Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 41 : Fiction 1 - Version Samuel

46383 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 23/07/2020 15:11

  • CHAPITRE I


Comme à son habitude, Samuel poursuivit sa garde démarré la veille mais contrairement à son habitude il n'était pas seul lors de ses visites de patientes ainsi que consultations d'urgence puisqu'il était accompagné par une stagiaire plus précisément une infirmière stagiaire du nom d'Amanda. Depuis quelques semaines, son père avait imposé à tous les médecins d'avoir une infirmière stagiaire avec eux lors d'une ou plusieurs garde afin qu'elles découvrent toutes les spécialités que disposait l'hôpital et de mieux connaître par la même occasion, les lieux et les médecins. Cela ne l'enchante non loin du monde d'avoir une infirmière qui le suivait tel son ombre sans pouvoir vraiment être utile, en tout cas pas comme Samuel l'entendait ayant du mal à faire confiance rapidement aux infirmières, il n'aimait pas trop avoir de nouvelles têtes dans son service. Mais même si cela ne lui plaisait, il s'efforça de ne pas trop mettre à l'écart Amanda et de la faire participer afin qu'elle découvre la spécialité obstétrique.


En ce début de matinée qui sonnait la fin également de la présence d'Amanda auprès du docteur Chardeau, cette dernière malgré qu'elle lui avait déjà demandé plutôt dans la matinée, réitéra sa demande qu'il remplisse le contre rendu que le directeur de l'hôpital exiger à la fin de leur temps dans une spécialité. 


SAMUEL : (repartant vers son bureau après avoir vu sa dernière patiente, regardant sa montre) Tu peux aller prendre ta pause avant ta réunion, Amanda. Ton temps en obstétrique est terminé. 


AMANDA : (marchant rapidement derrière Samuel tellement il marchait vite) D'accord. Mais... Je peux récupérer le contre-rendu dans votre service s'il vous plaît. 


SAMUEL : (entrant dans son bureau) Ah oui, le contre-rendu ! (cherchant après sur son bureau) Je n'ai pas encore eu le temps de le remplir. Viens après ta pause et je te le rendrai rempli.


AMANDA : Pas de soucis, Docteur. Je reviendrai après ma pause, ici ? 


SAMUEL : Oui ici ! Si je ne suis pas dans le bureau, ton contre rendu sera sur le bureau, tu auras qu'à simplement le prendre. 


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Devant prendre les dossiers de ses rendez-vous suivants de la journée, Samuel arriva à l'accueil de l'hôpital afin de les récupérer, il y rencontra son père qui se dirigeait lui vers son bureau situé en haut de l'escalier que disposait l'accueil. 


RENAUD : C'est toi qui viens chercher tes dossiers ici ! Tu aurais pu demander à ton infirmière stagiaire de venir les chercher à éviter de perdre du temps, tu le sais bien.


SAMUEL : (prenant ses dossiers) Quelle infirmière ? 


RENAUD : Très drôle, Samuel ! Ne me dis pas que tu as tout fait pour qu'elle quitte ton service avant la fin ? 


SAMUEL : (sur le ton de l'ironie) Mais non voyons, je ne m'amuserai pas à ça ! Elle a juste fini tes 12 heures réglementaires ! 


RENAUD : J'espère que tu lui as rendu son contre-rendu rempli cette fois-ci !


SAMUEL : (tout en vérifiant que ce sont les bons dossiers) Tu sais ce que j'en pense de tes contre-rendus à la con ! On n'a pas assez de paperasse à remplir, il faut que tu nous pondes ça !


RENAUD : (suivant son fils jusqu'au distributeur de nourriture que disposait l'accueil) Il faut bien une trace de cette immersion !


SAMUEL : (Appuyant sur un bouton pour avoir un sandwich) C'est pas comme si elle allait par la suite pouvoir choisir un service en particulier. 


RENAUD : Peut-être pas mais on moins elles font connaissance avec tous les médecins de l'hôpital ! 


SAMUEL : (Prenant son sandwich puis tapotant sur l'épaule de son père) Si ça te rassure ! Bon , je dois te laisser, j'ai encore du boulot moi contrairement à d'autres ! 



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De retour dans son bureau après avoir pris ses dossiers ainsi qu'un sandwich qui fera son repas du midi dans le distributeur de l'accueil, Samuel s'installa dans son fauteuil afin de regarder ce qui l'attendait l'après-midi même avec tout ses rendez-vous de prévu. À peine avait-il entamé son sandwich tout en parcourant ses dossiers tout en faisant attention à ne pas les salir, Amanda passa la tête à la porte de son bureau tout en frappa sur cette dernière. 


AMANDA : (entrant dans le bureau) Excusez-moi, Docteur. Je viens juste récupérer mon contre-rendu comme vous me l'aviez dit tout à l'heure. 


SAMUEL : (continuant ce qu'il faisait) Ton contre-rendu, je n'ai pas encore eu le temps de le remplir. 


AMANDA : Mais j'en ai besoin là, pour le rendre à Mme Beddiar. Notre réunion va débuter dans à peine 5 mins.


SAMUEL : (s'en foutant royalement) Et bien tu diras à Leï... (se rattrapant tout en insistant sur chaque syllabe de son nom de mariée) Mme Beddiar que si elle n'est pas contente, c'est pareil ! Si elle a le temps de remplir de la paperasse qui sert à rien et bien les médecins ont autre chose à faire comme sauver des vies par exemple ! 


Voyant que Samuel, s'énervait sans raison apparente, Amanda n'insista pas d'avantage de peur d'avoir des représailles et se contenta d'acquiescer tout en rebroussant chemin avant de refermer la porte du bureau de Samuel derrière elle. Afin d'aller à sa réunion en question.


Avant de reprendre son travail, Samuel s'accorda quelques minutes allongé sur le canapé que disposait son bureau et se mit à repenser à ses dernières semaines sans Leïla. L'infirmière avait tout fait pour l'éviter durant ses gardes. Ayant conscience qu'elle avait besoin de temps et d'espace, Samuel avait respecté ses distances avec l'infirmière allant jusqu'à ne pas rentrer dans une pièce lorsque l'infirmière y est présente, mais cela commencer à lui peser. Malgré le fait que plusieurs fois, il n'avait intentionnellement pas rendu les contre-rendus pourtant indispensable à l'infirmière chef qu'était Leïla afin d'avoir un contact avec elle, cette dernière, c'était plutôt arranger avec son père pour les récupérer à sa place ce qui amusa extrêmement Samuel. Si elle s'en fichait tant que cela pourquoi elle ne venait pas tout simplement les chercher ?

  • CHAPITRE II


Sans s'en rendre compte, Samuel épuisé par ses gardes répétées et longues s'était assoupi dans ce canapé pourtant pas si confortable qu'il en avait l'air. Samuel fit un bond lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir non sans délicatesse. Le médecin fut surpris de découvrir Leïla dans l'encadrement de la porte. Après quelques secondes à se regarder, et avant même qu'il est le temps ouvrir la bouche. Leïla lui hurla dessus. 



LEÏLA  : (sur un ton énervé) Tu pourrais me dire pourquoi tu n'as pas rempli le papier d'Amanda ? Depuis que le programme a commencer, il manque à chaque fois ton papier que ce soit avec Amanda ou les autres. Ça t'amuse de me faire perdre mon temps pour un simple document ? Toi qui d'ordinaire es si à cheval sur la paperasse !! 


Samuel se redressa du canapé, amusé de sa colère, il sourit bêtement tout en l'écoutant débité ses phrases d'une vitesse folle. Sa stratégie avait semble t-il marché ! Depuis que le programme a commencer, il manque à chaque fois ton papier que ce soit avec Amanda ou les autres.


SAMUEL  : (sur le ton de l'ironie) Enfin ! Je me demander quand est-ce-que tu allais avoir le courage de venir toi-même m'en parler d'habitude tu laisses mon père s'en charger non ?!


LEÏLA : Donc c'est bien de ça qu'il s'agit, malheureusement pour toi j'ai autre chose a faire que de rentrer dans ton jeu mesquin ! Donc je te pose les papiers-là (en posant les papiers sur le bureau) et l'obligeance de les remplir avant la fin de la journée que je puisse faire mon boulot. 


SAMUEL : C'est bon, je te les remplirais tes foutus papiers après ma garde ça te va ?! Si tu veux, je te les rendrai même en mains propres.


LEÏLA : Ne t'en donne pas la peine. Mets les juste dans mon casier quand ils seront remplis. 


SAMUEL :(en affichant un grand sourire) À vos ordres Madame Beddiar !  


Toujours assis sur le canapé, il la regarda sortir du bureau aussi furieuse qu'elle n'était en entrant. Leur échange pourtant si virulent de la part de Leïla démontrait bien à Samuel qu'il avait raison en vue du comportement de l'infirmière. Pour lui, elle avait peur de déraper à nouveau avec lui et donc qu'elle avait encore des sentiments à son encontre même si elle faisait tout pour le cacher. Le fait de lui avoir suggéré de lui rentrer les papiers en main propre n'était pas anodin. Il avait un petit plan en tête afin que l'infirmière revienne dans ses bras. 


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Contrairement à ce qu'avait demandé Leïla, après avoir rempli les documents en question, Samuel avait bien l'intention de lui rendre en main propre. Il arpenta donc les couloirs à la recherche de l'infirmière tout en espérant la voir seul à seul pour une fois. Même s'il avait peur qu'en forçant comme cela le contact, il empire les choses plus qu'autre chose, mais il a avait besoin d'elle autant qu'elle avait besoin de lui. La tension entre les deux ex-amants était si palpable qu'à la simple étincelle tout pouvait soit partir en un brasier de passion ou au contraire en un feu de colère et de rage qui aurait pour effet d'empirer la situation entre eux. 


Plonger dans ses pensées afin de trouver la meilleure stratégie à aborder avec l'infirmière, Samuel aperçu du coin du regard, une infirmière dans la pharmacie de l'hôpital. Il recula afin d'être sûr que se soit bien Leïla est non une autre infirmière avant de frapper à la porte. À son plus grand plaisir, c'était bien Leïla avec ses longs cheveux détachés comme il les aimait tant, qui était dos à la porte en train de ranger des produits sans faire attention à l'agitation du couloir. Il toqua à la porte tout en s'avançant dans la pièce. 


  • CHAPITRE III



Il savait qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour Leïla de succomber et baisser sa garde qu'elle avait mis en place depuis des semaines. Un simple contact tactile serait suffisant, il en était persuadé. Il referma la porte derrière lui tout en tournant le verrou aussi doucement qu'il put sans que Leïla ne le remarque trop occupé à essayer d'ignorer la présence présente dans la pièce. Samuel s'avança donc si près de l'infirmière qu'il arrivait à sentir son parfum. À cette odeur, il ferma les yeux. 


SAMUEL : (en posant les documents sur la manette tout en faisant exprès de frôler sa main sur le bras de Leïla. Il savait très bien ce que ce geste allait provoquer en elle) Tiens voilà tes papiers remplis. 


LEÏLA : Merci. (tout en se décalant pour remettre ses idées au clair. Car elle savait que moins il y aurait d'espace entre eux et moins elle arriverait à se contrôler) Je t'avais dit de les mettre dans mon casier.


Voyant la réaction de Leïla, Samuel recula d'un pas tout en regardant Leïla essayait par tous les moyens de quitter la pièce tout en lui coupa la route pour pas qu'elle parte aussi vite. Il ne pouvait pas s'empêcher de continuer a l'aimer même après tout ce qu'il s'était passé. Convaincu que du côté de l'infirmière, c'était pareil.


LEÏLA : A quoi tu joues ? Laisse moi passer. Tu m'as rendu les papiers... Je t'en remercie, mais j'en ai fini avec le rangement donc je voudrais bien rentrer chez moi si ça te dérange pas ! 


SAMUEL : (Tout en l'a bloquant encore plus en mettant sa main sur le mur et l'a bloquant contre le mur pour l'empêcher d'avancer encore plus vers la sortie) A rien, J'ai pas envie que tu me fuis encore, ça fait des semaines que cela dure et j'en est marre de te voir partir en courant à chaque fois qu'on est dans le même couloir ou la même pièce. Tu le sens tout autant que moi, cette sensation d'en vouloir plus quand on est proche l'un de l'autre, j'en suis sûr !


LEÏLA : (en essayant tant bien que mal a ne pas lui prouver qu'il a raison sur toute la ligne) Tu dis n'importe quoi. Crois ce que tu veux, mais laisse moi partir maintenant ! 


SAMUEL : Ok, alors dit moi là maintenant dans les yeux que tu ne ressens plus rien pour moi et je te laisse partir. 


Leïla planta ses yeux dans les yeux azur de Samuel, mais au lieu de lui sortir un énième mensonge, elle attrapa le col de sa chemise à carreaux et plaqua ses lèvres sur les siennes. Surpris de son baiser, Samuel recula légèrement pour ensuite reprendre leur baiser passionnel tout en lui attrapant la nuque. N'écoutant plus que son envie qu'elle avait enfoui tant de fois depuis quelques semaines, Leila commença a déboutonner la chemise de Samuel avant de s'arrêter.


LEÏLA : (Ses yeux toujours plongé dans ceux azur de Samuel) Je suis désolé... On ne peut pas faire ça pas après tout ce qu'il sait passer et tu le sais très bien ! 


SAMUEL : Arrête de penser, on en a tout les deux envie c'est tout ce qu'il compte non ? Si c'est le fait de se faire surprendre qui t'inquiète, j'ai fermé la porte à clé ! 


Leïla regarda vers la porte tout en prenant une expression de surprise en voyant la porte fermée, car elle n'avait pas remarqué que Samuel avait fermé la porte un peu plus tôt tant elle s'était concentrer pour reste neutre à son approche. Samuel posa délicatement sa main sur sa joue pour la faire regarder dans ses yeux et s'approcha doucement pour l'embrasser tout en déboutonnant la veste de Leïla de l'autre main. Leïla arrêta de penser à l'instant où Samuel l'a touché comme à chaque fois qu'il l'a touché cela a toujours était comme cela entre eux. Seul Samuel a le pouvoir de lui faire oublier qu'elle a un cerveau quand il la touche si délicatement ! Et se laissa aller avec l'homme dont elle était toujours éperdument amoureuse... 


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Après avoir laissé court à leurs envies mutuelles, Leïla fut la première a briser la parenthèse qu'ils venaient de s'accorder dans cette pièce, elle remit ses vêtements sans dire un mot essayant de se ressaisir. Même s'il aurait voulu profiter de cet instant un peu plus longtemps, Samuel s'écarta de l'infirmière pour lui aussi remettre sa chemise et sa veste de service qui était tombé à terre plus tôt. Ne sachant pas quoi dire de peur de la braquer, il laissa Leïla prononçait les premiers mots.


LEÏLA : Il faut que j'y aille... (en se dirigeant rapidement vers la porte de peur de devoir parler de ce qu'il venait de se passer)


SAMUEL : Attends, tu as oublié tes papiers.


LEÏLA : (hésitante) À oui, c'est vrai... Merci. Je vais aller les donner à ton père avant de rentrer !


Leïla ouvrit la porte et sortit si vite que Samuel n'eu pas le temps de lui dire quelque chose d'autre. Même s'il ne savait pas comment aborder ce qu'il venait de se passer. Il aurait bien aimé qu'elle ne se sauve pas comme cela de la pièce. Contrairement au médecin, les conséquences de cette parenthèse pourtant si magique lui était tout de suite revenu en tête. Même si cette parenthèse avait été plus que ce qu'il n'espérait en ayant échafaudé son plan pour pouvoir se rapprocher de l'infirmière à nouveau, il n'avait pas permis de vraiment faire un réel pas vers leur réconciliation, ça le médecin le savait. Avec l'infirmière, ce n'était jamais aussi simple que cela. Elle privilégié toujours les autres au détriment de son bonheur ce qui l'a faisait plus souvent reculer qu'avancer avec le médecin au désarroi de Samuel. 


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Samuel quitta à son tour la pharmacie afin non pas de courir après l'infirmière mais pour reprendre son travail étant quelque peu en retard dans les rendez-vous de l'après-midi avec ses patientes de la journée. Il savait que courir après Leïla n'était que cause perdu. Jamais Leïla n'admettra et surtout pas au milieu d'un couloir de l'hôpital ses sentiments pour le médecin malgré ce moment dans la pharmacie de l'hôpital. À défaut qu'elle l'admets à haute voix, cette parenthèse était bien la preuve qu'il avait raison sur toute la ligne et ne compter pas en rester là même si cela poussera inévitablement l'infirmière dans ses retranchements. Il espérait simplement ne pas ruiner la véritable dernière chance qu'il avait de se réconcilier avec elle. 


  • CHAPITRE IV


Tout comme Leïla, leur moment passé dans la pharmacie de l'hôpital repassé en boucle dans la tête du médecin. À l'instant où il avait enfin admis avoir des sentiments pour l'infirmière lors de son retour de cure quelques mois en arrière toute la vie de Samuel avait été chamboulée. Jamais une femme ne lui avait fait cet effet ni eut autant d'impact dans son comportement. Ayant fini son interminable garde à l'hôpital, Samuel retourna à sa chambre d'hôtel, vide et froide qu'il n'a jamais considéré comme son chez lui. 


Malgré qu'il était épuisé par sa garde, le sommeil fuyait une nouvelle fois la chambre de Samuel jusqu'à tard très tard dans la nuit. Ce qui lui permis d'essayer de trouver des solutions afin que Leïla revienne auprès de lui. Il savait pertinemment que ce moment dans la pharmacie n'avait rien arrangé du tout, mais avait juste semer le doute dans la tête de l'infirmière tout comme celle du médecin. Mais il ne pouvait s'empêcher de provoquer ce contact avec l'infirmière, il en avait besoin plus qu'il ne l'aurait pensé quand elle lui a dit que tout était fini entre eux pour de bons quelques semaines auparavant. Leïla était la seule femme de sa vie à vraiment se préoccuper de lui. Toutes ses relations passées si on pouvait appeler cela des relations n'était basé que sur le sexe et rien d'autre. Depuis aussi longtemps qu'il se souvienne, Samuel n'avait jamais ouvert son cœur comme il l'avait fait avec l'infirmière et cela changer tout. Car jamais il ne se serait accroché comme il le fait avec Leïla s'il n'avait pas de vrais sentiments pour elle. Il se serait contenté de passer à une cible. 


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L'heure de prendre une nouvelle garde était déjà arrivé pour le médecin, afin d'arrêter de penser constamment à l'infirmière et trouver le sommeil, Samuel avait cédé à la tentation de prendre de la cocaïne et était donc d'attaque à reprendre une garde pourtant peu de temps après avoir finir la précédente aussi frais que s'il avait dormir une nuit entière mais l'effet était trompeur et ça, le médecin le savait mais il s'en fichait pendant un court instant, il se sentait bien et c'était le principal. 


Durant l'effet très euphorisant de la substance qu'il avait sniffé un peu avant de prendre son service, Samuel se sentait d'humeur à s'amuser. Lorsqu'il vit Amanda en train de manger seule dans la salle de pause, il ne put s'empêcher d'entrer.


SAMUEL : (s'avançant jusqu'à la machine à café situé derrière Amanda) On mange toute seule ?!


AMANDA : (levant la tête de son téléphone, étonnée tout en se redressant sur sa chaise) Docteur Chardeau ! 


SAMUEL : (posant sa tasse sur le socle de la machine) Tout le monde mange dehors pourtant avec ce beau soleil. 


AMANDA : Je sais mais avec ma peau, j'évite de m'exposer au maximum car sinon je vais ressembler à une écrevisse cuite.


SAMUEL : (rigolant, tout en prenant son café) C'est le comble pour quelqu'un qui vit dans le sud de la France là où on est le plus susceptible d'être exposé au soleil !

 

AMANDA : (rigolant) C'est vrai. Mais il fait si bon de vivre ici ! Les gens sont sympas, la région est superbe. 


SAMUEL : (s'assoyant à côté d'elle) Ne me dites pas que vous avez déjà tout visiter depuis votre arrivée ? 


AMANDA : Oh non, loin de là ! 


SAMUEL : (étant direct) Et bien que diriez-vous que je vous fasse découvrir un endroit sympa donnant sur la mer ? Tout ombragé bien entendu. 


AMANDA : (totalement surprise) Et bien, ça aurait été avec plaisir mais je ne pense pas que cela fasse plaisir à mon petit-ami de prendre un verre avec vous. 


SAMUEL : (n'insistant pas d'avantage) Dommage pour moi alors ! 


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Après sa pause café, il reprit son travail, n'ayant pas d'appétit à manger. Malheureusement pour lui, les effets de la cocaïne s'estomper, l'impression de puissance intellectuelle due au stupéfiant se faisait de moins en moins présente. Ayant un patiente commune avec son père dû à un accident et afin d'accorder les soins prodigués à leur patiente, Samuel accosta son père au détour d'un couloir. 


SAMUEL : (rattrapant son père avant qu'il n'atteigne son bureau) Papa ! 


RENAUD : (s'arrêtant tout en se retournant) Oui ! 


SAMUEL : (arrivant en face de son père) Alors, pour madame Néa, je fais quoi ? 


RENAUD : (interrogatif) Je ne suis pas gynécologue, c'est toi qui dois le savoir, c'est ta patiente ! 


