Voyage improbable
Chapitre 1 : Voyage improbable
1605 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 22/05/2021 20:55
Cette fanfiction participe aux Défis d’écriture du forum Fanfictions . fr : « Vous m’en direz temps » (février-mars 2021).
P.O.V d'Ewilan :
Ce matin je me lève dans un endroit inconnu. Ma première pensée est : Où suis-je ? Et la seconde : Où est Salim ?
Je me lève et j’aperçois Salim, endormi juste à coté de moi comme dans la charrette. Je le réveille :
-Salim réveille toi !
-Qu... Quoi ! Qu'est ce qui a ma vieille ?!
-Je ne sais pas où on est !
Salim se lève et regarde autour de lui, ébahi.
-On est où ?!
-Je ne sais pas ! C'est pour ça que je t'ai réveillé. Je pense que nous sommes encore en Gwendalavir car ce n'est pas une végétation terrienne.
-Bien vu.
-Suis moi. Je crois que je vois un chemin là bas.
Nous nous dirigeons donc vers le sentier que j'ai aperçu. Une heure plus tard, nous avions mal aux jambes et nos estomacs commençaient crier famine. Bien que nous ayons croisé plusieurs pistes et que les signes de fréquentation, empreintes et traces de charettes, soit devenus plus nombreux nous n'avions encore vu personne.
-Bon on va encore marcher longtemps dit Salim. Moi j'ai mal aux jambes.
-Feignant vas. Je crois que je vois une ville là bas.
-Ouais au loin.
A peine eu-il fini sa phrase que le bruit d'une charrette les fit se retourner. Lorsqu'elle arriva à leur hauteur la charrette s’arrêta. Le paysan leur proposa de monter avec lui :
-Où allez vous ? Moi je vais à Al-Far.
-Euh...Oui nous allons à Al-Far lui répondis-je
-Parfait. Montez donc dit-il en désignant l'arrière du chariot.
Nous montons à l'arrière de la charrette et le marchand repart vers la ville que j'avais aperçu au loin.Lorsque nous arrivons près des remparts de la ville je suis étonnée de ne pas voir de garde donc je demande au paysan :
-Pourquoi vous ne protégez pas la ville des Raïs ?
-Mais pourquoi nous nous protégerions des Raïs ?
-Parce-que vous êtes en guerre contre eux peut-être dis- je agacée qu'il se moque de moi.
-Mais enfin nous ne sommes en pas en guerre contre les Raïs dit le marchand qui semble étonné par mon ton agacé.
-QUOI !!!
-Oui bien sur que nous ne sommes pas en guerre contre les Raïs. Enfin pas vraiment.
-D'accord lui répondis-je.
J'essaye de trouver un moment où Maître Duom m'aurait parlé de voyage dans le temps avec le dessin mais je ne me souvient de rien et je suis sûre que si c'était possible il m'en aurait déjà parlé.Je suis sortie de mes pensées par Salim qui me prend le bras en disant :
-Beurk ça pue ici !
-Al-Far n'est pas considérée comme le ville la plus propre de l'Empire ! Réplique le marchand.
-Je vois... Lui dit Salim
Nous arrivons dans la ville et je demande au marchand :
-Pouvez-vous nous laisser ici s'il vous plaît ?
-Bien sûr ! Et prenez donc du pain et du pâté. Vous avez l'air affamé.
J'allais refuser quand le ventre de Salim gronda donc je les accepta
Nous descendons donc de son chariot et nous nous promenons tout en mangeant du pain et du pâté.Je retourne dans mes rêveries mais cette fois ce n'est pas Salim qui m'en sort mais une petite fille qui me bouscule franchement vexée je la prend par le bras en lui disant :
-Fait attention !
-Désolée dit-elle
-Comment tu t'appelles ?
-Ipiutiminelle.
-Mais c'est pas un nom ça ! M'écriai-je.
-C'est ce que je lui ai dit me répond un garçon qui semble l'accompagner.
-Oril, je m'appelle Oril dit-il en me tendant la main.
-Ewilan lui répondis-je. Et voici Salim dis-je en tendant la main vers mon ami.
Et il s'en va. Salim me dit dans l'oreille :
-Il est louche ce garçon.
-Pourquoi ?
-Il a essayé de te faire les poche mais je l'ai vu alors il a arrêté.
-Alors suivons le dis-je à Salim.
Nous les suivons vers une porte cochère donnant sur une cour intérieure jonchée de détritus.À l'extrémité de la cour, une ouverture basse laissait discerner les premières marches d'un escalier qui s'enfonçait dans l'obscurité. Nous les voyons s'y engager mais alors que nous allions les suivre j’entends une autre voix :
-Salut Oril, lança la voix inconnue.
-Salut Phul. Tout le monde est en bas ?
-Je crois, oui. T'es accompagné ?
