Legacy
Ses allés retours étaient si fréquents et rapides qu'ils commençaient à en creuser le sol qui était déjà bien fragilisé par l'humidité de cette journée pluvieuse. Tout le village c'était réuni dans le Hall des Jarlar, ce dernier servait habituellement de centre de commandement où l'on y planifiait multiples batailles et assauts, mais il est vrai que ce jour-là était un jour bien particulier.Nombreuses étaient les femmes qui se retrouvaient dans cette situation là. Une vingtaine chaque année environ, les habitants de Berk étaient donc habitués ! Hors là, il est vrai qu'ils ne démentaient pas sur le fait que la pression était bien plus grande, car la femme qui se retrouvait dans cette situation, n'était pas n'importe laquelle. Tout le monde se taisait dans la salle, on pouvait subodorer quelques furtifs murmures à certain moment, mais autrement, seul le silence et la pluie battante gouvernait en cette soirée. Tous les Vikings de Berk s'étaient pour une fois murés dans un silence de pierre et dans une attente digne des plus grands sages. Pourtant, il y'avait bien une personne qui était tout, sauf apaisé. Ce qui était bien étrange, car habituellement c'était bien elle qui inspirait à la plus grande sagesse et à la plus grande maîtrise de soi dans tout le village. Et cette âme torturée par l'angoisse, c'était Harold. Il était le seul dehors, devant la porte du Hall accompagné de Krokmou et de Tempête, tout deux paraissaient bien plus détendu que le jeune homme et l'observaient avec curiosité. Ça faisait maintenant plusieurs heures qu'il faisait les cents pas s’inquiétant un cran de plus à chaque mouvement de jambe naissant. Krokmou avait cessé de l'implorer du regard, ce dernier qui visait à stopper cette machination insupportable.Mais impossible, en plus d'être coincé dans ces mouvements dignes de ceux d'un poisson dans un bocal, il était irritable à souhait.Tempête, elle, n'avait même pas songé à le faire arrêter, la dragonne était bien trop occupée à compatir au sort de sa maîtresse et de temps en temps se lisser quelques écailles.Krokmou avait donc fait comme Tempête : Laissez tomber, et c'était allongé à la manière d'un gros chat, juste à côté de la massive porte en bois, suivant de ses grands yeux verts les allés et venus d'Harold qui se faisaient de plus rapides. Il la revoyait, se tordant de douleur, les mains sur son gros ventre, les genoux au sol baignant dans ce fameux liquide qui annonçait la suite des événements. Par chance, les contractions n'avaient pas pointé le bout de leur nez durant un vol...Harold n’imaginait même pas l'urgence que cela aurait pu être. Oui, la situation aurait pu être beaucoup folklorique que ce qu'elle était, il avait eu juste à prendre la Viking agonisant dans ses bras et sous l'effet de l'adrénaline battante il n'avait même pas senti les kilos en trop de sa gente dame. Quand alors il s’était apprêté à ouvrir la porte à grand coup de pied pour s'empresser d'aller trouver Gothi, ce fut Gothi accompagnée de Valka qui le trouvèrent, les deux femmes semblaient déjà être au courant de la situation. Draps blancs et sceau d'eau à la main, les deux femmes rentrèrent sans plus attendre dans la maison.Tout se passa très vite, l'ancienne ordonna au jeune chef de poser la futur maman sur le lit et quand cela fut fait la vieille Gothi fit immédiatement sortir le jeune homme qui évidemment lutta tout ce qu'il put pour rester auprès de sa bien-aimée qui hurlait à la mort. Mais les traditions l'obligeaient et de plus, le regard insistant et autoritaire de Valka le fit déguerpir aussi sec, il savait maintenant de qui il tenait le fait qu'on ne pouvait rien lui refuser.C'était donc avec rage qui sortit de sa propre maison, sous l'œil surprit de Krokmou qui s'apprêtait lui aussi à rentrer à cause des cris fulgurants de la jeune femme qui s'intensifiaient, mais c'était trop dur, il fit demi tour prêt à rouvrir la porte avant d'être retenu par une main massive, qu'il aurait pu reconnaître entre milles.Gueulfor. « Non, non, non, Harold, une pièce d'accouchement n'est pas la place d'un homme. Allez viens par là . »
