FINAL FANTASY VII - L'aube écarlate

Chapitre 2 : Les échos du passé

3249 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 19/10/2021 13:00

L'homme vêtu de noir se tenait immobile derrière elle. Dans son dos, elle pouvait sentir son regard glacé, figé sur sa silhouette ensanglantée. Tous deux étaient étrangement calmes, quoique leurs retrouvailles ne furent un plaisir ni pour l'un, ni pour l'autre. Le silence faisait place depuis maintenant de longues minutes. Ils se trouvaient au milieu d'une pièce en ruine, tandis que la nuit les enveloppait de son voile neutre, sans laisser place à plus de détails. Autour d'eux, quelques cadavres encore fumants réchauffaient l'air ambiant d'une odeur putride. La jeune femme rengaina finalement ses deux sabres, les fourreaux élégamment noués à sa taille amaigrie. Elle redressa la tête, les iris plongés dans un horizon vide de promesses, à l'emplacement de ce qui fut autrefois une large fenêtre.

— Comment m'as-tu trouvé ?

Dit-elle finalement d'un murmure aussi tranchant que ses lames. Le chef des Turks souffla un bref soupir d'amusement avant de jeter un rapide regard derrière lui.

— J'ai d'abord trouvé ton animal de compagnie. Ce fût plutôt simple, elle n'est pas du genre discrète.

La dragonne, elle, attendait sagement à l'extérieur des ruines. Son souffle rauque, puissant et bestiale, suffisait à lui seul à faire trembler les derniers murs encore miraculeusement debout. Le massacre qu'elles avaient opéré ici toutes les deux ne laissait nul doute quant au pourcentage de survivants. Mais cela n'avait pas l'air de choquer Tseng outre mesure. L'homme savait déjà à quoi s'en tenir en pourchassant ce fantôme tout droit sorti des enfers. Toutefois, bien qu'il refuse de l'admettre, une triste mélancolie gagnait son cœur chaque fois qu'il observait Marù. Les années de souffrances l'avaient rendu tristement sinistre. Ravagé par la haine, seul un puissant désir de vengeance animait encore la jeune femme. Elle errait à présent dans un monde dont elle n'attendait rien d'autre qu'un soulagement morbide. Tseng était pourtant là avec de bonnes intentions, et surtout, avec une bonne raison, mais il doutait qu'elle veuille seulement écouter ce qu'il avait à lui dire.

— Je te laisse la vie sauve, pour cette fois-ci.

Avait-elle craché froidement, lui offrant toujours son dos comme seul interlocuteur. Il ne répondit pas. Il n'était pas le moins du monde inquiété par sa menace. Il doutait même qu'elle cherche un jour à le tuer. Marù s'était peut-être transformée en une redoutable et insensible tueuse, elle n'en restait pas moins lucide dans sa vengeance. Tseng ne méritait pas de mourir à ses yeux, et il le savait. Il ne risquait rien. Il se permit donc d'insister sans craindre de quelconque représailles.

— Écoutes-moi aujourd'hui et nous nous épargnerons tous les deux une prochaine fois. Tu sais parfaitement que tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. Je te retrouverais, ou que tu ailles.

— Alors je te tuerais, et je serais débarrassée de ton insolente détermination.

— Je n'en crois pas un mot...

Marù se tut, puis, enfin, elle se tourna lentement vers lui, plongeant son regard absent dans celui du Turks. Derrière la haine, il pouvait voir cette même lueur mélancolique briller dans le fond de ses yeux, comme un fragment de sa personnalité qui persistait à exister. De façon tout à fait naturelle, le silence s'installa de nouveau entre eux. Ils se jugeaient, longuement...

Ils avaient tant à se dire. Tseng saisit cette opportunité, un moment de faiblesse qu'il jugeait judicieux d'exploiter. Elle semblait en effet, pendant un bref instant, se recueillir et s'attendrir devant son visage familier.

