Dragon Ball The Demon's Legacy

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages.

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Serviteur (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, le Serviteur parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

Leakee/Skymailleur. 

Dragon Ball The Demon's Legacy.

Chapitre 3 : L'Apprentissage Partie 1.

Octobre 752 – Chalet de Tao Pai Pai, Région Tenshū 

Le soleil n’était pas encore levé que Tao Pai Pai se tenait déjà dans la cour, les bras croisés derrière le dos, observant son disciple qui luttait pour se relever sous le poids de sa nouvelle tenue. Lute, à quatre pattes sur le sol rocailleux, transpirait abondamment. 

Tao Pai Pai : « D’un ton glacial. » Pathétique… Tu te plains déjà ? Relève-toi ! 

Lute, le souffle court, planta ses mains dans la terre et serra les dents. Son corps tremblait sous l’effort, mais il refusait d’abandonner si tôt. 

Lute : Oui… Maître… « Dit-il dans un murmure, déterminé » 

D’un mouvement lent et laborieux, il parvint à se remettre sur pied, le corps encore chancelant sous le poids de la tenue. Tao Pai Pai l’observa sans dire un mot, jaugeant sa volonté. 

Tao Pai Pai : Bien… Maintenant, cours autour du chalet jusqu’à ce que je t’ordonne d’arrêter.  

Lute : Avec… cette tenue ?!  

Tao Pai Pai : Tu crois que tes ennemis te laisseront une chance d’être à ton aise avant de t’attaquer ?  

Lute déglutit et hocha la tête. Sans un mot de plus, il se mit à courir, ou du moins, à essayer. Chaque pas était une torture. Ses jambes, alourdies par la tenue, semblaient vouloir s’écrouler sous son propre poids. 

Les heures passèrent. Son souffle devint saccadé. Il trébucha plusieurs fois, mais se releva toujours. Tao Pai Pai le surveillait depuis le perron, impassible. 

Après un long moment, Tao leva enfin la main. 

Tao Pai Pai : Arrête.  

Lute s’effondra à genoux, essoufflé, son cœur battant à tout rompre. 

Lute : « Haletant. » Maître… je… je croyais que… j’allais mourir…  

Tao Pai Pai : Mourir ? Ne sois pas ridicule. Ce n’était que l’échauffement.  

Lute : L’échauffement… ?!  

Tao Pai Pai : Debout. Il est temps de commencer le véritable entraînement.  

L’Art du Combat.

La matinée continua avec des exercices de renforcement musculaire. Pompes sur les phalanges, squats avec des pierres attachées aux jambes, et enfin, l’apprentissage des postures de combat. 

Tao plaça Lute face à lui, les pieds ancrés dans le sol. 

Tao Pai Pai : Avant d’attaquer, un guerrier doit maîtriser son équilibre et son centre de gravité. Tiens-toi droit, jambes légèrement fléchies.  

Lute s’exécuta, mais sa tenue lourde le faisait tanguer. 

Tao Pai Pai : Tu dois apprendre à dompter cette charge. Fais de la lourdeur ton alliée et non un fardeau.  

D’un geste fulgurant, Tao frappa Lute à la poitrine. 

Lute : « Surpris. » Oof !  

Il recula de plusieurs mètres, manquant de tomber. 

Tao Pai Pai : Un coup aussi faible et tu es déjà déstabilisé ? Tu n’as aucune posture, aucun ancrage ! Si tu étais en combat réel, tu serais mort avant d’avoir pu comprendre ce qui t’arrive.  

Lute : Je vais y arriver…  

Tao Pai Pai : Alors recommence. Tiens-toi prêt.  

L’entraînement continua. Chaque erreur était immédiatement corrigée d’un coup précis et mesuré de Tao, qui lui apprenait la douleur de l’imprécision. 

Maîtriser les Sens et l’Instinct. 

Après plusieurs jours d’entraînement intensif, Tao Pai Pai estima qu’il était temps de passer à l’étape suivante. 

Une nuit, alors que Lute dormait profondément, un bruit strident le tira brusquement de son sommeil. 

TCHAK ! 

Un kunai se ficha à quelques centimètres de son visage. 

Lute : Q-Quoi ?!  

Il bondit hors de son lit, le cœur battant. Tao se tenait dans l’ombre, une série d’armes de jet dans les mains. 

Tao Pai Pai : Un guerrier ne dort jamais profondément. Tu dois être prêt à réagir à tout moment.  

Lute : « Encore sous le choc . » Vous avez failli me tuer !!

Tao Pai Pai : « Sourire en coin. » Si je l’avais voulu, tu serais déjà mort.  

Lute ravala sa salive. 

Tao Pai Pai : À partir d’aujourd’hui, chaque nuit, je testerai ta vigilance. Tu devras réagir à la moindre menace.  

Lute ne put que hocher la tête, comprenant que la vie d’un combattant était bien plus rude qu’il ne l’imaginait. 

La Philosophie du Combat et de la Vie. 

Un matin, après un entraînement exténuant, Lute et Tao s’assirent au sommet d’une colline surplombant la vallée. 

Lute : « Regardant l’horizon. » Maître… pourquoi vous m’entraînez aussi durement ?  

Tao Pai Pai : Parce que la force sans discipline n’est qu’un poison. Et un combattant qui ne comprend pas la valeur de sa propre puissance finit par se détruire lui-même.  

Lute : « Son regard s’assombrit. » Mais si les gens me voient toujours comme un monstre… alors à quoi bon ?  

Tao Pai Pai : « Le fixant. » Un jour, tu devras faire un choix. Chercher à être accepté… ou devenir si puissant que leur opinion ne comptera plus. Ne laisse personne dicter ta valeur. Prouve-leur, non par leurs mots, mais par tes actes.  

Lute : J’ai compris, Maître. Je deviendrai fort. Assez fort pour ne plus jamais avoir à douter.  

Tao Pai Pai : « Esquissa un rare sourire. » Bien. Alors ne perds plus de temps… Demain, nous passons à la vitesse supérieure.  

Fin du chapitre 3. L’Apprentissage partie 1.