SAMUEL : (sur le ton du sarcasme) Je vais te rafraîchir la mémoire ! (lisant le dossier qu'il avait ds les mains) Madame Néa, patiente arrivé aux urgences hier matin suite à un accident vasculaire cérébral et qui est à 21 semaines de grossesse dont tu m'as interdit d'intervenir. Je continue ou ta mémoire est assez rafraîchit. 


RENAUD : À oui ça me revient !


SAMUEL : (s'adossant contre le coin du mur) Alors, ça en est où son état ? Je peux enfin la voir ? 


RENAUD : Malheureusement, elle a était déclaré en mort cérébral cette nuit. 


SAMUEL : Elle est toujours maintenue en vie ? 


RENAUD : Oui, oui. Son mari est au courant, c'est à toi maintenant de voir avec le mari pour la suite avec l'enfant en tout cas. 


Voyant que son fils fixé quelque chose ou quelqu'un dans le couloir et n'écoutait plus vraiment ce qu'il disait. Renaud se retourna pour voir ce qui captivé comme cela son fils. 


DR DUMAZE : (étonné de la voir) Leïla, Qu'est-ce-que je peux faire pour vous? 


LEÏLA : Dr Dumaze, Bonjour. Rien de particulier, je voulais juste vous donner les documents qu'il manquait pour les infirmières stagiaires, mais ce n'est pas urgent, je passerai dans votre bureau quand vous serez disponible.


Voyant bien que Leïla l'ignorait volontairement et qu'elle savait très bien qu'il n'osera pas l'importuner avec la présence de son père. Samuel ne quitta pas pour autant du regard Leïla.


DR DUMAZE : Il y a pas de problème, Tu avais quelques choses a rajouter Samuel ? 


SAMUEL : Euhh... Non c'est bon, je ferai comme on a dit ! 


DR DUMAZE : (en s'adressant à Leïla) Bon alors, on peut régler ça tout de suite si vous le voulez bien ?


LEÏLA : Oui bien sûr, je vous suis alors. 


La première chose qui lui vint à l'esprit en voyant partir Leïla avec son père était d'attraper le bras de Leïla pour la retenir et la forcer à parler de ce qu'il s'était passé la veille dans la pharmacie, mais il ne fît rien, il se contenta de les regarder partir avant de reprendre sa route vers ses visites matinales de ses patientes hospitalisées. Depuis leur séparation et la demande de Leïla de ne plus travailler avec lui, Samuel n'avait que de rare occasion de croiser Leïla dans les couloirs. Alors lorsqu'il la voyait, l'envie de la toucher, de sentir son parfum, de mettre la main dans ses cheveux ou tout simplement entendre sa voix était accentué et encore plus depuis leur parenthèse dans la pharmacie de la veille. 


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Même s'il voulait vraiment parler de ce qu'il s'était passé la veille, Samuel ne chercha à revoir Leïla étant trop occupée par ses patientes. Depuis son arrivé à l'hôpital Saint-Clair, peu d'infirmières aimaient et voulaient travailler avec lui, même aucune mis à part Leïla, ne supportant pas son sarcasme et son manque de tact avec ses patientes et le reste du personnel de l'hôpital. Mais c'était un moyen plus qu'efficace que Samuel avait mis en place lors de son internat pour être sûr qu'on lui fiche la paix. Ce qui l'intéressait dans le métier de médecin ce n'était pas les patientes, mais bien les cas médicaux qui l'ont toujours fasciné à l'image d'un docteur House. En cette nouvelle journée de garde, Samuel ne fut pas totalement surpris en voyant que l'infirmière qui était notée sur le planning avec lui était absente. Ce qui l'obligea à arpenter les couloirs à la recherche d'une infirmière disponible qui veuille bien travailler avec lui le temps de ses consultations. 


Arrivé dans le couloir où se trouver le laboratoire de l'hôpital, le médecin chercha à droite à gauche s'il voyait une infirmière quand soudain, il vit Leïla sortir en trombe du laboratoire tout en ne regardant pas où elle allait. Une nouvelle fois, Samuel provoqua un nouveau face à face avec l'infirmière et la laissa se prendre de plein fouet le médecin. L'infirmière en perdit ses résultats des mains. 


LEÏLA : (tout en ramassant ses feuilles) Excusez-moi, c'est de ma faute. Je n'ai pas fait attention en sortant !


L'INCONNU : (s'abaissant pour aider à ramasser les feuilles de Leïla, tout en souriant) C'est pas grave !


En entendant sa voix, Leïla releva sa tête. Elle fut stupéfaite de constater que Samuel se tenait devant elle, à l'aider à ramasser ses feuilles. Elle était tellement pressée de quitter le laboratoire qu'elle ne s'était pas rendu compte dans qui elle s'était tapé en sortant. 


SAMUEL : (en lui tendant les feuilles qu'il avait ramassé) Pour te faire pardonner, tu veux bien prendre un café avec moi pour qu'on discute ? 


LEÏLA : (prit les feuilles qu'il lui tendait) Pour parler de quoi ? Je te l'ai déjà dit, c'était une erreur de ma part, t'inquiète pas, tu peux toujours draguer toutes les nouvelles que tu veux ! 


SAMUEL : (étonné de ce qu'elle venait de lui dire) Pardon ? De quoi tu parles ? 


LEÏLA : (énervée) Arrête de faire comme si tu ne savais pas ! Ta chère Amanda dit a qui veut l'entendre que tu l'as invité à boire un verre donc ne te donne pas la peine de mentir, je t'en prie !


Surpris du départ rapide de Leïla, Samuel resta planter au milieu du couloir pour la deuxième fois de la journée avant de se mettre à la rattraper au bout du couloir ! Il l'attrapa par son bras pour la forcer à rentrer dans une pièce plongée dans le noir présente à leur gauche.

  • CHAPITRE V


Arrivé dans cette salle sombre, Samuel lâcha instantanément le bras de Leïla et se colla à la porte pour qu'elle ne parte pas comme elle a l'habitude de faire quand il veut discuter avec elle. Il n'en avait marre qu'elle le laisse planté au milieu d'un couloir comme un con à chaque fois qu'il tentait le dialogue avec elle. Contrairement à elle, lui voulait parler de ce qu'il s'était passé la veille dans cette pharmacie. Car il espérait dans un coin de sa tête qu'elle change d'avis sur leurs relations et qu'il puisse être heureux tous les deux enfin. Malgré les erreurs monumentales qu'il avait commises pour la garder auprès d'elle après l'accident de bus !


LEÏLA : (encore plus énervée) Qu'est-ce-qui te prends au juste ? Tu crois qu'à chaque fois que tu me bloques dans une pièce avec toi, il va se passer quelque chose entre nous ? 


SAMUEL : (amusé) Non, c'est juste que c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour que tu dénies me parler.


LEÏLA : Mais Bien sûr, il ne t'es pas venu à l'esprit que si je ne te parlais pas, c'est parce que j'en voyais pas l'intérêt tout simplement !


SAMUEL : Je veux juste savoir où on en est, c'est tout ok ?! Oui, c'est vrai, j'ai invité Amanda boire un verre, mais elle a refuser. Tu ne vas pas me reprocher de vouloir avancer quand même, c'est bien toi qui a voulu tout arrêter entre nous si je me rappelle bien ! Et puis ce qu'il s'est passé l'autre jour veut bien dire quelque chose sinon tu ne serais pas jalouse comme cela pour un simple verre ! 


LEÏLA : (en essayant de rester le plus neutre possible) Moi, jalouse ? Pas du tout ! Je t'ai déjà dit que ce qu'il s'était passé l'autre jour était une erreur, une grosse erreur de ma part ! Je ne reviendrai pas en arrière, c'est terminé entre nous ! 


SAMUEL :(vexé) Donc ça ne devrait rien te faire si j'ai envie de me changer les idées avec cette chère Amanda ! Et puis c'est moi ou toi que tu essayes de convaincre en le répétant encore et encore que c'est terminé entre nous ? 


LEÏLA : (furieuse de ressentir cette jalousie montée en elle) Fait comme bon te semble mais n'oublie pas qu'elle n'est pas libre même si je sais que cela ne te gêne non loin du monde ! 


SAMUEL : (sur le ton de la taquinerie) Exactement !


LEÏLA : (tout en poussant Samuel pour pouvoir ouvrir la porte sur laquelle il s'était adossé pour ne pas qu'elle se défile encore une fois) Tout est clair maintenant donc laisse moi passer ! (en ouvrant la porte assez violemment ce qui fît lâcher prise Samuel


Encore une fois, le médecin n'eut pas ce qu'il espérait. Que Leïla admet enfin qu'elle a toujours des sentiments intacts à son encontre ni plus ni moins en tout cas pour le moment. En jouant sur la jalousie de Leïla, Samuel ne savait pas si c'était la bonne méthode, mais cela avait le mérite de la faire réagir à en juger par ses réactions à l'instant. 


******************


Samuel reprit sa quête de trouver une infirmière au moins pour sa prochaine consultation, sa patiente ayant besoin de bilan sanguin, une infirmière était nécessaire. À croire que tout le monde jouait à cache cache avec le docteur, Samuel ne trouva personne au alentour du laboratoire. Exaspéré par cette recherche ainsi que le refus de Leïla, Samuel employa les grands moyens et prit l'ascenseur pour se rendre à l'accueil. Par chance pour lui, Rémy se trouvait dans ce même ascenseur ainsi que le docteur Delcourt. 


SAMUEL : (soulagé) Tu tombes bien Valsky ! 


REMY : (étonné) Abon ? Pourquoi ? 


SAMUEL : Tu es avec qui aujourd'hui ?


MARIANNE : Il est avec moi, pourquoi cette question ? 


SAMUEL : Vous n'avez pas la petite stagiaire rousse ? 


MARIANNE : Aussi oui, cela vous dérange ? 


SAMUEL : (sarcastique) Exactement ! Quand je vois que vous en avez deux et que moi, je dois courir dans tout l'hôpital pour une simple prise de sang, voyez-vous ça me gonfle légèrement !


MARIANNE : Mais vous seriez moins antipathique peut-être que les infirmières voudraient plus travailler avec vous mon cher Samuel ! 


SAMUEL : (rigolant) Parce que vous êtes la gentillesse incarnée je suppose. 


MARIANNE : Non, mais je ne prends pas les infirmières pour des boulets. Je les respecte. 


SAMUEL : (sarcastique) Sur ce bon conseil, je peux vous emprunter Valsky, le temps de mes consultations ? 


MARIANNE : C'est si gentille-ment demander ! 


SAMUEL : (s'énervant) Marianne, j'adore m'amuser avec vous mais là (regardant sa montre) j'ai déjà perdu assez de temps, je suis en retard. C'est oui ou non point !


MARIANNE : (exaspérée) Oui, oui vous pouvez le prendre même si ce n'est pas un objet ! 


REMY : (s'adressant à Samuel) Pourquoi vous ne demandez pas à Amanda, elle est capable de faire 3 prises de sang et puis mon service va bientôt se terminer. 


MARIANNE : Par pitié Rémy, n'en rajoutez pas. Une consultation de plus ne va pas vous tuer. 


REMY : Donc je dois juste obéir ? 


MARIANNE : Voilà, vous avez tout compris ! 


Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent ne laissant pas le temps à Rémy de trouver d'autre arguments pour ne pas suivre le docteur Chardeau. Ce dernier sortit de l'ascenseur étant en retard pour ses consultations, il n'avait pas le temps d'attendre l'infirmier qui était plus que réticent à le suivre malgré l'ordre du docteur Delcourt. 


MARIANNE : (Juste avant que les portes ne se referment, s'adressant à Samuel déjà assez loin des portes) Ne dites pas merci surtout.


Arrivant dans le couloir où ses consultations avaient lieu, Samuel passa devant sa dernière patiente qui attendait depuis un petit moment maintenant, sans un mot d'excuse pour son retard et entra directement dans la salle de consultations. Rémy entra à son tour dans la salle. 


SAMUEL : Tu peux aller chercher la patiente, C'est Madame ... (regardant dans le dossier) Marquin.


REMY : (pas du tout emballé) Ok ! 


Après l'avoir invité à entrer, Rémy l'invita à s'installer dans le fauteuil afin qu'il puisse effectuer la prise de sang. 


PATIENTE : (stressée) Dans combien de temps, je serais fixé ? 


SAMUEL : (restant la tête dans son dossier) Tout dépend du laboratoire ça peut prendre une journée comme une semaine !


PATIENTE : Une semaine ? Mais j'ai déjà attendu 6 semaines comme vous me l'aviez dit, je ne peux pas attendre une semaine de plus pour être fixé. Mon mari commence à se poser des questions. 


SAMUEL : (relevant la tête de son dossier) Ah ba ça il fallait y penser avant de le tromper avec plusieurs partenaires ! 


PATIENTE : (abasourdie par les dires du médecin) Je vous demande pardon ? Je ne vous permets pas de me juger. 


SAMUEL : (rigolant) Il y a matière pourtant ! 


Rémy n'osa pas ouvrir la bouche, mais était abasourdi lui aussi par les paroles du docteur. Il se contenta d'étiqueter les flacons pendant que la patiente se leva du fauteuil. 


PATIENTE : On m'avait prévenu que vous étiez direct comme médecin mais de là a juger vos patientes ! 


De colère, la patiente quitta la pièce sans attendre. 


SAMUEL : Ce n'est pas de ma faute si elle n'est pas s'empêcher de tester tous les mecs à sa portée ! (s'adressant à Rémy) Tu en penses quoi toi ? À oui c'est vrai, tu es cassé ! C'est un bon coup Soraya ? 


REMY : Vous m’écœurez sérieux ! Je me demande bien ce que Leïla pouvait vous trouvez franchement. 


SAMUEL : (sur le ton de l'ironie) Ah ! Tu aimerais bien le savoir ! Tout est dans l'endurance mon cher Rémy, ça te dit quelque chose ? 


REMY : (mettant le dernier flacon dans son étui de transport) Bon j'ai fini ! 


SAMUEL : J'en déduis que tu ne dois pas être un bon coup ! 


REMY : (poussant sa manette vers la sortie) ça suffit là, j'en ai assez entendu pour la journée. 


SAMUEL : On s'amuse pourtant bien, Je peux te donner des conseils si tu le souhaites. Si tu penses que je mens, demande donc à ta belle-maman ! 


******************************


Contrairement à Leïla, Samuel n'eut que son dimanche de libre. Généralement, le médecin avait une manière assez spécial de passer ses jours off. Pour décompresser de la pression de l'hôpital et ne pas penser au énième rejet de Leïla, ni même de penser à elle tout simplement, Samuel prenait rendez-vous avec des escorts avec qui il avait l'habitude, qui en plus de lui apportait du plaisir charnelles, lui apportait en plus de la cocaïne qui avait pour effet de complètement faire décrocher l'esprit de Samuel. Mais cette fois-ci son escort Habituelle, Justine n'était pas disponible pour lui, seule la cocaïne qui lui rester de la dernière visite de Justine lui tint compagnie pour le reste de ce week-end. À défaut de se faire plaisir physiquement, le plaisir de planer serait tout de même là et cela était le principal afin que le médecin ne pense plus à l'infirmière en tout cas le temps que la drogue fasse effet. 


  • CHAPITRE VI


Après s'être bien amusé dans sa chambre d'hôtel, ce dimanche. Il était temps pour Samuel de retourner à l'hôpital pour commencer une nouvelle garde. Sa garde commença calmement comme la plupart de ses gardes qui commencé tôt le matin. Contrairement à sa précédente garde, Samuel avait une infirmière avec lui. Bon ce n'était pas celle qu'il aurait voulu vraiment avoir, mais avoir une infirmière stagiaire, c'était légèrement mieux que de ne pas en avoir du tout. Malgré l'invitation déplacé du médecin, en salle de repos, quelques jours plus tôt, Amanda n'avait pas cherché à faire changer le planning, malgré son côté sarcastique, il avait du charme, et cela, plaisait à l'infirmière même si elle était en couple. 


Discutant à l'accueil de l'hôpital, Samuel et Amanda furent interrompus par le Docteur Dumaze.


DR DUMAZE : (dévalant les escaliers de l'accueil) Impeccable, Tu es ici ! 


SAMUEL : (étonné) Qu'est-ce-qu'il y a ? 


DR DUMAZE : Une urgence ! Allez-vous préparé et rejoignez moi sur le toit de l'hôpital, c'est un hélitreuillage. 


SAMUEL : (reposant les dossiers qu'il avait dans les mains) Ok ! Amanda suit-moi ! 


Samuel partit comme une flèche, tellement vite qu'Amanda se trouva à courir derrière le médecin afin de ne pas le perdre de vue ne sachant pas où il allait. Arrivés dans la pièce où se trouvait le stock de gants, blouses et tout le reste nécessaire pour faire face aux urgences, Samuel entra suivi par Amanda. 


AMANDA : (légèrement essoufflée de sa course) Qu'est-ce-qui se passe ? 


SAMUEL : (lui tendant une paire de gants) On a une urgence sur le toit de l'hôpital.


AMANDA : Sur le toit ? C'est possible ça ? 


SAMUEL : Tu es sérieuse, Amanda ?


AMANDA : Ba oui pourquoi cette question ? 


SAMUEL : (sortant de la pièce) Contente toi de me suivre pour le moment. 


AMANDA : (talonnant le médecin) On va où ?


SAMUEL : (lui montrant du doigt l'ascenseur spécifique qui mène au toit de l'hôpital) Là ! À part si les ascenseurs te posent problème ? 


AMANDA : (pensant que Samuel plaisanté) À non, non c'est bon je ne suis pas claustrophobe ! 


SAMUEL : À part si les ascenseurs te posent problème ? Je voudrais que tu me fasses une crise maintenant. 


AMANDA : Vous ne plaisantez pas ? 


SAMUEL : J'ai une tête à plaisanter ? 


AMANDA : (regardant l'expression de Samuel) Non !


SAMUEL : (entrant dans l'ascenseur, voyant qu'Amanda resté sans bouger) Il te faut quoi une invitation pour rentrer dans l'ascenseur ? C'est une urgence, je te rappelle.


Sur la réflexion de Samuel, Amanda s'avança dans l'ascenseur, sans rien dire. Samuel l'informa tout de même de la situation en tout cas le peu que son père lui avait dit. Arrivés sur le toit, tout comme le docteur Dumaze et Leïla. Tous deux prirent en plein visage une bourrasque de vent avant de se mettre à courir pour rejoindre le docteur Dumaze & Leïla déjà arrivés depuis quelques instants seulement. 


SAMUEL : (regardant Leïla avant de s'adresser à son père) Je peux savoir ce que l'hélico, nous apporte ? 


DR DUMAZE : Deux blessés grave suite à un face-à-face entre deux véhicules. On se charge du conducteur blessé grièvement au thorax et tu prends en charge sa femme enceinte de 36 semaines qui présente des douleurs au bas-ventre avec perte de sang importante selon les pompiers.


Lorsque son père eut fini de lui dire tout ce qu'il savait sur sa future patiente, Samuel remarqua que Leïla parlait avec Amanda. En tendant l'oreille, il comprit qu'il avait là, une nouvelle opportunité de faire craquer Leïla encore une fois avec de la jalousie même si cela allait la mettre folle de rage. Son père, l'avait tellement pris au dépourvu avec son urgence qu'Il n'avait pas eu le temps de se défaire de son blouson et mettre sa veste de travail avant de venir sur ce toit contrairement à Amanda qui était vêtue de son ensemble à courte manche réglementaires de l'hôpital. 


SAMUEL : (En enlevant son blouson) L'hélicoptère ne va pas tarder, je pense mais tenez prenait mon blouson pour vous réchauffer ! 


AMANDA : (Surprise de sa proposition) Vous êtes sur, je ne voudrai pas que vous attraperez froid à cause de moi ! 


SAMUEL : (en posant son blouson sur les épaules d'Amanda) Cela serait le comble pour un médecin n'est-ce-pas ! (tout en rigolant


Tout en posant son blouson sur les épaules d'Amanda, Samuel regarda Leïla, cette dernière le fixer du regard, un regard rempli de rage mélé à de la jalousie pure malgrè qu'elle essayait de le cacher du mieux qu'elle pouvait. Samuel sentit quelque chose de chaud et d'humide coulait de son nez, instinctivement, il lâcha son blouson pour s'essuyait du revers de la main le nez. Lorsqu'il regarda ce qu'il venait d'essuyer, il remarqua que le revers de sa main était rouge à cause du sang. 


DR DUMAZE : (en remarquant lui aussi le sang sur la main de son fils) Mais tu saignes Samuel ?!


SAMUEL : Oé, je vois ça ! Ça doit être le vent glacé qui a fait éclater un vaisseau ! 


Samuel savait bien que ce n'était pas à cause du vent, mais bien de la prise de cocaïne répétée durant son week-end qui causa des lésions hémorragiques de ses cavités nasales. Mais c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour éviter de penser à Leïla et de son énième rejet de sa part qu'il avait subies le vendredi. La conversation concernant le saignement de Samuel fut interrompue par l'arrivée de l'hélicoptère sur la piste. Tout le monde se mit à courir en direction de ce dernier pour prendre au plus vite en chargent les blessés. 

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Tout comme son père et Leïla, Samuel et Amanda s'occupèrent de leur patiente. Comme il l'avait craint, Samuel n'eut d'autre chose que de sortir le bébé étant en détresse fœtale dû au choc de l'accident. Après cet accouchement fait en urgence, Samuel alla dans son bureau faire la paperasse sur cette intervention, laissant ouverte sa porte au cas où une autre urgence surviendrait. Lorsqu'Amanda passa la tête dans l'embrasure de la porte. 


