10 Parfum : Gohan et Videl
OS n°3 : Désir
C’est une torture. Je n’en peux plus. Et c’est la pleine Lune, en plus. Argh ! C’est tellement frustrant ! Être si près d’elle et en même temps… si loin…
On est assis au bord d’un lac, ne faisant rien de particulier, profitant simplement de la présence de l’autre.
Elle me regarde, la Lune reflétant dans ses magnifiques yeux bleus. Je dégluti. J’ai tellement envi de la toucher, de la serrer contre moi, de sentir sa peau délicate contre la mienne…
D’elle, tout simplement. Je la désir.
Et c’est une torture, ce désir, car je sais que rien ne se passera jamais entre nous. Elle me voit comme un ami, rien de plus. Alors que moi je la vois comme tellement, tellement plus.
Elle me sourie. Elle est magnifique.
Et c’est la pleine Lune, rendant mon désir pour elle encore plus grand. Heureusement que je n’ai plus ma queue Saïyenne, sinon je ne sais pas comment j’aurais fais pour me contrôler… Je suppose que je n’aurais pas pu, tout simplement.
Un vent frais la fait frissonner, et j’enlève ma chemise, la couvrant avec.
« Et toi ? » me demande-t-elle.
Je lui souri. « Ne t’inquiètes pas. »
Elle ferme les yeux, inspirant profondément.
Elle est tellement belle…
Je n’en peux plus. C’est… trop dur. Je la prends dans mes bras, étant soulagé quand elle répond à mon étreinte. Puis, elle lève la tête, me regardant.
Ça y est, je craque. Je l’embrasse, et le tout ce qui me reste de contrôle éclate en mille morceaux. Elle répond à mon baiser, enroulant ses bras autour de mon cou, tandis que mes mains sont sur son dos, la serrant encore plus contre moi.
A bout de souffle, on se retire. Je lui caresse la joue, posant mon front contre le sien. Elle ferme les yeux. Je l’embrasse encore. Je ne peux plus m’arrêter. Je ne veux plus m’arrêter, pas maintenant. Je la soulève, et elle enroule ses jambes autour de ma taille, posant ses mains sur mon visage. On s’arrête. Elle me regarde dans les yeux. Mon Dieu, ses yeux…
Je m’empare une fois de plus de ses lèvres, l’allongeant sur l’herbe. Elle gémie contre ma bouche quand je me suis mis à parcourir mes mains sur son corps. Je lui enlève la chemise que je lui ai passé plus tôt.
Je ne me contrôle plus, et ce qui devait arriver arriva.
On a fait l’amour.
Je lui caresse la joue, elle me sourie. Je ferme les yeux.
« Videl-san, je… je t’aime. »
Elle m’embrasse, et je ne peux que répondre. On s’arrête, son souffle me chatouillant le visage
« Je t’aime aussi, Gohan-kun. »
Je suppose que j’avais tort ; Videl ne me voit pas que comme un ami.
Et je ne peux pas en être plus ravi.
FIN