Recueil de divagations

Après trois jours formidables, il nous a bien fallu nous rendre à l’évidence : l’atelier n’allait pas durer toute l’année.

Nous avons alors écrit un dernier texte, résumant nos impressions sur cet atelier, que nous allions lire au directeur de l’Institut lors de son passage dans notre salle à la fin de la journée.

J’en aurai pour ma part pondu deux (cot cot codec), que je vous mets à disposition ici.

Des rencontres, des hésitations, des regards, des découvertes, des appréhensions.

Des stylos, des dialogues, des portraits.

Des contes, des pies.

Des pages, des pages, des pages.

Des filles, des garçons, des planctons.

Des rires, des instants, des jeux, des pauses.

Tous ces noms, mais un seul verbe : écrire.

***

Le jour de la rentrée vient de se terminer. Demain, nous débuterons l’atelier d’écriture. Un peu d’appréhension, je redoute les traditionnels portraits chinois et j’espère réussir de bons textes.

Mercredi matin, on découvre nos groupes. Je connais déjà quelqu’un dans le mien, mais j’espère sympathiser avec mes autres camarades.

Et maintenant, en repensant à ces trois jours, je suis simplement heureux.

Les exercices étaient tous passionnants, même et surtout ceux qui pouvaient sembler rébarbatifs au premier abord.

J’ai sympathisé avec les membres du groupe et j’espère les revoir plus tard.

Les textes ayant coulé de mon stylo à ma feuille m’ont semblés satisfaisants et j’ai été fier de faire rire quelques personnes.

J’ai pu apprendre et, je l’espère, progresser dans mes façons de narrer un récit ; j’ai pu écouter et découvrir de nouveaux styles, de nouvelles manières de raconter une histoire.

Certains ont parlé d’eux, de leurs expériences, et j’ai trouvé cela particulièrement enrichissants. D’autres ont évoqué des mondes imaginaires, et ils m’ont fait voyager.

Depuis quelques temps, j'écrivais moins. Manque de temps, de disponibilité, d’envie aussi. Ces trois jours ont ravivé la flamme – j’essaierai de l’empêcher de brûler mon cahier.