. C’est le chef de la bande.
-Oui ? Je fais
-Un nouveau coup. Vient.
Sans poser de questions, je le suis. Je suis le plus jeune de la bande, mais pas moins talentueux. Le chef est une véritable terreur de la ville. J’ai beaucoup de respect pour lui.
Je rejoins le gros de la bande. Il doit toujours en rester un peu dans la base, pour la défendre.
-Aujourd’hui, nous allons voler une concubine de Garon, sa première et principale, Syama ! Affirme le chef
Syama ? La plus connue et plus haït des concubines de Garon ? Ça sera risqué, mais Syama est tellement riche !
-Elle est en vacances dans une villa au centre de la capitale. La villa est beaucoup surveillée de jour comme de nuit, mais les gardes sont souvent trop confiants. Ils pensent que personne ne se risquerait à voler la concubine favorite du roi Garon.
Je souris. Ils ne s’attendent pas à nous voir ! Ce sera encore plus facile que prévu !
-Isel et Noctis, vous irez voler dans son coffre principal, gardé par deux soldats. Il se trouve dans le séjour. Vous le verrez dès que vous entrerez.
Ils acquiescent. Je me demande quelle partie de la maison je vais devoir volée… Peut-être une cave, ou un endroit pas trop risqué. Je suis beaucoup trop jeune pour risquer de faire échouer la mission. Le chef me le répète souvent…
Je l’appelle toujours « le chef », car personne ne connait son véritable nom. Il refuse de le dire, même à ses plus proches alliés.
-Teka et Kainen, vous irez dans la cave et le grenier, non gardées, pour aller prendre tout ce qui sera utile. Il devrait y avoir de nombreux bibelots revendables.
Kainen peste un peu. Il est le moins doué des voleurs, mais il n’arrête pas de dire qu’il est le meilleur…
Mais non, il est minable. C’est définitif, il est complètement nul. Mais on le garde, c’est un très bon appât.
Mais il reste encore mon rôle à définir…
-Niles, tu as le pas léger, tu iras dans la chambre de Syama, en passant par la fenêtre. Elle n’est pas surveillée. Affirme le chef
J’étouffe un cri de stupeur. La chambre de… Mais ce sera la nuit ! Elle dormira ! Elle sera dans sa chambre ! Elle…
-Moi, je m’occuperais des cadres dorés et des statuettes dans le salon. Termine le chef. Des questions ?
Personne ne moufte. Rien ne bouge.
-Bien, alors dans une heure, on se retrouve ici. Préparez-vous. Il ordonne
Sur ces mots, il s’en va. Je n’avais pas de question à lui poser, de toute…
...
…
…
Si... Une seule...
Je le rattrape rapidement, le tenant un peu par la manche. Il se retourne.
-Quoi, Niles. Il fait
-Pourquoi c’est moi qui fait la mission la plus dangereuse ? Je demande
Le chef soupire :
-Je l’ai dit, tu es moins lourd, donc plus silencieux. C’est un choix purement stratégique. Ça te va comme réponse ?
Je hoche la tête, et baisse les yeux. Je sais qu’il y a une autre raison… Il veut que je sois le premier à me faire pincer, c’est sûr. Enfin… Ca n’aurait aucun sens… Sinon, il aura envoyé Kainen…
Il voulait quand même quelqu’un de compétent ?
Mais je pars sans rien dire. Je ne me ferais pas prendre. Rien que pour le faire rager.
J’avance vers ma chambre. Je dois encore préparer mon sac, pour prendre le plus de choses possibles… Alors que j’allais entrer, j’entends derrière moi :
-Chouchou du chef…
Je me retourne. Kainen…
-Qu’est-ce que tu veux. Je provoque
Il sourit sadiquement.
-Le pas léger, me fais pas rire…
Je m’approche. Il ne me fait pas peur.
-T’as un problème ? Je fais
-C’est toi le problème. Il coupe
Sur ces mots, il sourit et s’en va, sachant que je ne le suivrais pas. Je n’ai pas que ça à faire. Sans attendre, je rentre dans ma chambre. Je m’attache les cheveux (que j’aime garder assez longs), mets mes gants (pour ne pas laisser d’empreintes) et empoigne mon sac.
