10 Parfum : Gohan et Videl
DEFI : 10 OS – 10 PARFUMS
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Auteur : Kisa-kun
Genre : Romance
Public : PG-13
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OS n°1
Thème choisi : L’odeur des hôpitaux
Couple choisi : Gohan/Videl
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Je me réveillai, une odeur distincte et qui commençait à m’être familière envahit mes narines. J’ouvris les yeux, me redressant, et regardai autour de moi. Une chambre d’hôpital. J’avais raison ; mes sens ne me trompaient jamais.
Je sentis une douleur à ma jambe droite qui était plâtrée, ainsi qu’à mon épaule. Mes souvenirs me revinrent.
Un appel de la police. Un cambriolage à la banque. Des combats. Des coups de feu. Ce crétin de Saïyaman qui arrive. Puis le noir total.
Me faire tirer dessus par ces minables. Ugh. Et Saïyaman qui se mêle toujours de tout. Il m’énerve, celui-là. Il n’a vraiment rien d’autres à faire ?
Je remarquai une tête posée sur le lit. Des cheveux hérissés et noir jais. Je ne connaissais qu’une seule personne en possédant…
« Gohan-kun ? » murmurai-je.
Il bougea un peu, ouvrit les yeux, et se redressa, se frottant les paupières. « Ah, Videl-san, tu es réveillée. »
« Gohan-kun, que fais-tu là ? » demandai-je.
Il se frotta l’arrière de la tête, comme il le faisait toujours. « J’ai appris ce qui s’est passé. Je me suis inquiété. »
Je rougis malgré moi. « Tu t’inquiétais… pour moi ? »
Ses joues rougirent intensément, et il regarda ses mains. « O-Oui… »
Il releva la tête, toujours aussi rouge. Je lui souris. Il était si mignon quand il rougissait !
Houlà, d’où ça vient, ça ? Depuis quand Satan Videl pense qu’un garçon est mignon ? Je le regardais. Mais c’était vrai, quand même…
« Euh… J’ai… J’ai quelque chose pour toi. » dit-il, fouillant dans sa poche.
J’inclinai la tête sur le côté. « Qu’est-ce que c’est ? »
Il sortit quelque chose, et me le tendit. Je regardai curieusement.
Hein ?
« Un… haricot ? » fis-je, m’attendant à tout sauf à ça.
Bien sûr, c’est l’intention qui compte, et c’est déjà bien qu’il ait pensait à m’apporter quelque chose, mais… Un haricot ?
« Je sais que ça peut paraître bizarre… » commença-t-il, se frottant l’arrière de la tête une nouvelle fois.
Non, vraiment ?
« Mais promet moi de le manger quand tu sortiras de l’hôpital. »
Il s’assit sur le lit, me mit l’haricot dans la main, et la ferma, me regardant intensément et ne lâchant pas ma main. Je rougis encore.
« Mais qu… »
« Ne poses pas de questions. » m’interrompit-il, ne lâchant toujours pas ma main. « Promet le moi, Videl-san. »
« Je… D’accord, je te le promets. »
Il sourit. « Bien. »
Il lâcha ma main, que j’ouvris, prenant l’haricot entre mon index et mon pouce, le regardant curieusement. J’entendis Gohan rire, et je le regardai.
« Il n’a rien de spécial extérieurement, c’est ce qu’il contient qui est important. » dit-il.
« Pourquoi est-ce que je ne peux pas le manger maintenant ? » demandai-je.
« Euh… C’est… Comment dire… » bafouilla-t-il. « C’est pour éviter qu’on te pose trop de question. »
« Et pourquoi me poserait-on trop de question ? »
« Tu verras. »
Je croisai les bras -grimaçant légèrement à cause de mon épaule, mais ignorai la douleur- la mine boudeuse.
Il rit. « Tu es… trop mignonne ! »
Je sentis mes joues me brûler, tellement que j’avais l’impression que j’allais exploser. Gohan cligna plusieurs fois des yeux, puis rougis lui aussi, semblant se rendre compte de ce qu’il venait de dire.
« Euh… Je… Hum… Je veux dire… euh… » balbutia-t-il.
Je baissai légèrement la tête, mes joues toujours aussi rouge, me mordant la lèvre inférieure. « Tu me trouves… vraiment… mignonne ? »
« Je… Euh… En fait je… je te trouve… très… belle. » dit-il, les joues plus rouges que jamais.
