Kyme - Partie 3 - Guerre et Tourments

Chapitre 15 : Enfin un Début d'Espoir ?

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/11/2016 16:04

Enfin Un Début d'Espoir ?


    



    

Kyern était accoudé dans le couloir, encore sonné. Sa vue était encore brouillée, mais il arrivait à distinguer les silhouettes devant lui.
- Jeune homme, il est temps de payer votre impudence. Vous avez osé me tenir tête, vous connaissez votre châtiment.
- Oui, la mort, souffla Kyern. Allez-y, je n'en ai cure.
La petite boule blanche qui venait de menacer Meredith, s'approcha de son front.
- Aucun regret ?
- Non, j'ai agi comme j'ai jugé juste d'agir. Ma mort est honorable comparé au reste de ma vie. Je suis lié à vous de toute façon que je le veuille ou pas.
- Exact.
Il sentit la petite boule blanche chauffer son front., la chaleur se propageait dans tout son corps.  Elle était réparatrice.
- Rien d'autre pour votre défense ?
- La chaleur augmenta de plusieurs crans, devenant difficilement supportable.
- J 'ai agi comme ma Supérieure Armane m'a appris à agir, avec éthique et amour-propre,
- Donc si tout ceci est arrivé, c'est la faute d'Armane ici présente ?
- Peut-être. Mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Ce qui compte à mes yeux, c‘est qu'elle m'a beaucoup appris. J'en lui suis redevable.
- Soutiendriez vous que ses ordres sont supérieurs aux miens ?
La chaleur devint étouffante. Kyern crut que sa tête allait exploser.
- En quelque sorte, oui. C'est elle qui nous accompagne durant la bataille, pas vous. Physiquement, je vous suis peut-être lié, moralement, c'est à elle que je suis lié. Pour moi, c'est elle qui nous guide, pas vous. Même si elle obéit à vos ordres, nous obéissons aux siens et ils peuvent légèrement varier. Si elle me demandait de me retourner contre vous, je le ferai.
- Il faut donc que je l'élimine. Elle pourrait constituer une grave menace dans l'avenir.
Son cerveau se ralentissait sans cesse. Kyern crut le sentir fondre.
- Ce serait stupide. D'une part, parce qu'elle vous est fidèle et qu'elle est liée à vous comme je le suis et d'autre part, parce que ce serait une grosse perte pour vos armées.
Il sentit un vent frais lui parcourir la tête.
- Eh bien, vous avez parfaitement raison. L'un des points forts d'Armane est sa morale, chose que je ne partage absolument pas. Il est donc normal que ses soldats soient guidés par la même éthique que leurs Généraux. Ces derniers sont donc responsables de leurs hommes tout comme moi, je suis responsable d'eux, car ils représentent mon autorité. Si leurs hommes commettent des erreurs, c'est à eux de payer pour eux. Donc logiquement, Armane devrait payer pour ton impertinence. Mais... Il s'avère que si tu ne t'étais pas interposé, c'est elle qui l'aurait fait. Elle n'aurait pas accepté que je tue cette enfant, alors que je ne lui ai pas encore retiré la garde d'Esthar. Il y a en effet un contrat entre nous. Elle combat pour moi, mais en contrepartie, je n'ai pas le droit de toucher à ses prisonniers. Évidemment, il y a une limite à ça. Mais il s'avère qu'elle n'est pas encore dépassée. Tu l'as donc juste devancée. Bien sûr, si elle n'avait pas la charge de la ville, elle n'aurait pas réagi, même si cela lui aurait soulevé le cœur. Je n'ai donc rien à vous reprocher à part le fait que vous avez agi trop vite. La prochaine, ayez donc plus confiance en votre Générale. Vous êtes un bon soldat. Tâchez donc de rester en vie.
