Kyme - Partie 3 - Guerre et Tourments
Un Rude Premier Contact
Squall quitta sa chambre et alla à la plate-forme de contrôle. Croisant Selphie qui se levait, il lui donna les dernières nouvelles et lui ordonna d'avertir les autres villes et facultés. En aucun cas, ces dernières ne devaient bouger. Selphie appela la T.G.U. en premier, comme c'était Eméra qui avait été chargée de s'occuper de la communication de la fac trabienne.
- Eméra, c'est Selphie, ça va?
- Rien à signaler, tout va bien ! Nous attendons tous de pied ferme Kyme ! Nous est tous super remontés !
- Parfait ! Pour le moment, il semblerait que Kyme devrait attaquer Deling City d'ici peu. Ça devrait nous laisser un peu de répit jusqu'à ce qu'il arrive à nous. Pour le moment, on doit attendre.
- OK !
- On garde le contact, je dois prévenir les autres villes. Prends garde à toi !
- Toi aussi!
Selphie appela ensuite Laguna, satisfaite de voir que son amie avait la forme. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'était que c'était Nietzsch qui avait raccroché le téléphone.
- Et pas qu'un peu qu'ils sont remontés, murmura-t-il dans la pénombre ambiante.
Au-dessus de lui, le tiers des étudiants trabiens étaient pendus au plafond.
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Squall réveilla toute la faculté et leur sortit un discours dont il avait le secret pour motiver toutes ses troupes. Il reçut peu de temps après un appel du Major Carraway.
- Squall Leonheart à l'appareil.
- C'est le Major Carraway. J'aperçois les premiers monstres. Je pense que nous pourrons tenir jusqu'à l'arrivée de la faculté galbadienne.
- Comme Kyme est présent, notre but n'est pas de gagner cette bataille, mais de leur faire le maximum de pertes. Ne prenez pas de risques, Major. Si besoin est, faites replier vos troupes. Le maire de Timber est là aussi pour vous soutenir. Cela devrait suffire à leur faire du dégât.
- Je connais mon métier et ma mission, Squall, répliqua un peu sèchement le Major. Je te recontacterai quand la G.C.U. arrivera.
- D'accord, je prépare les bateaux de rapatriement pour Balamb.
Squall raccrocha.
- Il ne reste plus qu'à attendre.
Zell et Nida acquiescèrent. Les heures qui passèrent furent interminables. Tout le groupe était réuni dans le poste de pilotage, attendant les nouvelles. Quelques bruits d'explosion leur parvenaient du lointain...
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Kyme se positionna face à Deling City. Les monstres s'alignèrent à côté de lui. Ils piaffaient et renâclaient d’impatience. Les effluves humains qui leur parvenaient, excitaient leurs sens et décuplaient leur envie de combattre. Devant cette impressionnante et terrifiante meute, nombreux furent les défenseurs de Deling City qui perdirent courage et espoir de survivre. Mais le Major sut leur redonner de la force. Le combat n'était pas commencé, ils n‘allaient tout de même pas déjà abandonner. Tous retinrent leur souffle quand Kyme se leva. Sa puissante main se dressa vers le ciel. Le signal de l'hallali était proche. Et quand sa main se rabattit, une terrible onde de délivrance traversa les monstres. Ils pouvaient enfin combattre. La charge fut aussitôt désordonnée et bestiale. Mais les défenseurs de Deling City étaient déjà prêts à assumer leur charge. Seeds et soldats galbadiens, ensembles, chose inimaginable deux ans auparavant, dressèrent un puissant bouclier d'acier. Les crocs et les griffes s'y brisèrent dessus. Mais la furie des monstres n'en fut pas anéantie pour autant. Leur lourde charge passait les défenses par endroit, les monstres volants profitaient de leur avantage en retombant loin derrières les premières lignes. Mais les humains ne restaient pas sans réagir. De puissants canons et lance-flammes, posés en haut de 1'arche, déversaient leur torrent de feu et de destruction, anéantissant les monstres les plus tenaces. Les Goliaths et les Onmiborgs, immenses machines de combats surblindées, vidaient sans cesse leurs mitrailleuses lourdes. La rage, la fureur et le sang envahit la grande ville de Deling City. La première bataille rangée de la résurrection de Kyme commençait...
