Kyme - Partie 2 - Vie Tranquille à la BGU

Chapitre 13 : La dernière Tasse de Thé Du Début de la Fin

Chapitre final

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 08:04

La dernière Tasse de Thé
Du Début de la Fin
     
 


 
 
 
Fujin ouvrit la porte de son village natal et entra suivi de Raijin. En les voyant arriver, les enfants poussèrent des cris de joie qui alertèrent tout le village. Maxime vint aux nouvelles au devant d’eux. Ils allèrent directement à la maison d’Edern en adressant des saluts à droite et à gauche.
- Père, montre ta tête, ta fille est rentrée ! hurla Fujin en ouvrant la porte.
Edern passa la tête par la porte de la cuisine. Il pleurait.
- Que... ? s’étonna-t-elle.
- Alors, tu en as mis du temps ! tonna-t-il. Je commençais à me demander si tu étais digne d’être ma fille !
- Quoi ! Je te signale que tu es en train de pleurer ! se défendit Fujin. Alors inutile de faire comme si tu n’étais pas fier de moi !
- C’est à cause de ces foutus oignons ! contra-t-il en montrant la poêle où rissolait ces derniers ! Tu ne crois tout de même pas que je vais pleurer pour ton retour !
- Tsss. .. Excuse facile. . ., répliqua Fujin.
Et Edern éclata de son rire sonore habituel qui fit trembler les vitres de la maison.
- Tiens ? Tu n’as pas amené ton fiancé ? Dommage, j’aurais aimé mieux le connaître. ..
- Papa. . ., soupira Fujin.
- D’accord, j’ai compris. Vous avez faim ? demanda-t-il ensuite. J ’en ai encore trop fait. Mangez donc, ça m’évitera de manger la même chose pendant deux jours !
Raijin et Fujin n’avait pas mangé avant de partir et la faim les tiraillait un peu. Raijin allait donc accepter, même s’il n’était guère tenté par des oignons dès le début de la journée, mais Fujin fut plus rapide.
- Je veux d’abord avoir la légende dans tous ses détails. Je ne me souviens pas de tout, mais seulement des grandes lignes.
- D’accord, concéda Edern qui faisait confiance à sa fille pour ne pas lui mentir, mais en mangeant alors. Je ne parlerai pas le ventre vide.
Elle accepta et elle se tourna vers Raijin.
- Écoute, je veux que tu me promettes de ne rien dire de tout ce que tu vas entendre à Seifer et aux autres, tant que je ne te l’aurais pas permis. Compris ?
Raijin acquiesça et promit. Comme Maxime n’avait rien à faire de son côté non plus, il se  joignit au déjeuner d’Edern, qui, contrairement à ce qu’avait craint Raijin, se trouva être délicieux. Une heure plus tard, la table était débarrassée et le récit de la légende de Hari, terminé.
- C’est bien ce que je pensais, soupira Fujin, nous ne pouvons donc rien faire jusqu’au réveil de Kyme, alors. ..
- Exactement, agréa Edern.
Raijin était perdu dans ses pensées et ne pipait mot.
- Soit. .. Cela ne m’empêchera pas de fouiller partout dans le village. Je sais ce que je cherche maintenant.
- Comme tu veux, adjugea son père.