Kyme partit, toujours suivi de ses gardes du corps et d'Armane. Kyern n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Il était vivant. Il avait certes une sourde torpeur qui lui parcourait le corps, mais... Il était vivant. Il pensa qu'il rêvait. Il avait même été complimenté alors qu'il s'était opposé à son chef suprême. Il ne pouvait le croire. La porte s'ouvrit devant lui. Il distingua la jeune et jolie fille qui s’occupait des enfants. Elle l'aida à se relever et lui lança un Soin Max.
- Pourquoi m'aidez-vous ? murmura-t-il encore engourdi.
- Vous nous avez défendu...
- Peut-être .... Mais je suis votre ennemi, maugréa-t-il. J'aurai peut-être l'ordre de tous vous tuer demain.
- Effectivement, peut-être. Mais demain est un autre jour. L'avenir peut changer et n'est pas écrit, contrairement au passé.
Pendant ce temps, Kyme parcourait les couloirs du Palais Présidentiel vers un but précis.
- Maître, commença Armane, c'est vrai que ces armes existent ?
- Oui. Mon père les a forgés pour me vaincre et les a cachés en dressant des protections m'empêchant de les atteindre et de les détruire. Mais cela ne ne m'a pas empêché de trouver le lieu où elles reposent. J 'ai donc disposé des gardiens pour empêcher quiconque de les approcher, dont un très puissant. A mon réveil, ils avaient tous disparu, mais les armes étaient toujours en place. Je les ai donc ramenés à la vie pour les protéger à nouveau.
- Alors, il n'y a rien à craindre, soupira son interlocutrice.
- Sauf qu'ils viennent tous de remourir à nouveau. Je regrette de n'avoir l'expérience de mon père. Lui a réussi à créer le Minotaure, et moi, en voulant faire pareil, je n'ai pu en créer qu'une pâle copie... En tout cas, il est trop tard. Ceux qui les ont battus, ont dû retrouver ces armes maintenant, car ils sont certainement là-bas pour elles.
- Dites-moi où elles sont ! Je me charge de tuer ces impudents qui osent vous défier Maître !
- A Deep Sea... Mais je t'interdis d'y aller Armane... Laisse-les avoir une lueur d'espoir... L'amertume de leur défaite et leur désespoir n’en seront que plus grand... De plus, j'ajouterai que cela égaillera mon dernier combat contre la race humaine. Un poil de danger rendra le combat plus intéressant et plus amusant. Il faut au moins que le dernier sursaut humain offre un amuse-gueule digne de ce nom.
- Mais...
- Ne t'inquiète pas Armane. De toute façon, j'ai d'autres projets pour toi. Tu dois finir de contrôler cette ville et je vais t'en donner l'opportunité. Pour les féliciter d'avoir tué un de mes Généraux, je leur dois bien.
  Armane se tut et écouta les ordres de son Maître jusqu'à la sortie du Palais Présidentiel.
  - Est-ce clair ?
- Oui Maître, on ne peut plus simple.
- Bien. Je compte sur toi. Je pense que je vais rester quelques temps au Château Si tu as besoin de me voir, tu sauras où trouver.
- A vos ordres ....
Et Kyme disparut dans un éclair blanc avec ses deux gardes du corps.
- Ainsi soit-il, murmura Armane.