AMANDA : Je viens vous rendre votre blouson. 


SAMUEL : (levant la tête de son ordinateur) Accroche là sur le porte manteau, s'il te plaît. 


AMANDA : (déposant le blouson sur le portique) C'était vraiment gentil de votre part de me l'avoir prêter, je ne l'ai pas sali ! 


SAMUEL : (sur un ton ironique qui ne l'était pas vraiment) J'espère bien ! 


AMANDA : Vous pouvez vérifier si vous préférez. 


SAMUEL : Je plaisante, Amanda !


AMANDA : (laissant échapper un rire) Je suis désolé mais parfois c'est dur de savoir si vous plaisantez réellement ou pas. 


SAMUEL : Vous pouvez aller vérifier les autres patientes, on a pas eu le temps de le faire avec l'urgence de ce matin ? 


AMANDA : Oui bien sûr ! J'y vais de ce pas.


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Quelques minutes, après qu'Amanda est venue lui rendre son blouson, on frappa de nouveau à la porte. 


LEÏLA : Je ne te dérange pas ? (en voyant que le blouson que Samuel avait prêté plus tôt à Amanda avait retrouver sa place sur le porte manteau du bureau)


SAMUEL : (levant les yeux de son ordinateur) Non...


LEÏLA : Je voulais seulement demander des nouvelles de la patiente de l'hélicoptère que tu as pris en charge car son mari s'inquiète sur l'état de santé de sa femme et son futur fils. 


SAMUEL : Et bien tu pourras dire à ton patient que sa femme à une simple fracture du tibia mais que j'ai dû faire naître le bébé car son cœur ralentissait trop dans le ventre de sa mère mais il est en bonne santé et est dans une couveuse maintenant en néonat ! 


LEÏLA : Une bonne nouvelle alors ! Tu t'es bien amusé sur le toit tout à l'heure ? 


SAMUEL : Amusé ? Ah oui, l'histoire du blouson, je me trompe ? ... J'ai juste prêté mon blouson à quelqu'un qui avait froid, je ne vois pas le problème ! 


LEÏLA : Dit plutôt que tu as voulu me rendre jalouse ou je ne sais quoi avec Amanda mais je te l'ai dit ça ne marche pas en tout cas plus maintenant. 


SAMUEL : (Rigolant à plein poumons) Il n'y avait aucuns sens caché à mon geste. Si tu as ressenti de la jalousie ou autre c'est peut-être pas pour rien ! (en lui faisant un clin d'œil


LEÏLA : Tu ne sais pas ce que j'ai ressentie donc c'est pas la peine de prétendre le contraire ! 


SAMUEL : Arrête si cela ne t'avait pas fait quelque chose, tu ne serais pas là devant moi en m'en parler, je me trompe ? Mais comme tu ne veux pas assumer tes sentiments, je peux rien faire pour toi... 


Comme à son habitude, Leïla quitta le bureau de Samuel sans répondre à sa question. Laissant, le médecin déçu encore une fois, car elle n'était toujours pas décidée à lâcher prise. Peut-être fallait-il qu'il change de tactique ! 


  • CHAPITRE VII


Le lendemain de l'urgence sur le toit de l'hôpital, Renaud convoqua son fils dans son bureau. Cela n'étonnait pas complètement Samuel, d'être convoqué par son père. Deux pistes s'offraient à lui, soit sa patiente de la dernière fois s'était plainte auprès du directeur de l'hôpital ou bien ce qui était des plus probables que Renaud convoque son fils afin d'en savoir plus sur son saignement de nez de la veille. 


Samuel entra dans le bureau de son père dont la porte était ouverte bien déterminé à ne pas lâcher le morceau sur sa reprise de stupéfiant. 


SAMUEL : (debout devant le bureau de son père) Tu voulais me voir ? 


RENAUD : (signant un papier, lui faisant signe de s'asseoir avec son stylo) Assis-toi ! Je finis de signer ses papiers et je suis à toi. 


SAMUEL : (déterminé à ne pas s'éterniser dans ce bureau, restant debout) Dit moi juste pourquoi tu voulais me voir, j'ai du boulot qui m'attends. Si c'est à propos d'une plainte de patiente ou du personnel, ne perds pas ton temps, tu m'as déjà fait suffisamment de remontrances depuis mon arrivée ici, on va s'épargner de perdre du temps tous les deux avec ça. 


RENAUD : (levant la tête de ses papiers) Quelle plainte, tu parles ? Qu'est-ce-que tu as encore fait ou dit ? Marianne m'a bien dit que tu avais des difficultés à trouver une infirmière la semaine dernière, mais j'ai rectifié le planning, je pensais que c'était réglé. Il faut dire que si tu n'étais pas si réfractaire à être sympa avec le reste du personnel et essayer de les connaître cela ne serait jamais arrivé. 


SAMUEL : (levant les yeux au ciel) C'est bon, tu as fini ? 


RENAUD : Je ne dis pas ça pour t'emmerder, Samuel tu le sais bien ! 


SAMUEL : Ça m'a tellement bien réussi de me rapprocher du personnel la dernière fois. 


RENAUD : Je ne t'ai pas dit non plus de coucher avec toutes les infirmières mais leur montrer de la gratitude pour leur travail cela serait bénéfique pour tout le monde. 


SAMUEL : (se retournant, s'apprêtant à quitter le bureau) Si tu le dit !


RENAUD : Attends, Samuel ce n'est pas pour cela que je t'ai convoqué. 


SAMUEL : (faisant face à son père) C'est pourquoi alors ? 


RENAUD : Je sais que depuis que ta relation avec Leïla est terminée, et le fait de la voir presque tous les jours ne soit pas simple mais...


SAMUEL : Mais quoi elle s'est plainte de quelque chose ? 


RENAUD : Non, pas à ma connaissance mais j'espère que tu respectes son choix et tes distances avec elle. Car vu ce que tu as fait avec Amanda sur le toit ce n'est pas correct, tu le sais.

 

SAMUEL : (sur un ton sarcastique) Je te rassure, je suis sage comme une image, mon cher papa ! Je n'importune pas ta petite protégée rassure-toi. Et avant que tu en dises plus, je n'ai fait que prêter mon blouson à une infirmière qui avait froid. Toi même tu me demande d'être plus sympa avec elle et quand je le fais tu vois tout de suite de la provocation de ma part !


RENAUD : Je te connais, Samuel ! Tu en es bien capable.


SAMUEL : Et bien non !


RENAUD : Donc votre rupture n'a rien changer ? Tu me le dirais si tu avait replonger, Samuel ?


SAMUEL : (rigolant) Replonger ?! 


RENAUD : Tu sais très bien Samuel, ne m'oblige pas à le dire. 


SAMUEL : Tu peux le dire ! (jouant la provocation) Oui, ton fils a était un drogué et l'est toujours ? Je ne sais plus trop !


RENAUD : Samuel, s'il te plaît, sois sérieux, avec ce qui s'est passé sur le toit hier, je me pose la question. 


SAMUEL : En fait, tu m'as convoqué pour me passer un interrogatoire ! Je n'ai pas à me justifier de quoi que ce soit face à toi ! Je t'ai dit que c'était du au froid, point on en reste là !


RENAUD : S'il te plaît, ne te braque pas ! Je m'inquiète pour toi, c'est normal qu'un père s'inquiète pour son fils non ?


SAMUEL : (exaspéré, en quittant le bureau de son père) Occupe-toi plutôt de ton hôpital et oublie-moi tu veux ! 


Sur ses mots, Samuel quitta le bureau de son père pour reprendre son travail. Malgré les efforts que Renaud faisait pour s'impliquer dans la vie de son fils, ce dernier faisait lui tout pour que son père ne se mêle pas de sa vie. Il n'a jamais demandé l'approbation de son père pour faire quoi que ce soit dans sa vie et cela était toujours d'actualité. Même s'il avait déjà essayé de l'aider pour son addiction, cela n'avait jamais vraiment marché. Père et fils n'étaient jamais sur la même longueur d'onde même en matière de travail, Samuel s'opposait très souvent à l'avis de son père. Seule, Leïla avait réussi à briser la carapace que Samuel s'était construit depuis des années et il ne comptait pas qu'une autre personne n'y arrive de nouveau et encore moins que ce soit son père, vu ce que cela avait donné. Samuel n'aimait pas que son père est raison sur certains aspects de sa vie, mais ce qui était sur ce qu'il avait raison d'une chose, qu'à trop ouvrir son cœur à l'infirmière avait été bénéfique, mais si dévastateur lorsqu'elle l'a quitté. Ne voulant pas que cela ne se reproduise une nouvelle fois avec ce coup-ci son père, Samuel s’efforça d'éloigner tous les gens qui avait un tant soit peu d'intérêt pour lui avec son sarcasme et son franc parler. 


******************************


L'heure de sa pause-déjeuner arrivée enfin pour le médecin. Profitant que la journée soit douce pour profiter des rayons du soleil, Samuel alla s'accouder à l'une des tables hautes que disposait l'espace extérieur de l'hôpital où le personnel pouvait prendre leur pause s'ils le désiraient pour prendre son café après son repas tout en se reposant en lisant une revue. Plongé dans sa revue médicale, il ne faisait pas attention au va-et-vient autour de lui, ni même de l'arrivé de Victoire accompagnée de Leïla. Soudain, Samuel sentit une nouvelle fois son nez coulait, il sortit un mouchoir blanc de sa veste blanche et essuya machinalement son nez. Après un court coup d'œil au mouchoir, il vit que du sang était présent de nouveau sur le mouchoir. Depuis le matin, il n'arrêtait pas de saigner du nez, et cela, commençait à l'effrayer. Étant un consommateur régulier de cocaïne, cela ne lui était jamais arrivé de saigner autant, il faut dire aussi que depuis quelques semaines, à peine était-il de retour dans sa chambre d'hôtel il consommait cette poudre qu'il soit seul ou accompagné de ses escorts, et cela, avait pour effet d'endommager ses cloisons nasales, il le savait pertinemment, mais cette poudre étant la seule chose qui lui permettait d'oublier un bref instant l'infirmière et le fait qu'il ne puisse pas la toucher comme il le voudrait. Même s'il avait arrêté durant sa relation avec Leïla dès lors qu'elle avait stoppé leur relation, Samuel s'était réfugier dans ce qui était familier pour lui c'est-à-dire la drogue et les escorts. Rapidement, il remit donc le mouchoir taché dans sa poche afin que personne ne le voit, c'est à ce moment-là qu'il remarqua la présence de Leïla, juste en face de lui qui concentré ce que lui disait une jeune femme aux longs cheveux blonds qui ne pouvait qu'être Victoire. Samuel espéra qu'elle n'est rien vue et se replongea dans sa revue médicale afin d'échapper au regard et surtout à l'interrogatoire de l'infirmière qui, il le savait ne se générait pas pour avoir des comptes sur ce qu'elle avait vu même s'il n'était pas sûr à 100% qu'elle avait vu quoi que ce soit. Lorsqu'il vit, Leïla se levait, alors que d'ordinaire il aurait tout fait pour la regarder dans les yeux, cette fois-ci, il resta les yeux rivés sur sa revue tout en prenant une gorgée de café qui était maintenant glacé ! 


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Traversant le couloir où se trouvait la salle de pause réservée au personnel, Samuel s'aperçus plus il s'approchait que dans cette même pièce, Leïla discutait avec Marianne. Curieux de savoir si elle discutait de lui, il s'approcha discrètement et se mit dans un angle où ni Marianne, ni Leïla ne pouvait le voir et tendit l'oreille afin d'entendre leur conversation. Avec chance, Leïla discuterait de lui comme elle l'avait déjà fait auparavant. 


MARIANNE : Je comprends pas, qu'est-ce-qui vous empêche de le faire ? Me dites pas que c'est vos filles ou bien votre mariage ! 


LEÏLA : Si justement, je veux préserver mes filles au maximum. Je n'ai pas le droit de les faire souffrir encore plus que je l'ai déjà fait avec cette histoire ! J'en suis toujours au même point, Je me dis qu'il faut que j'avance mais il y a toujours quelque chose qui me rappelle mes sentiments pour lui. 


MARIANNE : Arrêtez de vous sacrifier Leïla vivait votre vie ! Profitez de chaque instant Je vous l'ai déjà dit !!! Vivez cette histoire à fond ! Vos filles sont grandes, elles comprendront surtout si vous avez des sentiments réels pour Samuel. 


LEÏLA : C'est bien cela le problème, ce n'était pas juste une histoire de sexe.


MARIANNE : Et bien ça vous prouve qu'il faut les assumer et vivre ce que vous avez à vivre avec lui ! Trop penser est nuisible parfois. 


Juste au moment où Marianne finit sa phrase, Samuel décida d'entrer dans la salle de pause. Content, de ce qu'il avait entendu, il n'essaya tant bien que mal de cacher le sourire sur son visage qui était apparu dans le couloir avant d'entrer en entendant toute la conversation que Leïla venait d'avoir avec Marianne. Car enfin, Leïla avait osé dire ce qu'il voulait entendre depuis si longtemps. Mais malheureusement, ce n'est pas à lui qu'elle l'avait dit, mais au Docteur Delcourt.


  • CHAPITRE VIII


Tout en s’efforçant de garder un visage neutre, il continua sa route vers la machine à café pour se servir une tasse dont il n'avait réellement pas vraiment envie mais c'était tellement gratifiant de savoir qu'il avait raison sur toute la ligne malgré l'attitude contraire que montrer l'infirmière à son égard, qu'il n'avait pas pu s'empêcher de rentrer dans la pièce. 


MARIANNE : Bon, on va reprendre le travail quand même ! 


LEÏLA : (finissant son café) Oui, bien sûr ! 


Marianne se leva et sortit de la pièce, laissant Leïla mettre dans l'évier les tasses de café. Où se trouvait justement Samuel, qui attendait toujours que son café ait fini de couler. Samuel voyant bien que Leïla essayait de savoir si oui ou non, il avait entendu leur conversation, mais il maîtrisait parfaitement sa poker face. Sachant que l'infirmière n'allait pas ouvrir la bouche et se contenter de partir. Samuel posa délicatement sa main sur son épaule. 


SAMUEL : (tout en continuant à lui toucher l'épaule) Je suis désolé...


LEÏLA : (décontenancée par ce qu'il venait de dire) Désolé pourquoi ? 


Samuel avait bien compris que de forcer Leïla à lui avouer ses sentiments en jouant sur sa jalousie ou son sarcasme ne marchait pas. Il décida donc d'être complètement franc avec elle. Surtout, depuis qu'il avait entendu de sa propre voix qu'elle était toujours aussi perdue dans ses sentiments, il ne fallait pas qu'il soit plus aussi con, car ça n'arrangeait rien à la situation bien au contraire. 


SAMUEL : D'avoir voulu te rendre jalouse avec Amanda, j'ai fait tout ça pour te provoquer je n'aurais pas dû ! 


LEÏLA : (inquiète de savoir si oui ou non, il avait entendu sa conversation avec Marianne) C'est quoi la raison de cette franchise soudaine ? Ton jeu commence a t'ennuyais ? 


SAMUEL : Au peu oui ! Mais je me suis juste rendu compte que cela ne te fera pas revenir auprès de moi de jouer au con comme un ado stupide ! 


LEÏLA : Mieux vaut tard que jamais comme on dit ! (en s'en allant rejoindre Marianne


Comme réponse, Samuel se contenta de sourire à la belle infirmière. Ne voulant pas laisser l'opportunité à l'infirmière de savoir si oui ou non, il avait entendu sa conversation avec Marianne. Mais il jouait la carte de l'honnêteté puisque la carte de la provocation n'avait pas marché. 


LEÏLA : (en se retournant vers Samuel) J'aimerais bien qu'on discute ? 


SAMUEL : (surpris) Ce n'est pas ce que l'on fait maintenant ? 


LEÏLA : S'il te plaît, Samuel tu peux être sérieux juste un instant. Je veux dire discuter franchement de tout ce qu'il sait passer récemment ! J'en ai marre de cette situation ! Autour d'un verre en dehors de l'hôpital peut-être ?


SAMUEL : (surpris de sa proposition, tellement elle avait décliner à chaque fois qu'il lui avait proposé ce fameux verre) Comment je pourrais te le refuser alors que je te l'aie proposé tant de fois sans que tu acceptes. 


LEÏLA : (levant les yeux au ciel) Je n'ai pas trop le temps-là, je dois y aller Marianne doit m'attendre. On en reparle plus tard d'accord ? 


SAMUEL : Pas de problème !


Samuel attendit que Leïla quitte réellement la pièce pour enfin s'autoriser à sourire ! La carte de l'honnêteté était la bonne pioche en fin de compte.Tout en jetant le café qu'il n'avait pas vraiment voulu, pleins de choses traversa son esprit à propos de ce futur verre ! Il espérait seulement que Leïla ne recule pas comme elle avait l'habitude de le faire avec lui. En aucun cas, ce n'était pas un jeu pour lui, il voulait vraiment qu'elle revienne vers lui.


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Plus tard dans sa journée de travail, Samuel dû se rendre au niveau l'accueil de l'hôpital. D'ordinaire, il utilisa les escaliers pour si rendre, mais contrairement à ses habitudes, il prit l'ascenseur pour aller plus vite, si ce dernier n'était pas appelé à tout bout de champs avant d'arriver au niveau que le médecin désirait. À l'intérieur de l'ascenseur se trouvaient déjà des personnes dont une infirmière et un radiologue qui n'appréciaient pas du tout le docteur Chardeau. D'ou un silence de plomb lors de l'arrivée de Samuel et de la descente de l'ascenseur. Samuel se mit dans un coin de l'ascenseur, laissant l'infirmière et le médecin cote à cote. Comme il le craignait, l'ascenseur s'arrêta au niveau suivant, les portes s'ouvrirent et laissa paraître Leïla. Cette dernière entra et sourit à l'ensemble des personnes présentes dans l'ascenseur. Cette dernière entra et sourit à l'ensemble des personnes présentes dans l'ascenseur. Ses derniers sortirent au niveau suivant, laissant Leïla & Samuel seuls dans cet espace confiné ! L'infirmière ne changea pas sa position préférant restée à bonne distance de Samuel. Ce dernier prit la parole en premier.


SAMUEL : Alors tu as trouvais un créneau pour la proposition que tu m'a faite tout à l'heure ? 


LEÏLA : Euh non pas encore, j'ai beaucoup de boulot aujourd'hui mais je te le dirai quand je le saurai. 


SAMUEL : Tu vas pas encore faire marche arrière dit-moi ? 


LEÏLA : Ba non, pourquoi tu dis cela ? Sinon je ne te l'aurais pas proposé ! 


L'alarme retentit et une lumière rouge s'alluma dans la cabine ce qui rendit l'ambiance de l'ascenseur angoissante. De peur, Leïla se réfugia dans les bras de Samuel inconsciemment, mais se ressaisit rapidement et alla appuyait frénétiquement sur tous les boutons de l'ascenseur pour qu'il redémarre.  Ce qui fait rire Samuel même s'il aurait voulu la garder dans ses bras plus longtemps que cette fraction de secondes. 


SAMUEL : (en rigolant) C'est pas en appuyant sur tous les boutons que l'ascenseur va redémarrer ou bien ça va faire l'effet inverse et on va se crasher au niveau 0 en 2 secondes !


LEÏLA : (la peur se lusait sur son visage) Tu trouve ça marrant ? (en le poussant) Tu vois pas que ça m'angoisse ?! 


SAMUEL : Désolé, laisse moi voir on peut peut-être contacter le service de maintenance pour savoir ce qu'il se passe ? 


LEÏLA : (laissant Samuel appuyer sur le bouton qui comportait une petite cloche) Tu t'excuse beaucoup en ce moment dit donc ! C'est suspect, je trouve ! 


L'agent de maintenant se fît entendre dans l'ascenseur, Samuel demanda ce qui se passa. Son interlocuteur l'informa que c'était une panne involontaire de leur part et qu'il faisait tout leur possible pour remédier à la situation, mais que cela va certainement prendre un certain temps, car il ne savait pas d'où venait la panne ! Il lui demanda s'il était en présence de patiente qui avait besoin soin urgent, Samuel l'informa qu'il n'y avait que lui et Leïla présent dans l'ascenseur. 


SAMUEL : Bon ba on a plus qu'à attendre alors ! 


LEÏLA : (sentant sa panique montée) Tu rigoles, tu peux pas tout simplement ouvrir les portes de l'ascenseur pour qu'on sort ?!


SAMUEL : On est bloqués entre deux étages Leïla, ça servira à rien et je sais même pas si les portes s'ouvriront. Dit moi, je savais pas que tu étais claustrophobe ?!


LEÏLA : Je ne suis pas Claustrophobe c'est juste que restait bloqué comme cela dans le vide ne me rassure pas ! Tu veux bien qu'on parle d'autre chose pour me changer les idées ? 


SAMUEL :(voyant bien l'angoisse dans les yeux de Leïla) Si tu veux, tu veux qu'on parle de quoi ? 


LEÏLA : Je ne sais pas ! (profitant de l'occasion) On pourrait parler de tes saignements par exemple ?!


SAMUEL : Comment ça ? De quoi tu parles ? 


LEÏLA : Ne me prends pas pour une idiote, Samuel. Je t'ai vu plusieurs fois saigner du nez, il y a bien une raison, on ne saigne pas du nez constamment pour rien, tu es médecin, tu le sais bien ! 