« Je ne suis pas belle. » dis-je. « Mignonne, peut être, mais pas belle. »
Il me releva le menton, m’obligeant à le regarder dans les yeux. « C’est vraiment ce que tu penses ? »
« Je ne le pense pas, je le sais. »
« Tu te trompes, alors… » murmura-t-il, son visage s’approchant du mien. « Tu es… la fille la plus belle que j’ai… jamais… vu… »
Je sentis ses lèvres sur les miennes, et fermai les yeux, répondant à son baiser, une main posée sur sa joue. Une de ses mains était sur mon dos, m’attirant doucement contre lui, l’autre était dans mes cheveux –qui étaient lâchés- intensifiant le baiser.
A cours d’air, on dut s’arrêter. Je posai ma tête au creux de son cou, soupirant de contentement. Après un moment, je relevai la tête, le regardant un moment avant de l’embrasser encore.
Une fois de plus, on dut se séparer, faute d’air. Il me regarda dans les yeux, me caressant la joue. Je souris, reposant ma tête au creux de son cou. Je me suis mise à jouer distraitement avec sa montre.
« Videl-san, ne… »
J’appuyai sur un bouton rouge, et il eut un flash de lumière, m’aveuglant quelques instants. Que je retrouvai la vue, je fus choquée par ce que je vis.
« Non… » murmurai-je.
« Videl-san, laisse moi t’expliquer… » Gohan, maintenant debout et en costume de Saïyaman, dit.
« Tu… Tu es… »
« Je voulais te le dire, vraiment, mais… »
« Menteur. » l’interrompis-je, sentant la colère monter en moi. « Depuis le début… Depuis le début, tu me mens ; ‘Je ne suis pas Saïyaman, Videl-san ! Je sais à peine me battre, Videl-san ! Je te le jure, Videl-san !’ » l’imitai-je. « Tu… Tu n’es qu’un… Argh ! Dire que je t’ai embrassé ! J’ai embrassé Saïyaman !! »
Il eut un autre flash, et le costume de Saïyaman disparut. Gohan baissa la tête.
« Je suis désolé… Je n’avais pas le choix… » dit-il.
« Vas-t’en. » murmurai-je, sentant les larmes monter en moi.
Il releva la tête. « Videl-san… »
« Vas-t’en ! Je ne veux plus te voir ! Jamais ! » criai-je, mes larmes coulant sur mes joues, me brouillant la vue.
« Videl-san… Je… »
« T’es sourd ? Je t’ai dis de partir ! »
Il soupira, et se dirigea vers la sortie, s’arrêtant devant la porte, me tournant le dos. « Videl-san, je… Je t’aime. »
Et il partit. J’écarquillai les yeux, me couvrant la bouche avec ma main, étouffant un sanglot.
Le pire, c’était que je l’aimais aussi.
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Erasa me rendit visite, puis mon père, ainsi que d’autres personnes. Enfin, je sortis de l’hôpital quelques jours plus tard. J’avais gardé l’étrange haricot qu’il m’avait donné, bien que je fus plusieurs fois tentée de le jeter, et le mangeai une fois dans ma chambre.
La douleur disparut à la seconde que je l’avais avalé. Je clignai plusieurs fois des yeux, puis cassai mon plâtre d’un coup de poing. Plus rien. Pas même une cicatrice. J’enlevai mon pansement de mon épaule. Idem.
« Qu’est-ce que… ? »
Effectivement, si je l’avais mangé à l’hôpital, je n’aurais pas pu expliquer comment mes blessures avaient disparu.
Je souris. « Merci, Gohan… »
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Je retournai au lycée le jour suivant. Tout le monde me demandait comment ça se faisait que je n’avais plus aucunes blessures, et je leur répondais d’un haussement d’épaules.
« Je suis content que tu ais pris l’haricot. J’avais peur que tu le jettes. »
Je me retournai, regardant Gohan dans les yeux. « J’y ai pensé, à plusieurs reprises, mais ça m’intriguait. »
« Je suis content que tu ne l’ais pas fais. » dit-il.
« C’était quoi, au juste ? »
« C’est un Senzu. Ça peut guérir n’importe quelle blessure, sauf les maladies. » répondit-il.
Il eut un moment de silence, que Gohan brisa après un moment, se frottant la nuque.
« Ecoute, Videl-san, je… Je suis vraiment désolé. »
Je le fusillai du regard. « Il en faudra plus, si tu veux que je te pardonne, Gohan-kun. »
Il réfléchit un moment, sa main tenant son menton, les sourcils froncés, puis son visage s’illumina.
« Ça te dirait d’apprendre à voler ? »
FIN