Kyme - Partie 3 - Guerre et Tourments

Chapitre 7 : Une Blitzkrieg Matinale dans les Pensées de les Pensées de Laguna

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/11/2016 23:22

Une Blitzkrieg Matinale
dans les Pensées de Laguna

    


    
    
    
    
    
    
    Nietzsch raccrocha, un sourire glaciale de satisfaction aux lèvres. Il se leva et s'approcha d'Eméra. De longues plaies sanglantes parcouraient son corps. Elle n'avait plus de forces et son corps pendait aux attaches de la croix.
- Tes amis ont l'air de paniquer. Ils veulent rassembler leurs forces à Esthar, commença-t-il avec sa sinistre voix. Mais ce qu’ils ignorent, c'est que demain, Esthar ne sera plus. Je sens que ça va être amusant... Il va peut-être être temps que je passe à l'action moi aussi...
- Ordure..., réussit-elle à souffler dans un état second.
- Tsss... C'est inutile de me complimenter. Je ne t'en demande pas tant... Pour le moment. Mais il est aussi temps que je m'occupe de ceux qui m'ont échappé et se sont réfugiés dans ce village souterrain. Cela va être amusant. Mais avant...
Nietzsch se pencha vers sa prisonnière, les canines beaucoup plus grandes qu'avant et il les enfonça dans la tendre chair de l'artère jugulaire de son offrande. Le hurlement d'Eméra résonna de longs moments dans la T.G.U. déserte de vivants.
- Un délice, sourit Nietzsch en libérant sa victime.



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    Pour nombre de personnes, la nuit fut difficile et courte. Peu n'avait pas perdu un ami ou quelqu'un de sa famille lors du désastre de Galbadia. Nombreux étaient les survivants certes, mais le nombre de morts étaient loin d'être négligeables aussi, surtout pour les Seeds de la G.C.U.. La nuit prit enfin fin dans une ambiance terne. Le discours de leur chef leur avait certes redonné un peu le moral, mais l'idée de pouvoir gagner la guerre et y survivre semblait dérisoire pour beaucoup, surtout pour ceux qui avaient vécu la bataille de la veille. La minorité qui en parlait, minait le moral des autres ou leur donnait l'envie de se battre avec hargne, jusqu'au bout, pour venger tous ces morts et prouver qu'ils avaient le droit d'exister. Mais l'impression que les jeux étaient déjà faits, amoindrissait leur mental. Pourtant certains continuaient de croire en leur victoire. L'ambiance était donc devenue mitigée dans la faculté, alors que les préparatifs de départ avançaient.



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    L'aube débuta doucement. Les rayons de soleil commencèrent à percer le ciel, maigres et fins, commençant à réchauffer la ville semi-endormie d'Esthar. Ils prirent rapidement force et puissance et inondèrent de leur lueur les plaines et les hauteurs avoisinantes. Sur l'une de ces puissantes murailles de la côte ouest d'Esthar, Armane se tenait droite, les bras croisés, attendant le signal des monstres que Kirsche lui avait concédée. Cela ne lui avait pas plu d'avoir recourir à eux, mais elle n'avait guère le choix. Attaquer Esthar de front était synonyme de défaite. La puissante cité avait largement les moyens de lui résister. Elle avait dû se résoudre à utiliser ces monstres. Il n'y avait pas de doutes, leur travail d'infiltration était le meilleur qui soit. Cela ne lui plaisait guère d'utiliser ce genre de moyen, mais il fallait bien faire des sacrifices pour bien servir son Maître. Derrière elle, patientait toute son armée, dissimulée par l'aplomb rocheux. Elle était constituée essentiellement d'épéistes de toutes sortes : humains, monstres, mort-vivants... Les plus fines lames qui soient. Ils n'avaient pas été repérés, toujours grâce aux espions de Kirsche, qui tenaient déjà des poste-clés dans la ville d'Esthar, ayant tué et remplacé grand nombre de ses responsables. Un bâtiment explosa dans la ville. Il s'effondra dans un puissant vacarme et dans la seconde qui suivit, toutes les portes d'Esthar s'ouvrirent en grand. C'était le signal de l'assaut. Armane leva le bras. Ses ordres avaient été clairs : tuer tous les opposants mais épargner les civils. Tous savaient ce qu'il en coûterait de transgresser ses ordres. Elle baissa le bras et l'hallali eut lieu. Toutes les troupes dévalèrent la pente très abrupte en un temps record en vociférant sans cesse, formant un puissant brouhaha qui gagnait à chaque pas qui les rapprochait de la ville. La vitesse et l'effet de surprise étaient leurs armes principales et leur ennemi n'allait pas tarder à s'en rendre compte. Les sirènes d'alarme d'Esthar commencèrent à résonner dans la vaste plaine.



