Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 35 : Chapitre 35 de la LOVING FICTION

1163 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/02/2020 12:28

PARTIE 1 :

Narrateur de ce chapitre : Leïla.

(Reprise de la discussion)

William tenta de se lever pour faire face à Leïla mais Aurore le fit se rasseoir et se leva à son tour. Elle posa sa main sur l'épaule de Leïla et commença :

"Aurore - Son état est stable...il est dans le coma

Leïla - Dans le coma?! Je veux voir son médecin référent!

Aurore - Pour l'instant il est au bloc, on l'attend aussi alors on va tous s'asseoir et s'armer de patiente d'accord? Ça va aller

Leïla - Oui d'accord...merci d'avoir été là pour Samuel et de continuer à l'être d'ailleurs...quelque part ça me rassure qu'il ai une amitié stable...ça le rend moins exclusif

William - Oui heureusement qu'il m'a Leïla je te le fais pas dire, parce qu'il est pas gâté si tu vois ce que je veux dire!

Aurore - William arrête ça

Leïla - Non je ne vois pas bien non, mais je sens que tu vas pouvoir m'en dire plus!

William - Ne fais pas la choquée tu sais très bien pourquoi il est ici! Il a fait une tentative de suicide et pourquoi? Parce que la femme qu'il aime l'a traité comme de la merde!

Leïla - Je rêve! Mais es-tu au moins bien informé de l'histoire?

William - Il n'y a pas que les femmes qui se racontent tous leurs petits potins!

Leïla - Bien alors tu dois être au courant que Samuel s'est montré violent avec mon ex-mari devant les yeux de mes filles! Je ne peux pas inculquer des valeurs de savoir-vivre à mes filles durant toutes leurs vies pour que Samuel bafoue tout derrière!

William - Les vraies valeurs à inculquer à tes filles seraient peut-être la connaissance du vrai amour, tu sais l'amour qui a poussé Samuel à vouloir mettre fin à ses jours, mais aussi des valeurs de tolérance! Samuel a ramé comme un malade avec tes filles et à quel prix?

Leïla, qui commence à s'emporter - Attend William t'es vraiment en train de me conseiller sur l'éducation de mes filles? Tu te payes ma tête?!

(Aurore se leva)

Aurore - William j'ai dis stop je ne me repeterais pas! On est tous sous pression mais ce n'est vraiment pas le lieu pour vous prendre la tête!

Leïla - Je suis d'accord...

William - Hmmmm..."

Quelques minutes passèrent. Des minutes aussi pesantes de conflit que longues d'amour. Samuel c'est l'homme de ma vie, je l'aime. Je m'en veux tellement. Il ne me laissera pas je le sais, il va vivre. Moi je vis pour lui.

D'un coup, le médecin arriva vers nous, nous serra la main et commença :

"Médecin - Bonjour, je suis le docteur qui m'occupe du cas de Samuel Chardeau, vous voulez des nouvelles c'est bien ça?

Leïla - S'il-vous-plaît oui

Médecin - Alors Samuel a ingurgité certe un trop grand nombre de médicaments mais, fort heureusement, nous sommes quasiment certains qu'il va se réveiller dans les jours à venir! Son état est stable, il va se battre et tout se passera bien!"

Le médecin continua de débriefer dans des termes techniques mais je ne l'écoute plus à présent. Mon homme va s'en sortir. C'est la libération. Ou plutôt, c'est l'amour.

PARTIE 2 :

Narrateur de ce chapitre : Noor

Aujourd'hui on est jeudi. Jour de cours...Je me dirigea en vélo jusqu'au lycée. Je suis de bonne humeur car je me force à ne pas penser à tout le mal que maman me fait. J'arriva 15min en avance, rangea mon vélo dans le hangar prévu à cet effet puis je grimpa les marches 4 à 4, je m'asseya sur un banc à côté de Manon. Depuis la rentrée elle est dans ma classe, je ne la connais pas beaucoup mais j'apprends à la connaitre et je la trouve bonne amie. Elle commença :

"Manon - Salut la Beddiar

Noor - Salut Manon! Ça te dérange si je me pose avec toi?

Manon - Oui un peu

Noor - Ah...

Manon - Mais non je rigole viens! Mais j'attend quelqu'un, des potes à moi

Noor - Des gars du lycée?

Manon - Non, je les ai rencontré il y a 2 jours, mardi soir vers 19h en rentrant des cours! Mon bus s'est arrêté une rue trop tôt, j'ai dû traverser un sentier à pied et ils étaient là

Noor - Qu'est-ce qu'ils faisaient là?

Manon - Je n'sais pas, ils étaient assis entre 2 packs de bières et leurs amis venaient de partir à l'instant! C'est 2 frères : Kevin et Nathan Fernandez

Noor - Oula mais ils ont quel âge?

Manon - Relax! Kevin a 19 ans donc 3 de plus que nous mais Nathan a pile notre âge

Noor - Ils sont pas scolarisés tes "potes"?

Manon - Si, enfin Kevin est en apprentissage dans un garage automobile, il dit que son but dans la vie c'est de devenir chômeur professionnel, mais Nathan il est en première comme nous

Noor - Ah oui du lourd quoi..."

Quelques minutes plus tard, deux garçons arrivèrent vers Manon. L'un un petit peu barbu, musclé et avec des cheveux courts rasés : Kevin. L'autre grand, brun, bien habillé avec des cheveux bouclés : Nathan. Nathan est vraiment beau. Ils tapent dans la main de Manon, me decrocherent un sourire puis Kevin commença :

"Kevin - Wesh Manon ça va bien ou bien? C'est qui elle?

(Il me regarda)

Manon - Salut Kev', Nath'! Elle s'appelle Noor, elle a mon âge, c'est une amie à moi, elle est cool y'a pas de soucis

Kevin - Ouais va falloir faire tes preuves Noor

Nathan - Arrête Kev' c'est lourd! Ça va Noor?

Noor - Ouais très bien

Nathan - Bon Kev' on va y aller j'ai cours moi dans 5 minutes à l'autre bout de la ville

Kevin - Ouais mais je vais d'abord me relaxer avant si tu vois ce que je veux dire...

Nathan - Euh...oui bon à plus tard les filles"

Ils partirent. Je me leva accompagnée de Manon, pour nous rendre en cours de français. On entra et s'asseya à nos places. Je commença, en attendant la prof :

"Noor - Quand Kevin parlait de se détendre, il voulait dire quoi?

Manon - Bah enfin Nouch! À ton avis!

Noor - Bah dis-moi

Manon - La fumette!

Noor - Quoi?!

Manon - La drogue Noor! Ils fument du cannabis

Noor - Et c'est ça tes potes? Fais attention!

Manon - C'est pas exclu que j'essaye un jour moi aussi..."

La prof arriva. On stoppa la discussion. J'étais sous le choc de cette révélation de Manon. Entre amitié et fumette il n'y a qu'un pas mais j'aurais préféré qu'elle se casse la jambe pour ne pas le faire ce foutu pas.

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