Demain nous appartient, la LOVING FICTION
Chapitre 43 : Chapitre 43 de la LOVING FICTION
1032 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 07/02/2020 10:16
PARTIE 1 :
NARRATEUR DE CE CHAPITRE : Soraya
*LE SOIR MÊME*
Il est 18h. Rémy rentre dans 30min. J'enfile ma robe blanche en dentelle, mes talons noirs vernis, mon collier argenté et je m'applique du vernis blanc, signe de douceur. Rémy arriva, m'embrassa puis nous montons dans la voiture. Il se mit au volant. Il commença :
"Rémy - Tu es magnifique mon chat, et cette robe! Une pépite!
Soraya - Merci chéri!
Rémy - Ne t'inquiète pas moi j'ai ma petite chemise qui m'attend dans le coffre
Soraya - Très glamour j'adore!
Rémy - Merci! Tu veux manger où?
Soraya - Où tu veux
Rémy - Ça tombe bien car j'ai réservé une table au restaurant du Marquis à Frontignan
Soraya - Quoi? Mais tu es fou! La simple réservation vaut le prix de nos deux salaires réunis!
Rémy - Ça fait un moment que j'économise pour te faire ce plaisir, on peut amplement se le permettre ne t'en fais pas
Soraya - Ohhh, merci c'est formidable mon cœur!"
Rémy démarra la voiture et nous partons sur les chapeaux de roues en direction de ce formidable restaurant.
Une fois arrivés, Rémy attrapa sa chemise, l'enfila et nous sortons main dans la main en direction de ce superbe endroit.
Nous entrons puis une hôtesse nous installa à une table. C'est le luxe : champagne, glaçons, flûtes, toasts. Nous commençons à manger, puis nous commandons. En attendant Rémy commença :
"Rémy - Alors, heureuse?
Soraya - Plus qu'heureuse tu veux dire, j'ai tellement de chance, je ne mérite pas cette chance
Rémy - Et pourquoi?
Soraya - Je ne suis que Soraya Beddiar, la fille qui est a moitié dévastée de l'intérieur, et qui est simple employé dans un cabinet d'avocats, tu mérites bien mieux
Rémy - Dévastée?
Soraya - Je n'oublierais jamais Lyes...c'est mon frère
Rémy - Mon coeur personne ne te demande de l'oublier et tu garderas toujours une part de toi qui est anéantie car c'est le drame de toute ta famille! Mais moi quand je te regarde je ne vois pas quelqu'un d'ennuyeux ni autre, je vois une femme forte, indépendante, exemplaire, drôle, magnifique bref c'est moi qui ai une chance folle
Soraya - Je t'aime
Rémy - Je t'aime aussi
Soraya - Pour toujours
Rémy - Et à jamais"
Les plats se succédèrent et se fût vraiment délicieux. La soirée que je suis en train de vivre est merveilleuse, tout comme l'homme avec qui je la passe.
PARTIE 2 :
*LE LENDEMAIN*
Narrateur de ce chapitre : Samuel.
Aujourd'hui est un des grands jours parmis plusieurs autres : jour d'échographie. Nous montons dans la voiture et je démarra en direction du centre hospitalier. Leïla commença :
"Leïla - Je suis un petit peu stressée
Samuel - Ne t'en fais pas mon cœur, tu sais c'est une visite médicale de routine
Leïla - Oui tu as raison"
En réalité je partage son stress mais je ne veux pas l'inquiéter. Nous arrivons et je l'aida à descendre de la voiture. Arrivés à l'hôpital, nous passons tout de suite dans le bureau du docteur Combles car nous sommes les premiers patients de la journée donc il n'y a pas d'attente nécessaire. C'est bien, comme ça Leïla évacuera plus rapidement le stress qui la ronge.
Le médecin la fit s'allonger puis elle souleva son tee-shirt. Il lui appliqua le gel et fit glisser la sonde le long de son gros bidon. Le médecin se concentra quelques minutes, l'air dubitatif. Puis il commença :
"Combles - Ecoutez madame Beddiar il va falloir reprendre un autre rendez-vous car la machine ne parvient pas à détecter votre bébé, il semblerait qu'il y ai un problème
Samuel - Un problème? Quel genre de problème?
Leïla - J'ai...fais une fausse couche???
Combles - Non non il y a bien un coeur qui bat en vous mais c'est très flou, mais ne vous inquiétez pas d'accord?"
Nous sortons et prit un rendez-vous en urgence pour le lendemain.
Leïla est dans tous ses états. Sur la route du retour, elle avait du mal à contenir ses larmes même si c'est une femme forte.
En rentrant à la maison, je la fis s'allonger dans le fauteuil puis je commença :
"Samuel - Tu sais mon amour c'est déjà arrivé d'avoir du matériel défaillant à l'hôpital, mais ça ne veut rien dire pour le bébé ne t'inquiète pas
Leïla - Combles était tout sauf rassurant...
Samuel - C'est un médecin, il n'est pas toujours optimiste pour éviter les faux espoirs, mais c'est dans leur nature
Leïla - Peut-être..."
Elle se mit à frissonner. Je décida donc d'aller chercher un plaid à Noor pour la recouvrir. Je toqua à la porte de sa chambre : personne. Bon ça ne fait rien. J'entra. Le plaid n'est pas sur le lit. J'ouvris le tiroir, rien. L'armoire, rien. Je me pencha pour regarder en dessous du lit. Je tapota de la main et toucha quelque chose d'étrange. Je le tira de là, c'est un...JOINT! Noor se drogue? Oh mon dieu. Je connais trop bien ce que la drogue peut entraîner comme problèmes. Leïla serait tellement hors d'elle en voyant ça. Ça ferait trop d'un coup. Je reposa le joint et sorta, sous le choc. Je m'asseya à côté de Leïla :
"Samuel - Je n'ai pas trouvé de plaid mais viens dans mes bras mon cœur ça ira bien je te le promet
(Elle s'exécuta)
Samuel - Je t'aimerais pour toujours moi, tu sais ça?
Leïla - Évidemment, moi aussi mon amour et pour toujours"
Je ne dois pas me rembourber dans mes mensonges mais je me suis promis de ne jamais voir souffrir Leïla. C'est raté. La femme de ma vie. Et la vie de Noor...une vie de débauche? Ça me rappelle le passé de quelqu'un...ah oui c'est vrai, le mien...