 - Au fait, l’Hydre doit être ramenée a la B.G.U. et Edéa souhaiterait que tu viennes y prendre une tasse de thé avec elle. Tu pourrais y aller aujourd’hui. Ça joindrait l’utile à l’agréable.
- Sacré Edéa ! s’exclama Edern. Toujours la même ! Une tasse de thé avant que le monde ne s’écroule ! Mais, après tout, je n’ai rien de spécial à faire aujourd’hui. Je vais donc me faire un plaisir d’accepter son invitation. Mais qu’est-ce que l’Hydre déjà ?
- Le gros vaisseau rouge qu’on utilise pour se déplacer... Tu l’as vu l’autre fois quand je suis partie. C’est lui qui est venu me chercher.
- Ce gros joujou rouge ? Ça m’intéresse d’autant plus !
- Raijin s’occupera de vous amener à la B.G.U.. Je resterai ici pour commencer les fouilles. D’accord Raijin ?
Celui-ci ne lui répondit pas encore dans ses propres pensées et hors de la conversation.
- RAIJ IN ! hurla Fujin en lui balançant son pied dans son tibia.
Ce dernier bondit en se tenant la jambe.
- Ça va , c’est bon, j’ai compris. .. Pas la peine de me frapper. ..
- Je peux venir aussi ? proposa Maxime. On n’a pas tellement l’occasion de sortir du village et je serai curieux de voir à quoi ressemble la B.G.U. Je n’a¤ive pas à m’imaginer quelque chose d’aussi grand.
- D’accord, convint Fujin.
Deux heures plus tard, l’Hydre s’envolait.
- Splendide ! s’enthousiasma Edern. Et elle en a dans le ventre, ça se voit. En plus, le bruit des moteurs reste parfaitement supportable à l’intérieur, c’est impressionnant.. C'est un vrai plaisir de pouvoir monter à bord. Au fait Raijin, ça va ?
Raijin, aux commandes, acquiesça.
- C’est un peu dur à entendre, car ils sont nos amis, mais on n’y peut rien. Il faudra bien que je fasse avec. Mais tout ça, ça n’arrange pas nos affaires.
- Je comprends. A nous aussi, ça nous fait de la peine. On ne les a pas beaucoup vu, mais on les appréciait. Ainsi va le vie. . ., philosopha Edern.
Raijin réacquiesça et poussa l’accélérateur à fond. Ce n’était pas le moment de penser à Orceïn et à Orina, mais de se préparer à ce qu’ils allaient bientôt devoir faire face. De toute façon, leur sort serait bientôt réglé et il n’y pouvait rien, juste que constater l’inévitable. La mort allait devoir bientôt les prendre, qu’il le veuille ou non. La seule chose qui le consolait, c’était que maintenant il comprenait pourquoi ils étaient restés aussi discret sur eux-mêmes. Ils ne voulaient qu’ils aient des hésitations lors du combat final. Mais ça le dégoûtait. Un goût amer lui restait encore au fond de la gorge. Ils ne méritaient pas ça. Il n’y avait nulle échappatoire pour eux. Il se secoua la tête pour se changer les pensées et corrigea la trajectoire de l’Hydre. Cette dernière continua sa route rectiligne vers la B.G.U.
- Vraiment très intéressant, murmura Maxime qui n’avait jamais vu la mer et le monde autrement que par son village natal.