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    Laguna se redressa violemment sur son lit, en sueur. Ses nuits étaient décidément de plus en plus courtes. Cela faisait à peine une heure qu'il dormait. Après avoir vu le visage des soldats de Timber, il pressentait de plus en plus que cette histoire allait mal se terminer. Obligatoirement. Sûrement. Sans échappatoire. Aussi certainement que l'eau coule du point le plus haut au point le plus bas ( même si Pr Geyser avait réussi à inverser cette fatalité en faisant remonter de l'eau ). Cette pensée le fit sourire. Il se secoua la tête. Il fallait se reprendre. Partir battu d'avance n'était pas dans ses habitudes. Des rayons de soleil qui poignaient à l'horizon, s'infiltraient à travers ses lourds rideaux et le caressaient doucement, attirant son attention. Mais cela ne suffit pas à le rassurer. Il finit de rassembler ses idées éparses après son brusque réveil, puis il se leva et tira les rideaux. La ville prenait sa teinte bleue habituelle au fur et à mesure que le soleil montait. "Sa"'ville, et dans les circonstances actuelles, son fardeau. Des milliers d'espoir placés en lui. Il acceptait ce fardeau, car il l'avait, à peu de chose près, choisi. Et finalement, la tâche de président était moins rebutante qu'il ne l'avait pensé au début. Il fallait rassurer la population quand elle avait peur, sourire à tout le monde, y compris ses ennemis, serrer des mains à droite et à gauche, participer à des cérémonies qui étaient par contre très rébarbatives et tenir jusqu'à l'ouverture du buffet où le protocole était moins strict. Mais en général, ses conseillers avaient tout fait pour lui laisser vivre sa vie tranquillement. C'était ainsi que Laguna avait délégué nombre de ses pouvoirs à plusieurs de ces conseillers qui les utilisaient au mieux en suivant ses quelques rares directives. Kyros et Ward s'étaient chargés de veiller à ce que personne n'abuse de ces pouvoirs. Après quelques renvois, le message était passé auprès des conseillers. Avoir du pouvoir à Esthar était synonyme de droiture et humilité. Il n'y avait pas la place pour autre chose. Lagune ne reprenait toutes les rênes de son pouvoir qu'en temps de crise. Comme c'était le cas aujourd'hui et comme ça avait été le cas il y a plus de deux ans, quand Squall avait réussi à pénétrer dans l'enceinte de la ville cachée. Il suffisait maintenant qu'il lève le petit doigt pour que toute la ville soit mobilisée. Il ouvrit la fenêtre et aspira un bol d'air encore pur d'Esthar. il s'accouda pensivement sur le rebord et sourit. Lui qui n'aimait pas commander à l'origine... Il était maintenant le président de l'une des plus grandes puissances du monde. Pendant quinze ans, il n'avait quasiment rien fait de son pouvoir. Et depuis les retrouvailles de son fils, il s'y était investi un peu plus. Et finalement, ça l'avait amusé. Cette envie lui était venu en voyant son fils diriger efficacement ceux qui l'entouraient. Il avait aimé cette puissance et ce charisme que son fils faisait sortir de son corps. Il s'était dit " Pourquoi pas moi ?" Et il s'y était mis. Finalement, il n'avait fait que copier son fils. Le père qui copie le fils... Ou peut-être était-ce parce qu'il prenait de l'âge ? Laguna garda son charmant sourire en ayant un signe de dénégation. Il s'étira et bailla un bon coup. Une rude journée l'attendait encore. Un grondement sourd attira son attention. Inquiet, il se pencha un peu en avant, mais l'évènement échappait à sa vue. C'était tout près. Derrière lui la porte s'ouvrit.
- Laguna !
L'interpellé se retourna et vit au visage de son ami que le pressentiment qui avait miné son sommeil s'était réalisé.



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     Les troupes d'épéistes investirent rapidement une grande partie d'Esthar. La ville, complètement prise au dépourvue, n'avait toujours pas réussi à organiser ses défenses et les assaillants en profitaient. Mais peu à peu, de puissantes machines de combat lourdement armées firent leur apparition, ralentissant l'invasion. Tout ce que Esthar comptait comme armes et machines, s'établit en barrage dans les grandes rues et avenues. Mais cela ne suffisait pas à stopper l'inexorable avancée de leurs ennemis. Les sabotages des espions de Kyme avaient brouillé les communications et les années esthariennes avaient beaucoup de mal à coordonner leurs actions. Couverte de sang, Armane commettait carnage sur carnage sur les troupes qui osaient lui barrer la route, galvanisant ainsi ses propres troupes. Elle posa enfin le pied sur le centre-ville. Le palais présidentiel lui faisait face à portée de main. Cela faisait maintenant une heure que l'attaque avait commencé.