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Le téléphone sonna. Squall bondit aussitôt dessus.
- Major Carraway?
- C'est bon Squall ! La G.C.U. arrive ! Nos pertes sont presque négligeables ! Nos lignes de défense ont remarquablement bien tenu ! On va pouvoir se débarrasser de ce sorcier de malheur de...
Un aveuglant flash blanc illumina la B.G.U. pendant quelques secondes, éblouissant tout le monde. Peu après, la terre se mit à trembler.
- Major Carraway ! Que s'est-il passé ! Major Carraway ! Répondez ! s'époumona Squall.
Linoa serra les poings, priant pour que son père soit encore en vie. Une voix tremblante parvint enfin dans le combiné de Squall.
- La C.G.U. Elle vient .... Elle vient d'être détruite ....
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Le bateau de Raijin et Fujin fut enfin terminé en début d'après-midi. Fujin et Edern s'était finalement réveillés peu avant la fin de la construction du bateau. Les villageois n'avaient rien laissé au hasard malgré leur connaissance très limitée en matière navale. Heureusement que Raijin avait été là pour les guider et aider un peu. Le bateau faisait cinq mètres de long et deux de haut sans le mât. Un foc et une grande voile encore repliés avaient été installés, car le moteur était vraiment très peu puissant. Le bateau très effilé, moins d'un mètre de large, était bleu océan. Les villageois avaient choisi cette couleur en pensant que cela leur permettrait d'être moins repérables. Edern baptisa le bateau "Espoir". Un nom certes commun, mais qui collait à la réalité auquel le monde allait devoir faire face. Le monocoque était planté sur un chariot et avait été rempli de provisions. Soudain, Maxime réalisa quelque chose. Il s'en ouvrit aussitôt aux autres.
- Comment on va le sortir ?
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- Mais comment est-ce possible ! hurla Squall dans le combiné, après un temps de surprise.
Ses amis attendaient dans l'expectative. Le Major Carraway, lui, reprenait ses esprits.
- Je n'en sais rien, elle a explosé juste devant moi... J'ai cru une boule blanche la frapper, mais je ne suis sûr de rien... Je fais replier mes troupes au plus vite vers Dollet... Envoie au plus vite tes bateaux... Il n'y a malheureusement pas assez de bateaux à Dollet pour acheminer tout le monde... Bon sang ! Plus aucun des mes hommes ne va réussir à se battre après un spectacle pareil... Je n'aurai jamais imaginé que ça se serait passé ainsi... Il est inutile de continuer le
combat, préviens Jack Harmster. Je te recontacte, déglutit difficilement le Major.
Squall raccrocha, livide.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Seifer inquiet.
- La G.C.U. n'est plus... Elle vient d'exploser...
- Quoi ? Mais c'est impossible ! s'exclama Irvine. Qui aurait pu...
Il se tut, la réponse étant évidente. Sous le choc, personne ne sut quoi dire. Squall fut le premier à reprendre ses esprits.
- Irvine, Seifer et Zell, allez à Dollet avec les bateaux de Balamb et couvrez la fuite des troupes du Major. C'est le mieux que nous puissions faire.
Les trois nommés partirent sur le champ, sans un mot. Squall contacta le maire de Timber. La voix qu'il entendit, ne lui laissa plus aucun doute sur le moral des troupes. Jack exécuta le repli.
- Ça s'annonce mal..., soupira Squall.
Personne ne réussissait à dire quelque chose.
- On ne pourrait pas prendre l'Hydre pour les aider ? Réussit finalement à suggérer Selphie, la voix tremblante.
- Impossible, ce serait trop dangereux. Si Kyme l'attaque aussi et la détruit, nous perdrons notre meilleur moyen de transport...
- Je n'arrive pas à croire que ce soit possible, abandonna Quistis.