*
*       *


Raijin revint à lui, ignorant du danger auquel venait d'échapper. Il se releva encore groggy. Il chercha des yeux son amie. Elle n'était nulle part. Il hurla son nom malgré ses faibles forces, inquiet. Seul l'écho lui répondit de nombreuses fois dans la vaste salle. Il se mit )à la chercher partout en l'appelant sans cesse, passant de l'inquiétude à l'affolement.
- Tu vas la fermer imbécile ! Tu me casses les oreilles l C'est un coup à me rendre sourde, lança une voix acerbe et familière dans son dos.
Il se retourna et soupira de soulagement. La tête de Fujin émergeait du lac voisin.
- Suis-moi, espèce de gros balourd... Tes muscles vont enfin servir à quelque chose.
- Qu'y a-t-il ?
Elle ne répondit pas et replongea sous l'eau. Il s'y jeta à son tour et l'aperçut se diriger vers le fond du lac salé. Elle entra dans une grotte. La suivant, il émergea, à sa surprise, à l'air libre. Ils étaient dans une petite cavité éclairé par les roches qui produisaient une lueur tamisée. Fujin l'attendait devant un linceul renfermant un objet posé à terre. Il sortit de l’eau et approcha.
- C'est ça ? murmura-t-il.
Elle acquiesça. Enfin, ils trouvaient la seule chance de salut de l'humanité. Il souleva le linceul blanc. Un coffre d'une matière ressemblant à l'acier s'y tenait avec une gravure représentant deux empreintes de mains. Une inscription s'y détachait en-dessous.
" Seuls les deux rivaux amis seront dignes de recevoir ce présent des temps anciens et pourront accéder à leur puissance", lut-il.
Comme il n'y avait aucun interstice sur le coffre, il approcha sa main de l'une des gravures.
- Je te le déconseille, l'avertit-elle.
Mais Raijin avait déjà posé sa main sur l'une des gravures bien trop petite pour sa grande paluche. Le coffre se mit à vibrer et un violent éclair frappa sa main. Il se recula vivement et secoua sa main engourdie pour en chasser la douleur.
- Tu n'écoutes vraiment rien, maugréa son amie. J 'avais déjà essayé. Si tu touches ce truc, tu te fais électrocuter.
- Mais comment va-t-on faire alors ? On ne peut pas dire à tout le monde de venir ici pour l'essayer !
- Le linceul, nigaud. Il protège de la défense du coffre et on peut le transporter. Pourquoi crois-tu que j 'ai dit que j'avais besoin de tes muscles ?
Raijin ne répondit pas, referma le linceul et saisit l'encombrant coffre. Après plusieurs essais, il réussit à le placer sur son épaule de façon stable. lnutile de dire que Fujin lui avait crié dessus à de nombreuses reprises lors de ses échecs pour qu'il soit plus délicat, sachant la préciosité du contenu.
- Et maintenant ? demanda-t-il.
- Et que veux-tu qu'on fasse ? éructa-t-elle. On rentre à Balamb. Je sais déjà à qui vont aller ses armes.
- En tout cas, va falloir que tu me protèges maintenant. Avec ça, sur le dos, je ne vais pas pouvoir bien me battre, sourit-il.
- Ben voyons... Dépêche-toi plutôt, on n'a pas de temps à perdre.
- On en aurait gagné si tu m'avais réveillé plus tôt.
Il souriait maintenant de toutes ses dents alors que Fujin levait les yeux au ciel, exaspérée. Elle alla vers la sortie.
- Comme si on pouvait réveiller un gros lourdaud comme toi. Le Minotaure aurait pu se promener à côté de toi que tu dormirais encore, maugréa-t-elle. Enfin bon... Tu avais mérité ton sommeil. Tu as bien mieux travaillé que moi.
Elle plongea et Raijin comprit ce qui mettait Fujin de mauvaise humeur. Elle s'en voulait d'avoir failli au dernier instant contre le Monarch. C'est grâce à Raijin si elle était encore en vie et elle s'en voulait d'avoir contracté une nouvelle dette à son égard. Elle n'aimait pas devoir être redevable de quoique ce soit. Décidément, elle ne changeait pas, s'amusa à penser Raijin. Il plongea à son tour. Ils émergèrent du lac et commencèrent l'ascension. La vieille cité en ruines était maintenant déserte et silencieuse, au contraire du laboratoire expérimental qui contenait encore de nombreux monstres et était empli du bruit des machines. Les monstres étaient rapidement éliminés malgré l'handicap de Raijin. Ils sortirent enfin de ce laboratoire déserté par les humains. Ils regagnèrent leur bateau Espoir qui les avaient attendu fièrement sans bouger, avide de reprendre la mer. Ils montèrent à bord, attachèrent solidement l'objet de leur survie et détachèrent les amarres. Ils quittèrent Deep Sea et mirent cap vers Balamb. Malheureusement le vent n'avait pas tourné depuis leur arrivée. Celui qui les avait portés, leur faisait face maintenant.
- Ça ne va pas nous aider, maugréa-t-elle.
- T'as qu'à appeler Zéphir.
Raijin sentit son tibia souffrir, comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps.
- Tu veux qu'on coule ou quoi ?
- Je plaisantais.., renâcla Raijin. T'inquiète pas on devra arriver à Balamb dans la matinée de demain. Le plus dur sera de passer Galbadia, après on aura le vent de côté, on ne devrait pas perdre trop de temps.
- J e l'espère, mâchonna-t-elle. Chaque minute compte.,
- C'est le cas depuis le début, rassura-t-il. T'inquiètes pas je te dis, ils auront tenu bon. Tu crois  vraiment que Seif' va se laisser tuer comme ça 7
Elle acquiesça et jeta un dernier coup d'œil à Deep Sea qui diminuait insensiblement. Le soleil commençait à se coucher derrière le laboratoire expérimental. Puis elle tourna son regard vers l'horizon, vers leur invisible destination. Ils allaient bientôt pouvoir entrer dans une nouvelle étape de la guerre. Celle où la victoire pour les humains ne devient plus impossible avec les armes de Hyne. Encore fallait-il qu'ils arrivent à temps ....