-Bravo Phul, rien ne t'échappe! Heirmag a été malin de te confier ce poste de sentinelle.
Il y a un blanc puis le garde continue :
.-Heirmag est d'accord pour que tu l'amènes ici? Demanda le garde à Oril.
-On va vite le savoir.
-Tu ne devrais pas plaisanter avec lui, ça finira par te jouer un sale tour. Il est de mauvaise humeur aujourd'hui, alors un conseil : fais-toi oublier!
Une fois le dialogue fini je me demande pourquoi le garde -Phul- ne connaît pas la petite. Et qui est ce Heirmag que le garde craint au point de conseiller à Oril de se faire oublier.
Quelque minutes plus tard nous entendons un long hurlement de souffrance en provenance de la salle où sont Oril et la petite. J'espère que ce n'est pas l'un de nos deux compères qui a hurlé.
Après le hurlement nous entendons que des gens s'agitent à l’intérieur. Quelque minutes plus tard un sifflement arrête le bruit. Ensuite nous entendons des gens se diriger vers la sortie alors nous partons. Nous observons les gens qui sortent. Ce sont tous des enfants ! Ils sont une trentaine et en regardant bien je ne vois pas la petite. Je pense qu'elle a dû rester à l’intérieur. Alors je prends la main de Salim et je l’entraîne à l’intérieur de la salle en lui disant :
-La fille avec le prénom imprononçable est restée à l’intérieur ou c'est elle qui a criée et elle est morte mais je préfère croire qu'elle est à l’intérieur .
Là je la vois assise dans un coin de la salle. Je m'approche d'elle et je me rends compte qu'elle à presque notre age et je lui demande :
-Tu viens d'où petite ?
-Ne m'appelle pas petite.
-Mais je n'arrive pas à prononcer ton nom.
-J'ai changé de nom dit-elle toute fière en se redressant.
-Et c'est quoi ton nouveau nom ?
-Je m'appelle Ellana.
En entendant ce nom je me retourne vers Salim avec un regard interrogateur et surpris qui dit : C'est Ellana !? Il me répond d'un haussement d'épaules qui dit : Je ne sais pas.
-Pourquoi tu as changé de nom ?
-C'est une petite fille que j'ai sauvée qui me l'a donné. C'était le prénom de sa maman.
-Si tu veux on peut dormir avec toi cette nuit lui proposais-je
-D'accord.
-Attends...Tu viens d'où ?
-Euh...
-Dis le nous on ne le dira à personne, promis.
-Je viens de la Forêt Maison
-D'où ?!
-De la Forêt Maison des Petits.
-Je ne connaît pas. C'est où et comment tu es venue.
-Je ne sais pas où c'est et je suis venue avec un arbre passeur.
-Un quoi ?
-Un arbre passeur. Tu ne sais pas ce que c'est ?
-Non. Bon ce n'est pas grave.
-Bonne nuit dis-elle avec un sourire.
Salim et moi nous éloignons d'Ellana et je demande à Salim :
-Tu crois que c'est la Ellana qui m'a sauvée ?
-Je ne sais pas, ma vieille mais en tout cas elle lui ressemble beaucoup.
-Tu as raison.Bon allons nous coucher en espérant ne pas se retrouver à l'époque de Merwyn.
-OK
Nous nous couchons au milieu de la salle.
Je me réveille dans la charrette qui va à Ondiane pour sauver Ellana. Au début je crois que j'ai rêvé mais lorsque je me redresse Maître Duom s'exclame :
-Ewilan est revenue -Salim se lève- et Salim aussi !
La charrette s’arrête et Edwin viens vers nous en disant :
-Je croyais que vous étiez repartis dans l'autre monde
-Quoi ? Non. Nous ne serions jamais partis sans vous dire au-revoir dis-je
Bjorn se précipite vers nous en disant :
-Camille ! Tu es revenue !
-Et moi ! Je n'existe pas dit Salim faussement fâché.
Non lui répondit Bjorn.
Et Ewilan et Salim éclatèrent de rire mais leur joie disparut quand leurs regards tombèrent sur le corps inerte d'Ellana.
Ewilan s’assied à coté de Maître Duom et lui demanda :
-Quand on dessine est-il possible de revenir dans le temps ?
-Non je ne crois pas que se soit possible. Pourquoi ? Tu voudrais sauver Ellana ?
-Je voulais juste savoir.
-D'accord. Mais Vous étiez où Salim et toi quand vous êtes partis ?
-Je ne sais pas.
Et je pars m’asseoir à coté de Salim et lui demande :
-Je n'ai pas rêvé on a bien fait un voyage dans le temps ?
-Tu n'as pas rêvé, ma vieille, tu n'as pas rêvé.
-Tu pense que c'était Ellana ?
-Je ne sais pas je ne la connais pas assez.
-Oui tu as raison.