- Et pourtant, c’est la réalité, lâcha Squall, amer.
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Kyme riait d'un rire fort et puissant. Des débris fumants de la G.C.U. retombaient tout autour de lui sans fin.
- Plus c'est gros, mieux ça explose ! lança-t-il jovialement à ceux qui l’entouraient.
- Maître ?
- Oui, Gorn ?
- Il semblerait que les troupes ennemies se replient vers Dollet.
- Les rats quittent le navire qui sombre à ce que je vois... Je te laisse t'en occuper. Moi, je vais aller voir leur chef. Tuer un de ces pauvres fous qui s'opposent à moi de mes propres mains, cela m'amusera beaucoup.
- Et pour les troupes derrière nous ? Elles aussi, elles repartent.
- Ne t'en fais pas, je leur ai laissé une surprise.
- Bien Maître.
- Il est temps d'aller voir ce cher... Comment déjà ? Ah oui, Major Carraway. Je suis sûr que cela va être follement amusant !
Et Kyme se remit à rire en descendant les marches de son char géant, suivi de près par ses gardes du corps. De son côté, Gorn sauta sur un Griffon et s'envola vers l'Est.
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* *
Squall demanda à Quistis et Selphie de prévenir Horizon, Esthar et la T.G.U. . Quistis s'occupa d'appeler Laguna et le Maire Dobe, tandis que Selphie appelait sa meilleure amie.
- Eméra?
- Oui ? Qu'est-ce qui s'est passé Selphie ? On a vu un grand flash blanc et la terre a tremblé, ici. Tu sais quelque chose ?
- La faculté Galbadienne a été détruite..., souffla Selphie.
- Quoi ? S'offusqua Eméra. Mais comment est-ce que...?
- Nous ne savons pas vraiment... Mais à priori, ce serait Kyme. Je t'en supplie Eméra, si le moindre danger se fait sentir, préviens-moi immédiatement.
- Juré. Toi aussi, fais-le.
- Promis... A bientôt.
- Oui...
Nietzsch coupa le téléphone.
- Notre Maître sort le grand jeu à ce que je vois...
Plus des deux-tiers des étudiants de la T.G.U. étaient maintenant pendus au plafond. Eméra était encore en vie, bâillonnée et ligotée à une croix dans un coin de la salle.
*
* *
Quinze minutes plus tard, le Major appela Squall.
- Nous réussissons à nous replier sans trop de pertes. Je vais m'enfuir avec l'Hydre G., Elle était arrivée avant la G.C.U. avec quelques troupes. Je pense que...
- La décoration n'est pas trop mal ici. Je sens que je vais y faire une petite pause.
La voix fit frissonner Squall. Au même instant, le Major Carraway se retournait.
- Qui êtes-vous !
- Je pense que vous vous en doutez... .
Le Major Carraway voulut saisir son arme, mais il ne le put. Kyme fut plus rapide, il le saisit à la gorge et le leva au-dessus de lui. Squall hurla le nom du Major au téléphone, attirant l'attention de Kyme.
- C'est avec ça que vous communiquez sur de longues distances ? Intéressant.
Il saisit le combiné dans la main du Major. Ce dernier haletait sous la poigne d'acier de Kyme, perdant peu à peu connaissance.
- Comment cela fonctionne-t-il ? D'après ce que j'ai vu, il faut le mettre comme ça.
Il entendit la voix de Squall qui continuait à appeler le Major.
- Oui, ça fonctionne très bien...
Squall s'interrompit en entendant la même voix sinistre qu'avant.
- Qui êtes-vous ! Hurla-t-il.
- Voyons mon garçon, la politesse veut que tu te présentes d'abord.
Squall tergiversa. Autour de lui, ses amis attendaient de plus en plus inquiet le dénouement de la situation. Linoa serrait les poings et ses ongles s'enfoncèrent dans la paume de sa peau. Des gouttes de sang perlèrent.
- Je suis Squall Leonheart, chef de la B.G.U.
