Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Partie 1 :

Narrateur de ce chapitre : Timothée.

J'ouvra la porte de chez moi, entra et m'asseya sur le canapé. Je n'en reviens pas. Je crois que Noor me trompe avec un autre homme. Oui. Et ça m'a tout l'air d'être son dealer. Oui car il avait une cigarette à la main. Oui. Et ça ne m'étonnerait pas que cela soit un joint. Oui. J'ai hésitais à aller à leurs rencontres mais j'ai trop peur que les fumées de joint affectent mes neurones. Je m'allongea puis ferma les yeux : qu'est-ce que Noor voudrait? Que je la laisse tranquille. Oui. Mais qu'est-ce que sa santé voudrait? Qu'elle arrête. Oui. Donc je devrais privilégier la santé. Oui. Mais je suis perdu. Cela est trop pour moi, je ne suis pas habitué aux conflits et ça me fait peur.

Mon père, qui m'a repéré assis dans le canapé, vint s'asseoir à côté de moi et commença :

"Victor - Timothée ça va?

Timothée - Ma santé va bien oui

Victor - Non mais mentalement

Timothée - Je ne sais pas vraiment...

Victor - Qu'est-ce qui se passe? Tu as eu une mauvaise note? Ça ne fait rien!

Timothée - Non ce n'est pas ça! Ça aurait été dramatique! Mais heureusement ça n' rien à voir...ma scolarité se porte au mieux, comme toujours. Oui.

Victor - Qu'est-ce que c'est alors?

Timothée - Tu penses que...que la drogue peut détruire une personne?

Victor - Oh...je pense que oui Timothée, à fortes doses ça ruinait Lola...et maintenant...maintenant elle est morte et c'est trop tard pour que je lui interdise de fumer mais j'aurais dû le faire de son vivant! La drogue détruit l'entourage de la personne Timothée

Timothée - Ah...

Victor - Tu n'as quand même pas goûté à cette saloperie toi aussi? Je te l'interdis!

Timothée - Non...non pas moi

Victor - Je vois...les seules personnes qui pourraient te mettre dans cet état sont Lou, Lola ou Noor...Lou ne se drogue pas elle a passé l'âge de fumer en cachette, Lola est...enfin de là où elle est elle veille sur nous et ne fume plus désormais...il ne reste que Noor! Noor se drogue c'est ça?

Timothée - L'analyse comportementale des humains est complexe, mais tu ne t'en sors pas si mal, oui c'est Noor...je l'ai senti et elle me l'a avoué aussi, j'ai prévenu sa famille et du coup elle m'en veut beaucoup...elle veut que je la laisse tranquille. Oui.

Victor - Tu as bien fais! Elle s'autodétruit et toi tu es là pour elle, c'est une belle preuve d'amour, au lieu de se plaindre elle devrait te remercier de la guider dans un meilleur chemin que celui où elle s'est embourbée

Timothée - Oui mais elle ne pense pas comme toi...non...elle m'a traité

Victor - Vraiment?!

Timothée - Oui je ne mens jamais! Mais ce n'est pas tout...elle m'a même giflée

Victor - Quoi?! Mais c'est quoi de cette éducation que les Beddiar inculquent à leur fille?!

Timothée - Je ne sais pas

Victor - Non mais là je peux te dire que ça va barder!

(Il se leva d'un bond et prit son manteau)

Timothée - Tu vas où papa?

Victor - Je sors c'est tout ce que tu as besoin de savoir, va dont regarder tes reportages astronomiques et ne t'inquiète plus pour ça d'accord?

Timothée - Non je ne suis pas d'accord! Le problème ne va pas se régler de lui-même...non...

Victor - C'est ce que nous verrons!"

Il sorta.

Je n'aime pas ça. Ne rien savoir. Non. C'est perturbant et déstabilisant et horrible. Oui. Mais bon. Je vais regarder mon reportage. L'astronomie m'apaise dans n'importe quelle circonstance. Oui.

Partie 2 :

Narrateur de ce chapitre : Victor.

Je n'y crois pas. Mon fils est tout ce qui me reste, je prend un mal de chien à le protéger dû à son autisme car c'est un être fragile, je me décide à le laisser vivre son histoire d'amour avec Noor car je pensais que c'était une fille sérieuse qui prendrait soin de lui et au final elle le baffe? J'ai eu du mal à désserrer la vis avec mon fils et les conséquences sont que quelqu'un lui a fait du mal alors je me sens un petit peu responsable. Quelle éducation les Beddiar donnent-ils à leur fille pour la rendre aussi peu tolérante? Je vais aller leur toucher quelques mots à ceux-là.