— Tu te bats contre des chimères, Marù. Tu pourrais œuvrer pour quelque chose de plus grand. Nous avons besoin de toi. Nous pouvons t'offrir un nouvel avenir, une nouvelle vie.

— Je n'en veux pas !

Elle haussa le ton, ne lui laissant pas le temps de finir son argumentation, ni même le temps de la commencer d'ailleurs. Elle était clairement irritée, et fronça les sourcilles avant de se tourner à nouveau. Il réfléchit. Même si elle acceptait de l'écouter, elle n'était tout simplement pas dans de bonnes dispositions pour ce qu'il avait à lui demander. Ils allaient devoir se revoir, c'était une certitude à présent. Sa mission était de la convaincre, mais ce travail de longue haleine ne se ferait pas en un jour... Le Turks ferma les yeux en soupirant, s'avouant vaincu à demi-mots, pour cette fois-ci.

— Nous nous reverrons... Et alors peut-être, lorsque tu seras fatiguée de te battre seule, tu m'écouteras...

— Je ne suis pas seule.

Sa voix semblait alors plus calme, mais un étrange faisceau de lumière pourpre luisait désormais dans le creux de son œil gauche. Une lumière dansante, telle une flamme vacillant au gré du vent. Tseng l'observa longuement, une aura étrange flottait à présent dans l'air autour d'eux. Un frisson froid et silencieux courra le long de son échine. Il répondit finalement avec retenue, pas bien à l'aise en présence de cette manifestation étrangère.

— Si tel est ce que tu crois...

Tseng se laissa aller dans ses songes un court instant. Comme à son habitude, il avait lu l'ensemble du dossier avant d'accepter cette mission. Mais celui-ci avait capté son attention toute particulière, comme s'il s'agissait là d'une vieille connaissance. Il savait pour les expériences qu'elle avait subi, les conditions et circonstances particulières dans lesquelles elle s'était réveillée. Marù avait alors trouvé un monde très différent de celui qu'elle avait autrefois côtoyé. Il n'osait imaginer son choc lorsqu'elle avait découvert le nouveau visage de Gaïa. Était-elle seulement au courant de tout ce qui s'était passé durant ces longues années d'absence ? Ces interrogations, loin d'être anodines, ou seulement ponctuées de curiosité, représentaient un réel intérêt pour l'enquête dont il était chargé. Les réponses joueraient peut-être même en sa faveur lorsqu'il plaiderait à nouveau sa cause. Toutefois, dans l'hypothèse qu'elle respirait encore l'ignorance, il était trop risqué pour son esprit fragile et instable de se heurter au poids d'une réalité aussi cruelle. Aussi il préféra demeurer sur la réserve, lâchant seulement un commentaire presque désolé sur sa nouvelle condition.

— Obtenir vengeance n'effacera pas tes maux tu sais.

— Je n'ai nullement l'intention de m'en soulager, ils font partie de moi et c'est bien là tout ce qu'il me reste. Ce sont eux qui abreuvent ma détermination et font battre mon cœur jour après jour. Ils sont le carburant d'une volonté qui suffit à me garder en vie, Tseng.

— Alors, qu'espères-tu obtenir après t'être tachée les mains de tout ce sang ?

La question surprit la jeune femme. S'inquiétait-il subitement pour son âme ? Cela semblait presque sonner comme un reproche, et c'était pourtant bien un Turks qui lui disait cela. L'ironie la fit sourire, malgré elle. Doucement, elle leva une main pour l'accuser du doigt, agacée par sa morale écœurante.

— Justice sera rendue... Je ne peux tolérer de mourir la première dans un monde où ces scélérats respirent encore. Tout comme je refuse de vivre si ce n'est pour les punir de ce qu'ils ont fait. Je vais trouver, et je vais tuer, chacun des derniers d'entre eux ! Alors seulement je pourrais trouver la paix, que ce soit dans la mort, ou dans la vie misérable qu'il me restera à tirer... S'il reste quoi que ce soit de moi après ce combat.

