Nouvelle vie, Nouveau monde.

Chapitre 1 : Prologue

1732 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:16

Avant de commencer et de me concentrer entièrement sur cette fiction, je vous en ai donné un bref aperçu. Il s'agira de ma première fiction et se passera à notre époque, en 2015.Certaines catastrophes feront que des mesures radicales seront prises, et feront ainsi naître les fondateurs, la Nouvelle Société … ainsi que les factions.Sans oublier notre beau Éric (qui au n'apparaîtra pas dans ce cours passage).

J'espère vraiment que cela pourra vous plaire, et n'hésitez pas à me donner votre avis sur cette fiction qui me permettra de savoir si oui ou non elle sera à écrire.

Sur ce, bonne lecture à vous =)

 

 

PROLOGUE

Voici comment ... tout a commencé …

Allonger sur mon hamac, je contemplais le ciel d'un joli bleu azur. J'adorais sentir la chaleur du soleil sur mon corps et le contact du vent qui caressait ma peau. Je fermais un instant les yeux, pour savourer ce moment de tranquillité. J'inspirais profondément pour relâcher toute la pression qui s'était accumulée ces derniers temps. Je les rouvris et pris le bouquin qui était posé à côté de moi et l'ouvris. J'adorais lire, je lisais même beaucoup. Celui-ci parlait d'un monde post-apocalystique, j'aimais bien ce genre d'histoire.Alors que j'avais à peine commencé à lire, j'entendis comme une énorme explosion non loin de chez moi. Prise de panique et me demandant de quoi il s'agissait, je me relevai rapidement tout en jetant mon bouquin sur le hamac. Je me suis mise à courir en direction du bruit et de la fumée noire qui remontait dans le ciel, qui il y a quelques instants,  était encore magnifique à regarder.J'avais atteint le portail qui menait dans la rue. Les gens sortaient tous de chez eux, et se dirigeaient tous vers le même endroit. Sans attendre une minute de plus, j'emboitais le pas avec eux. J'observais tous ces gens autour de moi, et voyais leur expression peu à peu se dessiner sur leurs visages. Certains avaient l'air simplement inquiets, d'autres totalement apeurés. Plus je continuais d'avancer et plus mon cœur s'accélérait.

Sur le trottoir d'en face, je vis ma meilleure amie sortir de chez elle, affolée. Lorsqu'elle m'aperçut, elle se mit à courir dans ma direction.

« - Hey, Katy ! C'était quoi ça ? » S'étonna Allyson.

« - Je n'en sais rien Ally. J'étais posée sur mon hamac, dans le jardin, quand j'ai entendu ce bruit d'explosion. Viens avec moi, on va aller voir ça de plus prés », dis-je en la prenant par le poignet.

« - Attends … on devrait rester ici, ça pourrait être dangereux », me fit-elle en s'arrêtant brusquement.

« - Ally, tout le monde y va, tu n'as rien à craindre, ne t'inquiètes pas. Aller viens. » dis-je en lui montrant le monde autour de nous.

Allyson a toujours été peureuse, elle ne s'aventurait jamais. Je me souviens, lorsque nous étions petites, nous jouions toutes les deux avec nos cerfs-volants. Il y avait beaucoup de vent ce jour-là, et Allyson avait lâché le sien sans faire attention. Il s'envola et s'emmêla dans les branches d'un des arbres qui se trouvaient en face de nous. Je lui avais dit d'aller le récupérer car l'arbre n'était pas bien grand, mais elle avait refusé par peur de tomber. Alors je m'étais dirigée vers cet arbre et commençais à y grimper. Elle me criait qu'il ne fallait pas prendre de risque inutile car je pouvais me blesser. Mais j'avais déjà atteint le cerf-volant. Quand je redescendis de l'arbre, je m'avançais vers elle d'un air satisfaite. En lui tendant son cerf-volant, je lui avais dit « tu vois, ce n'est pas si grave ». Elle le reprit en me souriant et nous nous sommes remise à jouer.

Nous arrivions là où avait eu lieu l'explosion. Il y avait un monde fou qui s'était déjà rassemblés. Il y avait une odeur de brulé vraiment désagréable et elle me piquait légèrement les yeux. J'essayais de me frayer un chemin en tirant Allyson par le bras. Les gens poussaient, se bousculaient pour essayer d'apercevoir quelque chose. Trop petite au milieu de ce monde, j'avançais encore un peu et commençais à voir de quoi il s'agissait. C'était une voiture ... une voiture complètement calcinée. Quelqu'un y avait mis le feu. Un homme à côté de moi était au téléphone, avec les pompiers, à l'entendre parler.