J'arriva devant chez les Beddiar, je toqua. Une fois. Deux fois. Personne ne vint m'ouvrir. Pourtant une voiture est garée devant la maison et il me semble que c'est celle de Leïla. Bon ils ne vont pas me prendre pour un idiot plus longtemps, pour humilier mon fils là ils répondent présents mais quand il s'agit de régler des comptes apparemment on fait les sourds c'est ça? Ça ne se passera pas comme ça! Je poussa la porte d'entrée et entra. Je tourna la tête, Samuel se releva d'un bond : il était torse nu, pantalon déboutonné et Leïla était en soutien-gorge, jupe plissée. Je ferma les yeux. Je comprend mieux : je les dérange dans leurs ébats! Quelle bande de minables! Samuel s'exclama :

"Samuel - Qu'est-ce qui vous prend? C'est une propriété privée ici!

Victor - Redescend de ton piédestal Chardeau! Je dois vous parler à toi et à la superbe maman qu'est Beddiar

Samuel - C'est de l'ironie?

Victor - Évidemment bande de fous

Leïla - Vous voulez parler on va parler mais là je vous demande de sortir! On doit se rhabiller au cas où vous l'auriez pas remarqué

Samuel - Ouais au cas où votre oseille vous brouillerez la vision

Victor - Ma vision des choses est bien plus belle que la tienne : la preuve ma femme est attirante au moins moi

Samuel - Tu as dis quoi là?!!!

Leïla - Au moins moi je peux me regarder dans le miroir tous les jours en me disant que je ne suis pas la femme d'un escroc contrairement à votre conjointe!

Samuel - Parfaitement! Maintenant vous sortez et vous attendez qu'on soit prêts à vous accueillir ou sinon c'est moi qui vous sort!

Victor - Bien, si ça peut vous faire stopper vos monstrueux ébats"

Je sorta et m'asseya sur le muret devant leur maison.

La colère commence à monter peu à peu. Je me rend compte que Timothée aura encore moins confiance en lui après ça, il croira difficilement en l'amour et je devrais le reconvaincre, comme si sa vie était déjà assez agréable comme ça. C'est injuste. Mon fils mérite mieux. Et ces idiots ne pensent qu'à leur vie de couple pendant que leur fille détruit un garçon qui l'aime réellement. La colère va être difficilement maîtrisable je le sens.

Leïla et Samuel sortirent enfin au bout de dix bonnes minutes. Je me leva. Ils me firent face, plutôt détendus, ils ne sont pas prêts à l'affront. Leïla commença :

" Leïla - Bon alors quoi? Je tiens quand même à vous préciser que je n'apprécie pas le fait que vous entrez chez moi comme chez vous

Victor - C'était un sujet important et j'entendais bien que vous étiez présents chez vous, de plus il y avait votre voiture devant, pourtant personne ne venait m'ouvrir, et je déteste qu'on se paie ma tête alors aux grands maux les grands remèdes

Samuel - De quels grands maux vous parlez? Vous êtes en pleine psychose ou quoi?!

Victor - Je ne psychote jamais, mais votre fille après 2 ou 3 joints elle se met à psychoter oui en effet, et le mot est faible

Leïla - Mais de quoi parlez vous à la fin?!

Victor - De Noor, votre droguée de fille! Elle fait souffrir mon fils! Elle l'a traité aujourd'hui et pire encore il y a peu de temps elle lui a mit une gifle! Tout ça parce qu'il s'occupe d'elle comme il peut? Vous savez qu'il est autiste? Mon fils ne chutera pas dans une crise profonde à cause de votre fille je vous le garantis!

Leïla - Je sais bien ça et je m'en excuse pour Noor mais qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse?

Victor - Que vous éduquiez correctement votre fille non?

Leïla - Ça ne vous regarde pas

Victor - À la base ce que vous faites dans le salon de votre maison ça ne me regarde pas non plus mais bon je vous ai aperçu en plein moment gênant alors j'ai envie de vous dire : tout me regarde maintenant

Samuel - Rien ne vous regarde au contraire alors fermez là

Victor - Eduquez votre fille bordel c'est pas compliqué! Et dire que vous attendez un bébé mais bande d'idiots il sera minable comme Noor, et comme vous, comme on dit la pomme tombe au pied de l'arbre!!!

(Samuel s'assombrit et dans un moment d'élan il cogna Victor, Victor se mit à saigner de l'arcade)

Victor - Oh...vous me le paierais, ça je vous le promet et...Noor je vais l'éduquer moi-même si vous n'en êtes pas capable!

Leïla - Si vous touchez ma fille je vous jure que ce n'est pas que l'arcade que Samuel va vous refaire!

Victor - C'est ce qu'on verra!!!"

Je parta. Je monta dans ma voiture et je me dirigea vers l'hôpital le plus proche pour mon arcade. Ils me le paieront. Très. Très cher.