Héros officiel

Chapitre 6 : Première mission

Chapitre final

1386 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/08/2022 18:02

Chichi était très contente.

La vie était la même. Son mari faisait les mêmes choses qu'avant, mais cette fois il était légitimement payé pour ça. Elle recevait des bulletins de salaire et avait même rempli sa déclaration d'impôts ! Quel bonheur de normalité.

Quelques mois plus tard, en fin d'après-midi, sa première vraie mission arriva.

- Maman, dit Goten en descendant les escaliers, le téléphone y me parle.

- Arrête de jouer avec, dit Chichi. C'est le téléphone de papa.

- Mais c'est pas un jeu que je connais. C'est la voix d'un monsieur qui parle.

- Quoi ? Mais enfin ! C'est un appel ! Donne-moi ça !

La voix étouffée de l'interlocuteur parvint à son oreille. Il était tout énervé.

- Allo ?

- Enfin quelqu'un qui répond ! C'est un numéro d'urgence je rappelle ! Où est Gokû ?

- Je ne sais pas, je vais voir.

- Comment ça vous ne... Il doit avoir ce téléphone vingt-quatre heures sur vingt-quatre !

- S'il faisait ça, ce téléphone serait cassé depuis longtemps, soupira Chichi. Mon petit Goten chéri, tu peux trouver ton père ?

Goten ferma les yeux. Il posa ses doigts sur sa tête, chaque main d'un côté du front, se concentra très, très fort et cria dans ses pensées aussi loin qu'il put : PAPA !! Et se transforma en super-Saiyen.

Son père se téléporta dans la maison.

- Goten ! Qu'est ce qu'il y a, ça va ?

- Téléphone pour toi, dit-il en reprenant sa forme normale. Pointant de l'index vers la main de sa maman.

- Ah, bon.

Il prit l'appareil que sa femme lui tendait.

- Allo ?

- Vous êtes bien Gokû ? Donnez votre code secret !

- Oui. Le code c'est Gokû.

C'est au terme de longues concertations et d'inutiles explications sur la sécurité qu'on avait permis à Gokû d'utiliser son propre nom comme code. Après tout, ce n'était pas plus devinable qu'un mot au hasard.

Le général soupira.

- Oui... c'est bien ça. C'est malheureusement bien ça. Bref ! Venez de toute urgence au quartier général !

- Pas de problème, dit Gokû en posant deux doigts sur son front, ce qui l'aidait à se concentrer. Il se tourna vers le nord-est, où il savait que le QG était.

Une fois prêt il continua :

- Demandez à votre soldat le plus fort de donner plein de coups de poings dans le vide !

Le général se couvrit le front d'une main et transmit l'ordre, qui fut répété à la fenêtre où s'échauffaient les membres d'une troupe.

- On parle de moi ! Lança Vervein, un arrogant soldat qui avait raison de l'être car il était dans le top 1% mondial en puissance physique. Il s'exécuta immédiatement, plein d'enthousiasme, et exécuta une pluie de coups dans le vide devant lui. Jusqu'à ce qu'au lieu d'un vide, il y eut Gokû, sur qui les deux poings s'écrasèrent en plein dans le visage.

Reconnaissant l'invincible guerrier, Vervein se jeta au sol, en panique et suppliant :

- Désolé, désolé grand Maître ! Je ne sais pas ce qui est arrivé ! Jamais je ne vous aurais frappé !

Gokû baissa la tête, tout sourire. Il n'avait pas la moindre marque sur le visage.

- Merci, c'est bon ! Je vous ai repéré parce que vous avez dégagé de l'énergie.

Puis il se dirigea vers le bâtiment.


Dans la salle de commandement, on lui montra un écran. Il y avait une représentation de la Terre. Juste à côté, à l'équivalent d'un seul kilomètre, il y avait comme il se doit la Lune. Plus loin, étaient représentées les trajectoires des premiers satellites. Beaucoup plus loin, un point rouge qui se rapprochait.

- C'est un envahisseur qui vient détruire notre civilisation, et nous réduire en esclavage ! Expliqua le général.

- Comment le savez-vous ? Demanda Gokû par simple curiosité.

- Nous avons repéré sa venue, et avons envoyé un message d'approche et une demande d'identification. Il a répondu.