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- Nous sommes attaqués... soupira Laguna.
Kyros acquiesça.
- Que toutes les unités gagnent leur position. Je superviserai le tout depuis mon bureau.
Laguna passa la porte.
- Heu... Laguna...
- Oui ?
- Je ne veux pas te faire perdre ton temps, mais...
- Quoi ! Accélère Kyros, chaque seconde compte, s'irrita Laguna.
- Tu comptes vraiment y aller dans cette tenue ? se risqua son ami de longue date.
Laguna baissa la tête et s'aperçut qu'il était encore en tenue d'Adam, habillé que par son pendentif et le ruban tenant ses cheveux. Rougissant légèrement, il s’engouffra dans sa chambre, attrapa son éternel chemise bleue et son éternel pantalon beige et les enfila. Il boucla sa tenue par son éternel paire de chaussure souple blanche.
- Allons-y...
Kyros acquiesça. Ils commencèrent à remonter la multitude de couloirs du palais présidentiel. Ils s'arrêtaient fréquemment pour donner des instructions aux conseillers terrifiés et aux chefs des troupes. Ils apprirent que nombre d'espions s’étaient infiltrés partout et avaient sabotés moults et moults installations, entraînant la désorganisation des troupes. De plus, certaines d'entre elles avaient été surprises encore ensommeillées et massacrées. Une chance que des hommes avaient arrêté une personne en train de saboter les sirènes, sinon leur défaite aurait été inévitable.
- Mort aux ennemis du Maître !
- Attention !
Laguna se sentit pousser et s'écrasa à terre tandis qu'une balle tirée dans son dos allait se ficher dans le mur à côté de lui. Il se retourna et vit son vieil ami blond, sorti dont ne sait où, qui avait attrapé le terroriste qui tenait encore un revolver fumant à la main. L'homme déguisé en conseiller ne pouvait se dégager de la ferme et puissante poigne de son ami. Laguna se redressa péniblement. La journée allait vraiment être très dure.
- Merci Ward.
- ...
- Qui êtes-vous ? continua calmement Laguna.
L'homme se contenta d'adresser une face haineuse au président. Ce dernier, renonçant à employer la diplomatie, fit un signe à Ward. Un sourd craquement parcourut le bras de l'homme qui pâlit. Son visage se transforma en une tête de crâne difforme et une vapeur violette l'entoura. Son corps devenant informe, il échappa à Ward et se précipita vers Laguna.
- Mort pour tous !
- Feu !
Les gardes vidèrent leur chargeur et le monstre s'écroula.
- Vous... Vous... mourrez tous..., cracha-t-il avant de disparaître dans une vapeur poussiéreuse.
Laguna renâcla.
- Il faut se débarrasser de toutes ces choses ! Comme ils peuvent prendre n'importe quelle apparence humaine, collez à tous ceux que vous croiserez une bonne gifle ! La douleur leur fait reprendre leur vraie forme ! Faites passer le message ! Exécution !
Les soldats s'égaillèrent rapidement et efficacement.
- Alors Ward, tu t'es habillé dynamique, remarqua Laguna.
En effet, Ward avait laissé sa tenue de conseiller au vestiaire pour reprendre sa bonne vieille tenue de combat. Celle-ci avait un peu vieilli, mais elle était en parfaite état. Ward avait dû soigneusement l'entretenir. Il en avait aussi profité pour raser sa belle barbe blonde qui adoucissait son visage. Sa longue cicatrice le rendait aussi dur qu'auparavant.
- ...
- Tu as raison, je vais en faire de même.
Kyros jeta en l’air sa tenue d'Esthar. Il portait déjà sa tenue de combattant en-dessous. Elle le seyait encore à merveille.
- ... ?
- Moi je ne rentre plus dans la mienne... J 'ai trop grossi, s'excusa Laguna en se grattant la tête.
Ward eut un signe de dénégation en levant les yeux et les bras au ciel.
- Par où on commence ? s'enquit Kyros.
- Il faut d'abord mettre les enfants de l'orphelinat à l'abri, ainsi que Cid, Edéa et Ellone. Si le palais est attaqué, ils vont être en danger. Ensuite, il faut prévenir Squall.
Les deux amis obtempérèrent. Il aurait été plus logique d'envoyer quelqu'un s'occuper des enfants, mais Laguna ne l'aurait pas permis. Il voulait s'en occuper lui-même. Après plusieurs minutes, ils atteignirent enfin la salle de jeux, mais celle-ci était silencieuse. Les enfants étaient inquiets et quelques-uns pleuraient. Ils étaient consolés tour à tour par leurs trois tuteurs. l'arrivée de Laguna leur fit pousser des cris de joie.