Elle semblait déterminée. La lueur qui brillait dans son regard s'était intensifiée et la ferveur de sa voix avait pris un ton frôlant le fanatisme. Dans un soupire discret, le Turks se demanda à quel moment, sur son sombre chemin, Marù avait-elle finalement perdu la raison ? Il s'interrogea ensuite sur la santé mentale de la jeune femme. Peut-être était-elle devenue folle elle aussi, comme tous ses proches avant elle. Plus il la regardait, et plus il voyait le relfet d'une femme dérangée, dénuée de toute raison, obsédée mais surtout possédée d'une sombre vendetta. Quelle tristesse, pensa-t-il en secret. Tseng détourna les yeux, songeur, ce qu'elle prit pour de l'indifférence. S'indignant, elle baissa aussitôt la main et perdit de son intérêt pour leur conversation. Comment pouvait-il comprendre après tout. Lui qui avait travaillé pour la ShinRa quasiment toute sa vie, œuvrant dans l'ombre dans ce qui se faisait de plus vil et moche. Ainsi étaient faits les Turks, des êtres vides de toute émotion et de toute humanité. Comment avait-elle pu croire qu'il la comprendrait. Finalement désintéressée, c'est donc lui qui brisa le silence, d'une conclusion cinglante, qui ne manqua pas de la surprendre.

— Tu as bien changé... Hélas pour toi pas de la plus belle des façons.

Ce fut au tour de Tseng de présenter son dos à la jeune femme. Il s'apprêtait à partir. L'échange avait été bref, mais il était conscient de ne rien pouvoir tirer de cette situation. Du moins, pas cette fois-ci. Au moins avait-il réussi à la retrouver. Sa mission était couronnée d'un premier succès. Elle était bel et bien en vie et, quoi que la définition veuille bien dire pour elle, elle semblait en bonne santé. C'était une première étape satisfaisante pensa-t-il. Il s'arrêta toutefois à l'ouverture de la pièce, qui n'était plus qu'un amas de pierres carbonisées, puis, dans une ultime tentative marquée de provocation, il lui adressa une dernière piqûre de rappel. Une invitation outrageante, qui briserait assurément son indifférence.

— Ne crois-tu pas qu'il est plus que temps pour toi de faire ton deuil, Marù ? Dis-moi, est-ce que cela t'aiderait de la revoir une dernière fois ? ... La Buster Sword d'Angeal... Je me demande ce qu'il penserait de toi en te voyant comme tel aujourd'hui. Il serait probablement... déçu.


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« Midgar • Siège de la Shinra - Étage 48 - Département médical.

Aujourd'hui est un moment historique pour Midgar. Le vaccin contre la rage vient d'être déployé dans tous les secteurs de la plaque, mais plus encore, dans les taudis. Reeve a réussi l'exploit de le mettre en circulation de façon totalement gratuite. Ainsi, même nos concitoyens les plus défavorisés auront accès aux premiers soins. C'est une grande victoire pour la science et la santé publique. Toutefois... Je n'arrive malheureusement pas à m'en réjouir. »


- Extrait du journal "L'aube écarlate" - le 13 Juillet 1438



Le soleil commence à s'évanouir sur la grande citée de Midgar. J'observe sa course effrénée depuis la fenêtre, perdue dans mes songes tandis que mes yeux fixent le vide d'un air absent. La vue qui s'offre à moi se dégage sur une belle hauteur de 48 étages, construits au-dessus de la plaque. D'ici, les habitations ne sont que de petits points lumineux, scintillants au milieu du crépuscule à mesure que les foyers s'animent. Je soupire longuement à l'idée de rejoindre le mien, vide. Toutefois, la journée est encore loin d'être terminée, et subitement, le bruit sourd de la porte qui se referme derrière moi ne manque pas de me le rappeler. Je sursaute avant de me retourner rapidement, tirée brutalement de mes rêveries. Un homme immense se tient face à moi, un large sourire amical sur les lèvres.