Harold souffla tout en envoyant valser de sa jambe d'acier un caillou qui partit s'écraser au loin.Gueulfor escorta l'impétueux chef au Hall des Jalar suivit de près par Krokmou. Tempête ne les avait rejoint que quelques heures après, en effet, la dragonne avait essayé par tout les moyens de rentrer dans la maison pour réconforter sa maîtresse qui hurlait encore et encore succombant à la douleur de la phase de travail, mais malheureusement, tout comme ses amis quelques heures plus tôt, elle dut rebrousser chemin. A cet instant, Harold avait cessé de remuer dans tout les sens, il s'était assis auprès de Krokmou, remuant toutes ses noires pensées maintenant sans le bruit continuel grinçant et claquant de sa jambe artificielle.Mais ses inquiétudes n'étaient pas pour le moins apaisées. Si elle le voulait auprès d'elle ? Si il y'avait un problème ? Et si le bébé était en danger ?...Si elle était en danger ?! Il ne le supporterait pas ! Non, comment vivre en sachant que l'on aurait pu être là pour éviter un drame et que finalement on nous a empêché d'être présent ? Harold se releva, bien décidé à passer cette foutue porte et servir à quelque chose ! Mais évidemment, au même moment, la grande porte du Hall s'ouvrit et la même voix moqueuse l'interpella.
« Par Thor ! Harold, si tu étais roux je me serai cru auprès de ton père 30 ans dans le passé ! » Il l'observa en secouant lentement la tête avant de reprendre.
« Allons, soit raisonnable, tu dois laisser faire les choses.
-Ma femme hurle depuis des heures, et si elle est en danger je ne serai pas là pour aider ! Et tu veux que je sois raisonnable ?! » Gueulfor ricana tout en passant machinalement sa langue sur sa dent de métal.
« Si y'a un problème tu ne seras qu'un boulet, tu seras incapable de faire quoi que se soit sous la panique. Il faut que tu admettes que ça, c'est un truc de femmes, elles sont faite pour gérer ces situations là, hors nous, non. Maintenant la vie de ta femme et celle de ton enfant sont entre les mains d'Odin, tu ne peux rien faire.
-Merci Gueulfor, heureux de te voir toujours aussi rassurant. » Lança le jeune chef avec ironie qui reprit place sur le sol auprès de Krokmou. Gueulfort finit par le rejoindre, regardant au loin, tentant de trouver les étoiles à travers les nuages de pluie.
« Ton père était pareil quand tu es né, il avait dix ans de plus que toi mais il était dans un état pire que le tient. Complètement intenable, il a fallu mettre tout le village devant la porte de ta maison pour éviter qu'il ne l'enfonce. Qu'est ce qu'on avait rit ce jour là. »
Harold se mit à sourire en imaginant le célèbre Stoïck La Brute faillir devant cette épreuve. En même temps, maintenant qu'il était à sa place il comprenait complètement le comportement de son père. Harold regarda à son tour le ciel, inutile de vous dire à quel point il aurait aimé que son paternel soit là, sa force, sa noblesse, sa patience, il aurait aimé qu'il puisse les lui partager à ce moment.Gueulfor reprenait un peu le rôle de Stoïck, depuis sa mort subite et inattendue, il avait toujours répondu présent aux demandes du jeune chef, certes, depuis le début il avait toujours été comme un père de substitution, mais à ce jour Harold n'aurait jamais pu être ce qui l'était sans l'aide de Gueulfor.
« Tu devrais rentrer gamin, ce serait bête que tu files froid à ta femme quand tu iras la retrouver.