- Oncle Laguna, tu vas battre les méchants ?
- Évidemment, avec Onc' Lag, on n'a rien à craindre idiot !
Les enfants se mirent à se disputer gaiement, changeant brusquement l'atmosphère de la pièce. Laguna les laisse et se dirigea vers leur gouvernante.
- Edéa, vous devez partir. La situation devient dangereuse, commença Laguna sans préambule. Les troupes de Kyme ont passées les portes de la ville et je ne sais pas encore si nous pourrons les contenir. Il faut que vous évacuez immédiatement.
- C'est inutile...
- Hein ? Mais...
- Ne vous inquiétez pas, le coupa Edéa, Kyme n'est pas ici et nous n'avons rien à craindre de cette générale.
- Que voulez-vous dire ? questionna Laguna.
- Disons que cette personne est à cheval sur le code militaire. Elle s'en prendra sans pitié aux armées qu'elle considérera comme ennemies, mais elle ne touchera pas aux civils comme nous. C'est vous qui êtes en danger Laguna, pas nous.
- Comment pouvez-vous savoir ça ?
- Je le sens... Faites-moi confiance Laguna, il n'arrivera rien aux enfants et si quelqu'un essaye de les blesser, je m'y opposerai. Mes pouvoirs magiques ne m'ont pas encore quittée. Croyez-moi, c'est vous qui êtes en danger. En tant que président d'Esthar, vous êtes la cible la plus importante. Nous, nous serons en danger que si Kyme vient, et je saurai sentir sa venue. Nous aurons tout le temps de nous échapper sans danger pour les enfants.
- Bon d'accord, maugréa Laguna. De toute façon, quoique je dise, vous en bougerez pas d'ici n'est-ce pas ?
- Exactement.
- Allez tonton ! Retourne donc à ton poste et empêche-les d'arriver jusqu'ici si tu es si inquiet que ça ! Dépèche-toi d'y aller, ou je te botte les fesses pour te motiver ! rit Ellone.
- Toi ? Me botter les fesses ? Ce serait une première...
- Justement ! Allez, file d'ici !
Et Ellone rit à nouveau d'un rire clair.
- Allez, vas-y ! Fais-nous confiance !
- Bon d'accord..., abandonna-t-il. Kyros ! Ward ! Avec moi ! On a du pain sur la planche !
Ils sortirent aussitôt tous les trois en trombe de la pièce.
- Ah, ces femmes..., soupira le meneur. Comment leur résister ? Et que dire de ces enfants qui deviennent des adultes sans qu'on ne le remarque...
Ses deux amis sourirent avec compassion. Ils avaient vu grandir Ellone eux aussi.
Ils arrivèrent dans le bureau de Laguna après avoir traversé le plus vite possible le palais présidentiel. Laguna chercha le téléphone. Il sourit de satisfaction en le trouvant. Il allait appeler son fils quand le chef des armées entra subitement et brusquement dans son bureau.
- Monsieur !
- Quoi ?
- Le palais est encerclé !
- Quoi ?! Déjà ?!
- Malheureusement oui...
- Et merde... Comment cela se peut-il ? Que font donc nos troupes ?
- Comme je vous l'ai dit tout à 1'heure, l'effet de surprise et la désorganisation totale en début d'attaque nous a fait connaître beaucoup de difficultés. Beaucoup de troupes se sont faites massacrer sans rien comprendre. Maintenant, nous arrivons à nous organiser, mais l'ennemi s'est enfoncé profondément dans nos lignes, isolant plusieurs de nos compagnies. Du coup, nous sommes encore incapables de reprendre l‘avantage. Mais le palais reste tout de même parfaitement préparé et protégé contre une attaque massive. Rien ne dit qu'ils pourront passer nos dernières lignes de défense. Mais il serait préférable que vous vous mettiez à l'abri.
- QUOI !!!
Le cri de Laguna fit reculer de surprise le chef des armées.
- Je n'abandonnerai pas cette ville !! Quoiqu'il m'en coûte !!!!
- Mais Monsieur...
- Pas de mais !! Je n'ai jamais abandonné personne en danger jusqu'ici, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer !!!!! Allez plutôt massacrer nos ennemis !!!!
- Bien Monsieur...
L'homme partit sans demander son reste.
- Bon mon fils maintenant... Kyros, Ward, apportez-moi tout ce qu'on a sur nos assaillants, ça pourrait nous aider.

    


    



    



    









NdA :
Rien.


 

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