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La sonnerie venait de retentir, elle marquait la fin des cours avant les vacances d’été pour Conan et les détectives boys. Ils prirent la route de la maison du professeur Agasa, soudain le téléphone de Conan sonna : c’était Ran. Elle lui demandait de venir à l’hôpital car son père venait de faire un coma éthylique. Conan quitta ses amis avant d’arriver et se dirigea vers l’hôpital en courant. Conan rentra dans la chambre, Ran et sa mère étaient penchées sur le lit. Kogoro venait juste de se réveiller pour le plus grand bonheur de sa femme et sa fille. Le médecin entra juste derrière Conan. 

(Docteur) « M. Mouri, vous allez mieux ? Vous avez battu tous les records, je n’avais jamais vu un taux d’alcool aussi élevé ! Comment est-ce arrivé ?

(Kogoro) « J’avais rendez-vous avec un client, j’ai bu un verre et puis le trou noir »

(Docteur) « Faudra juste faire attention, on va quand même vous gardez une journée en observation. »

C’est juste assez pour qu’il commence à dessoûler pensa Conan. Juste après que le docteur soit sorti, Eri se jeta sur Kogoro et lui demanda tous les détails de l’affaire. Kogoro se mit à table tout de suite. Il avait reçu une lettre d’un certain M. Ito avec un gros chèque. Il lui avait donné une semaine pour retrouver une personne disparue, mais il n’avait absolument rien trouvé sur elle. Il y était finalement allé sans aucune information pour rendre l’argent. Enfin ce qu’il n’avait pas encore perdu aux courses, fit remarqué Conan. Kogoro continua comme si Conan n’avait rien dit. Quand il était arrivé au café Poirot, le client l’attendait déjà et lui offrit un verre. Kogoro demanda à Amuro la même chose que le client. Il lui servit un mojito. Kogoro lui donna les conclusions de son enquête et finit par lui tendre tendit l’enveloppe avec ce qui restait d’argent mais celui-ci ne l’accepta pas.

Eri : « Qui devais tu retrouvé ? »

Kogoro : « Sa demi-sœur, une certaine Shino Miyano »

Conan se retourna vers Kogoro, figé, les yeux exprimant clairement la frayeur. Puis Conan se rua vers Kogoro lui demandant de répéter. Il pensait avoir mal compris mais Kogoro répéta le même nom en se demandant quelle mouche venait de le piquer. Conan sortit de la chambre en courant et saisit son téléphone et composa le numéro du professeur Agasa. Conan se mit à réfléchir à toute vitesse. Aï ne lui avait jamais parlé d’un demi-frère, c’était donc pour donner de la crédibilité à son histoire, alors qui pouvait bien la rechercher ? Conan eut un flash, raccrocha avant que quelqu’un n’ait eu le temps de décrocher et retourna dans la chambre et demanda la description du client mais Kogoro ne se souvenait seulement qu’il portait un masque blanc sur visage et était habillé en noir de la tête aux pieds. Conan ressortit aussi vite qu’il était entré prétextant devoir aller chercher quelque chose chez le professeur, Ran et ses parents le regardaient partir sans comprendre. 

Si c’était bien un des leurs, il ne venait pas pour la retrouver car l’organisation pensait qu’elle était morte depuis longtemps donc s’il a demandé à Kogoro de la retrouver c’était  forcément pour voir comment il réagirait. Il était forcément sous surveillance pendant toute cette semaine et peut-être encore aujourd’hui. S’ils avaient le moindre doute sur la mort d’Aï, toutes les personnes qu’il connaissait serait en danger et ça il en était hors de questions. Conan arriva chez le professeur Agasa complètement essoufflé, il n’avait jamais couru aussi vite. Il le fallait, il avait promis à Haïbara de la protéger à tout prix mais si son identité avait été découverte et la sienne par la même occasion, il aurait beaucoup de mal à tenir sa promesse. Le temps que le professeur ouvre la porte lui parut une éternité, Conan avait frappé tellement fort à la porte que sa main lui faisait mal. La porte s’ouvrit enfin, il se rua vers le salon.

Les détectives boys étaient tranquillement en train de jouer à un des nouveaux jeux vidéo. Ils étaient tellement absorbés par le jeu qu’ils n’avaient pas remarqué l’entrée de Conan. Ils étaient tous là comme si de rien était, tous sains et saufs. Le professeur et Aï le regardaient sans comprendre les raisons de toute cette agitation et lui demandèrent des explications. Il refusa, pour leur sécurité, il valait mieux qu’il ne sache rien et prétexta avoir besoin d’une paire de lunettes de toute urgence. Une fois qu’il avait eu ce qu’il voulait, Conan se dirigea vers sa maison pour chercher la perruque et le maquillage que sa mère lui avait confectionné. Le tout était dans le tiroir du bureau de son père, là où il avait trouvé les lunettes de son père. Il mit un peu plus de 15 minutes pour se préparer, sortit sous les traits d’ Haibara et commença son tour du quartier. Conan resta sur ses gardes tout au long du parcours, il eut l’impression d’être suivi à trois reprises : par une jeune femme, un jeune homme et un vieil homme, mais c’étaient de fausses alertes.

Conan rangea son costume à sa place, et se dirigea vers l’agence de détective. Pour le moment, il n’y avait pas de danger immédiat sinon ils lui seraient tombés dessus pendant son tour, il avait bien sûr tous ses gadgets prêts à être utilisés. Il était temps de passer à l’offensive. Kogoro avait forcement dû demander quelques renseignements personnels au client. La grande majorité était surement fausse mais il se pouvait que le client ait donné un élément vrai par mégarde comme l’avait fait Bourbon. Conan vérifia les données mais elles paraissaient toutes plus fausses les unes que les autres. Ils étaient dans l’ombre comme à leur habitude mais la chasse était ouverte