Je sors de ma chambre, et part dans la salle principale. Il ne me reste plus qu’à attendre les autres.
Je suis confiant. Je sais que ce cambriolage se passera bien.
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C’est la nuit, dans les rues de la capitale. La lune est cachée par les nuages sombres.
J’avance silencieusement. Suivis de Teka, précédé par Isel. On approche de la demeure de Syama.
On se sépare finalement devant la maison de Syama. Je vais vers la cour. Pour arriver dans la chambre, je dois passer par la fenêtre, qui donne sur la cour. Enfin une cour… Une espèce de petit jardin, plutôt.
D’après le chef, il n’est pas beaucoup gardé, et la fenêtre est complétement abandonnée. Même si elle est toujours fermée, il va falloir que je l’ouvre par mes propres moyens.
Je vais dans le petit jardin. Rien de spécial. Il y a bien deux ou trois gardes qui patrouillaient, mais ils sont plus aveugles qu’une armée de taupe !
J’arrive devant la fenêtre. En effet, elle est complétement blindée… Fermée à clé, et renforcée de barre en métal… J’ai bien fait de prendre ma lime et mon crochet.
Je lance une corde, regardant autour de moi. Aucun garde. Je grimpe doucement à la corde, en rappel. J’ai l’impression de ne faire aucun bruit, même si je sais que c’est faux.
J’arrive au niveau de la fenêtre. La fenêtre est divisée en deux parties. La première est une fenêtre normale, mais fermée à clé. La deuxième partie est composée de barreaux de fer.
Je sors mon crochet. Il faut d’abord que j’ouvre cette fenêtre. J’introduis le crochet dans la serrure. Par là… Par ici…
Un clic retentit. Je regarde autour de moi, personne ne remarque ma présence. Je jette le crochet usagé, j’en ai beaucoup d’autres.
Je prends ma lime, et commence à abimer les barreaux. Il me suffira d’un seul pour que je puisse passer. Il n’y en a que quatre…
J’accélère. Cette lime fait tellement de bruit !
Finalement, le barreau cède. Sans attendre, je jette la lime au sol, et entre rapidement dans la pièce.
Je reste plusieurs secondes sans bouger. Puis je relève la tête. Le silence. Personne. Je souris, j’ai réussis mon coup !
Je regarde autour de moi. C’est bel et bien la chambre de Syama. Elle est sombre, mais luxueuse. Le peu que je vois se fait grâce à la pâle lueur de la lune, visible à travers les trois barreaux intacts de la fenêtre.
J’avance un peu. D’après le chef, le coffre le plus luxueux se trouve sous le lit de Syama. Trois autres sont cachés dans la chambre. Ils ne sont à prendre que si j’ai le temps.
Je me dirige à l’aveuglette dans la chambre, en quête du lit. Main en avant, yeux grand ouverts. Je m’habitue peu à peu à l’obscurité, et trouve finalement le lit.
Je regarde. Syama est allongée sur son lit, ce qui est logique… Elle dort si paisiblement qu’elle ne ressemble absolument pas à une garce en dormant.
Je me baisse, et fouille sous le lit. Je ne sens d’abord rien, puis je sens une espèce de petit coffre.
Trouvé ! Il n’était pas si bien caché…
Je prends le petit coffre. Je sens une espèce de corde lâcher, mais je ne m’y intéresse pas. Je mets doucement le coffre dans mon sac. Mission réussis !
Je m’approche de la fenêtre, pour partir… Mais je m’arrête. Il y a encore trois petits coffres ici… Et Syama dort profondément.
Je souris. Je tente le coup !
Je lâche le sac, et part vers une armoire. Je fouille un peu. Par là… Peut-être… Hum…
Je fouille encore un peu. Je ne trouve rien… Il faut que…
-Retourne-toi.
Je me fige. Cette voix… Oh non…
Je me retourne. Très très lentement. Apeuré. Je me lève, doucement.
Syama est debout. Droite. Sévère. Un regard assassin. Elle me terrorise…
Mais je serre les poings, et me ravise. Il faut que je reprenne le dessus !