- Ah je vois ! Je parie que c'est un ami de Freezer ! Du coup vous avez deviné ses affreuses intentions !

- C'est qui Freezer ? Bref, je vous passe l'enregistrement de sa réponse :

Muahahah ! Malheur à vous ! Je suis un envahisseur, et je viens détruire votre civilisation et vous réduire en esclavage ! Envoyez vos meilleurs guerriers, si vous voulez survivre ! Muahahah !

- Pourquoi est-ce qu'il dit "mu a a a" ?

- Nous ne savons pas. Mais pouvez-vous l'arrêter ?

- Bien sûr ! Je sens déjà sa présence. Il n'est pas très fort.

Et Gokû disparut.

- Le fou ! Il ne peut pas respirer dans le vide de l'espace ! Et il n'a même pas pris d'oreillette !


Dans le vide de l'espace, un extraterrestre se dirigeait vers la Terre. Sans scaphandre, sans vaisseau, assez simplement habillé, c'était un cyclope musculeux, large d'épaule, à la peau foncée. Il fronçait son unique arcade sourcilière et son sourire était mauvais. Il s'arrêta  brusquement.

Un être lui faisait face. Il brillait d'une grande lumière. Ses cheveux jaunes ne flottaient pas dans l'espace, ils étaient raides et créaient de nombreux pics sur sa tête. Son aura était puissante et dorée.

L'alien fit une moue satisfaite.

- C'est toi le champion protecteur de cette planète ?

- Oui, et je vous demande de ne pas l'attaquer. Si vous rentrez chez vous, je ne vous ferai aucun mal.

- Muahahaha ! Prononça-t-il. Voyons ce que tu peux contre moi !

Et, ignorant la sage suggestion de Gokû, l'alien fonça sur lui, préparant un coup de poing menaçant. La saiyan l'évita d'un léger mouvement, et profita de l'ouverture créée pour le frapper dans les côtes. Le cyclope essuya le coup mais enchaîna sur un coup de pied qui surprit son adversaire. Peu habitué aux combats sans gravité, Gokû partit vers le côté, il dut utiliser sa technique de vol pour ne pas partir aux confins de la galaxie.

Le combat se poursuivit. L'alien n'avait aucune technique de projection de ki, alors Gokû se limita au corps à corps. Et très vite, il prit le dessus. Gokû se demandait si l'alien cachait une transformation qui le rendrait plus fort, mais alors qu'il le dominait depuis quelques minutes déjà, il dut se rendre compte de l'évidence. Le combat était plaisant, mais il avait largement gagné, et n'aurait pas besoin de puiser dans le Super Saiyen 2 ni 3.

L'alien aussi comprit qu'il avait perdu. Il arrêta d'attaquer, se tint à distance, et Gokû en fit autant.

- Hé bien bravo, dit l'alien. Ta planète est bien défendue.

- Bien, tu renonces à lui faire du mal, alors ?

- Ah ah, bien sûr ! Vous avez très bien passé le test !

- Hein ?

L'alien sortit de sa poche un petit écran et une sorte de stylo.

- Vous pouvez remplir ce questionnaire de satisfaction, s'il-vous-plaît ?

- De quoi ?

- Vous n'avez pas compris ? Je suis de la Coalition des Planètes, chargé de vérifier que vous êtes bien défendus. Je m'appelle Allen.

- Quoi ? C'est quoi ce truc ?

- Mais enfin, vous le savez bien, c'est vous qui avez demandé à être évalué ! Il montra l'écran. C'est écrit là : planète Tarr.

- Hein ? Mais c'est pas Tarr ici ! C'est la Terre. La Terre !

- Hein ?

Allen l'alien laissa passer un long silence.

- Oh merde.


À son retour, Gokû passa une demi-minute uniquement à respirer. Il s'était retenu très longtemps et n'avait pas l'habitude. Puis il expliqua ce qui s'était passé, et son public eut beaucoup de mal à le croire. Afin de ne pas faire pâle figure, il fut écrit dans les rapports que l'agent spécial Son Gokû avait sauvé la Terre d'un terrible envahisseur.

Et la vie continua.

Gokû était ainsi devenu héros officiel certifié de la Terre.

Après tout, si tu choisis un travail que tu aimes, tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie.


Fin

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