- Ah oui, j'ai entendu parler de toi. Moi je m'appelle Kyme, dernier des sorciers. Enchanté. Alors c'est vous qui espérez pouvoir me battre ? Je vous souhaite bonne chance.
Le ton ironique et sarcastique n‘échappa à Squall. Le rire sinistre qui suivit lui glaça le sang.
- Relâchez le Major ! ordonna-t-il.
- Malheureusement je pense que c'est trop tard pour lui...
La porte de la pièce s'ouvrit brusquement.
- Major !
Le Seed ne put finir sa phrase, projeté hors de la salle par une violente Tornade lancée par un des gardes du corps de Kyme. Pendant une fraction de seconde, Kyme relâcha son attention. Le Major, malgré son esprit obscurci, saisit l'opportunité. Il attrapa le Magnum caché sous sa veste dans son dos et fit feu sur Kyme. Il ne put tirer qu'une balle car dans la seconde qui suivit, sa main fut tranchée par le deuxième garde du corps. Il hurla. Son hurlement se prolongea longtemps et fut entendu par tous sur la plate-forme de commande. Linoa n'y tint plus, elle arracha le combiné des mains de Squall.
- Papa ! Hurla-t-elle.
*
* *
Les villageois s’entreregardèrent. Ils avaient tous oublié ce très fondamental détail. Les sorties n'étaient pas assez grandes pour laisser passer un bateau de cette taille et même s'ils arrivaient à sortir, le problème serait loin d'être résolu, aucune de leurs sorties ne donnant sur la mer. Il leur fallait passer par-dessus la muraille rocheuse, chose quasiment impossible.
- Imbéciles! tonna Edern. Mais où avez-vous la tête !
Et il rit bruyamment, de son rire grave et puissant.
- Ne vous inquiétez pas, tout a été prévu depuis bien longtemps, sourit-il.
Il enleva sa lourde barbour et entra dans la source chaude au centre du village. Il plongea et en ressortit quelques instants plus tard.
- C‘est bon, assura-t-il.
Il s'extirpa de la source et celle-ci baissa de niveau. Elle s'arrêta de descendre dix mètres plus bas. Une route en spirale longeant la cavité les conduisit à un vaste rocher. Ce dernier pivota enfin et ouvrit une route sur une grotte qui débouchait à l'extérieur, sur une mer agitée. Les exclamations des villageois furent nombreuses, eux qui n'avaient quasiment jamais vu l'extérieur et encore moins la mer. Cette immense étendue d’eau les laissait abasourdi, n'ayant et ne pouvant imaginer une telle chose. Edern attendit que leur excitation de voir cette immense mer diminua et il reprit la parole.
- Et voilà le travail... Que crois-tu Maxime ? Tu crois vraiment que j'aurais laissé une telle erreur se produire à un moment aussi critique ?
Maxime ne répondit rien.
- C'est vraiment un village rempli de secrets et de chemins cachés, s'amusa de son côté Raijin.
Le bateau fut prudemment descendu jusqu'à l'embouchure de la grotte. Cette embouchure formait une petite crique où le bateau put être amarré. La mer était encore trop haute pour permettre le départ. Fujin et Raijin retournèrent tranquillement au village prendre leurs armes et leurs affaires. L'heure du départ arriva enfin. Raijin monta sur le bateau et attendit Fujin.
- Il est temps pour nous de se quitter, Fujin, annonça Edern. Je t'interdis de revenir tant que Kyme ne sera pas battu.
- Et toi, que vas-tu faire ? demanda-t-elle.
- Attendre que le destin du monde soit décidé. Le reste ne dépend plus de nous et à part moi, quasiment personne ne sait se battre ici. Cela ne servirait à rien de partir au combat. Autant en attendre la fin. La seule chose que nous pouvons espérer, c’est que Kyme ne nous trouve pas avant sa mort, proche je l’espère.
Fujin sourit un peu tristement. Leur victoire était encore tellement incertaine, tellement lointaine. Il y avait-il même une seule chance de battre l'un des plus grands sorciers de tous les temps ? Elle se reprit. Elle n'avait pas le droit de douter, beaucoup de gens comptaient sur elle. Se rappelant quelque chose, elle fouilla ses poches et sortit la petite poupée.