J’analyse la situation. Elle n’est pas armée, elle n’a que le regard d’intimidant… Je comprends son plan. Elle mise sur une potentielle jeunesse venant de moi.
Mais non. Je ne suis plus jeune. Je souris. Elle ne s’attend à aucune lutte de ma part.
Elle sourit. Triomphante. Elle approche comme pour m’intimider encore plus.
Je saisi ma chance ! Je lui fonce dessus, et la pousse brusquement. Elle pousse un cri de surprise, avant de tomber en arrière. Sa tête cogne violement contre l’angle de son lit.
Elle gémit. Je souris. Vas-y. Souffre. Souffre comme tu as fait souffrir des tonnes de concubines. Souffre comme moi j’ai souffert.
J’aime voir la souffrance dans les yeux des riches, des nobles, des profiteurs. Ils me rappellent que l’argent ne rend pas puissant, mais encore plus faible.
Je les hais. Je hais comment ils sont parvenus à réussir sans rien faire. Je hais les moindres de leur sales petites manies.
Soudain, alors que je regarde Syama, je vois… Une flaque de sang se former sous sa tête !
Je panique. Est-ce que je l’aurais tuée ?
-DAME SYAMA !!! J’entends
J’entends des bruits de pas approcher de plus en plus vite. Paniqué, mais toujours bien-pensant, j’empoigne mon sac et part rapidement de la chambre.
Je cours le plus vite que je peux, En direction de la sortie. Je vois les autres devant la maison. Me voilà rassuré !
-Niles ! Vite !
Sans attendre, le chef m’empoigne et me balance en avant. Je cours, le plus vite que je n’ai jamais couru. Je vois les autres avec leur sac plein. Moi, je n’ai qu’un petit coffre…
Mais j’ai tué la propriétaire.
Je ne sais pas si c’est un point positif ou non…
On arrive à la base. Tout le monde pose son sac. J’entends Isel souffler :
-Bon sang c’était quoi ce bruit ?
Je baisse la tête. Je suppose que le bruit était celui de la tête de Syama contre le meuble…
-Ca a complètement alerté les gardes ! Sort Noctis
-Quand je pense à ce magnifique coffre que j’ai dû laisser… Soupire Teka
-Et toi Niles, tu as pu prendre beaucoup de richesses ? Me demande Isel
Je soupire, et sort mon unique coffre du sac.
-C’est tout ? Fait Isel
Je hoche la tête.
-Le bruit a retenti avant que je n’ai pu en prendre plus… J’affirme
Noctis prend le petit coffre, et le pose avec les autres.
-C’est déjà ça… Il souffle
-Ou pas !
Je me retourne… Kainen, évidemment…
Il me regarde fixement, et me fait le plus beau sourire sadique de sa lignée. Mais je n’ai pas de temps à perdre avec lui. Sans un mot, je pars dans ma chambre. Une fois arrivé, je m’allonge dans mon lit.
J’ai complètement foiré ce coup. J’ai été tellement nul…
Ca me fatigue tout ça… Me fatigue…
Epuisé, je sombre rapidement dans un profond sommeil sans rêve.
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Je me réveille tôt. Très tôt. Trop tôt. On n’agit jamais le jour. Mais non, il a fallu qu’a cause du stress, je me réveille plus tôt…
Je me lève. J’ai tellement tout fait foiré hier… Je vais dans la salle principale. Tout le monde dort, sauf deux « camarades » qui surveillent l’entrée. Ils ne me calculent même pas.
Je prends un bout de pain, et part dans la capitale. Les rues ne sont jamais très animées, je toute manière…
Et quitte à m’ennuyer, autant repérer un lieu, qui est potentiellement une future cible.
Je sors dans les rues. Seul. Je vois les marchands commencer à préparer leurs étalages.
Je finis enfin mon pain. Me baladant dans la rue. Enfin… Je fais semblant de me balader.
En réalité, je regarde chaque demeure. Chaque boutique. Pour un prochain vol.