-Rentre Gueulfor, je reste ici. » Avait répondu le jeune chef d'un ton ferme, le regard toujours porté sur l'horizon. Gueulfor s'exécuta donc et rentra à nouveau dans le Hall sans un bruit. Les heures passaient et l'aube approchait, cela ne faisait aucun doute, derrière la couche de nuage qui semblait se dissiper, les premières lueurs froides du soleil levant faisaient leurs apparitions. Harold n'avait pas fermé l'œil de toute la nuit, et les deux dragons aussi, mais le jeune homme n'avait pas ressenti la fatigue une seule fois.Le sang affluait dans ses veines, son coeur frappait tellement sur sa cage thoracique que l'intégralité de son corps en tremblait. Mais finalement. Après des heures interminables, l'attente prit fin.Dans les froides couleurs de l'aube on distingua une silhouette qui se hâtait en direction du Hall, le silence lourd du village abandonné portait le son des pas lourds de Valka qui se mit à ralentir en approchant de l'imposant bâtiment.Harold s'était immédiatement levé à l'instant même où il avait entendu les pas se diriger vers eux, son cœur fracassait sa poitrine, son sang c'était transformé en de la lave en fusion et ses tripes avaient l'air de prendre plaisir à se tordre dans tout les sens. Le jeune chef, rejoignit sa mère avant même qu'elle ne put atteindre le Hall des Jarlar. Harold implora sa mère des yeux, cette dernière fit apparaître un large sourire sur son visage avant de dire avec joie.
« Va mon fils ! »
Harold ne se fit pas prier, il courut si vite que Tempête et Krokmou ne parvinrent pas à le rejoindre ! Le chemin vers son chez soi ne lui avait jamais semblait si long même à pieds ! Les dernières secondes étaient les pires, tout son corps était inhibé par une impatience et une angoisse si profonde qu'il avait peur de frôler la syncope ! Mais finalement, après multiples risques de chutes, il rentra en trombe dans la maison.
*
La douleur était terrible. Je n'avais jamais autant souffert, et je ne souffrirai certainement jamais comme ça. Pourtant, le voir dans mes bras, sa petite tête reposant sur mes seins nus, ses petite mains enserrant mes doigts tâchés de sang suffisait à me faire oublier à quel point j'avais souffert. C'était la tête de son père tout craché, hormis les cheveux dont il semblait avoir tenu des miens. Gothi était non loin de moi, débarrassant les draps souillés par le sang, les seaux d'eau qui avaient eux aussi rougis, tandis que je caressais tendrement la peau nue de ce fragile petit-être qui avait élu domicile mon ventre durant neuf mois, me réveillant en plein milieu de la nuit à grand coup de pied ! Un futur sacré gaillard celui là. Je n'osais imaginer le résultat : le caractère de son père, plus du mien ! De quoi faire pâlir Thor lui-même. Lové dans son épaisse fourrure, il semblait paisiblement dormir et par tout les dieux comme j'avais envie d'en faire de même. Valka était partie prévenir le village ainsi que le deuxième propriétaire de la petite chose. Seulement une minute ? Hmm, j'en avais parié 3 avant d'entendre ses pas fracassant s'approcher de la maison. Mon regard était planté sur la porte, je vous avoue qu'il me tardait de le retrouver, de revoir son visage espiègle et son sourire apaisant et finalement, mon impatience fut entendue : la porte s'ouvrit avec fracas déclenchant un petit sursaut chez la petite créature endormi sans pour autant la réveiller. Il était là, complètement essoufflé et semblait être aussi épuisé que moi, puis il eut ce sourire, par Odin tout puissant, comme j'étais heureuse de voir ce sourire il balaya toute la douleur, toute l'angoisse, purifia instantanément mon corps et mon âme.