*
*       *


    Squall traversait la B.G.U. en long et en large, ne sachant que faire L'attente était insupportable. Il avait bien essayé de se défouler sur Seifer avec une GunBlade de seconde zone, mais le plaisir était fortement diminué, leur vitesse et leur puissance en étant fortement réduite. Les soldats esthariens  avaient été difficilement logés à Balamb, mais ils avaient réussi à tous leur trouver un toit. Du fait de l'affluence, la ville de Balamb était toute émoustillée. En effet, il y avait sans cesse du monde à circuler dans les rues créant ainsi une très forte animation dans cette ville d'ordinaire calme et reposante. Mais les habitants prenaient les choses du bon côté. Un peu de mouvement dans leur ville ne pouvait leur faire de mal. De plus, toute cette présence armée créait un sentiment de sécurité très propice dans les circonstances actuelles. On pouvait dire que les balambiens avaient pris la nouvelle de l’arrivée des esthariens dans la joie et la bonne humeur. La mère de Zell s'était beaucoup investie pour régler tous les problèmes et elle avait fait monter des tentes sur le port ainsi qu'organiser le réaménagement de plusieurs maisons. Tout le monde lui avait obéi du fait qu'elle était la veuve de l'ancien maire regretté de Balamb. Maintenant, Balamb continuait sa vie quotidienne, tandis que Squall ruminait dans les couloirs de la faculté, n'ayant rien à faire. Il fut tiré de sa léthargie par Zell qui passa en furie devant lui.
- L'Hydre T. arrive !
Squall réagit au quart de tour et pour la première et la dernière fois de sa vie, il battit Zell au sprint, à la grande surprise de ce dernier. Dehors quelques soldats et étudiants, accompagnés de Seifer, Quistis et Laguna, observait les dernières manœuvres d'approche de l'Hydre.
- Squall, ce coup-ci, tu m'en bouches un coin, reconnut Zell, un peu dépité de s'être fait battre.
L'Hydre éteignit ses moteurs et ses sas s'ouvrirent, libérant de nombreux soldats aux traits tirés. Il n'y avait   aucun doute à avoir en voyant leur visage, ils avaient eu de sacrés ennuis. Les soldats, fidèles à leur discipline, se rangèrent en rang, attendant les instructions. Squall leur donna quartier libre sur le champ, avant même le rapport de Selphie. Il alla aussitôt vers le groupe où était cette dernière.
- Alors ? l'interrogea-t-il après s'être assuré qu'il allaient tous bien et après avoir enlacé Linoa qui l'avait rassuré .
- Trabia est libérée.., lâcha-t-elle Mais il n'y a plus personne pour y habiter.
Squall accusa le coup.
- Désolée Selphie, j'aurais dû te laisser partir plus tôt.
- Ça aurait été inutile, il était déjà à trop tard..., murmura-t-elle.
- Que s'est-il passé ? Raconte !
Selphie lui fit le résumé de leur escapade mouvementée. De son côté, Müller, couvert du sang de ses ennemis assura que les pertes avaient été négligeables, En le voyant ainsi, Quistis se souvint d'où lui venait cet air de déjà-vu quand elle le voyait. Comment avait-elle pu oublier 7 Elle décida qu'il fallait qu'elle s'en ouvre le plus tôt possible à Shu. Elle seule, pouvait confirmer ou infirmer ses doutes. Elle aussi, elle avait dû remarquer la ressemblance. Pendant ce temps, un cercle de curieux s'était formé, écoutant Selphie avec attention. A la fin de son rapport, elle s'écroula. Irvine, qui la tenait par l'épaule durant son rapport, la rattrapa de justesse.