SAMUEL :(ne voulant pas en parler de peur qu'elle ne fasse marche arrière quand elle saura la vérité sur ses saignements) Juste des vaisseaux qui ont pété, il n'y a pas de quoi débattre ! 


LEÏLA : Samuel, on a bien dit que l'on serait franc entre nous lors de notre discussion autour d'un verre non ?


SAMUEL : (prenant un ton plus agressif qu'il ne le voulait vraiment) On n'est pas autour d'un verre à ce que je sache ! 


LEÏLA : (ne comprenant pas la colère soudaine qu'elle voyait en Samuel) Ce n'est pas la peine de t'énerver ! Je m'inquiète pour toi, c'est tout ! 


SAMUEL : Tiens, c'est nouveau ça !


LEÏLA : (en prenant plus de distance entre eux) C'est bon, laisse tomber, je pensais que tu étais sincère quant à ta franchise mais c'était encore du vent comme le reste ! 


SAMUEL : Pardon ! Mais c'est toi qui as rompu avec moi et m'as ignoré pendant des semaines et là, soudainement, tu t'inquiètes pour moi !


LEÏLA : Tu sais très bien que je ne t'ai pas rayé de ma vie pour autant ! 


SAMUEL : Tu a une drôle de façon de le prouver. 


LEÏLA : Je crois que commençait à parler était une mauvaise idée en fin de compte ! 


SAMUEL :(sur le ton de l'ironie) C'est tellement plus sain de refouler tout, tu le sais bien ça fait des semaines voir des mois que tu l'expérimentes ! C'est prouvé scientifiquement même ! 


LEÏLA : STOP ! C'est bon j'en ai marre de ton sarcasme légendaire, tu changeras jamais !!! 


SAMUEL : (voyant qu'il est allait encore trop loin avec elle) Tu sais, j'ai entendu ta conversation avec le Docteur Delcourt tout à l'heure ! 


Surprise de son aveu, Leïla ne sut quoi répondre quand une voix émanant de l'interphone résonna dans l'ascenseur. L'agent de maintenance informa le médecin et l'infirmière qu'il avait trouvé la panne dont il s'agissait d'une panne informatique et qu'il faisait au plus vite pour qu'il puisse sortir de l'ascenseur, mais que cela allait quand même prendre au moins 30 mins voir plus.


LEÏLA : Génial ! 


SAMUEL : (se rapprochant de l'infirmière) Pourquoi tout ce que tu as dit à Marianne tu me l'as pas dit à moi ? Au lieu de fuir comme tu fais, on aurait pu régler les problèmes un à un ensemble !


LEÏLA : Si c'était si simple que cela ! Tu sais très bien que tout ce que j'ai fait, je l'ai fait pour mes filles et non parce que je le voulais vraiment. Ma famille est le plus important, son bien-être passera toujours avant le mien ! Tu n'as pas d'enfants ni de famille, pour toi ce n'est pas une raison valable, je le sais, mais pour moi si !


SAMUEL : Je suis au courant, on me l'a bien rappelait pendant l'accident que je n'avais pas d'enfants et que je ne savais pas ce que c'était de vouloir les protéger ! Mais tu vois bien que de sacrifier la passion qu'il y a entre nous n'arrange rien ! 


LEÏLA : (baissant les yeux au sol) Certainement ! Tu proposes quoi ? Que l'on reprenne où on en était et ça je suis pas sûr d'être d'accord avec ça ! 


SAMUEL : (touchant la joue de Leïla) Pourquoi ? On ressent cette passion & cet amour tous les deux ! On n'arrive pas ni toi ni moi a tourné la page, c'est bien un signe que l'on doit au moins réessayer une fois ! 


LEÏLA : Non, je veux dire par là que si vraiment on recommence quelque chose entre nous, je ne veux pas que se soit aussi compliqué que la première fois avec Bilel ni avec mes filles. Je ne le supporterai pas !


SAMUEL : Ok d'accord, (réfléchissant tout en jouant avec une mèche de cheveux de Leïla) Et ba faisons tout bien dans l'ordre cette fois-ci, demande le divorce avec Bilel et puis tu n'es pas obligé d'en parler à tes filles pour le moment que ce soit notre relation où bien que ce soit avec Bilel. Et puis si tu veux, je suis près à garder mes distances avec toi dans l'enceinte de l'hôpital si ça peut te convaincre ! Ca sera notre petit secret et puis quand tu sera prête et bien, tu en discuteras avec tes filles ! 


LEILA : Tu as réponse à tout dit donc ! 


SAMUEL : Non c'est juste que je tiens à toi plus que tu ne le crois et je veux que ça marche entre nous coûte que coûte ! Abandonner n'a jamais était mon truc ! 


Samuel releva le visage de Leïla en attrapa délicatement son menton et approcha ses lèvres de celle de la belle infirmière pour y déposer un délicat baiser du bout des lèvres. 


SAMUEL : On arrête de jouer au chat et la souris alors ? 


LEÏLA : (en posant ses mains sur le torse du docteur) D'accord mais je ne veux pas aller trop vite.


SAMUEL : À vos ordres madame ! 


Samuel enlaça Leïla tout en l'embrassant avec toute la passion qu'on lui connaît. Leïla passa ses mains dans les cheveux du médecin comme elle aimait le faire avant. Ses cheveux étaient plus longs maintenant, mais elle adorait toujours autant promener ses doigts dedans voir même plus. Avant que les baisers ne deviennent plus passionnels, la lumière rouge de l'ascenseur redevint blanche et l'ascenseur se remit en route. Nos deux tourtereaux se détachèrent l'un de l'autre de peur que les portes de l'ascenseur ne s'ouvrent d'un instant à l'autre ! Au bout de quelques secondes, le bip qui indiça que les passagers de l'ascenseur étaient arrivé à destination se fît entendre et les portes s'ouvrirent laissant apparaître le Dr Dumaze et l'agent de maintenance attendant avec angoisse l'ouverture des portes dans le hall de l'hôpital. Après que le Dr Dumaze lui est demandé si tout aller bien ainsi qu'à Samuel, Leïla les quitta pour reprendre ce qu'elle était initialement venue chercher, un dossier au hall de l'hôpital pour le docteur Delcourt avant que l'ascenseur n'en fasse qu'à sa tête et que cela chamboula le reste de sa journée voire plus. Avant de partir Renaud, lui rappela que la réunion concernant la prochaine formation du staff des infirmières était toujours maintenue dans une heure. Quant à Samuel, il se contenta de la regarder s'en allait avant de reprendre le travail même s'il aurait voulu que ses portes d'ascenseurs ne s'ouvrent pas si vite.


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Qui aurait dit que ce changement d'habitude, en prenant l'ascenseur au lieu des escaliers allait débloquer la situation avec l'infirmière ? Cet incident était pourtant mal parti pour arranger quoi que ce soit entre eux, puisque Leïla, comme il l'avait soupçonné lors de sa pause plus tôt à l'extérieur, l'avait vu saigner une seconde fois et cette fois-ci elle voulait des explications. Étant bloqués dans à peine 3 mètres carrés, il s'était dans un premier temps braqué comme à son habitude afin de ne pas lui avouer sa reprise quotidienne de drogue, ce qui aurait gâcher toutes chances qu'elle revienne vers lui selon lui. Étant bloqués dans à peine 3 mètres carrés, il s'était dans un premier temps braqué comme à son habitude afin de ne pas lui avouer sa reprise quotidienne de drogue, ce qui aurait gâcher toutes chances qu'elle revienne vers lui selon lui. En lui avouant qu'il avait entendu sa conversation avec Marianne avait débloqué la situation et avait même fait plus que cela en leur faisant revivre un nouveau moment qui leur prouva de nouveau que leurs sentiments l'un envers l'autre est intact. 


Entre deux patientes, Samuel voulait être sûr que ce verre dont ils avaient parlés toute la journée allait se faire tout de même et qu'elle ne change d'avis comme après la pharmacie la semaine précédente. Il entreprit d'envoyer un SMS à l'infirmière, cela faisait des semaines qu'il se retenait à lui en envoyer ou bien même d'appeler, mais là en vue de la situation suite à leur baisers plus que passionnels dans l'ascenseur, il savait qu'il allait avoir une réponse de la part de l'infirmière. Il se mit à rédigé son premier sms : " L'invitation du verre, tient-elle toujours ? Où tu préfères que l'on se voit à ma chambre d'hôtel ? Tu me manques" Il hésita lorsqu'il écrivit la fin de son SMS, mais c'est ce qu'il ressentait depuis des semaines maintenant et il savait que l'infirmière ne l'enverrait pas sur les roses en l'écrivant. Cela n'aurait pas était la même chose il y a quelques jours de cela. Il n'eut besoin que de quelques secondes pour avoir la réponse de Leïla : " Oui ça tient toujours, plutôt dans un bar demain soir? " Il lui répondit dans la foulé : " Ça marche, je ne bosse pas demain. Rejoint moi à ma chambre et on partira ensemble !". En lui écrivant cela, il avait peur d'avoir était un peu trop loin au point que Leïla ne veuilles plus lui répondre mais il reçut tout de même un dernier sms de sa part : "ok ! Mais je te rappelle que je veux y aller doucement ! À demain." Comprenant qu'il n'en aurait pas plus de sa part, il lui répondit : " Je sais..." Il aurait espéré un tu me manques aussi de la part de Leïla, mais comme elle lui avait il y a quelques secondes, elle voulait y aller doucement. Rassuré tout de même, Samuel continua sa garde. 


  • CHAPITRE IX


Samuel se réveilla pour la première fois depuis pas mal de temps sans avoir l'impression de devoir reprendre de la cocaïne pour pouvoir passer cette nouvelle journée qui s'annonçait. Car pour la première fois depuis des semaines, Samuel n'avait pas eu besoin de prendre de la cocaïne lorsqu'il est rentré à l'hôtel, puisque la journée qu'il avait passé et surtout ce moment dans l'ascenseur l'avait transporté sur un petit nuage où il se sentait bien car pour la première fois, il n'avait pas l'impression de faire 2 pas en avant et 3 en arrière avec Leïla, pour la première fois, le tunnel dans lequel il s'était engouffré depuis sa rupture avec l'infirmière commençait a n'être plus si sombre que cela, car il perçu enfin la lumière au bout du tunnel. 


Il passa la journée à réfléchir où il pourrait emmener Leïla, ne voulant pas aller au Spoon, il voulait un endroit où ils n'étaient jamais allés. Depuis son arrivée à Séte, le médecin n'avait jamais eu vraiment le temps de parcourir la ville afin d'y découvrir tous les endroits superbe qu'offrait la ville. Afin de trouver l'endroit parfait pour ce verre, il entreprit de faire des recherches sur son ordinateur. 


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L'heure de se préparer pour ce fameux verre est enfin arrivé tout comme le retour dans ses bras de l'infirmière était à portée de main si le médecin ne faisait pas tout en l'air. Tout en prenant sa douche, Samuel se répéta toutes les choses qu'il ne fallait pas qu'il fasse ou dise comme ses remarques cyniques etc pour ne pas faire fuir Leïla. C'était bête car l'infirmière connaissait ses cotés de la personnalité de Samuel et les avaient acceptés lors de leur première relation alors pourquoi se sentait-il obliger de modifier son comportement, c'était un mystère même pour lui. Après être sorti de sa douche, Samuel s'habilla, mais lorsqu'il eut fini de boutonner son jean, on frappa à la porte de la chambre n'ayant pas le temps de mettre sa chemise. Il alla donc ouvrir la porte simplement vêtu d'un jean. 


SAMUEL : Entre, je suis presque prêt ! J'ai juste à mettre ma chemise ... 


LEÏLA : (en allant s'asseoir au bout du lit de Samuel) Ce n'est pas plus tôt que tu veux me faire envier quelque chose. 


SAMUEL :(en venant rejoindre Leïla présente au bout du lit, la chemise non boutonnée) Non bien sûr que non, c'est juste que je ne sais pas trop sur quel pied dansé avec toi ! Je ne veux pas que tu changes d'avis.


LEÏLA : (voyant que Samuel avait le visage rempli d’inquiétude) Je plaisantais, Samuel. 


Soudainement, Leïla se leva du lit et alla se mettre à califourchon sur les genoux de Samuel. Complètement surpris de l'attitude de Leïla, il n'osa pas bouger !


SAMUEL : Euh, tu fais quoi là ? Pas que cela me déplaise, mais tu es très entreprenante pour quelqu'un qui veut aller doucement ? Tu n'aurais pas bu un peu avant de venir ? 


LEÏLA : (rigolant) Non, je n'ai rien bu ! J'ai juste arrêté de penser avant d'agir. 


Leïla descendit des genoux de Samuel, mais ce dernier la retenant et la repositionna sur ses genoux. Rarement, il avait vu Leïla lâchait prise comme cela ! Ce côté-là de sa personnalité lui plaisait beaucoup, le fait qu'elle ne réfléchisse pas et agisse à la place la libéra des barrières qu'elle s'imposait. Contrairement à ce que Samuel avait pensé et préparé durant toute la journée au cas où que Leïla soit sur la réserve de peur de faire une nouvelle fois une erreur comme elle les nommés, en voyant son attitude, Samuel pouvait lui aussi lâcher prise en sa compagnie. 


SAMUEL : Non restes ! Ton geste m'a surpris, c'est tout, mais c'est très agréable.


Samuel profita de cette proximité pour embrasser Leïla sur les lèvres. La belle infirmière quant à elle, promena ses mains sur le torse du beau médecin, repoussa le tissu de sa chemise. Il en profita à son tour pour lui enlever son pull tout en promenant ses lèvres sur son cou ainsi que son épaule. Absorbé par le moment présent, Samuel en voulut plus et les fit basculer sur le lit ce qui fît rire Leïla. 


SAMUEL : (ironiquement) Je crois que l'on peut oublier le verre non ? 


LEÏLA : (en souriant) Je crois oui ! 


Après avoir répondu à son amant, Leïla embrassa passionnément Samuel. Ils reprirent leurs gestes doux et tendre tout en se déshabillant mutuellement...


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Après avoir fait l'amour, Samuel se blottit contre le dos de Leïla tout en elle tenant dans ses bras. Il ne voulait pas qu'elle parte de ce lit comme elle avait toujours fait auparavant. L'infirmière ne resta jamais avec lui après avoir succombé à la passion, mais cette fois-ci, Samuel avait bien l'intention de passer le reste de la nuit avec elle, blottit l'un contre l'autre. Samuel ne pouvait pas voir le visage de Leïla, mais il savait bien qu'elle était en train de cogiter dans sa petite tête, tout en embrassant son omoplate, il brisa le silence qu'y s'était installé après leurs ébats.


SAMUEL : À quoi tu penses ? 


LEÏLA : (en se retournant pour voir le visage de Samuel) À rien, pourquoi tu me demandes cela ? 


SAMUEL : (gardant son bras autour de la taille de Leïla) Tu es sûr ? Tu n'es pas en train de chercher un moyen de quitter ce lit par hasard ?

 

LEÏLA : (en posant l'une de ses mains sur la barbe de Samuel) Tu sais très bien que je ne peux pas rester avec toi toute la nuit même si j'en ai très envie !


SAMUEL : Pourquoi ? Juste cette nuit ! S'il te plaît.


LEÏLA : (tout en caressant du bout de ses doigts sa barbe) Et je dis quoi à mes filles ? Que j'avais pas envie de rentrer car j'étais bien blottis dans tes bras ? 


SAMUEL : (souriant) Je ne te demande pas de rester jusqu'à 10 heures du matin juste jusqu'au lever du soleil par exemple. 


LEÏLA : Avoue que tu avais prévu ton coup depuis le début ? De ne pas être prêt quand j'arriverai et maintenant, tu me demandes de rester.


SAMUEL : Non, je te promets, ce n'était pas prémédité mais je préfère ce qu'il s'est passé à ce verre prévu à la base ! Et puis m'endormir dans tes bras serait la cerise sur le gâteau !


LEÏLA : (le regardant dans les yeux) Moi aussi ! 


SAMUEL : Alors reste, je ne te retiendrai pas demain matin ! De toute façon, je ne te lâcherai pas (en souriant et resserrant son étreinte)


En resserrant son étreinte, Samuel espérait de tout son cœur que Leïla cède pour une fois ! Avec tous les arguments qu'il lui avait listé, elle n'avait aucune vraie raison de refuser, mais le médecin savait aussi qu'à trop pousser dans ses retranchements, Leïla pouvait faire marche arrière aussi vite qu'elle put accepter cette invitation plus qu'alléchante.


LEÏLA : OK, Ok, mais je mets mon alarme de téléphone pour que je sois rentrée avant que les filles se réveillent ! 


SAMUEL : Ça me va !


Content d'avoir gagné cette nuit auprès de l'infirmière, Samuel pressa ses lèvres sur les siennes tout en mêlant l'une de ses mains dans ses cheveux pour sentir encore plus ses lèvres contre les siennes tandis que l'autre descendit le long de son dos...


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L'alarme de Leïla se mit à sonner suffisamment fort pour que les deux tourtereaux fassent un bon dans le lit en l'entendant. Leïla se décolla du torse de Samuel d'où elle s'était endormie plus tôt dans la nuit pour éteindre au plus vite l'alarme. Elle se repositionna sur le torse du médecin.


LEÏLA : (tout en se repositionnant sur le torse du médecin) Il faut que j'y aille.


SAMUEL : (en resserrant son étreinte) Déjà ? Il est quelle heure ? 


LEÏLA : Samuel, tu avais promis, il est 6h.


SAMUEL : (faisant retomber son bras sur le lit) Je peux toujours tenter. (en lui souriant)


Leïla se leva enrouler dans l'un des draps du lit pour ramasser ses affaires éparpillées un peu partout, autour du lit. Samuel regarda d'un air coquin Leïla qui essayait désespérément de garder le drap enroulé autour de son corps. Ce qui le fit rire. Comme si elle avait besoin de cacher ce corps qu'il aimait tant surtout qu'il connaisse le moindre de centimètre depuis le temps. Samuel se leva à son tour et tout comme Leïla, il enfila en vitesse son jean et un t-shirt. Il ne pouvait pas la quitter comme cela sans la raccompagner jusqu'à sa voiture, ne sachant pas trop quand ils se reverraient en dehors de l'hôpital ou bien au cas où Leïla recule comme elle l'avait fait après la pharmacie de l'hôpital, il voulait en profiter jusqu'à la dernière seconde. 


LEÏLA : (étonnée de ne pas le voir toujours allongé dans le lit) Tu ne restes pas couché ? 


SAMUEL : Non, je vais te raccompagner à ta voiture !


LEÏLA : Je préférai que tu restes là, Samuel. Je vais pas me faire agresser ou je ne sais quoi ! 


SAMUEL : (en la prenant dans ses bras) Tu es sûr ?! 


LEÏLA : (enroulant ses bras dans son cou) : Oui, tu sais, je ne vais pas me faire agresser ou je ne sais quoi, ma voiture est garer juste devant. 


SAMUEL : On ne sait jamais ! 


Leïla sur la pointe des pieds, elle approcha son visage encore plus près et l'embrassa longuement en guise d'un au revoir ! Se retourna pour sortir de la chambre quand Samuel l'a rattrapa par la main et l'a pressa contre son corps pour lui rendre son baiser. 


LEÏLA : S'il te plaît Samuel, laisse-moi partir.


A contre-cœur, Samuel laissa Leïla partir malgré tout. Avoir accepté de passer la nuit en sa compagnie avait été déjà une grande victoire, il ne voulait pas tout gâcher pour finir leur retrouvaille par une première dispute à peine s'être réconcilié.



  • CHAPITRE X


À défaut de raccompagner, Leïla jusqu'à sa voiture, Samuel se décida donc à prendre une douche avant de repartir pour l'hôpital. Lors de sa douche, qu'il aurait voulu la prendre en compagnie de Leïla, Samuel repensa à cette soirée et nuit qu'il a passé en sa compagnie. Lui qui avait imaginé un endroit inédit pour ce verre pour que cela se passe le mieux possible au final, cette soirée, c'est passée encore mieux qu'il n'avait osé penser ! Tellement pris dans ses souvenirs, Samuel du basculé la température de l'eau de sa douche au plus frais afin d'avoir l'esprit plus clair. 


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Sortant d'un accouchement compliqué, Samuel aperçu Leïla dans la pièce intermédiaire qui servait à se préparer avant de rentrer complétement stérile en salle d'opération. Sans réfléchir, il entra dans la pièce alors qu'elle était réservée aux femmes et alla effleuré le bas du dos de l'infirmière. Surprise Leïla se retourna et constata que c'était Samuel. 


LEÏLA : Ca va pas ! Tu m'as fait peur ! 


SAMUEL : (rigolant) Désolé, c'était pas mon intention.


LEÏLA : Tu n'as pas remarqué l'écrito qui dit que c'est réservé aux femmes ?


SAMUEL : Si, tu me manquais et je t'ai vu seule donc je suis rentré.


Samuel s'approcha de Leïla et tenta de l'embrasser, mais cette dernière tourna la tête et se décala sur le côté.


SAMUEL : (surpris) Il y a un problème ? 


LEÏLA : Non c'est juste que la dernière fois que l'on s'est embrassé au sein de l'hôpital, Rémy nous a surpris et tu connais la suite ! Donc si tu veux bien garder ta bouche et tes mains loin de moi ça serait bien.