Je passe dans des ruelles. Sans surveiller plus que ça mes arrières…
Grossière erreur. Je sens quelque chose me tirer violement en arrière. Me plaque quelque chose contre ma bouche pour m’empêcher de parler. Je me sens propulser contre un mur…
Je relève la tête. Un homme très grand est devant moi. J’essaie de me relever, mais il me fait un coup de pied dans le ventre.
-C’est toi qui a tué Syama !
J’écarquille les yeux, avant de recevoir en plein visage un nouveau coup de pied. Je me relève, tremblant.
-C’était qu’une sale garce, elle méritait ce qui lui est arrivé ! Je fais
Je crache des gouttes de sang. Mais je regarde mon adversaire dans les yeux. Un regard affamé.
-Ta tête est mise à prix. C’est moi qui gagnerai cette récompense. Il affirme
-Comment peux-tu savoir que c’est moi ? Je demande
-Un homme est venu. Il a tout dit.
-Un homme ?
Qui m’a vu ce soir-là ? J’étais pourtant bien…
Oh non…
Je crois savoir…
-Il répondait au nom de Kainen. Continu l’homme
-BORDEL !!! Je cris
Je jure encore quelques instants. Comment est-ce qu’il a pu… Il me hait tant que ça pour me vendre ? Quel lâche ! Quel…
-Tu as finis de jurer comme ça ?
Je relève la tête. Mon adversaire est toujours devant moi, lui…
-Maintenant, à moi la récompense !
Il se jette sur moi. J’esquive. Surpris, il reçoit un coup de pied dans la jambe.
Il se ravise. Sourit. Je le vois sortir quand chose de sa poche. J’écarquille les yeux. Il me donne un coup de poing dans le ventre…
Mais je résiste. Je m’éloigne le plus loin possible. Un couteau ! Cet imbécile à un couteau !
Il crie. Fonce vers moi. J’esquive. Lui donne un violent coup dans le dos. Mais il est trop fort. Il ne prend aucun dommage.
Il attaque, couteau en avant. Je me le prends presque. Bon sang, il est trop fort… Il faut que je m’enfui…
Je commence à partir. Rester ne servirai à rien. Mais il m’empoigne la capuche, et abat son couteau.
J’ai l’ultime erreur de me retourner à ce moment-là…
Je me prends le couteau dans l’œil. Le couteau bouge. Coupe les liens entre mon œil et ma tête. Mon globe tombe au sol sans bruit.
Je cri, je hurle de douleur. Elle est incommensurable. Je ne vois plus rien, tant le flot sanguin est important.
Je tombe au sol. Gémissant. Pleurant de mon unique œil. Saignant de l’autre. Que faire ? Je n’ai plus force à bouger.
Ma main reste collée contre mon orbite maintenant vide. Je relève la tête. De mon œil droit, je vois l’homme sourire.
C’est… Ainsi que je vais mourir ?
Je ferme les yeux, attendant mon sort.
…
…
…
Non.
Je relève la tête. Je ne mourrai pas aujourd’hui !
Je donne un coup dans les jambes de l’homme. Surpris, il tombe. J’en profite pour me relever, et m’enfuir.
Partir. Loin. Loin de lui. Loin de mon œil tombé. Loin de tout…
Je vois à peine. Courant à l’aveuglette dans les rues. Les passants me remarquent ? Je ne les vois pas. Je cours… C’est tout.
J’arrive devant la base. Tremblant. La main toujours accrochée à mon orbite. Je crie le mot de passe pour entrer. Je me fiche qui quelqu’un est près de moi. Les voleurs à l’entrée me voient. Ils crient. L’un va chercher un soigneur.
Je sens quelqu’un me porter. M’amener plus loin à l’intérieur du complexe. Je n’entends pas ce qu’il me dit. Je vois à peine son visage. Le chef ? Isel ? Ou même Kainen ? Aucune idée…
Je me sens faible. L’homme qui me tient crie encore plus fort, comme pour me garder en vie.
Je souris. Bientôt, je serais sur pieds. Je le sais. Je ne veux pas mourir. Alors je ne mourrais pas.
Je ferme mon unique œil. Je vais m’endormir ici…
Mais je volerais encore.
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Joyeux Anniversaire, Niles !
(Euh… Je fais des anniversaire un peu glauque des fois… Non ?)