— Angeal !

— Eh bien ! Désolé de t'avoir fait peur ! Aurais-tu oublié notre rendez-vous ? Attention à toi jeune fille, je vais me vexer.

Son rire chaud de gentil géant emplit la salle d'une bonne humeur qui était la bienvenue. Un sourire étira aussitôt mes lèvres alors que je me précipitai dans ses bras pour l'enlacer. Cet homme, était un véritable cadeau du ciel, je n'avais de cesse de me le répéter. J'avais beaucoup de chance de pouvoir le compter dans ma vie. De meilleure humeur, je secouais vivement la tête pour le contredire.

— Pas du tout ! Mais je n'avais pas réalisé qu'il était déjà l'heure.

— Oh ? Tu étais en train d'attendre ? Et ton précédent patient alors, il n'est pas venu ?

— Si si ! Mais tu sais bien comment est Zack... Avec lui c'est toujours rapide.

Angeal ne réussit pas à contenir un souffle amusé. Son élève était une véritable boule de nerfs, et sa récente affectation à la guerre du Wutaï l'avait rendu encore plus excité que la normale.

— Je l'ai suggéré au Directeur Lazard pour le faire passer en première classe.

— Ooh oui je sais... Penses-tu, il me l'a répété au moins 15 fois tout à l'heure, sans manquer de souligner ô combien il t'aime.

Les rires éclatèrent en cœur cette fois-ci. Suite de quoi, Angeal s'installa pour effectuer à son tour son bilan de santé. Une obligation à laquelle devaient se plier tous les membres du SOLDAT convoqués au front. La prochaine campagne contre le Wutai mobiliserait l'ensemble des troupes d'élite de la ShinRa cette fois-ci. La direction semblait déterminée à gagner cette guerre, coûte que coûte. Angeal aurait le beau rôle pour une fois, il serait responsable de l'unité A. Zack le suivrait de près dans la bataille. Bien sûr, ces informations outrepassaient totalement mon habilité à connaître ce genre de détails, je n'étais pas supposé en savoir autant. Mais les soldats de la ShinRa avaient toujours eut la langue bien pendue. À leurs yeux, j'étais ce qui se rapprochait le plus d'une figure tendre et maternelle. Je prenais soin d'eux, il était de ma responsabilité de veiller à leur bonne santé autant qu'à leur bien-être. C'est un rôle que je prenais à cœur, aussi se confiaient-ils naturellement et facilement à moi. Avec Angeal toutefois, c'était différent, d'une façon très unique. Nous étions comme frère et sœur lui et moi. Une relation fusionnelle née il y a bien longtemps, dans notre village natal de Banora.

— Encore félicitation pour ton vaccin, Marù. Je suis si fier de toi, je savais que tu accomplirais de grandes choses. Tu vas changer le monde, c'est certain !

Tandis que je notais les résultats de son pouls, je pris soin d'esquisser un fin sourire reconnaissant, hélas bien trop timide à son goût de toute évidence.

— Cela n'a pas l'air de te réjouir on dirait.

Dit-il en penchant la tête sur le côté, cherchant à capter mon attention. Un voile de tristesse lissait aussitôt mon regard, tandis que je reposais sur lui des yeux vidés de tout éclat. Dans un long soupire, je tentai de lui expliquer les tourments qui s'agitaient en moi.

— Plus rien ne me réjouit en ce moment... Je n'aime pas l'idée de vous voir tous partir à la guerre. Je m'inquiète, forcément. Mais... En même temps... Je me dis aussi que peut-être...