SAMUEL : (en se rapprochant une nouvelle fois) Cela va être dure ! J'ai toujours envie de te toucher.


Samuel fit une nouvelle tentative de baiser, cette fois-ci l'infirmière échangea ce baiser avec lui.


LEÏLA : Je suis sérieuse, Samuel ! 


SAMUEL : Ok d'accord, je te promets rien mais j'essayerai de garder mes distances en tout cas dans l'hôpital du moins ! 


Samuel quitta la pièce pour rejoindre celle des hommes afin de se débarrasser enfin de sa sur-blouse couverte de sang. Cet accouchement avait été dur et surtout long et ce petit moment volé avec l'infirmière avait eu comme effet de lui redonner du courage pour qu'il puisse continuer sa garde. 


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Ayant un temps off dans sa garde, Samuel en profita pour aller dans son bureau afin de naviguer sur internet à la recherche des dernières nouveautés en terme de gynécologie-obstétrie. Plongé dans un article, intéressant sur la PMA, il ne remarqua pas la présence de Leïla. 


LEÏLA : Toc, Toc. Je ne te dérange pas ?


SAMUEL : (relevant la tête de l'écran) Non, du tout. Que me vaut cet honneur ? 


LEÏLA : (en levant le dossier) J'ai trouvé un dossier de l'une de tes patientes sur la table de pause donc je te le ramène. 


SAMUEL : Encore ce cher Valski, je suppose ! Il faut toujours être dernière son dos à celui-là !


LEÏLA : C'est de ma faute, on discutait et il l'a oublié, ce n'est pas la peine de l'engueuler pour ça ! 


SAMUEL : (soupirant) Ok, je passerai l'éponge cette fois-ci pour toi seulement ! 


LEÏLA : (souriant) Merci.


Leïla ne savait pas comment aborder le sujet concernant les saignements de Samuel. Elle resta planter au mieux du bureau sans bouger. 


SAMUEL : Tu voulais quelque chose d'autre ? 


LEÏLA : Ton père s'inquiète pour toi et moi aussi d'ailleurs.


SAMUEL : (étonné) À propos de quoi ? 


LEÏLA : À propos de tes saignements, Je sais que tu veux pas en parler mais on s'inquiète vraiment. Dit moi la vérité s'il te plaît ! 


SAMUEL : (en parlant plus fort qu'il ne le voulait) C'est lui qui t'a dit de me le demander, c'est ça ? Car il sait très bien que je te cacherai rien si je veux que ça marche entre nous. Où vous avez joué à Pile ou face pour savoir du quel de vous deux allait me questionnait ? 


LEÏLA : Ton père a peur que tu sois retombé dans la drogue et ça me fait peur également pour être honnête ! 


Ne voulant pas continuer cette conversation, Samuel se leva et claqua l'écran de son ordinateur portable pour le fermer. 


SAMUEL : Je n'ai vraiment pas envie de parler de ça maintenant !


Samuel quitta son bureau laissant Leïla seule au milieu de celui-ci. Il savait quand la quittant comme cela sans une explication et énervé, il faisait une encore une fois une erreur qui pourrait lui coûtait sa relation avec Leïla, mais il ne voulait pas lui avouer qu'il avait bien replongé dans la cocaïne et que c'était un peu de sa faute s'il s'était mis à reprendre de la cocaïne même si elle n'était pas à l'origine de son addiction ! Il savait quand la quittant comme cela sans une explication et énervé, il faisait une encore une fois une erreur qui pourrait lui coûtait sa relation avec Leïla, mais il ne voulait pas lui avouer qu'il avait bien replongé dans la cocaïne et que c'était un peu de sa faute s'il s'était mis à reprendre de la cocaïne même si elle n'était pas à l'origine de son addiction ! Mais sans elle s'était une autre histoire. 


  • CHAPITRE XI


Ne sachant pas quoi dire ni même comment s'excuser de son comportement de la veille, Samuel ne donna aucune nouvelle à l'infirmière, préférant réfléchir avant de faire quoi que ce soit afin de ne pas empirer les choses entre eux. Durant sa nuit de garde, une idée lui vint. Le médecin savait que Leïla serait en déplacement à Montpellier pour deux jours à cause d'une formation de mise à niveau pour les infirmières de l'hôpital de Saint-Clair. Son père en avait assez parlé depuis quelques semaines. Pourquoi ne pas régler ce conflit une bonne fois pour toute à Montpellier. Car plus il attendait et plus il savait que l'infirmière aurait encore plus de mal à lui pardonner son attitude. Profitant que son père ne soit pas présent dans son bureau, Samuel se mit à le fouiller à la recherche d'informations afin de savoir l'hôtel dans lequel les infirmières étaient logées pour la nuit mais le médecin avait oublié que son père était très à cheval sur l'ordre et la confidentialité, jamais aucuns dossiers ou informations ne traîné sur son bureau, une des rares choses que le père et le fils avaient en commun mais cela n'arrangé pas Samuel. 


Samuel ressortit du bureau déçu de ne pas avoir trouvé l'information qui lui fallait, il n'avait plus qu'à le demander en personne à son père en sachant qu'il allait également avoir le droit à des remontrances ou pire encore le refus catégorique de son père de lui dire ce qu'il voulait savoir. Mais il fallait vraiment que Samuel voie l'infirmière et ne pouvait pas attendre deux jours de plus au risque d'aggraver la situation entre elle et lui. 


Samuel arriva devant le comptoir de l'accueil, attendant que l'infirmière finisse son appel, tapotant sur le comptoir d'impatience.


INFIRMIERE : (raccrochant le téléphone, levant la tête) Je peux vous aider, docteur Chardeau ? 


SAMUEL : (arrêtant de tapoter le comptoir) A votre avis ?! Vous savez si le docteur Dumaze se trouve en intervention ? 


INFIRMIERE : (regardant dans l'ordinateur) Effectivement, le docteur Dumaze pratique une ablation de l'appendicite. Il devrait bientôt avoir fini. 


SAMUEL : (sur un ton sec) Quel bloc ? 


INFIRMIERE : Bloc 4. 


Sans un merci, ni rien envers l'infirmière, Samuel quitta l'accueil en direction de bloc opératoire où se trouvait son père. Arrivé devant la porte du bloc, Samuel jeta un coup d'œil à l'intérieur du bloc par la petite vitre que disposait la porte et constata que son père était en train de finir l'intervention. En attendant qu'il sorte, Samuel commença à faire les cent pas dans le couloir. Il n'avait pas beaucoup de temps devant lui devant enchaîner ses consultations et urgences qui étaient susceptibles d'arriver. 


RENAUD : (sortant du bloc, voyant Samuel) Samuel ? 


SAMUEL : Enfin ! Tu en mis un de ces temps pour une simple appendicite ! 


RENAUD : (se débarrassant de sa surblouse et gants) J'ai une seconde intervention dans 10 minutes, va à l'essentiel, Samuel ! Qu'est-ce-que je peux faire pour toi ? 


SAMUEL : Me donner une information confidentielle.


RENAUD : (interloqué) Une information confidentielle ? Rien que ça ! Et qu'est-ce-qui te dis que je vais te la donner. Confidentiel, veux bien dire ce que ça veut dire. 


SAMUEL : Je ne veux pas savoir non plus les codes nucléaires ! 


RENAUD : (souriant) Heureusement ! De toute façon, je n'ai pas cette information ! 


SAMUEL : Plus sérieusement, tu pourrais me donner le nom de l'hôtel où séjourne les infirmières d'ici à Montpellier. 


RENAUD : Rien que ça ! Et pourquoi tu veux cette information au juste ?


SAMUEL : Tu sais très bien pourquoi, il faut vraiment que je développe. 


RENAUD : Je me doute bien que c'est pour Leïla mais elle revient dans deux jours et puis je te rappelle que tu es de garde pendant ses deux jours. San ajouté que tu pourrais lui demander toi-même a par si...


SAMUEL : (soupirant) C'est bon, oui on s'est disputés pour des conneries et non je peux pas attendre deux jours ! Bon alors, il faut que je te supplie pour avoir l'adresse, c'est ça ? 


RENAUD : Non mais...


SAMUEL : Rassure-toi je serais là pour mes interventions, je veux juste faire un aller-retour ! S'il te plaît. Je ne te le demanderai pas si ce n'était pas important et si je n'avais pas trouvé l'information moi-même. 


RENAUD : L'adresse se trouve dans un classeur noir intitulé "frais annexe" qui se trouve sur l'étagère de mon bureau. 


SAMUEL : En le disant, c'est logique pourquoi je n'y ai pas regardé avant.


RENAUD : (interloqué) Attend, ne me dit pas que tu as fouillé dans mon bureau. 


SAMUEL : (quittant son père) T'inquiètes pas je n'ai rien dérangé. 


RENAUD(quelque peu en colère, en criant) Samuel !!! 


SAMUEL : (au bout du couloir) Merci pour l'info, papa.


Samuel se dirigea maintenant de nouveau vers le bureau de son père, sachant où il fallait regarder. Le médecin ne mit pas plus de 2 minutes pour trouver l'adresse de l'hôtel où séjournait le personnel pour cette rapide formation hors de la ville. Il nota l'adresse sur un post-it qu'il prit sur le bureau de son père puis mit le papier dans sa poche avant de reprendre son travail. 


********************


A peine avait-il fini sa garde de la journée que Samuel prit sa voiture pour se rentre à l'adresse de l'hôtel. Trois quarts d'heure plus tard, Samuel arriva enfin à Montpellier devant l'hôtel en question. Le dossier de son père lui avait donné l'adresse de l'hôtel, mais pas la chambre dans laquelle Leïla était. Après s'être garer, Samuel entra dans l'hôtel qui disposait d'une entrée gigantesque, faisant la queue derrière un couple qui s'enregistrer, Samuel prit le temps de regarder mieux cet hôtel, pour une fois, l'hôpital ne se moquer pas de son personnel vu le standing de cet hôtel ce n'était pas non plus un hôtel de luxe mais pas non plus un hôtel bas de gamme. 


RECEPTIONNISTE : Monsieur, c'est pour un enregistrement ?


SAMUEL : Pas vraiment, (réfléchissant comme il pouvait avoir l'information qu'il lui fallait, voyant que le réceptionniste portait une alliance) ma femme est dans cet hôtel pour le travail et j'aurais voulu lui faire une surprise. Est-ce possible d'avoir son numéro de chambre ? 


RECEPTIONNISTE : (N'ayant pas l'intention de donner cette information) Ce n'est pas que je ne vous crois pas, monsieur. Mais si je devais donner le numéro de chambre à chaque fois que l'on me le demande. La réputation de cet hôtel d'être discret sur ses clients en prendrait un coup. 


SAMUEL : (jouant la carte de la sensibilité, parlant tout bas) Je comprends, vraiment mais comprenez-moi. C'est notre anniversaire de mariage aujourd'hui, étant en déplacement pour son travail, je voudrai tout de même lui faire plaisir. Je voudrai juste son numéro de chambre rien de plus. 


RECEPTIONNISTE : (hésitant, fouillant dans son ordinateur, baissant le son de sa voix) Bon, d'accord. Quel est le nom de votre femme ? 


SAMUEL : Beddiar Leïla. 


RECEPTIONNISTE : Beddiar... Chambre 315. (lui tendant une carte magnétique) Ca reste entre nous, n'est-ce-pas ?


SAMUEL : (souriant, tout en prenant la carte en main) Il n'y a pas de soucis ! Merci beaucoup. 


RECEPTIONNISTE : (pour jouer au change face aux clients qui étaient arrivés derrière Samuel) Bon séjour parmi nous Monsieur Beddiar. 


Samuel ne prit pas la peine de se retourner, et leva les yeux au ciel sans que personne ne le voit faire à la référence du réceptionniste. Lui être monsieur Beddiar, mon dieu que non ! 


********************************


Après avoir bien joué avec le réceptionniste, lui prouvant qu'il pouvait être un bon comédien, Samuel entra dans la chambre 315. Attendant l'arrivée de Leïla qui ne devrait plus tarder. Il espérait surtout qu'elle passe par sa chambre avant d'aller dîner avec le reste de l'équipe, en vue de l'heure qu'il était. Regardant par la fenêtre de la chambre la vue qu'elle disposait, Samuel entendit le mécanisme de carte se déclencher. 


LEÏLA : (surprise) SAMUEL ? Qu'est-ce-que tu fais là ? 


SAMUEL : (amusé) Salut ! Je suis venu te voir et te parler.


LEÏLA : Tu ne me donnes pas de nouvelles pendant plusieurs jours et soudainement tu fais le trajet jusqu'ici pour me parler ! 


SAMUEL : J'étais un gros con, je le sais comme tu le sais ! J'ai réagi comme je le fais toujours, en réfléchissant je me suis rendu compte que c'était pas ce que je voulais avec toi-même si ce que je vais te dire te fera peut-être partir pour de bon, il faut que je te le dise car si je te le dis pas tu partiras quand même ! Donc me voilà.


LEÏLA : (songeuse) D'accord ! Je t'écoute alors dit moi ce que tu me caches !


SAMUEL : (en désignant deux fauteuils présents dans la chambre) Tu veux bien qu'on s'assoit ? 


LEÏLA : (se dirigeant vers l'un des fauteuils) Samuel, tu me fais peur là ! Qu'est-ce-que tu veux me dire ?


SAMUEL : Mon père et toi avaient raison pour mes saignements, ce n'est pas dû au vent ou à un vaisseau rompu. Depuis le moment où tu m'as dit que tout était terminé entre nous définitivement, j'ai replongé dans la drogue, plus précisément dans la Coc !! Mais je te jure que je n'y ai plus touché depuis le jour où on est resté coincés dans l'ascenseur à l'hôpital ! 


LEÏLA : (hébétée) Tu es en train de me dire que c'est de ma faute si tu as replongé ?!


SAMUEL : (touchant les mains de Leïla poser sur la table) NON ! Bien sûr que non ! Je suis le seul responsable de mon addiction. Mais j'avais peur quand te le disant, tu fasse marche arrière.


LEÏLA : Je n'ai pas fait marche arrière la première fois que je l'ai su pourtant !


SAMUEL : Oui, c'est vrai mais ça te prouve quand même que dès qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ma vie, je me raccroche à la drogue et c'est pathétique ! 


LEÏLA : (se rapprochant de Samuel) Chacun surmonte ses problèmes à sa façon ! Moi j'ai bien tout enfouis au plus profond de moi. Je t'aiderai comme la première fois a surpassé ça si tu le souhaites !


SAMUEL : (embrassant les lèvres de Leïla) Tu es trop bonne avec moi !


Le poids qui pesait sur les épaules de Samuel depuis des semaines, s'envola instantanément après avoir avoué tout à l'infirmière. Comme la première fois, Leïla n'avait pas fait marche arrière face à ce problème récurrent qui suivait Samuel depuis des années maintenant, et cela, le soulagé. Elle était bien la seule à vouloir toujours l'aider malgré toutes les conneries qu'il disait ou faisait. 


LEÏLA : Sinon, comment tu as su où je me trouvais ? Et comment tu es réussi à rentrer dans la chambre d'ailleurs ? 


SAMUEL : Mon père m'a dit dans quel hôtel vous étiez descendu pour la formation et pour pouvoir entrer j'ai simplement demandé au réceptionniste un badge de ta chambre prétextant que j'étais ton mari et que je voulais te faire une surprise, tu m'en veux ? 


LEÏLA : (souriant) Ah carrément ! Je ne t'en veux pas voyons, je préfère cela à ce que tu ne communiques pas avec moi ! Je voudrais bien prendre une douche après cette longue journée si ça te dérange pas.


SAMUEL : Ah oui c'est vrai ta formation, comment s'est-elle passée, aussi chiante que celle des médecins ? 


LEÏLA : Et bien passé toute une après-midi a écouter des formateurs parler assis sur une chaise,on peut pas dire que c'est super ! Le point positif, c'est que demain, on passe à la pratique !


SAMUEL : tu m'étonnes ! (avec un grand sourire) Si tu veux, je peux te faire un massage pour oublier cette HORRIBLE journée ? 


LEÏLA : (tout en se dirigeant vers la salle de bain) Ca ne se serait pas de refus, mais je dois me doucher maintenant, car Rémy doit venir me chercher d'ici 20 mins pour dîner en bas avec les autres ! 


Samuel déçu de la réponse de Leïla, la regarda se dirigeait vers la salle de bain avant de lui emboiter le pas pour la suivre dans la salle de bain. 


LEÏLA : (surprise de trouver Samuel derrière elle) Je ne t'ai pas invité à prendre une douche avec moi, il me semble ? 


SAMUEL : Je sais, je m'invite moi-même puisque tu ne le fais pas ! 


Samuel embrassa Leïla tout en enlevant son pull, puis son t-shirt tout en avançant vers la douche pour allumer l'eau. Il savait qu'elle ne pouvait pas s'empêchait de le toucher lorsqu'il était torse-nu devant elle et ainsi oubliera de penser à autre chose. Après avoir vérifié que l'eau chaude était arrivée, il poussa délicatement Leïla sous le pommeau de douche encore tout habillée ce qui la fit crier. Pour se venger de cela, Leïla attrapa le rebord du jean de Samuel pour le faire entrer à son tour sous la douche. Si elle était mouillée tout habillée, lui aussi le serait ! Après avoir ri du fait d'être mouillé et tout habillé à la fois. Tout en s'embrassa fougueusement, Leïla commença à déboutonnait le jean de Samuel, ce dernier lui passa ses doigts en dessous de son pull pour pouvoir lui enlever...


*********************************

Après leur douche qui ne fût pas que pour se laver, Leïla sortit de la douche quand elle entendit frapper à la porte de sa chambre d'hôtel. Elle avait complètement oublié la notion du temps dans cette douche comme à chaque fois qu'elle se laisser aller avec Samuel d'ailleurs. Apeurée, elle regarda Samuel qui sortit de la douche, elle attrapa une serviette et s'enroula dedans pour aller ouvrir à la personne devant la porte. Quand elle ouvrit la porte, Rémy était devant l'encadrement de porte. Il était venu la chercher comme convenu pour dîner au restaurant de l'hôtel. 


LEÏLA : (extrêmement gênée) Rémy ! (en vérifiant que sa serviette était toujours bien mise) Je suis désolé, je me suis assoupie et je viens tout juste de sortir de la douche comme tu le vois.


REMY : (gêné et ne sachant pas ou poser ses yeux) Euh c'est pas grave, Je t'attends au restaurant tant que tu t'habilles si tu veux ! 


LEÏLA : (se rappelant que Samuel était dans la salle de bain) Non t'inquiètes pas pour moi, vas manger avec le reste du groupe. Je commanderai un truc au room service quand j'aurai fini de m'habiller.


REMY : (trouvant cela bizarre) D'accord ! Mais tu es sur tu dois pas en avoir pour longtemps à te préparer, on peut attendre un peu, on n'est pas à 10 minutes près !


LEÏLA : Non, c'est bon vas-y sans moi ! Tu sais le temps qu'il me faut rien que pour sécher mes cheveux etc... 


REMY : Bon ba on se voit demain matin pour le petit-déjeuner quand même ?


LEÏLA : Oui bien sûr ! A demain.


Leïla referma la porte et fut soulagée que Rémy n'est pas insisté davantage. Samuel se tenait dans l'encadrement de la porte de la salle de bain appuyait contre l'un des montants en souriant. Pendant que Leïla discutait avec Rémy, il s'était séché et habiller. Pour effacer le sourire du visage de Samuel, Leïla le poussa pour s'enfermer dans la salle de bain pour pouvoir s'habiller sans distraction et faire descendre la pression qu'elle a ressentie quand elle a entendu frapper à la porte. Amusé par la situation, Samuel alla s'allonger dans le lit de la chambre pour attendre que Leïla réapparaisse. Après pas mal de minutes, Leïla sortit de la salle de bain, habillé et cheveux séchés.


LEÏLA : Tu es encore là ! J'ai eu peur que tu sois parti ! 


SAMUEL : Ba oui, pourquoi tu veux que je sois parti ? 


LEÏLA : (en allant s'asseoir de l'autre côté du lit) Je ne sais pas !


SAMUEL : Tu veux que je parte ? 


LEÏLA : Non pas du tout ! Je meurs de faim on commande quelque chose au room service ? 


SAMUEL : (taquin) Tiens dont la douche ça creuse on dirait ! 


LEÏLA : haha très marrant ! Passe le téléphone au lieu de dire des âneries !


Samuel passa le téléphone à l'infirmière afin qu'elle passe commande. Lorsque le serveur arriva, Leïla se leva afin de rentrer le chariot dans la chambre. A peine avait-elle fermé la porte de la chambre que Samuel se leva du lit pour prendre les plateaux afin de les poser sur le lit pour qu'ils puissent dînaient confortablement. Leïla regarda Samuel abasourdie. 


LEÏLA : Il est hors de question que l'on mange sur le lit !


SAMUEL : Pourquoi ? C'est sympa pourtant ! 


LEÏLA : Un lit est fait pour dormir et puis si on mange dedans il va y avoir des miettes partout c'est pas très hygiénique ! 