*
*     *


- Regardez, s’écria Selphie toute guillerette, notre Hydre est revenu !
- Fujin serait déjà de retour ? s’étonna Linoa. C’est bizarre, non ?
- On va vite le savoir. Zell pose-toi vite.
- C’est comme si c’était fait !
Une fois sur la terre ferme, ils virent que Maxime et Raijin étaient assis non loin d’eux.
- Maxime ! cria Linoa. Ça faisait longtemps ! Ça va ?
Maxime eut un petit signe discret affirmatif.
 - Vous êtes déjà de retour ? continua-t-elle en s’approchant vite d’eux. Alors vous avez les armes pour battre Kyme ! Voilà ce qui va nous faciliter les choses !
- Ne t’enflamme pas trop Linoa..., calma Raijin. On est juste là pour accompagner Edern.
- Qu’est-il venu faire ?
- Boire un thé avec Edéa et Cid..., répondit-il. Ils lui ont fait visiter la faculté avec Maxime et maintenant, ils sont tous les trois confortablement assis dans le loft et discutent de chose et d’autre et du bon vieux temps. Nous deux, on a préféré profiter du beau temps et sortir un peu prendre l’air.
- Ah... Mais maintenant, vous devez tout savoir à propos d’Orceïn et d’Orina! Vous ne voulez pas me dire ? enchaîna-t-elle.
- De par mon appartenance au village de Hari, je ne peux rien dire, lâcha Maxime un peu ironique.
- Et moi, Fujin m’a fait jurer de ne rien dire, expliqua Raijin, donc. ..
- Vous êtes loquace, vous au moins ! Ça fait plaisir..., maugréa Linoa. Et où est Fujin ? Je vais lui dire deux mots moi !
- Elle est restée à Hari faire des fouilles, même si pour le moment, c’est inutile, lui expliqua Maxime.
- Bon, et bien je n’ai plus qu’à aller dire bonjour à Edern..., soupira-t-elle.
Ils la regardèrent partir en souriant.
- On s’est déjà rencontré, je crois ? demanda Squall à Maxime.
- Oui, le jour ou vous avez été chercher Linoa, Fujin et Raijin à Poccohari. J ’étais à côté d’Edern, le père de Fujin.
Squall hocha la tête. Il se tourna vers le reste de son groupe.
- Allez manger un morceau et après vous amènerez les téléphones portables aux dirigeants et aux facs. Moi, je reste ici m’occuper les préparatifs avec Seifer et Quistis.
- Squall ?
- Oui, Raijin.
- Edern, moi et Maxime devront retourner à Hari tout à l’heure. Autant faire d’une pierre deux coups.
- OK. Tiens au fait, prends ça, ça pourrait t’être utile.
Squall lui tendait un téléphone.
- C’est la dernière invention de Geyser. Ça nous permettra de garder le contact. Comme ça, si vous avez des problèmes, vous n’avez qu’à m’appeler. Je verrais bien ce que je peux faire.
Raijin saisit l’appareil et le regarda intrigué. Geyser avait quand même des idées bizarres, surtout qu'elle n'étaient pas toujours sans danger.
- Bon, vous autres, vous n’avez qu’à attendre qu’Edéa et Edern finisse de parler. Profitez-en pour vous reposer.
Ils exécutèrent le salut Seed et tout le petit groupe s’éparpilla. Raijin et Maxime rentrèrent dans la faculté et croisèrent Seifer.
- Je te croyais à Hari ? lança ce dernier.
- On est venu prendre un thé, s’amusa Raijin.
- Ah. ..
Il renonça à comprendre.
- T’es sûr que ça va Raij’ ? Je trouve que t’as l’air sombre.
- Rien, c’est juste la fatigue.
- Si tu le dis... Bon, je te laisse, je dois finir de partager les tâches des étudiants.
Après qu’il eut disparu, Maxime souffla à Raijin :
- Lui, il a vu que tu lui mentais.
- Je sais. C’est normal qu’il ait deviné ça, depuis le temps qu’on se connaît. Mais il n’a pas insisté, chose que j’apprécie.
 A la fin de l’après-midi, Edern partit en compagnie de Maxime, Raijin, Selphie et Irvine. Zell et Linoa était restés car Squall avait besoin d’aide pour l’élaboration des défenses de Balamb. Seifer resta un instant à regarder partir le vaisseau après avoir demandé à Raijin de faire attention à lui et à Fujin.
