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Muzan Kibutsuji est un homme âgé de 21 printemps et hissu d'une famille très noble. Bien que son statut soit élevé, son caractère n'en était pas tant. Il détestait la stupidité humaine, les émotions mais aussi- et surtout - les gens.
Même sa famille le dégoûtait, tout le dégoûtait. Lui également. Il était atteint d'une maladie incurable qui pouvait potentiellement amenée jusqu'à la mort. Il passait toutes ses journées entières allongés dans son fûton, incapable de bouger.
Il se méfiait de son médecin personnel, censé lui procurer des remèdes efficaces, depuis ce jour où il l'avait donné un bol à boire qui lui- après l'avoir vu - l'avait fait un mal de chien à l'estomac.
Il savait qu'il avait fait exprès, comme pour se venger de sa pauvreté comparé à sa richesse.
C'est depuis cet incident qu'il engaga des goûteuses, un métier réservé aux femmes.*
{*Dans cette fanfiction, pas dans la vrai vie, à prendre en compte svp }
Mais toutes ses goûteuses debauchaient, dégoûtée de sa personne. Il n'avait personne pour lui parler, le porter compagnie. Seule la douleur pouvait le faire, et il le faisait beaucoup. Au bout de la 11 ème goûteuse, il abandonna. Il n'avait qu'à mourir par un remède dégueulasse en silence. Mais il avait peur de la mort, peur de la faiblesse, peur qu'un jour son corps ne lui réponde plus. Alors il tenta sa dernière chance. Il engaga Misaki.
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<< Vous devriez aller vous balader de temps en temps, il fait très beau ces jours-ci. >>
Suggéra Misaki.
Muzan la fixa sans rien dire, trouvant cela à la fois inutile et intéressant. D'un côté, les balades ne servent à rien à part perdre son temps, et de l'autre côté, il pourra avoir l'occasion de voir si il était toujours capable de marcher.
Il soupira, en se redressant encore un peu plus en position assise sur son fûton. Il la regarda une dernière fois puis regarda le mur foncé en face de lui.
<< Je ne sais pas. Et puis de toute façon, j'ai besoin de quelqu'un pour m'accompagner, c'est les règles fixées par ma famille. >>
Misaki leva les yeux vers son visage, ne comprenant pas.
<< Oui, je sais. Et justement, je disais cela pour vous proposez de se promener ensemble. >>
Muzan tourna son visage pâle vers elle et pendant un temps qui semblait être l'éternité, il se regardèrent dans les yeux. En temps normal, il refuserait de se promener avec quelqu'un, mais avec elle il ne sait pourquoi, c'était différent.
Il finit par accepter et tout deux se retrouvèrent entrain de marcher entre des buissons. Kibutsuji avait un peu de mal à marcher mais il y arrivait malgré tout, en boitant.
Ils continuèrent à marcher en silence, profitant juste de la beauté de la nature. Misaki coupa ce silence agréable en parlant :
<< Vous aimez la nature ? >>
Muzan fut prit de court par cette question et prit le temps d'y réfléchir. Pas vraiment, mais il aimait le silence.
<< Ça ne me dégoûte pas non plus. >>
Menta-t-il.
Misaki plissa les yeux, comme si elle avait su qu'il mentait. Elle ouvrit ses lèvres rosés pour parler mais elle tribucha contre un caillou avant même de pouvoir le faire. Elle tomba comme en ralenti et essaya de trouver quelque chose pour se tenir. La seule chose qu'elle trouva était la manche du kimono de Muzan.
Ils tombèrent tout les deux au sol, Muzan étalé au-dessus d'elle. Il se redressa un peu mais resta néanmoins au-dessus d'elle, l'empêchant de se relever. Misaki senti ses joues chauffées, gênée.
Elle réussit à bafouiller quelques mots ;
<< D... désolé ! Je ne voulais pas vous entraîner avec moi dans cette chute ! >>
Muzan ignora ses excuses.
<< Dis moi, goûteuse, quel est ton nom ? >>
Dit-il au-dessus d'elle.
Misaki souffla un coup puis répondit :
<< Je m'appelle Misaki Kasuma. >>
Il prit le temps de tester son nom sur ses lèvres puis se releva avec difficulté, laissant aussi l'occasion pour elle de se lever.
<< Très bien, Misaki. Ne t'avises pas de débaucher. >>
Elle ne comprit pas tout de suite le sens de cette phrase, puis ensuite, ses lèvres se fendirent en un magnifique sourire rayonnant.
<< Bien-sûr, vous pouvez compter sur moi ! >>