« - Oui il y a une eu une forte explosion, tous les gens du quartier l'ont entendu. Et elle est toujours en train de bruler … non, à première vu il n'y a personne à l'intérieur. Mais, je ne vois pas très bien, il y a beaucoup de feu … oui, c'est bien ici … très bien. » dit-il en raccrochant son téléphone.

« - Est-ce qu'ils vont arriver ? »dis-je en m'adressant à l'homme.

« - Oui, en attendant, ils ont conseillé de ne pas s'approcher de cette voiture. » me fit-il en me mettant en garde.

Puis il s'adressa à toutes les personnes qui étaient présentes, leur raconta la conversation qu'il avait eue avec les pompiers et leur conseilla de s'éloigner.Quelques minutes plus tard, les pompiers arrivaient avec leur camion. L'alarme émettait un son strident qui donnait mal aux oreilles. Rapidement, ils se sont garés et sont sortis du camion. Chacun d'entre eux savaient ce qu'ils devaient faire. L'un ouvrit une grosse trappe où se trouvait le tuyau, deux autres s'occupaient de le dérouler, un autre était resté prés de la valve. L'un d'eux se dirigeait vers nous tous pour nous faire reculer, ce que nous fîmes.Et quelques secondes après, ils entreprirent leur travail, tous synchronisés. En quelques minutes, ils réussirent à éteindre les flammes. Les pompiers s'approchaient maintenant des gens pour les questionner sur ce qu'il c'était passé.

Ma curiosité assouvit, je fis demi-tour pour retourner chez moi. Je lâchais enfin le bras de ma meilleure amie, me laissant la main moite.

« - Pourquoi ont-ils brulé la voiture ? » me demanda-t-elle.

« - Je ne sais pas … peut-être par rapport à toutes ces histoires politiques. » lui dis-je, un peu indécise.

« - Oui, peut-être bien. » me répondit-elle, satisfaite de la réponse.

Cela faisait déjà plusieurs mois que certaines affaires politiques faisaient polémique. Notamment, quelques nouvelles lois qui ont beaucoup déplu aux citoyens, les confrontations entre la droite et la gauche mais le pire restait les réélections du nouveau président. Les citoyens en avaient marre d'entendre parler de tous les effets négatifs qui se répercutaient sur eux. Le taux de chômage qui augmentait, les gens qui perdaient leurs emplois pour des licenciements économiques. La vie se faisait de plus en plus dure, et certains commençaient à craquer.

Arrivées devant chez moi, j'abandonnais Allyson en lui laissant un bisou sur la joue et la serrant dans mes bras. Alors qu'elle partait en direction de chez elle, je m'avançais pour ouvrir la porte de chez moi. J'étais seule à la maison, mais parents étaient en déplacement pour le travail. Ils n'étaient là seulement que trois jours par semaine. Je les voyais que très peu. Je partais vers le salon pour regarder la télévision. Je m'assis alors sur le canapé et le tâtais des deux mains à la recherche de la télécommande. Une fois trouvée, j'allumais la télé et tombais sur les informations. Encore une fois, il était question de politique, comme toujours. Certains avaient déjà craqués … comme aujourd'hui. D'autres voitures avaient été brulés, quelques groupes manifestaient avec des banderoles qui portaient les inscriptions « Stoppons la politique, elle nous rend allergique ! ». Si les politiciens continuaient à nous laisser ainsi, cela empirerait.

Et justement … çà allait empirer … vraiment empirer !

Mais on ne sait pas qui, ont débarqués de nulle part et ont mis en place une nouvelle société. Une société sans toute cette politique néfaste, et qui nous menait droit vers le néant. Ces personnes se nommaient « les fondateurs » et avaient mis en place, ce qu'ils appelaient … les factions.

Nous ne le savions pas encore, mais notre vie entière allait changer. Notre mode de vie, Nos habitudes ... Tout allait changer. Je serais l'une de ceux qu'on appel "les divergents" et je n'aurais jamais pensée, un jour ... le rencontrer "lui" !

Et là, tout allait basculer ...

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