*
Je la vis sourire et là je ne sentis plus mes jambes, elle était si belle, non par Thor elle était splendide ! Elle semblait avoir changé, elle avait quelque chose en plus qui m'attirait et qui me confortait encore plus dans mes sentiments, elle était à moi, c'était la mienne et maintenant plus personne ne pouvait me la prendre. Je m'avançais, ne détachant surtout pas mon regard de ma tendre compagne tout en tentant de mobiliser mes dernières forces pour éviter que mes jambes en cotons ne s'affaissent. Arrivé près du lit, de notre lit, je ne sus qui regarder en premier, d'un côté ma gente dame qui avait combattu comme une Valkyrie la douleur ainsi que les neufs mois de grossesse et d'un autre, l'aboutissement du mélange de la chair d'Astrid et de la mienne qui dormait paisiblement dans les bras sécurisant de sa mère enveloppé dans une épaisse fourrure.Finalement trop curieux de savoir, mes yeux se posèrent avec fascination vers le petit être endormi. « C'est un garçon. Comme je te l'avais dit. » Murmura calmement Astrid qui avait prit de cours mes pensées. Je me tournais vers elle pour l'embrasser tendrement et plusieurs fois sur ses lèvres humides tout en passant délicatement ma main dans ses cheveux d'or qui tombaient en cascade sur ses épaules. « Tu es géniale, parfaite, merci pour tout. Merci. »
*
Harold l’embrassa tendrement encore une dernière fois, ne sachant pas comment la remercier de lui avoir donné cet enfant, son fils, qui reprendrait comme son père avant lui les commandes de Berk.Le jeune homme était euphorique, ses pensées n'avaient plus d'ordre logique, tout n'était que désordre, mais un désordre définitivement heureux. Dans le vacarme de ses pensées il n'avait pas remarqué la présence de Krokmou ainsi que de Tempête qui s’avançaient dans la pièce d'un air curieux.
« Viens ma fille, toi aussi Krokmou. On a quelqu'un à vous présenter »
Astrid fit doucement signe aux dragons d'avancer qui s'exécutèrent sans plus attendre comme s'ils n'attendaient que ça.
Un dragon de par et d'autre du lit, ils observaient avec envoûtement l'enfant de leurs dragonniers, Krokmou s'aventura à sentir la petite créature, suivit de Tempête qui fit de même sous le regard amusé des deux jeunes parents. Krokmou se tourna vers Harold en ronronnant avant de lécher joyeusement sa joue sous le rire doux d'Astrid, qui caressait tendrement la joue du petit garçon. Après s'être soigneusement essuyé la joue le jeune chef reporta son attention sur sa femme, puis sur son enfant. « Il a tes cheveux. J'avais raison ! Rappelle moi ce tu as parié si je gagnais ? » Lança-t-il à Astrid avec un regard rempli de malice et de sous-entendu dont la jeune femme répondit avec amusement.
« Moi qui pensait que t'allais oublier !
-Je n'oublis pas ces choses là ! » Rétorqua Harold avant de laisser un furtif baiser dans le cou encore moite par l'effort de sa compagne.Un paisible et tendre silence berçait la pièce, les deux parents se regardaient avec tendresse, quand Gothi finit par s'approcher du jeune chef qui avait littéralement oublié sa présence. Harold se tourna, posa une main sur l'épaule de la chétive chamane et murmura avec beaucoup de reconnaissance.
« Merci pour tout. » Le chamane inclina la tête avec silence avant de désigner de la tête le nouveau-né.
« Il faut que tu le présentes au village. » Déduit Astrid automatiquement
« Viens, approche toi. » De sa main libre, la blonde tira Harold sur le lit, pendant que Gothi sortait rejoindre le reste du village qui attendait patiemment devant la maison. Astrid plaça correctement les bras et les mains du jeune homme de sorte à bien accueillir le nourrisson, sous l’œil attentif d'Harold qui angoissait un peu à l'idée de devoir porter une petite chose si fragile entre ses mains.