- Seifer ! hurla Quistis, le tirant de ses pensées.
- Hein... Quoi ?
- Ça fait trois fois que je t’appelle ! A quoi tu penses !
- Rien, c’est juste Raijin qui m’inquiète, il n’était pas comme d’habitude et il n’avait pas l’air dans son assiette. M’enfin, je dois me faire des idées.
Linoa, qui passait par hasard dans le coin, l’entendit et fit aussitôt le rapprochement avec le fait qu’il ait entendu la légende de Hari. Mais elle n’en dit mot. Selphie et Irvine revinrent tard dans la nuit. Ils avaient heureusement pu se nourrir à la T.G.U. La fac, malgré cette heure tardive, était toujours en ébullition. Des étudiants couraient sans cesse dans tous les sens, ayant toujours quelque chose à faire et des bruits de toute sorte résonnaient de partout dans l’université. Et cela continua sans discontinuer jusqu’au lendemain. Edéa et Cid choisirent de partir en train pour Esthar ce jour-là. Squall proposa de les y emmener en Hydre, mais ils déclinèrent l’invitation en disant que rien ne valait mieux que le train pour profiter du paysage. Squall n’insista pas. Ils pouvaient prendre le train car la ligne de Galbadia à Esthar avait été restaurée, protégée par des tourelles automatiques et rallongée jusqu’au centre d’Esthar. Avant de partir, Edéa leur fit promettre à tous d’être très prudent et de ne pas aller au-devant du danger. Chose qu’ils avaient tous assurée. Cette journée et les quatre autres qui suivirent furent une course contre la montre. Les Hydres n’arrêtaient pas de faire des aller-retours entre les villes et les facs. Sous la pression de leurs instructeurs, les Seeds et les étudiants s’entraînaient sans répit et couraient faire accomplir tout le temps. La tension montait chaque minute qui passait. Squall était partout à la fois, aussi bien à l'extérieur qu’à l’intérieur de la faculté, aboyant sans cesse des ordres, haranguant ceux qui traînaient un peu trop à son goût. Ses amis, qui n’en pouvaient plus de son attitude, le coincèrent et le firent redescendre sur terre en lui faisant de dures remontrances , l’avant-veille du réveil de Kyme, sinon ils allaient tous passer par la crise de nerf. Il obtempéra et baissa d’un ton. Finalement, tout fut prêt la veille du réveil de Kyme et ils purent enfin souffler un peu. Squall envoya tout le monde se coucher. Peu réussirent à bien dormir cette nuit-là. Le lendemain, la journée était silencieuse. Pas un mot de trop n’était échangé et tout était anormalement calme et tendu. L’atmosphère s’alourdissait sans cesse. Même les oiseaux ne chantaient plus. De nombreux animaux et monstres fuyaient Centra, tandis que les plus puissants y convergeaient, attirés par l’appel du sang. La nuit arriva, apportant le soulagement et la crainte. Le soulagement de enfin pouvoir savoir s’il y avait un sorcier qui allait se réveiller et la crainte de ce réveil. Et à côté du lieu de ce réveil, Fujin finissait ses fouilles du village. Mais elle n’avait rien déniché. Non loin d’elle, elle entendait Raijin qui s’entraînait avec son père. Elle ramena son regard sur la pierre où était écrite la légende en son entier. A leur dernière venue, les villageois l’avaient habilement caché dans un pan de roche. Elle la parcourut une nouvelle fois. Elle n’avait pas le choix, elle devait attendre. Elle retourna à la maison de son père et s’endormit en attendant le signal qui devait apparaître lors de la " résurrection " de Kyme, selon la légende. Pourvu que la légende disait vrai...Mais il y avait peu de doutes à avoir sur sa véracité. ..