Honteuse, je n'arrivais pas à terminer ma phrase. Un espoir que je jugeais malsain hantait le fond de mes pensées. Paradoxalement, cet espoir était également source de terreur. Trop d'éléments gravitaient dans mon esprit torturé, et ce depuis bien trop longtemps, si bien qu'il était presque impossible pour moi de leur donner un sens au milieu d'une conversation orale. Angeal mit un stop à toute cette effusion de pensées. Il m'avait saisi les mains et avait plongé son regard bienveillant dans le mien, souriant calmement, comme à son habitude. D'une voix douce, il tenta de me rassurer.

— Je te promets de le retrouver, Marù... Je vais le ramener auprès de nous, tout sera bientôt terminé, ne t'en fais pas.

Ma gorge se noua aussitôt, et les larmes ne tardèrent pas à couler de mes yeux en quelques liserets encore timides. Je baissai la tête, secouant cette dernière vigoureusement pour en chasser les idées noires qui assaillaient mon esprit.

— Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé ! Je lui faisais la morale à son départ, je ne lui ai jamais dit combien je tenais à lui ! Si jamais il lui arrivait malheur, Angeal...

— Genesis sait déjà combien tu l'aimes, Marù, ne t'en fais donc pas pour ça. Tu t'es consacrée à une vie d'études justement dans le but de pouvoir lui faire la morale plus souvent. Tu as rejoint la ShinRa pour veiller sur nos deux carcasses têtues et bagarreuses. Il n'y a pas plus belle preuve d'amour. Quant au reste, je suis sûr qu'il va bien. C'est de ton frère dont on parle après tout ! Ce bougre est tenace, et loin d'être seul au front qui plus est. Toute sa compagnie est avec lui. Je suis sûre qu'il y a une bonne raison derrière ce silence, et je m'en vais la découvrir.

Les larmes cessèrent sous les mots magiques du 1st class. Elles avaient probablement attendu trop longtemps avant de sortir, et s'étaient finalement manifestées en une soudaine explosion incontrôlable. Mais ce n'était pas grave, c'était Angeal. Je n'avais nulle honte à exposer mes faiblesses devant lui. Jamais il ne me jugerait. Frottant le dos d'une main contre mon visage, je repris contenance avant de continuer, plus calmement.

— D'accord mais... Si jamais il y a le moindre problème, toi aussi tu pourrais y être exposé. Vous pourriez tous y être exposé...

Confiant, il posa la paume de sa large main sur le haut de ma tête. Elle n'avait aucun mal à l'envelopper complètement. Il continuait de sourire alors qu'il me présentait de nouveaux arguments.

— Comme tu l'as si bien souligné, nous serons tous présents ! L'élite de la ShinRa sera là au grand complet. Rien ni personne ne saurait venir à bout d'une telle force... Tu sais, c'est quand même notre métier après tout, et, j'apprécierais que tu commences à reconnaître nos compétences Marù. Il serait grand temps de nous faire un peu confiance...

Riait-il légèrement, frottant sa main sur ma chevelure à présent électrique et toute ébouriffée. Mes yeux se perdirent un instant dans une profonde réflexion. Il est vrai que j'avais toujours tendance à les sous-estimer. Mais c'était uniquement et purement dû à l'inquiétude qu'il leur arrive malheur. Je devais toutefois admettre qu'il avait raison. De nouveau, je le regardais, longuement, l'espoir de nouveau là. Angeal... Derrière son sourire d'apparence heureux, je savais qu'il s'inquiétait tout autant que moi pour Genesis. Il trompait les apparences, et ce par égard pour moi. Pour autant, ses paroles n'étaient pas dénuées de bon sens, c'était tout lui ça. Angeal était bel et bien le plus sage et le plus clairvoyant de tous ici. Oui, cet homme était véritablement un cadeau du ciel.

— Merci pour tout, Angeal.

— De rien, Marù. À présent, ne devrions-nous pas nous y remettre ? Je crois savoir que ton prochain patient est d'un certain prestige, je m'en voudrais de le faire attendre ! 

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