Demain nous appartient, la LOVING FICTION

Chapitre 24 :

[Dans la tête de Leïla]

*Il était dimanche, Samuel et Leïla ne travaillaient pas. Ils avaient donc optés pour une matinée "à la cool". Les futurs parents étaient installés dans le canapé, Samuel s'était assis avant Leïla, les jambes allongées tout au long du canapé las mains posés sur le ventre de sa femme qui commencé à s'arrondir, Leïla quand à elle s'était contentée de s'assoir entre ses jambes, sa tête posé sur son torse. L'infirmière en profitait pour commencer à regarder les futurs achats que le couple devrait faire pour leur enfant. Samuel lui en profitait pour câliner sa belle et lui faire des bisous sur sa chevelure.*

Samuel : (Qui sorta Leïla de ses rêves.) Il est beau celui là, non ?

Leïla ?

Leïla : Oui pardon.

Samuel : Tu pensais à quoi ?

Leïla : heu... à rien ne t'inquiète pas.

Samuel : Dis moi.

Leïla : Je repensais à Bilel, il devait vraiment être désesperé pour faire ça.

Samuel : Il a pas assez de cullot pour venir me le dire en face et pas assez de jujote pour voir que ça te fait mal.

Leïla : Mais dit pas ça.

Samuel : Quoi tu le défends encore là, mais tu as vu où ça a faillit nous mener, on a faillit perdre notre bébé Leïla, notre bébé !

Leïla : Oui je sais ...

Samuel : De toute façons je suis persuadé que ce n'est pas lui.

Leïla : Pourquoi tu dis ça ?

Samuel : Tu le vois vraiment faire ça ?

Leïla : Il a bien saboté les freins de ta voiture.

Samuel : Mais c'est pas pareil, là ça t'atteind aussi.

Leïla : Parce que tu crois que quand on a eu l'accident ça ne m'a pas atteind ?

Samuel : Non parce que la tu m'en voulais et tu me faisait la gueul, j'ai falli te perdre à cause de ça.

Leïla : Tu te trompes, d'accord j'étais très en colère mais sur le coup j'ai eu très peur qu'il te soit arrivé quelque chose, même si ça ce n'est pas vu.

Samuel : Je suis d'accord ça c'est pas vu.

Leïla : Bon écoute Samuel on va pas revenir sur ça.

Samuel : Mais je suis persuadé que ce n'est pas Bilel et puis pourquoi venir comme ça faire du bruit, on dirait qu'il l'a fait expré.

Leïla : De toute façon les lettres sont arrêtées maintenant.

Samuel : C'est pas une raison pour laisser passer ça.

Leïla : À écoute Samuel j'ai plus envie de me prendre la tête avec ça, et si il dit que c'est lui c'est que c'est lui.

[Je ne comprenais pas pourquoi Bilel aurait dit que c'était lui alors que ce n'était pas lui. Et puis on avait cette journée pour profiter et je ne voulais pas me disputer avec lui car j'avais besoin de réconfort en ce moment, ma grossesse était compliquée à gérer émotionnellement, j'avais besoin de l'homme que j'aimais. Pour remédier à ce silence je décida d'encore plus me coller à lui en tournant ma tête pour regarder et pouvoir accéder à ses lèvres.]

Samuel : Je t'aime.

Leïla : Je t'aime aussi chéri.

Samuel : Je ne veux pas qu'on se dispute mon coeur.

Leïla : Non, on se dispute pas là. J'ai besoin de toi Samuel, ne me laisse pas tomber.

Samuel : Je vous laisserais pas tombé, jamais, je vous aime trop pour ça.

(A ce moment, le téléphone de Samuel sonna indiqua l'arrivé d'un nouveau message.)

Samuel : Bon je veux pas t'embeter avec ça mais j'ai bien les preuves que ce n'est pas Bilel qui envoie les lettres.

Leïla : Comment ça ?

Samuel : Tu sais le ... enfin... le détective que j'ai engagé.

Leïla : Pour suivre Noor ?

Samuel : Oui et bien.... il m'a envoyé des photos et on voit clairement que c'est elle qui envoie les lettres.