- Tiens, je t'avais dit que je te la rendrais.
- Idiote... Garde-la. Je ne vais pas te reprendre un cadeau que je t'ai offert, enfin où va le monde ?
- C‘est bien le problème... On ne sait pas où il va, murmura-t-elle pensivement en regardant la poupée qu'elle finit par ranger. Papa, fais attention à toi.
Elle l'enserra. Il lui rendit l'accolade.
~ C‘est plutôt à toi qu'il faut dire ça, Fujin. Sois prudente.
- Ne t'inquiète pas. Je n'ai vraiment pas l'intention d'échouer et de mourir.
Il se regardèrent et tous les deux eurent le même regard confiant, serein et déterminé.
- Fujin ?
- Oui, Maxime ?
- Quand tu reviendras, tu voudras bien m'épouser ?
Surprise, elle ne répondit pas.
- Enfin, si tu le souhaites. Ta réponse peut attendre, je ne veux pas te forcer, finit-il la voix un peu inquiète.
Fujin sourit et sauta dans le bateau.
- Je vais y réfléchir, lança-t-elle, toujours avec un sourire au coin des lèvres. Au fait père, attrapes !
Edern tendit la main et sourit à son tour. Il allait protester pour le principe mais Fujin le devança.
- Elle sera bien mieux ici. Ce serait dommage que je la perde en mer.
Edern ne rajouta rien, se contentant de sourire paisiblement. Raijin défit les amarres et lança le minuscule moteur. Ils partirent sous les vivas des villageois. Raijin aperçut la fille qui lui avait donné les plateaux repas. Elle semblait inquiète. Il ne put s'empêcher de lui faire un signe de la main avec un grand sourire d'encouragement. Elle répondit à ses amitiés en rougissant et en les lui rendant de la même manière. Les villageois continuèrent à pousser des cris d'encouragement jusqu’à ce qu'ils soient sortis de la crique et hors de vue. Ils remontèrent la route silencieux, car leur destin se jouait sur ces deux adolescents, mais confiants. Edern fit fermer le rocher et la source revint à son niveau normal.
- J 'espère qu'ils réussiront .... , lâcha pensivement Maxime.
- Tu doutes de ma fille ? tonna Edern, faisant sursauter Maxime. Comment oses-tu ! Hors de question que je donne la main de ma fille a un peureux comme toi ! Et de toute façon, j'ai décidé de la fiancer avec ce Seifer. C'est tout et il n'y a rien à ajouter !
- Quoi ! Mais, je... Vous ne pouvez pas me faire ça !
- Et pourquoi pas ?
- Mais c'est un peu grâce à moi si vous vous êtes réconciliés ! s'emporta Maxime.
- Tes excuses, protestations et autres supplications n'y changeront rien !
Edern se tourna et alla vers sa maison.
- Et que devrais-je dire moi ! Avoir un beau-père comme vous à supporter !
- Quoi ! Qu'oses-tu me dire ?
Ils crièrent de toutes leurs forces, sous l'œil amusé des villageois qui se doutaient bien que leur chef avait agi de cette manière pour leur changer les idées. Non loin de là, Fujin, inconsciente de ce qu'il se passait entre son père et son futur possible époux, et Raijin larguaient les voiles. Le petit bateau bleu fila à travers l‘océan porté par un vent favorable, fendant la houle à toute vitesse, vers Deep Sea où se trouvaient normalement les seuls armes permettant de battre Kyme.
NdA :
BAOUM !!!!
Et une université en moins, une !
A ceux qui se poseraient la question de : "Kyme peut faire sauter une université d'un coup et pourquoi il n'utilise pas cette technique contre les humains qui viennent le défier au corps à corps ??"
La raison est assez logique. Si on dégomme un char à coups de bazooka pour le détruire, on évite de tirer au bazooka sur la fourmi qui est à ses pieds, la raison du pourquoi me semble évidente :D