- Ça ira. Elle est juste fatiguée, déclara-t-il.
- Amène-la à l'infirmerie. Du repos lui fera le plus grand bien. Mais décidément... Elle n'a vraiment pas de chance .... , finit Squall.
Par deux fois, sa faculté avait été détruite et à chaque fois, elle était arrivée trop tard pour faire quoique ce soit. De son côté, Irvine acquiesça, l'installa sur son dos et s'éloigna rapidement. Il s'arrêta soudainement, se rappelant de quelque chose. Il fouilla sa poche et lança une petite boule à Quistis.
- J'ai trouvé ça près de ce qui restait de Nietzsch. Je suppose que tu sauras quoi en faire, toi la spécialiste des trucs bizarres.
Quistis attrapa la boule et l'observa un peu avant de la ranger. A côté d'elle, Squall et Linoa discutait tendrement, proche l'un de l'autre.
- Alors Squall, qu'est-ce que tu vas faire ? lança un Seifer impatient.
 Squall interrompit sa conversation avec Linoa et se tourna vers son vieil acolyte de toujours.
- Je vais annoncer les bonnes nouvelles à la faculté. Comme je l'ai promis ce midi, nous avons accédé à notre première victoire. Une petite victoire certes, mais une victoire quand même. Nous   avons prouvé que nous pouvons battre un Général de Kyme. Il est temps de continuer à avancer.
  Laguna acquiesça, ainsi que Seifer, Quistis et Zell. Accompagnés par Linoa, ils allèrent tous au poste de commandement. Quistis les quitta un peu avant pour aller voir son ami de longue date. Quand Squall ouvrit le micro, la nuit naissait doucement. Il annonça les nouvelles et leur première victoire.
"Il est maintenant temps de montrer à Kyme qui nous sommes ! Dès que nous le pourront, nous retournerons à Esthar et cette fois-ci, nous gagnerons et libérerons cette ville ! Cette nuit, je demande à tout le monde de se reposer après la dure journée que nous venons de vivre, pour que demain nous continuons à nous battre au meilleur de nous-mêmes ! Ne perdez pas espoir et courage, rien n'est encore joué ! Que ceux de garde cette nuit, garde l'œil ouvert tout de même. "
Il ferma le micro. Une exclamation de soutien traversa l'université malgré une fatigue certaine et sensible.
- Tout ce que j‘espère maintenant, c'est que Kyme ne va pas s'intéresser trop vite à nous, après ce qu'on vient de faire, souffla Squall.
- A mon avis, il aurait déjà agi, grommela Seifer. On n'a plus qu'à attendre... En espérant que ce ne soit pas pour cette nuit, car tout le monde est fatigué.
Tous acquiescèrent et allèrent vaquer à leurs occupations. Pourtant, contrairement au souhait de Seifer, des forces sombres s'agitaient déjà tout autour de la faculté, profitant de la nuit tombante.


 





 






NdA :
Oui bon, Le Minotaure est censé être le Monarch dans le futur. Sauf que je ne le savais pas quand j'ai fait ma fic. Na !

 

Laisser un commentaire ?