*
*     *


Sur les plus hautes montagnes du monde, à la crête d’Heath de Trabia, Orina, assise sur un rebord rocheux, soupira. D’où elle était, elle pouvait distinguer les lumières de la  T.G.U. et celles d’Esthar. Elle pouvait même apercevoir, devant elle et dans le lointain, une faible luminosité indiquant la présence de la B.G.U.et de Balamb. La B.G.U... Le lieu où ils avaient pu vivre un doux rêve pendant un an. .. Le lieu où Squall, Seifer, Linoa, Quistis, Zell, Selphie et Irvine devaient se préparer au combat... Ainsi que des dizaines et des dizaines de milliers de personnes dans le monde... Elle resoupira. Assis derrière elle, Orceïn l’enserra doucement et tendrement. Il posa sa tête sur son épaule. Lui aussi avait le regard perdu dans le lointain, vers la faculté où ils s’étaient tant amusés. Elle laissa glisser sa tête pour toucher celle de celui qu’elle aimait.
- Pourquoi... ? Pourquoi tout ce chaos de feu et de sang doit-il s’abattre sur ce monde si paisible, si beau, si agréable à vivre ? Pourquoi tant de gens doivent-ils mourir ?murmura-t-elle.
- Tu sais pourquoi. . ., souffla Orceïn. Cette réponse, tu la connais aussi bien que moi. C’est la raison qui fait que nous sommes ici. Tout ceci doit avoir lieu, pour qu’un seul homme puisse sortir de sa folie. Nous n’y pouvons rien. Le destin est en marche depuis tellement de temps.
- C’est ça qui me dégoûte..., continua-t-elle doucement. Nous sommes là, à attendre que les choses se passent, comme si de rien n’était. Nous pourrions quand même essayer de nous battre un peu plus. ..
- Ce serait un combat inutile qui nous ferait plus de mal que bien. Tu sais que nous ne pouvons pas lutter contre ce sort. Il vaut mieux concentrer nos forces pour l’unique fois où elles pourront être utiles. Nous avons déjà fait tout ce que nous avions à faire. Maintenant nous n’avons plus qu’à attendre que les choses se fassent...Le reste ne dépend que de Squall, Seifer et des autres. .. N’as-tu donc plus confiance en eux ?
- Si. ..
- Alors, laissons-les prendre les choses en main. .. Je suis sûre qu’ils sauront se montrer à la hauteur de nos espérances... Notre destin est peut-être scellé, mais le leur et celui de ce monde est bien loin de l’être..., la rassura tendrement Orceïn.
Ils se turent. Seul le ressac de la mer proche se faisait entendre.
- C’est calme, chuchota-t-elle.
- Le calme avant la tempête, répondit doucement Orceïn. Profitons nous aussi de ces derniers instants de tranquillité.
Orina tourna la tête et ils s’embrassèrent avec passion, conscients tous deux qu’ils vivaient leur dernier contact. Sous la lune ascendante, ils s’unirent une dernière fois. Et quand elle atteignit son zénith, sa lumière atteignit son apogée. Jamais sa lumière n’avait été aussi éblouissante et jamais elle n’avait tant rempli le ciel. Il faisait presque aussi clair qu’en plein jour. Ses rayons dardaient la terre entière avec force et vitalité. Un de ses millions de rayons traversa le continent désert de Centra. Il pénétra dans les roches ocres par une fissure qui marquait le début d’un chemin oublié depuis des éons. Puissant, ce rayon se refléta plusieurs fois sur des roches claires, s’enfonçant toujours de plus en plus loin dans le cœur de Gaïa et dans les entrailles de Centra. A bout de force, le rayon, devenu microscopique, déboucha dans une vaste salle circulaire où six humains, monstres et démons attendaient le réveil de leur maître. Leurs six tombes ouvertes étaient placées en cercle autour du tombeau le plus massif encore fermé. Chacun attendait devant son ancienne tombe que le sort qui les avait tous emprisonnés, fusse totalement levé. Et ce fut ce minuscule rayon qui, d’un ultime effort, leur offrit l’ultime délivrance. Ce courageux rayon qui vint mourir sur le joyau ornant le plus massif tombeau, provoqua une réaction en chaîne. Le joyau qu’il avait frappé se mit à briller d’une lueur aveuglante et inquiétante. La terre se mit à trembler légèrement, faisant écrouler les vieux murs de leur cachot. Les six ne bougèrent pas, tétanisés par le spectacle qui se passait devant eux. Sur l’hermétique tombeau qui gardait leur maître prisonnier, se dessinait une longue fissure horizontale. Un lourd couvercle apparut et se mouvât. La lumière se calma enfin, l’ouverture se bloqua et la terre se tut. Tous reprirent leur souffle. Pas un bruit ne se fit  entendre. Quand enfin, une main puissante aux ongles effilés émergea du tombeau, les  rassurant. Sa magie n’avait point diminué pendant ces longs millénaires d’enfermement. Tous pouvaient sentir qu’il n’avait pas changé durant cette longue attente. Ils pouvaient même sentir qu’il n’avait jamais connu le doute. Maintenant, ils allaient tous pouvoir terminer ce qui avait été commencé il y a bien longtemps. Maintenant ils allaient pouvoir clamer haut et fort ce qui avait été tu pendant des millénaires : leur maître Kyme était réveillé.
 
 
 
 
 
 
 
 


NdA :
J'aime bien le titre de ce chapitre. Il résume bien la situation. Et pour reprendre ce que m'avait laissé une pré-lectrice sur ma feuille avec un flèche pointant sur le tout dernier morceau de la première phrase :
"n'était pas mort,
n'avait pas disparu à tout jamais,
il était réveillé !
Il était ressuscité !"

Donc à partir de maintenant, on va passer à beaucoup de baston. Ça va être sanglant. Les bisounours, ça va un temps. Rien ne vaut une avalanche d'hémoglobine pour compenser. :D
A bientôt pour la partie 3 ! ^_^

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