SAMUEL : C'est aussi fait pour autre chose !(en lui faisant un clin d'œil) 


Connaissant le côté maniaque de Leïla, Samuel capitula et amena les plateaux sur la table où Leïla était assise sur l'un des deux fauteuils présents. Tous deux mangèrent leur repas sans parler. Après avoir fini de manger, le couple alla se couchait dans le lit king size. Après avoir envoyé des sms à sa fille, Leïla alla se blottir dans les bras de Samuel, le regardant amoureusement. Pour la seconde fois en l'espace d'une semaine, le couple passa la nuit dans les bras l'un de l'autre. Ce qui rendait plus qu'heureux, le médecin. Lorsqu'il dormait avec l'infirmière, aucun cauchemar ou insomnies ne venait le perturber ce qui était des plus agréables. 


  • CHAPITRE XII



Samuel se réveilla lorsque l'alarme du téléphone de Leïla se mit à sonner, étant bien dans ce lit, il laissa Leïla sortir du lit et se préparer pour entamer sa dernière journée de formation. Lorsqu'elle sortit de la salle de bain sans allumer de lumière, elle se cogna les doigts de pied dans le pied de lit en avançant à tâtons. L'entendant jurer, Samuel alluma la lumière de chevet à côté de lui.


SAMUEL : (en rigolant) Ça va ? Tu ne t'es pas fait mal ? 


LEÏLA : Non ça va ! Désolé, je ne voulais pas te réveiller !


SAMUEL : J'étais déjà réveillé... Je ne savais pas que tu jurer comme un charretier ? 


LEÏLA : Très marrant comme si que cela ne t'arrivait jamais ! 


SAMUEL : Tu as faim ? On commande quelque chose avant que tu ailles bosser ? 


LEÏLA : J'adorais manger avec toi mais il faut vraiment que je déjeune avec Rémy sinon il va encore imaginer des choses et j'ai pas envie de lui mentir encore une fois. 


SAMUEL : Ok, Je comprend ! Tu me devras un petit-déjeuner alors.


LEÏLA : Même si j'adore passer mes nuits et me réveiller avec toi, n'en prends pas l'habitude car tu sais qu'on ne peut plus le faire.


SAMUEL : Et pourquoi pas ? Ca fait bien deux fois que ça se produit. 


LEÏLA : Tu insinue quoi au juste ? 


SAMUEL : Rien, juste que j'aime passer mes nuits avec toi aussi ! 


Suite à ses mots, il se leva enfin du lit pour s'habiller à son tour dans la salle de bain. Lorsqu'il ressortit de la salle de bain à moitié habillé, il constata que l'infirmière était complètement prête pour partir. Accoudé au cadran de la porte, il l'a regarda s'activer pour partir, attendant si elle allait ou non l'embrasser avant de partir tel un couple marié qui se quitte chaque matin. 


SAMUEL : Tu ne pensais pas quitter cette chambre comme ça ?


LEÏLA : Comme quoi ?


SAMUEL : Je veux dire sans m'avoir dit en revoir !


Leïla s'approcha de Samuel, posa ses mains sur le torse nu de Samuel et approcha sa bouche à quelques centimètres de la sienne.


LEÏLA : (joueuse) Au revoir ! 


Elle fit retomber ses mains et fit mine de se diriger vers la porte. Samuel, qui avait bien compris le petit jeu et savait très bien qu'elle ne pourrait pas partir sans l'embrasser, ne rentra pas dans son jeu et ne la retint pas. Comme il l'avait prédit, Leïla s'arrêta la main sur la poignée de porte et fit un demi-tour sur elle-même. Tout comme lui, elle avait besoin de ce baiser ne sachant pas quand le prochain arriverait. L'infirmière l'embrassa d'une telle intensité qui fit sourire Samuel.


SAMUEL : Je savais que tu ne serais pas parti sans ce baiser ! 


LEÏLA : C'est pour ça que tu ne m'as pas retenue comme tu as l'habitude de le faire ? 


SAMUEL : Oui, C'est moi habituellement qui joue avec toi sur ses choses-là ! 


LEÏLA : Ce que je comprends c'est que tu veux garder cette exclusivité ? 


Au moment où la belle infirmière termina sa phrase, on frappa à la porte. 


REMY : Leïla, C'est Rémy !


Prise de panique, Leïla poussa Samuel dans la salle de bain avant de refermer la porte sous l'air amusé de Samuel. Enfermé une seconde fois dans la salle de bain, Samuel écouta la conversation entre Rémy & Leïla. Il se rendit compte que lorsqu'elle le voulait elle aussi avait des dons de comédies. Arrivant habilement à répondre et mentir à Rémy quand il le fallait. 


LEÏLA : Rémy ! Je suis prête, on peut y aller ! 


REMY : Tu étais au téléphone avec Soraya ? 


LEÏLA : (surprise de sa question) Ba non pourquoi tu me demandes ça ?


REMY : J'ai cru t'entendre parler avant que je toc à la porte. 


LEÏLA :(essayant de trouver une réponse rapide) Oula, tu dois pas encore être bien réveillé pour entendre des sons qui n'existent pas mon cher Rémy ! 


Samuel entendit la porte se refermer, il en profita pour sortir de la salle de bain, entendant de moins en moins la conversation de Leïla et Rémy dans le couloir. Samuel partit à la recherche de son jean quand son téléphone sonna lui signalant un sms. Il se dirigea donc vers la table de chevet où se trouvait son téléphone et vit le sms en question : " Désolé de t'avoir enfermé dans la salle de bain." de la part de l'infirmière. Rigolant de ce sms, il répondit instantanément : " Je me vengerai une prochaine fois ! Par contre je ne peux pas attendre que tu reviennes, j'ai une intervention de prévu cette après-midi, je dois repartir à Sète dans l'heure". Il ne du pas attendre longtemps avant que Leïla ne lui réponde de nouveau : " Ok, Ta visite surprise m'a beaucoup plus... On se revoit à Sète fait bonne route." Samuel conclut leur conversation SMS par un : " J'y compte bien. Je t'aime". Contrairement à ce qu'il aurait voulu, Leïla ne lui répondit pas en retour un "Je t'aime". Il savait que l'infirmière avait du mal à avouer ses sentiments en mettant des mots dessus mais il aurait vraiment bien-aimé avec ce sms de retour. Légèrement déçu, le médecin lâcha son téléphone sur le lit afin de finir de s'habiller pour repartir à Sète, reprendre une nouvelle garde à l'hôpital. 


**********************************


Après avoir vérifié qu'il n'a rien oublié dans la chambre, Samuel prit l'ascenseur afin de quitter l'hôtel. Arrivé à l'accueil, il tendit la carte magnétique que le réceptionniste lui avait donné plutôt la veille. 


SAMUEL : (tendant la carte au réceptionniste) Encore Merci ! 


RECEPTIONNISTE : (reprenant la carte magnétique, souriant) J'espère que la surprise à fait plaisir à votre femme ? 


SAMUEL : (souriant en retour, avec sous-entendu) Très plaisir ! 


RECEPTIONNISTE : (souriant toujours) Alors je ne regrette pas de vous avoir donné cette carte. 


SAMUEL : (lisant le prénom sur le badge du réceptionniste) Bonne journée.  Yvan. 


RECEPTIONNISTE : Bonne journée, Monsieur Beddiar au plaisir de vous revoir prochainement. 


Cela le faisait toujours autant rire d'entendre qu'on l'appeler par le nom de l'ex de sa compagne. Il continua son chemin afin de repartir à Sète.


  • CHAPITRE XIII


Se dirigeant vers les machines à café que possédait l'accueil de l'hôpital pour se prendre un café, Samuel vit que Leïla était plus loin. Il avait l'intention d'aller à sa rencontre après avoir pris son café quand il entendit Leïla haussait le ton lors de sa conversation avec Mme Moreno. Voyant comme la conversation se termina, il abandonna l'idée de prendre un café avant de savoir ce qu'y mettait la femme de sa vie dans cet état. 


LEÏLA s'adressant à Christelle: (montant d'un cran le ton de sa voix) Si vous voulez vraiment aller l'informer pourquoi me l'avoir dit alors ?!


Etonné, mais aussi curieux de savoir pourquoi Leïla cria comme cela sur Christelle. Même s'il savait que Mme Moreno était plus a évité qu'autre chose. Leïla n'avait pas l'habitude d'envoyer sur les roses comme cela les gens tout le contraire du médecin. Elle prenait toujours sur elle même si elle était exaspérée de la conversation ou était pressée. Attendant que Christelle parte, Samuel s'avança et suivit Leïla jusqu'à une salle de soin, afin d'en savoir plus. 


SAMUEL: Tout va bien ? 


LEÏLA : Oui tout va bien pourquoi tu me demandes ça ? 


SAMUEL : Je t'ai vu t'énerver contre Mme Moreno, Je sais qu'elle peut être chiante par moments mais bon c'est pas dans ton habitude de t'énerver pour si peu. 


LEÏLA : Ba tu vois tout peut arriver et puis j'ai pas envie d'en parler... J'ai du boulot.


Leïla sortit de la salle de soins tout en bousculant Samuel pour démarrer les soins du soir pour ses patients, mais ce dernier la rattrapa et la fît entrer dans une chambre vide. Il voulait savoir pourquoi elle était aussi énervée. 


SAMUEL : Parle-moi Leïla !


LEÏLA : (en soupirant) C'est rien, j'ai juste était voir Bilel aujourd'hui et ça m'a retourner c'est tout !


SAMUEL : C'est tout ? Tu lui a dit pour nous ? 


LEÏLA : Oui, il le fallait, je peux pas continuer comme ça comme avant. Tu as bien vu où tout cela nous a mené ! 


SAMUEL : Il t'a dit quoi pour que tu t'en prennes à Mme Moreno sans raison ? 


Ne voulant pas répondre, Elle se retourna pour ne pas voir ses yeux azur suppliant de lui répondre. Samuel posa donc ses mains sur les épaules de Leïla et commença à lui faire un léger massage pour la détendre et qu'elle puisse lui dire ce que Bilel lui avait dit.


LEÏLA : (fermant les yeux aux contacts des mains de Samuel) Il m'a juste dit qu'il ne signera jamais les papiers de divorce et que les filles ne comprendront jamais mon choix de t'avoir choisi. 


SAMUEL : Laisse lui le temps de diriger l'information et il signera les papiers j'en suis sûr ! Tu ne veux pas tout arrêter à cause de lui encore une fois j'espère ? 


Leïla se retourna pour lui faire face.


LEÏLA : Non ! Je t'aime, c'est juste que vu la réaction de Bilel je redoute encore plus la réaction de mes filles.


SAMUEL : Il fallait bien t'y attendre de sa part ! Et puis tes filles comprendront crois-moi. J'allais boire un café dans la salle de pause vient en boire un avec moi ?


Après avoir fini sa phrase, Samuel déposa un baiser sur les lèvres de la belle infirmière pour chassait le reste de sa colère. Il n'aimait pas la voir comme cela surtout à cause de son connard de mari. 


LEÏLA : Non je ne peux pas , Je dois retourner bosser, j'ai les soins du soir à commencer...


Samuel ne retint pas l'infirmière sachant pertinemment que cela envenimerait les choses et sorti à son tour de la pièce prenant la direction de la salle de pause afin d'avoir enfin son café.


**********************************


Malgré la présence de Victoire et surtout de Rémy dans la salle, Samuel entra tout de même, allant directement à la machine à café sans adresser de mot ni pour l'un ni pour l'autre qui avait stoppé leur conversation lorsque Samuel avait ouvert la porte de la salle. L'interne et l'infirmier reprirent leur conversation en ignorant le médecin. 


VICTOIRE : Sinon c'était pas trop barbant ta formation à Montpellier ? 


REMY : M'en parle pas trop assommant, je me suis presque endormi durant la première journée et la seconde pas trop car c'était de la pratique. 


VICTOIRE : A ce point ! 


REMY : Oui, oui a ce point-là, Heureusement qu'il y avait Leïla pour me réveiller ! 


VICTOIRE : (adressant quand même la parole à Samuel) Ah oui, Docteur Chardeau, le mari de Mme Luce me demandait s'il pouvait venir avec ses jumeaux voir sa femme et son fils, si cela ne gêne pas. 


SAMUEL : (s'assoyant sur le bord de la table, tout en buvant une gorgée de café) En quoi ça me gênerais ? C'est plus à sa femme à demander si elle veut être tranquille ou pas ? 


VICTOIRE : C'est ce que je lui ai dit mais il a insisté tout de même pour que je vous informe. 


SAMUEL : (posant son café sur la table) J'irai les voir après !


Soudain, la porte s'ouvrit laissant apparaître Leïla avec un inconnu collé à son dos qui l'a menacé avec une arme sur le flanc. Samuel se leva de la table sur laquelle il était assis. L'inconnu quant à lui ferma à clé la porte ainsi que le store de l'unique fenêtre de la pièce tout en continuant de tenir fermement Leïla.


SAMUEL : C'est quoi ce bordel ? 

Rémy & Victoire fut tétanisé de voir l'arme pointée vers Samuel, ils s'abaissèrent par pur instinct de survie et n'osèrent pas ouvrir la bouche de peur que le forcené ne leur tire dessus.


INCONNU : (le menaçant avec son arme) Vous êtes le Docteur Chardeau ?


SAMUEL :(levant les mains au niveau de ses épaules) Je vous le dirai quand vous aurez lâché cette infirmière ! 


INCONNU : (en enlevant la sécurité de l'arme) Fait pas ton héros ! C'est moi ici qui ordonne !!! 


SAMUEL : Ok ! Oui c'est moi le Docteur Chardeau, mais ce n'est pas la peine de pointer une arme !Je peux obtenir ce que vous voulait des médicaments peut-être sans qu'il y est de blessés d'accord !


INCONNU : (en hurlant) Des médocs !!!!! J'en veux pas de tes pxtin de médoc, je suis ici pour te buter connard... Tu m'as tout pris !!!


SAMUEL : (ne sachant pas de quoi il parlait) Désolé mais je ne vois pas du tout ce que vous entendez par là !


INCONNU : Tu porte tellement d'importance à tes patients que tu ne te souviens pas que tu as laissé mourir ma femme et ma fille !!!! 


L'inconnu tira un coup de feu en direction de Samuel, ce dernier tomba au sol sous l'impact de balle. Leïla quant à elle se dégagea de l'emprise du forcené et se précipita vers Samuel, se fichant royalement que cet inconnu pût lui tirer une balle aussi. Tout ce qui l'importait à ce moment précis, ce fut son amant...


  •  CHAPITRE XIV


Leïla compressa la blessure de Samuel avec ses mains. Après avoir été quelques secondes tétanisé par la scène qui venait de se passer, Victoire et Rémy s'approchèrent de Samuel pour lui portait secours à leur tour. Samuel recula tant bien que mal pour appuyer son dos contre le mur et rester en position assise, Il essaya de rassurer Leïla en lui prenant la main pour lui montrer que tout aller bien même si ce n'était pas du tout le cas. Le tireur lui avait tiré sur le côté gauche de l'abdomen sans que la balle ne ressorte.


VICTOIRE : (parlant à l'inconnu tout en enlevant sa veste pour s'en servir de compresse sur la blessure de Samuel) Vous êtes cinglé ! 


LE TIREUR :(choqué de son geste) Je voulais pas tirer, c'est parti tout seul ! (en posant son arme sur la table) Je veux juste qu'il m'explique ce qu'il sait passer avec ma femme et mon enfant.


VICTOIRE : C'était pas une raison ! 


SAMUEL : (ayant le souffle court) Mr Soto c'est bien ça ! J'ai tout fait pour sauver votre femme et votre enfant ... (reprenant son souffle) je peux vous l'assurer mais l'éclampsie est arrivé sans signes avant-coureurs et il était déjà trop tard, je n'ai pas pu faire grand-chose. 


LE TIREUR : J'ai emmené ma femme ici car elle avait des douleurs anormales et vous me dites qu'il n'y avait pas de signe !!!


SAMUEL : (essayant de se redresser tant bien que mal) Vous avez fait tout ce qu'il fallait, l'amener ici était la solution mais c'était déjà trop tard et puis la réanimation que j'ai pratiqué n'a pas pu sauver votre femme et j'en suis désolé !


LE TIREUR : (se tenant la tête avec ses mains tout en pleurant) Et le Bébé ? 


LEÏLA : Arrête de vouloir parler, garde tes forces Samuel ! 


SAMUEL : (souriant à Leïla et s'adressant au père épleuré) Je n'ai rien pu faire également, il était mort in utero avant même que votre femme n'est son éclampsie.


REMY : Vous savez maintenant! Il faut nous laisser partir Monsieur, le Docteur Chardeau a besoin de soin urgent.


Entendant que la police était en position derrière la porte, le tireur était bloqué en plus d'avoir perdu sa femme et son bébé, il avait par la même occasion brisé le peu de vie qu'il lui restait en prenant en otage tous ces gens et surtout en ayant tiré sur quelqu'un. Le docteur Dumaze avait entendu le coup de feu et avait immédiatement bouclé le couloir et appelé la police ne sachant pas qui se trouver réellement dans la pièce ! 


KARIM : (criant tout en pointant son arme vers la porte) laissez sortir les otages !!!!


En entendant le Capitaine Saeed de l'autre côté de la porte, le tireur se savait plus quoi faire, il était coincé étant donné qu'il n'y avait qu'une sortie, cette porte ! Il commença donc à paniquer et tourner en rond dans la pièce pendant que Samuel s'enfonça de plus en plus. Il résistait tant bien que mal à garder les yeux ouverts et sourire face à Leïla malgré la douleur, il caressa la joue de l'infirmière afin de la rassurer se fichant que Rémy fût à côté d'eux. 


VICTOIRE : (essayant de garder son calme) Vous devriez faire ce que la police vous demande ! 


LE TIREUR : Je ne peux pas ! Je ne veux pas finir ma vie en prison !!!! 


REMY : Ça il fallait y penser avant de nous prendre en otage dans cette pièce !!! 


VICTOIRE : Si le docteur Chardeau ne se fait pas soigner maintenant, il risque de mourir et au lieu d'avoir un blessé vous aurez un mort sur la conscience et pour votre procès ce n'est pas du tout la même chose croyez-moi ! 


Le tireur paniqua rien qu'à l'idée d'aller en prison ! D'un geste rapide , il attrapa son arme posé sur la table et la pointa sur sa tempe.


VICTOIRE : (comprenant ce qu'il avait l'intention de faire) Ne faites pas ça ! 


LE TIREUR : Je n'ai aucune raison de ne pas le faire, je ne supporterai pas la vie en prison et puis j'ai déjà tout perdu.


REMY : (essayant lui aussi de résonner l'homme) Je suis sur que ce n'est pas ce que votre femme aurait voulu ! Elle aurait voulu que vous viviez j'en suis sûr.


Le tireur suite aux paroles de Rémy se ravisa et reposa son arme pour se diriger vers la porte de la salle. Le mieux à faire était de se rendre ! Il ouvrit la porte tout en levant les mains en l'air pour ne pas que la police ne l'abatte. Il ne présenta aucune résistance quand Karim lui passa les menottes permettant au Docteur Dumaze & au docteur Delcourt d'entrer dans la salle pour voir s'il y avait des blessés et les évaluer. Renaud fut choqué de voir son fils couvert de sang adossé au mur ! Il ordonna un brancard pour le déplacer et évaluer correctement ses blessures.


RENAUD : Samuel, mon dieu ! 


Leïla laissa la place au docteur Dumaze. Tout en continuant de lui tenir la main. 


SAMUEL : (faisant de l'ironie) Salut Papa ! Ça va ? Moi j'ai connu mieux ! 


RENAUD : Garde tes forces au lieu de dire des sautisses ! 


VICTOIRE : La balle n'est pas ressortie. 


RENAUD : On va l'amener au bloc voir les dégâts qu'elle a causé et l'extraire !


Rémy & Renaud aidèrent Samuel à se mettre sur le brancard pour être amené dans une salle de chirurgie avant qu'il ne s'enfonce encore plus. Leïla quant à elle encore sous le choc de ce qu'il venait de se passer en avait perdu la parole, mais continuer à tenir la main de Samuel de peur que si elle lui lâchait, il s'enfoncerait encore plus ! Marianne arrêta Renaud au seuil de la porte.


MARIANNE : Renaud, c'est ton fils tu ne peux pas l'opérer ! Tu le sais bien. Il est préférable que ce soit moi qui m'en charge, tu es trop impliqué ! Je ferai tout mon possible.


RENAUD : (à contre cœur) D'accord, Je te fais confiance !


Samuel fut emmené au bloc opératoire immédiatement. Obligeant Leïla a lui lâcher la main. Avant qu'il ne parte, Samuel lui avait dit Je t'aime sans mettre de son dans sa voix juste pour qu'elle seule le voie. Ce qui l'a fit sourire tout en étant apeuré de ce que pouvait arriver dans le bloc. Pendant ce temps, Rémy ainsi que Victoire fut interrogé sur le déroulement de la prise d'otage par le capitaine Saeed. Le Docteur Dumaze prit Leïla dans ses bras pour la réconfortait. Il savait depuis que Samuel lui avait demandé l'adresse de l'hôtel l'autre jour qu'il se passait de nouveau quelque chose entre eux. 


***************************

Après l'opération que le docteur Delcourt avait effectuée pour extraire la balle, lui enlevant la rate par la même occasion trop endommagé par le projectile, Samuel fut emmené en soins intensifs où le docteur Dumaze et Leïla étaient autorisé à venir le voir quelques minutes. Renaud rentra le premier dans la chambre dans lequel Samuel avait été placé suite à son opération. Il avait juste un tuyau qu'y lui envoyait de l'oxygène via les narines ainsi qu'une perfusion, rien de très impressionnant. Leïla le suivit de près. Renaud s'approcha de son fils tout comme la belle infirmière. Samuel n'était toujours pas réveillé des suites de l'opération. Renaud invita Leïla a allait s'asseoir dans l'unique fauteuil présent dans la chambre. 