« Arrête d'être raide ! Détends-toi bon sang ! » Glapit Astrid qui se riait du comportement de son compagnon. Le jeune chef se mit à obéir sans plus attendre regardant attentivement sa compagne déposer au creux de ses bras son fils lové dans ses fourrures, qui dormait toujours autant. Pourtant, même en dormant, l'enfant fascinait le jeune père, ses yeux étaient rivés sur le petit être et détaillaient tout, la forme de ses lèvres, celle de son nez, l'expression de son visage, ainsi que sa forme. Il était alors là, le miracle de la vie, dans l'union de deux corps, l'union de deux âmes. Tout lui paraissait si merveilleux, tout n'était que perfection et joie. « Il tient beaucoup de toi j'ai l'impression. » Lança calmement Astrid, avant de continuer.« Il sera un merveilleux chef, fort, brave, je le sens. » Même si Harold écoutait d'une oreille attentive les paroles de son épouse, ses yeux n'en restaient pas moins fixés sur son fils, dont il effleura tendrement la joue de ses doigts. L'enfant s'éveilla d'un coup, ouvrant timidement ses yeux avant de bailler.
« Salut toi. » Murmura Harold à son fils qui se mit à entourer de ses petites mains les doigts de son père.
« Voilà ton père. Celui qui t'as apprit à asséner mon ventre de coup de pieds. » Dit Astrid d'un ton faussement rancunier.
« Mais non, mais non, expliques à ta mère que tu es bien trop malin pour l'avoir compris tout seul » Rétorqua Harold en s'adressant à son fils. Astrid exprima un léger rire avant de rapprocher de ses deux hommes, masquant son corps nu sous ses épaisses fourrures. La jeune femme tendit une main vers la joue de son compagnon et tourna son visage vers elle.
« Ils vont s'impatienter dehors. » Elle embrassa tendrement le front de son compagnon avant de poursuivre en désignant la porte de la tête :
« Vas-y. » Harold hocha brièvement la tête, il se leva avec difficulté, sa jambe artificielle y était un peu pour quelque chose. Il lança un regard un peu inquiet à sa compagne qui caressait sa dragonne. « Tu le tiens bien, arrête de t’inquiéter ! "
Et encore une fois elle avait lu clairement dans ses pensées ce qui facilité pas mal de choses quand le dialogue avait du mal à s'installer entre eux. Harold sourit avant de s'avancer vers la porte suivit de près par Krokmou.Le jeune adulte avançait les yeux rivés sur son garçon éveillé qui ne lâchait pas du regard son père produisant quelque fois des petits sourires involontaires accompagnés de léger gémissement. Krokmou ouvrit la porte voyant bien que les mains de son dragonnier étaient prises. « Merci mon vieux. » Le matin avait débuté. Le soleil venait tout juste de pointer son nez, illuminant le jeune chef et son fils sous les regards impatients et joyeux des villageois. Harold prit une profonde inspiration lui permettant de gérer toute ces émotions qui le gagnaient avant de lancer un regard fier à la totalité des villageois qui étaient complètement pendus à ses lèvres.
« C'est avec fierté que je vous présente...mon fils ! Votre futur chef et l'héritier de la lignée des Horrendous Haddock ! » C'est dans un tonnerre d'applaudissement et sous le soleil nordique que l'enfant fit sa place parmi la tribu des Hooligans. Le sourire fier Harold regarda à nouveau son fils qui semblait troubler par le bruit, mais qui ne lui paraissait pas pour autant inconnu.
« Bienvenue parmi nous. Fils. »"Fils". Le cœur d'Harold flancha. Cette consonance semblait avoir ravivée des souvenirs ô combien lointains, mais toujours aussi beaux." Fils". Ce son semblait lui avoir terriblement manqué, mais aujourd'hui, Harold se rendit compte qu'il ne serait plus un vieux souvenir, ce mot perdurerait à travers une autre génération et qui sait, traversera les époques.Enfin, cet écho prit un courant aérien pour s'envoler vers le ciel rejoindre le Valhalla, pour peut être atteindre les oreilles d'un illustre guerrier, qu'à Berk, personne n'oubliera.