RENAUD : Vous savez,il va se réveiller j'en suis sur, il nous fait languir c'est tout ! Il aime être désiré. 


LEÏLA : (souriant) Oui, je sais ! 


Leïla ne put s'empêcher de prendre la main de Samuel dans la sienne, elle espérait en faisant cela qu'il se réveillerait. Renaud remarqua ce geste tendre.


RENAUD : Je suis content que vous vous êtes remis ensemble ! Samuel est un autre homme à vos côtés même si je sais que ce n'est pas simple tout le temps d'être dans sa vie !


LEÏLA : Moi aussi figurez-vous ! Je l'aime vraiment et je ne pouvais plus continuer à les nier comme j'ai fais pendant des semaines. 


A peine avait-elle finit sa phrase que Leïla sentit la main de Samuel se resserré autour de la sienne. Surprise de cette réaction elle leva la tête et aperçu que Samuel avait ouvert les yeux et la regarda tout en grimaçant de douleurs....



  •  CHAPITRE XV


Voyant Samuel enfin réveillé, Leïla fût soulagée d'un énorme poids tout comme Renaud. Des sourires de soulagement purent se lire sur leurs visages. Maintenant que son fils était réveillé, Renaud savait que tout ce que voulait pour le moment Samuel, ce fût la présence de Leïla, il décida donc de ne pas rester trop longtemps à son chevet.


RENAUD : Alors tu nous as fait une belle frayeur !


SAMUEL :(en regardant Leïla) J'en suis désolé, je pensais pas qu'il aurait appuyé sur la gâchette. C'est quoi les dégâts ?


RENAUD : Marianne a du arrêter le saignement et t'enlève la rate mais bon cela aurait pu être pire !


SAMUEL : Je sais... ça m'apprendra a jouer les Héros ! 


RENAUD : Bon je vais vous laisser seul, je reviendrai te voir dans la nuit si tu es d'accord.


SAMUEL : Ça marche ! 


Renaud sortit de la chambre pour laisser Leïla seule avec lui, il savait qu'elle en avait besoin pour être rassuré. À peine la porte fut fermer que Leïla embrassa Samuel. À peine la porte fut fermée que Leïla embrassa Samuel. Une larme coula sur sa joue sans qu'elle ne puisse la retenir. Samuel la lui essaya délicatement avec son pouce tout en caressant sa joue, il savait qu'il lui avait fait peur, mais ne pensait pas à ce point-là en voyant avec quelle ferveur elle l'avait embrassé. 


SAMUEL : Tout va bien. Ne pleure pas s'il te plaît ! 


LEÏLA : (en reniflant) Désolé.


SAMUEL : Soit pas désolé, ce qu'il s'est passé est de ma faute.


LEÏLA : C'est quand même moi qui l'ai amené vers toi !


SAMUEL : Tu as fait ce qu'il fallait, je t'assure ! Les gens désespérés font des choses stupides, il aurait fallu que je m'en rappel avant qu'il me tire dessus, c'est tout ! 


LEÏLA : (se forçant à sourire) Tu as pas trop mal ? Sinon je peux augmenter ta dose de morphine. 


SAMUEL : Non ça va, c'est supportable. Et toi ça va ? 


LEÏLA : Ça va mieux depuis que tu es réveillé !


SAMUEL : Tu es sur ? Ce n'était pas quand même rien ce qu'il s'est passé !


LEÏLA : Je t'assure. Comme tu l'a dis c'était un homme désespéré d'avoir perdu sa femme et son enfant et par désespoir on peut faire des choses stupides. Le principal c'est que tu soit vivant ! 


SAMUEL : D'accord ! Mais si tu veux en parler je suis là, Je te connais tu vas tout enfouir au lieu d'en parler et quand ça ressortira ça sera encore pire que si tu en parles maintenant. 


LEÏLA : Je viens de t'en parler là non ? 


SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Ok, J'insiste pas. Je n'ai pas la force de me battre avec toi. 


Voyant que Samuel ferma les yeux sans qu'il s'en rende compte. Leïla comprit qu'il était encore beaucoup fatigué de son opération et se leva pour s'en aller. Voyant que Leïla se leva, Samuel rattrapa sa main.


LEÏLA : Je vais te laisser te reposer Samuel, tu es épuisé tes yeux se ferment tout seuls ! 


SAMUEL : (grimaçant de son mouvement) Non, reste s'il te plaît !


LEÏLA : Il faut que tu te reposes, l'intervention était lourde !


SAMUEL : Je capitule madame l'infirmière, pas que je veux que tu partes mais parce que je sens que je m'endors en te parlant. 


LEÏLA : Je reviendrai te voir demain durant mon service ok ? 


SAMUEL : (en souriant) Tu as intérêt ! 


Leïla déposa un léger baiser sur les lèvres de Samuel avant de partir pour le laisser se reposer de son opération. Même si elle aurait voulu rester pour être sûr qu'il n'y est pas de complications, elle était épuisée par sa nuit mouvementée, elle avait besoin d'une bonne douche ainsi que d'essayer de dormir un peu et puis s'il y avait quoique se soit, elle savait que Renaud l'informerait aussitôt.


*******************************


Durant la nuit, Renaud ne put s'empêcher d'aller vérifier plusieurs fois la chambre de Samuel, pour voir si tout aller bien pour lui. Lors de ses visites, Samuel dormait mais lors de sa dernière visite, ce ne fut pas le cas. 


SAMUEL : (tournant la tête vers la porte où se trouvait son père, à moitié endormi) Tu en as pas marre de venir me voir ? 


RENAUD : (étonné de le voir réveillé) Tu es réveillé ? 


SAMUEL : Comme les 3 ou 4 fois où tu es venu. 


RENAUD : Tu ne dormais pas ? Il faut te reposer pour récupérer Samuel, tu le sais. 


SAMUEL : Comment tu veux dormir avec les va et vient des infirmières ainsi que les tiennes. 


RENAUD : Et bien je ne viendrai plus. 


SAMUEL : Je ne te dit pas cela pour ça ! Je sais bien que tu viens pour vérifier que je suis toujours en vie.


RENAUD : Très drôle ! Ce n'est pas rien une balle dans la rate ! 


SAMUEL : Je sais ! 


RENAUD : Bon je te laisse pour de bon. Repose-toi bien mon fils. 


SAMUEL : Merci, papa. 


Samuel savait bien qu'il avait fait peur à tout le monde et surtout à Leïla et son père. Mais pour dédramatiser la situation, Samuel employé l'humour à outrance pour cacher son mal-être comme il le faisait pour cacher sa dépendance aux stupéfiants et cela marcher plutôt bien en général, mais ni son père ni Leïla n'étaient dupe et savait également que cette balle l'avait chamboulé plus qu'il ne le laissait paraître. Sur ses pensées, il s'endormit enfin jusqu'à très tôt dans la matinée, ou il fut transféré dans une chambre hôpital classique n'ayant plus besoin absolument d'être aux soins intensifs. Ses constantes étaient bonnes même si la douleur était plus que présente. 


*********************************

Après avoir fini de préparer son chariot pour les soins de ses patients, elle se dirigea dans la chambre de Samuel son pansement devait être changé comme n'importe quel patient après une opération. Elle ouvrit la porte de la chambre, Samuel entendant la porte s'ouvrit tourna la tête en direction de la porte.


LEÏLA : (souriante) Bonjour, je te réveille pas au moins ? 


SAMUEL : (tout aussi souriant) Madame l'infirmière ! Non pas du tout.


Leïla s'avança avec son chariot vers le lit de Samuel et commença à mettre ses gants stériles pour pouvoir lui changer son pansement.


SAMUEL : Tu es tellement concentrée dans ton travail que je n'ai même pas le droit à un baiser de ta part avant que tu commences ? Personne ne nous verra, tu sais.


Leïla était toujours très professionnelle vis-à-vis de ses patients et même si c'était Samuel elle essayait tout de même de rester professionnelle. Mais mourrait d'envie de l'embrasser ça c'était sûr. Voyant que Samuel avait meilleure mine qu'hier elle décida de jouer avec lui.


LEÏLA : Je sais mais vous êtes mon patient et figurez-vous que je n'embrasse pas mes patients ! 


SAMUEL : (rigolant tout en rentrant dans son petit jeu) Et ba heureusement ! Mais vous pouvez faire une exception peut-être ? 


Samuel agrippa le gilet de Leïla pour qu'elle se rapproche de lui. Leïla ne mit pas de résistance et se rapprocha du lit puis se pencha pour déposer un baiser furtif sur les lèvres de Samuel. 


SAMUEL : C'est tout ? Et moi qui croyais que les infirmières bichonnaient leur patient ! 


LEÏLA : (préparant la compresse ainsi que le désinfectant) Samuel, sois sérieux deux minutes !


Voulant enlever la chemise d'hôpital comme elle le fait pour tous ses patients qui sont blessé à l'abdomen, Leïla remarqua seulement là que Samuel était torse-nu et ne portait donc pas la chemise réglementaire du milieu hospitalier.


LEÏLA : (continuant dans son petit jeu) Vous savez que le nudisme est interdit au sein de l'hôpital ? 


SAMUEL : Qui vous dit que je suis totalement nu ? Vous voulez vérifier ? 


LEÏLA : (rigolant) Non ça va aller !


Leïla commença à enlever l'ancien pansement. Samuel mit sa main en dehors du lit pour faciliter l'accès à son pansement et en profita pour balader sa main de bas en haut de la cuisse de Leïla. Elle réagit sa immédiatement à son contact comme à chaque fois qu'il l'a touché d'ailleurs ! Son corps ne pouvait pas ne pas réagir à ses caresses. Elle arrêta immédiatement d'enlever le sparadrap du pansement. 


LEÏLA : S'il te plaît Samuel, j'ai encore d'autres patients après toi ! 


SAMUEL : (faisant retomber sa main) Je peux pas m'en empêcher désolé ! C'est pas de ma faute si tu es aussi sexy dans ta tenue.


LEÏLA : Mais bien sûr ! Laisse-moi finir, sinon j'appelle Rémy et c'est lui qui viendra finir de changer ton pansement !


SAMUEL : T'oserais pas ? 


Leïla finit semblant de vouloir retirer ses gants. Ne voulant pas qu'elle s'en aille, Samuel fît un mouvement brusque pour la retenir ce qui le fît grimacer de douleur. Son petit jeu avec Leïla l'avait fait oublier la douleur de cette blessure par balle un court instant.


LEÏLA : (inquiète) ça va ? Désolé, je voulais pas que tu te fasse mal !


SAMUEL : (se forçant à sourire) Oui c'est bon t'inquiètes, mais ne t'en vas pas s'il te plaît ! Je te laisse tranquille pour finir promis ! 


LEÏLA : Je n'avais pas l'intention de partir de toute façon. 


Leïla finit d'enlever le pansement puis nettoya la plaie qui était propre, mais si fraîche que cela fît grimacer Samuel de douleur quoique Leïla soit aussi douce que possible en passant avec sa compresse imbibée de bétadine. L'infirmière fut désolée pour lui. Elle finit de remettre le nouveau pansement en le collant bien à chaque extrémité.


LEÏLA : Ta plaie est jolie et petite c'est bien !


SAMUEL : J'espère bien ! Je voudrai pas gâcher ce corps quand même ! 


Leïla se mit à rire de ce que Samuel venait de dire quand la porte de la chambre s'ouvrit. C'était Renaud qui venait prendre des nouvelles de son fils durant le peu de temps qu'il avait pour lui aujourd'hui dans l'hôpital. Avec tout ce qui s'était passé, il avait beaucoup de choses à faire. Voyant le Dr Dumaze, Leïla arrêta de rire et rangea tout ce qu'elle avait eu besoin pour changer le pansement de Samuel sur son chariot avant d'enlever ses gants et se dirigeait vers la porte de la chambre.


LEÏLA : Je vais vous laisser.


RENAUD : Vous n'êtes pas obligé, Leïla !


LEÏLA : J'ai fini de faire mon travail de toute façon et j'ai d'autres patients qui m'attends.


RENAUD : Très bien.


LEÏLA : (en parlant à Samuel) Je viendrai te voir durant ma pause.


Samuel aquiescant de la tête. Renaud lui tend la porte ouverte pour laisser passer Leïla et son chariot.


*********************************

À cause d'une urgence, Leïla n'a pas eu le temps de passer voir Samuel avant d'avoir fini son service. Après avoir pris ses affaires dans son casier, elle informa Rémy qu'il pouvait aller l'attendre dans la voiture sur le parking car elle avait quelque chose encore a faire avant de partir. Elle frappa à la porte de la chambre de Samuel avant d'entrer. Sans le vouloir, elle avait réveillé Samuel qui était assolé par son traitement anti-douleur !


SAMUEL : (encore endormi) Salut toi ! 


LEÏLA : Désolé, je voulais pas te réveiller mais j'ai fini mon service. Je voulais passer te dire en revoir avant de partir.


SAMUEL : J'ai tout mon temps pour dormir, j'ai que ça à faire dans ce lit ! 


Leïla s'approcha du lit de Samuel. Ce dernier remarqua l'expression d'inquiétude présent sur son visage.


SAMUEL : Tout va bien, je t'assure ! Je ne vais pas encore courir un marathon, mais mon père m'a informé que tout était parfait dans mes analyses et que je serai sorti d'ici la fin de la semaine si tout va bien. 


LEÏLA : Je sais, il est venu me le dire. 


SAMUEL : Pourquoi tu m'as l'air inquiète alors ? 


LEÏLA : C'est rien ! Tiens ton père t'a obligé à mettre la chemise de l'hôpital, on dirait...


SAMUEL : Ne change pas de sujet Leïla. 


LEÏLA : Ok... C'est juste que Rémy m'a questionnait à propos d'hier soir et j'ai du lui dire pour nous deux.


SAMUEL : Pourquoi tu m'en as pas parlé quand tu es venue pour mon pansement ?


LEÏLA : J'allais t'en parler mais ton père est arrivé.


Samuel essaya de se redresser sur son lit sans trop grimacer. 


SAMUEL : Ok, et tu as peur qu'il aille le dire à tes filles, c'est ça ? 


LEÏLA : Oui et non, J'avais prévu de leur dire de toute façon mais j'attendais juste le bon moment mais je préfère leur dire ce soir avant que Rémy ne le fasse sans faire exprès !


SAMUEL : Il a jamais était doué pour garder des secrets celui-là !


LEÏLA : Il ne devrait pas avoir de secrets à garder non plus ... 


SAMUEL : Ne change pas de sujet Leïla. 


LEÏLA : Ok... C'est juste que Rémy m'a questionnait à propos d'hier soir et j'ai dû lui dire pour nous deux.


SAMUEL : Pourquoi tu m'en as pas parlé quand tu es venue pour mon pansement ?


LEÏLA : J'allais t'en parler mais ton père est arrivé.


Samuel essaya de se redresser sur son lit sans trop grimacer. 


SAMUEL : Ok, et tu as peur qu'il aille le dire à tes filles, c'est ça ? 


LEÏLA : Oui et non, J'avais prévu de leur dire de toute façon mais j'attendais juste le bon moment mais je préfère leur dire ce soir avant que Rémy ne le fasse sans faire exprès !


SAMUEL : Il a jamais était doué pour garder des secrets celui-là !


LEÏLA : Il ne devrait pas avoir de secrets à garder non plus ... 


Samuel tendit la main vers celle de Leïla, il savait qu'elle appréhendait ce moment depuis qu'ils s'étaient remis ensemble et était même la raison principale à la résistance de Leïla à se remettre avec lui depuis des mois. La belle infirmière entrelaça ses doigts dans les doigts de Samuel. Ce dernier lui fit signe d'approcher son visage du sien. Sachant d'avance ce qu'il voulait, Leïla se pencha pour l'embrasser d'un baiser plus insistant que celui qu'il avait eu plus tôt dans la journée. 


SAMUEL : Ca va bien se passer, t'inquiète pas ...


LEÏLA : J'aimerai bien te croire ! 


SAMUEL : Mon père m'a rapporté mon portable, si tu veux me parler envoie un sms et je te répondrai et puis si vraiment cela se passe super mal (en lui souriant) et bien je bouge pas de ce lit ! 


LEÏLA : (lui souriant en retour) D'accord, je dois te laisser, Rémy m'attend et puis tu dois toujours te reposer ! 


Après avoir de nouveau embrassé Samuel, Leïla quitta sa chambre pour retrouver Rémy qui l'attendait dans sa voiture. Laissant Samuel replongé dans le sommeil...


  • CHAPITRE XVI


Se remettant doucement de son opération, la journée de Samuel était rythmée entre dormir et les va et vient des infirmières. Les anti-douleurs que son père lui avait prescrit étaient assez fort pour palier à son sevrage de cocaïne qu'il avait entrepris avant cette prise d'otage, ce qui lui épargna les effets dévastateurs du sevrage de ce genre de stupéfiant très addictif. Aux aurores, Samuel fut réveillé par le changement d'infirmières pour la journée. 


Quelques heures après le changement de personnels, qui parurent des minutes pour le médecin tellement il s'était endormi profondément, il fut réveillé de nouveau, mais cette fois-ci par Amanda. L'infirmière assez discrètement pourtant, ouvrit la porte de la chambre afin de lui prodiguer les soins dont il avait besoin. 


SAMUEL : Vous en avez pas marre de faire chier les patients toutes les 10 minutes ? 


AMANDA : (rentrant avec sa manette) Pardon ? 


SAMUEL : Ça fait deux fois depuis ce matin que vous me réveillez pour rien !


AMANDA : (à voix basse) Je suis désolé, Docteur Chardeau, mais je viens changer votre pansement. (s'approchant du store pour l'ouvrir afin de voir clair dans cette chambre qui était plongé dans l'obscurité) Je vais ouvrir les stores, attention aux yeux. 


SAMUEL : (fermant les yeux avant qu'Amanda actionne les stores électriques, soupirant) Bien sûr tant qu'on y est. 


AMANDA : (sur le ton de la plaisanterie) En fait, vous êtes grognon dès le matin, moi qui pensais que c'était la charge de travail qui vous rendez comme ça !


SAMUEL : Très drôle, Amanda ! Comment être de bonne humeur quand on est réveillé comme on l'est ici ! 


AMANDA : (s'approchant de Samuel) Si on devait attendre que les patients se réveillent d'eux-mêmes on aurait des journées encore plus longues qu'elles ne le sont déjà.


SAMUEL : C'est pas faux ! 


AMANDA : (s'apprêtant à décoller le pansement de Samuel) Prêt ?

 

SAMUEL : Prêt ou pas de toute façon, vous le ferez alors.


Aussi Délicatement que possible Amanda décolla le pansement de Samuel ce qui lui fit grimacé. 


AMANDA : Je suis désolé, Ces pansements-là collent très bien à la peau. 


SAMUEL : (grimaçant jusqu'à ce qu'Amanda le retire entièrement) Trop bien même ! 


AMANDA : Je n'ose pas imaginer la douleur sur des gens qui sont très poilus ! Une vraie épilation, les pauvres.


De cette remarque Samuel, ne put s'empêcher de rire, ce qui amplifia la douleur. Le reste des soins se passèrent relativement dans le silence, Amanda étant concentré sur son travail afin de ne pas faire d'erreur surtout en ayant les yeux du médecin qui scrutait tous les gestes qu'elle faisait lui mettant quelque peu la pression. 


SAMUEL : (profitant du stress apparemment d'Amanda) Amanda ?


AMANDA : (relevant la tête de la plaie de Samuel) Oui.


SAMUEL : Vous pouvez me passer votre tablette, afin que je regarde les résultats de mes analyses, s'il vous plaît ? 


AMANDA : Vous savez que je ne peux pas faire cela, c'est confidentiel. Le patient ne doit pas y avoir accès.


SAMUEL : Dois-je vous rappeler que je ne suis pas n'importe quel patient. 


AMANDA : (attrapant la tablette en question) D'accord, mais juste le temps que je vous mets votre nouveau pansement.


SAMUEL : Ça me va ! Je n'ai pas besoin de plus de temps. 


Tandis qu'Amanda repositionna un nouveau pansement propre sur la plaie discrète et propre de Samuel, ce dernier parcouru son dossier depuis son admission suite à son opération d'urgence. 


AMANDA : (tendant la main afin de récupérer la tablette) Voilà, fini. Le docteur Dumaze viendra vous voir un peu plus tard dans la journée. 


SAMUEL : (sur le ton de la plaisanterie, en lui rendant la tablette) Dites-lui que je ne bouge pas d'ici ! 


AMANDA : (ouvrant la porte, sur le ton de la plaisanterie) Je lui passerai le mot. 


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Étant d'ordinaire, un homme actif tout comme l'est Leïla, Samuel s'ennuyait fortement à rester alité comme cela. Mais il lui était interdit de se lever et encore moins de marcher en tout cas pour le moment. Son opération était trop récente mais avec la venue de son père qui ne devait pas tarder, il espérait qu'il le laisse sortir enfin de cette chambre en attendant de le voir pour en savoir plus, Samuel profita d'être éveillé pour prendre des nouvelles de Leïla par sms, n'ayant pas de nouvelle de l'infirmière depuis un moment alors qu'elle lui avait dit qu'elle devait annoncer leur relation à ses filles, il préféra prendre de ses nouvelles par message et non par un appel ne sachant pas comme cela s'était passé et même si l'infirmière avait eu le courage de révéler leur secret.


RENAUD : (ouvrant la porte, accompagné d'Amanda) Monsieur Chardeau ! Comment allez-vous aujourd'hui ? 


SAMUEL(se redressant de son lit, tout en posant son téléphone sur la table qui surplombé le lit) J'en ai marre d'être dans ce lit ! Dit moi que je peux sortir ! J'ai regardé mes analyses et tout est au vert pour une sortie. 


RENAUD : (étonné) Comment as-tu eu ses résultats ?


SAMUEL : C'est mon petit doigt qui me l'a dit ! 


Renaud tourna la tête vers Amanda, sachant pertinemment que cela pouvait être qu'elle qui est pu le lui donner puisqu'elle était l'infirmière en charge de ses patients pour la journée. 


RENAUD : (regardant pas content Amanda) Amanda ? C'est vous, qui lui avait donner accès à son dossier ? 


AMANDA : (évitant le regard du directeur) Et bien...


SAMUEL : T'en prend pas à elle, c'est moi qui ai insisté pour qu'elle me les donne ! 


RENAUD : (se rapprochant du lit de son fils) Peu importe, tu n'es pas médecin dans ce lit mais un patient et Amanda c'est très bien que les patients n'ont pas accès à ce genre d'informations ! 


AMANDA : Je le sais monsieur, cela ne se reproduira plus. 


RENAUD : J'espère bien ! 


SAMUEL : Tu peux enlever ta casquette de directeur 5 minutes , s'il te plaît et lui foutre la paix ! Tu es là pour me signer mon autorisation de sortie ou pas ? 


RENAUD : Il est hors de question que tu sortes en tout cas aujourd'hui, Samuel ! Cela fait à peine 48 heures que tu t'es fait retirer la rate ainsi qu'une balle du corps, je te rappelle.


SAMUEL : Et alors ? J'en ai marre d'être dans ce lit ! (bougeant les jambes afin de se lever


RENAUD : Samuel non, c'est non ! On verra demain comment cela a évolué. Recouche toi ! 


SAMUEL : (se recouchant) Tu fais...


RENAUD : Non c'est non, Samuel. Tu n'as pas a me contredire, je suis ton médecin. 


SAMUEL : J'ai compris ! Tu vas me faire la leçon façon père ensuite ? 


RENAUD : S'il le faut oui ! 


SAMUEL : Épargne-moi ton discours de père, je vais rester sagement dans ce lit à m'emmerder. 


RENAUD : Très bien. Je vais te laisser dans ce cas, nous avons d'autres patients à voir. 


SAMUEL : C'est ça ! 


RENAUD : (s'approchant de la porte de la chambre) Je reviendrai te voir plus tard. 


Samuel ne répondit pas à son père afin de ne pas en rajouter plus à la situation. Le fait de savoir qu'il ne le laissait pas sortir alors que tout lui montré le contraire, énerver au plus au point Samuel et il savait que s'il lui répondait cela ne serait pas du tout pour arranger les choses. Attendant que son père et Amanda sortent de sa chambre, il reprit son téléphone en main afin d'envoyer son premier sms à l'infirmière espérant une réponse de sa part. 


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Hésitant sur le choix de ses mots, au point de supprimer son texte et recommencer plusieurs fois d'affilé. Samuel se décida en fin de compte de lui envoyer un simple : " Tu me manques ! " Et d'attendre sa réponse afin de savoir dans quel état d'esprit la belle infirmière se trouvait. A la vue de ce sms, Leïla ne put s'empêcher de sourire malgré la tristesse qu'elle ressentait vis à vis de la réaction de Noor qu'elle venait d'avoir. S'étant réfugié dans sa chambre, assise sur son lit, l'infirmière répondit à son amant : " Tu me manques aussi ! " Ni plus ni moins redoutant la réaction de Samuel lorsqu'il saura comme Noor avait réagit. Voyant la réponse de l'infirmière, Samuel en profita pour lui demander comme cela c'était passé avec ses filles. Leïla lui résuma leur discussion. Samuel s'efforça à la lecture de ce récit à ne pas claquer son téléphone au sol de colère, pour lui Noor n'était et ne serait toujours qu'une adolescente pourrie, gâtée. Après s'être contrôlé, il répondit ce que l'infirmière avait besoin d'entendre et non pas ce qu'il pensait réellement de sa fille. Il la réconforta avec ses mots comme il pouvait, qu'avec le temps peut-être sa fille acceptera leur relation. Même si en réalité connaissant l'adolescente, il avait de gros doutes sur cela. Ne voulant pas que l'infirmière fasse marche arrière une nouvelle fois à cause de sa fille, il préféra donc mettre de côté ce qu'il pensait vraiment et rassuré comme il pouvait sa chère et tendre.  


  • CHAPITRE XVII


Une nouvelle fois, Samuel fut réveillé aux aurores par les infirmières, mais arriva à se rendormir. Comme les trois derniers jours, la matinée se déroula de la même manière à la différence prêt que ce fut Rémy, l'infirmier en charge de changer son pansement. Le changement de pansement se déroula dans un silence presque religieux entre les deux hommes. Pour Rémy plus vite il en avait fini avec Chardeau mieux s'était, il pourra s'occuper de ses autres patients plus rapidement. S'apprétant à quitter la chambre, Renaud ouvrit la porte coupa l'élan de Rémy de sortir de la chambre avec sa manette. 


RENAUD : Rémy, Après avoir fini votre ronde des patients. Vous passerez aux soins de remise en forme. Vous rajouterez, Samuel. 


REMY : D'accord ! 


SAMUEL : Soins de remise en forme ? Tu rigoles. J'ai besoin de personne pour me tenir sur mes pieds et surtout pas de Rémy ! 


RENAUD : C'est le protocole Samuel, cela fait presque 72 heures que tu es alité, crois-moi tu auras besoin d'aide pour te lever la première fois. Je sais que dans ton service, tes patientes n'ont pas besoin de ses soins, mais ici c'est la première étape obligatoire avant de prétendre sortir. Tout comme la diminution des anti-douleurs. D'ailleurs où il en est ? 


SAMUEL : (ne laissant pas Rémy répondre) J'ai tout arrêter ! 


RENAUD : De mieux en mieux, tu fais le patient et le médecin en même temps maintenant ?! 


SAMUEL : J'arrête pas de te dire que ça va et tu t'obstines à me garder ici tout en me shootant d'anti-douleur que je n'ai pas besoin. 


RENAUD : Ça c'est ce que tu crois ! Mais au moment où tu te mettras debout, tu verras que tu n'es pas si guéri que tu ne le crois ! 


SAMUEL : Et bien je verrai bien ! 


Exaspéré par l'attitude de son fils, Renaud quitta sa chambre suivi de Rémy, laissant Samuel seul de nouveau. 


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Rémy arriva non sans avoir envie de reculer plutôt qu'autre chose à la chambre de Samuel afin de l'aider à se lever comme l'avait exigé le docteur Dumaze, Rémy savait avant de le faire comment cela aller se passer, il aura le droit a des critiques, du sarcasme et le refus catégorique qu'il l'aide de la part Samuel. Pour Rémy, Samuel faisait parti des patients difficiles à laquelle, les infirmiers devaient supporter leurs exigences ou bien leur mauvaise humeur sans broncher. 


REMY : (tout en refermant la porte de la chambre) Vous êtes prêt pour vous mettre debout ? 


SAMUEL : (déjà debout sur ses pieds) Je le suis déjà ! Comme je l'avais dit tout à l'heure, j'avais besoin de personne ! 


REMY : (stupéfait) D'accord ! Euhh... vous êtes sûr de vous ? 


SAMUEL : Je ne dit pas que je vais courir mais ça va !


REMY : Pas de vertige, de sensation de tomber ? 


SAMUEL : Non ! 


REMY : (ne sachant pas s'il devait partir ou rester) Et bien ... Je vais aller voir mes autres patients si tout est ok pour vous. 


SAMUEL : Attends Rémy, Comment ça se passe à la maison ? 


REMY : (ne sachant pas de quoi, il parlait) A la maison ? 


SAMUEL : (exaspéré qu'il ne comprenne pas ce qu'il voulait dire) Je veux dire chez Leïla ! 


REMY : Ba bien, comme d'hab quoi. 


SAMUEL : Je sais qu'elle vous a dit à toi et ses filles, qu'on s'était remis ensemble et tu me dis que c'est comme d'hab ! 


REMY : Et bien, les filles et surtout Noor ne l'a pas bien prit mais c'était prévisible. 


SAMUEL : Et Leïla ? 


REMY : Elle a encaissé comme elle pouvait. 


SAMUEL : Ok ! 


Samuel libéra Rémy afin qu'il puisse continuer son travail. Il n'aimait pas savoir Leïla mal, mais il savait aussi comment lui remonter le moral et il avait bien l'intention de le lui remontait lorsqu'elle viendra le voir qu'elle soit en service ou non. 


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Content de pouvoir tenir debout sans trop de douleur, Samuel n'arrêta pas de faire des aller-retour entre son lit et la porte de salle de bain afin de se réhabituer à marcher, se demandant par la même occasion où pouvait bien être Leïla, il savait qu'elle était de service aujourd'hui et elle n'était pas encore venu le voir. Après avoir mangé, le peu de chose qui était comestible aux yeux du médecin, ce dernier se releva afin d'aller aux toilettes, lorsqu'il entendit une voix. 


LEÏLA : Samuel ? 


SAMUEL : (à travers la porte de la salle de bain) Oui, J'arrive !


LEÏLA : (posant son repas sur la table amovible) Tu as besoin d'aide ? 


SAMUEL : (sortant de la salle de bain) Non ça va aller quoi que ...


LEÏLA : Quoi que quoi ? 


SAMUEL : (jouant sur les mots) J'ai bien envie de quelque chose mais cela serait un peu déplacer ici et puis ma blessure et pas encore totalement guérie !


LEÏLA : (sachant pertinemment ce que sous entendait Samuel) Dit plutôt que c'est ta blessure qui t'empêche de faire ce que tu as en tête ! 


SAMUEL : Pas faux ! 


LEÏLA : Ça te dérange pas si je déjeune ici avec toi ? 


SAMUEL : Non pas du tout ! Ton repas à l'air plus appétissant que ce que l'hôpital donne aux patients en tout cas ! Vivement demain que je sorte j'en est marre d'être bloqué ici ! 


Leïla s'installa dans le seul fauteuil de la pièce tandis que Samuel se réinstalla dans son lit, sa blessure le titillait encore un peu dans certains mouvements, mais rien de bien insurmontable. La belle infirmière commença à manger son repas. Sachant que Leïla ne parlerait pas de ce qu'il s'était passé hier soir avec ses filles, Samuel lança le sujet.


SAMUEL : Noor, c'est calmer depuis hier soir ? 


LEÏLA : (souriant) Si le fait de me jeter à la figure comme quoi j'étais avec toi juste pour le sexe en hurlant dans toute la maison ce matin et un signe d'apaisement de son humeur alors oui ! 


SAMUEL : (toujours aussi joueur) C'est pas le cas ? 


LEÏLA : Tu es drôle dit donc !


SAMUEL : C'est une ado, t'inquiètes ça va lui passer ! 


Voyant bien que cela tracasser Leïla, Samuel tapota le matelas pour que Leïla vienne s'installer à côté de lui. Étant plus douer avec ses gestes qu'avec les mots, il savait qu'elle en avait besoin tout comme lui, son contact physique lui manquait plus que tout. 


SAMUEL : Viens à côté de moi !


LEÏLA : Ça va pas, les lits d'hôpitaux sont faits pour les patients.


SAMUEL : Arrête d'être à cheval avec le règlement et vient, rassure toi je vais pas coucher avec toi dans ce lit, il est pas si confortable qu'il n'y paraît !


Ayant besoin de son contact physique également, Leïla se laissa convaincre d'aller se blottir dans ses bras. Laissant son repas sur la table amovible, Leïla grimpa sur le lit et se colla contre le torse-nu de Samuel du côté opposé de sa blessure pour ne pas risquer de lui faire mal ou bien même de rouvrir la blessure ! Samuel l'enveloppa de ses bras aussi fort qu'il put pour la réconforter, embrassa son front par la même occasion. Ils restèrent quelques instants dans cette position. Leïla releva la tête pour embrasser son amant, mais leur baiser vu interrompu par l'aide-soignante qui venait chercher le plateau-repas de Samuel. Surprise par cette intrusion, Leïla sauta du lit aussi vite qu'elle put ! L'aide-soignante aussi professionnelle que possible fit mine de n'avoir rien vu et reparti avec le plateau. 


LEÏLA : Super, on va encore faire les potins de l'hôpital apparemment ! 


SAMUEL : Qu'ils racontent ce qu'il veulent ça mets égale. C'est toi le plus important ! Ça ne les regarde pas ce qu'il se passe entre nous.


LEÏLA : Oui c'est sûr mais bon toujours entendre des messes basses dans les couloirs, ça m'énerve au plus haut point ! 


SAMUEL : Fait comme moi, ignore les ! C'est pas de notre faute s'ils ont besoin de papotage de ce genre dans leur vie ! 


LEÏLA : Bon je vais retourner bosser moi sinon Victoire va me chercher partout !


SAMUEL : Laisse-la te chercher alors, elle te trouvera peut-être avant la fin de la journée !


LEÏLA : Mais bien sûr, j'ai pas envie d'avoir un blâme non plus !


SAMUEL : Un blâme tout de suite les grands mots !


Leïla s'approcha de Samuel pour l'embrasser avant de reprendre son travail. Elle déposa ses lèvres sur les siennes. Entre deux baisers, Samuel évoqua sans détour son envie d'en vouloir plus, en faisant courir ses doigts le long des boutons que posséder la veste de travail de Leïla ce qui fît sourire l'infirmière. Cette dernière retira les mains de Samuel sur sa veste. Mais ce dernier les posa de part et d'autre du visage de l'infirmière l'obligeant à rester, ses lèvres collaient aux siennes un peu plus longtemps jusqu'à ce qu'elle les lui retirent également afin de repartir travailler avec Victoire. Samuel savait bien que de s'être blotti dans ses bras tout comme lui, lui avait fait du bien pas autant qu'une nuit passée ensemble mais cela n'était que parti remise. L'attente en valait largement la peine, car cela rendrait leur vraie retrouvaille encore plus intense et passionné ! 


Ce temps seul dans ce lit lui avait fait réaliser que si l'infirmière faisait beaucoup d'effort et de sacrifices pour que leur relation marche vraiment cette fois-ci, il fallait qu'il en fasse de même de son côté. Pas seulement pour la drogue qu'il n'avait plus touchée depuis des semaines, mais aussi coté personnel, il fallait qu'il change ses habitudes, se voir comme des adolescents étaient sympas et marrants, mais il était temps de passer un cran au-dessus pour vraiment encrer leur relation et qu'elle puisse durer aussi longtemps que possible. 


  • CHAPITRE XVIII


Ayant était mis au courant de la forme de son fils, Renaud lors de son arrivé à l'hôpital se dirigea directement vers la chambre qu'occuper Samuel afin de voir de ses propres yeux ce que Rémy lui avait rapporté. En ouvrant la porte, il constata que Samuel était bel et bien debout, revenant de la salle de bain. Il se remit dans son lit n'ayant pas fait attention que la porte s'était ouverte derrière lui. 


SAMUEL : (surpris tout en se positionnant bien dans le lit) Papa ? Que me vaut ta visite si tôt ? Depuis que je suis dans ce lit on se voit plus que dans tout mon internat ! 


RENAUD : (ne relevant pas la remarque de son fils) Et bien je viens voir de mes propres yeux que tu te tiens debout, seul. 


SAMUEL : Je suppose que Rémy t'a dit qu'il m'avait bien aidé et bla et bla.


RENAUD : Non du tout, il m'a dit que lorsqu'il était venu tu étais déjà debout, ce n'était pas le cas ? 


SAMUEL : (surpris) Si, mais je pensais qu'il se serait fait ses propres louanges afin de bien se faire voir par le directeur. 


RENAUD : Samuel ! Rémy est un bon élément ici, un excellent infirmier, il n'a pas besoin de faire ses propres louanges pour que je le voie. 


SAMUEL : Tu as oublié de dire que c'était une vraie petite fouine, qui mets son nez partout. 


RENAUD : (levant les yeux au ciel) Bon, tu préfères continuer de parler de Rémy ou bien on parle de ta sortie ? 


SAMUEL : Si c'est pour me dire que je dois encore rester, je préfère encore me plaindre de Valsky, ça aura l'avantage de me faire passer mon temps ici ! 


RENAUD : Donc tu ne veux pas sortir, si je comprends bien !


SAMUEL : Tu rigoles, je demande que ça depuis des jours, tu le sais bien ! 


RENAUD : Difficile de ne pas le savoir, vu que tu fais tout pour le faire savoir. 


SAMUEL : C'était payant en fin de compte. 


RENAUD : Si tu veux le croire ! C'est surtout ton état de santé qui me fait t'autoriser à sortir et non tes plaintes. 


SAMUEL : De toute façon que tu m'autorises ou non à sortir aujourd'hui, je sortis aujourd'hui. 


RENAUD : Car tu l'as décidé, je suppose ? 


SAMUEL : Exactement. 


RENAUD : Bon, peu importe, je te signe ton bon de sortie ce matin. Tu pourras sortir cet après-midi, aux heures de sortie ! 


SAMUEL : Oui, Monsieur ! 


RENAUD : Mais repos tout de même, avec Marianne on a prévu pour toi une semaine d'arrêt en plus. 


SAMUEL : Une semaine, quelques jours suffira. 


RENAUD : Oui, pour rouvrir ta plaie et retourner ici aussi vite que tu en seras sorti. 


SAMUEL : Mais non. 


RENAUD : C'est ça ! De toute façon, c'est sortie avec une semaine d'arrêt ou bien tu restes encore ici pour une semaine ! 


SAMUEL : Super du chantage maintenant ! J'ai plus 15 ans ! Tu connais un papier qui autorise au patient lui-même de sortir s'il le veut. Comme ça s'appelle déjà .... Ah oui une décharge ! 


RENAUD : (voyant qu'il ne parviendrait pas à ses fins) Je veux juste que tu sois prudent, ce n'est pas rien cette opération. 


SAMUEL : Il n'y a pas de soucis à avoir entre un père médecin et une copine infirmière je suis bien entouré non?! 


RENAUD : Vu comme ça oui, (regardant sa montre) Bon je dois te laisser, j'ai une réunion dans à peine 15 mins.


Samuel profita qu'il soit seul de nouveau pour parcourir via son smartphone, les agences d'immobilière de Sète, lorsqu'il tomba sur la maison qui réunissait tous ses critères. Sans réfléchir, il appela l'agence en question. Depuis que Leïla avait lancé sa procédure de divorce, Samuel avait cherché à son tour ce qu'il pouvait faire afin de convaincre définitivement l'infirmière qu'il voulait lui aussi avancer dans leur relation et l'idée d'acheter enfin une maison lui était venue lors de l'un de ses moments de solitude dans sa chambre d'hôpital. Il savait en revanche qu'il ne fallait pas en tout cas pour le moment parler d'emménagement avec Leïla, cela était encore trop tôt surtout en vue de la situation délicate dans laquelle l'infirmière était encore une fois avec ses filles. Elles avaient déjà du mal à accepter leur relation alors un emménagement ! Surpris que l'agent immobilier soit prêt de suite à lui faire visiter, il informa donc ce dernier qu'il l'acheter sans la visiter au préalable, voulant une transaction rapide. 


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Pour la dernière fois, Amanda effectua le changement de pansement de Samuel. De plus en plus à l'aise face au médecin, Amanda se mit à parler comme elle en avait l'habitude avec ses autres patients. 


AMANDA : (préparant tout ce qu'elle avait besoin pour faire son nouveau pansement) J'ai entendu dire que vous avez impressionné Rémy hier. 


SAMUEL : (rigolant) Il en faut peu pour l'impressionner ! 


AMANDA : (préparant le nouveau pansement) Et bien, se tenir debout sans l'aide de personne après ce genre d'opération ce n'est pas donné à tout le monde. 


SAMUEL : Mais je ne suis pas tout le monde ma chère Amanda !


AMANDA : (souriante, tout en se retournant prête à enlever le pansement du docteur) Prêt ? 


SAMUEL : Quelle question ! Heureusement pour moi, je n'ai pas de poils. 


AMANDA : (rigolant, tout en enlevant le pansement) C'est vrai, une vraie peau de bébé. (recollant le nouveau pansement tout en faisant le contour de ce dernier afin de s'assurer qu'il soit bien coller) Mais comme les bébés, une peau sensible. 


SAMUEL : (regardant la trace rouge du au sparadrap du pansement) Tout super Homme à un talon d'Achille.


AMANDA : (toujours les doigts sur la peau de Samuel, tout en rigolant) Oui, c'est vrai ! 


La porte s'ouvrit soudainement, laissant apparaître Leïla, le regard rempli de jalousie et de colère. 


AMANDA : (surprise de l'éruption soudaine de Leïla dans la pièce) Leïla ! Je pensais que vous ne travaillez pas aujourd'hui.


LEÏLA : (foudroyant des yeux Samuel) Non je suis en repos ça te pose un problème que je sois là ? 


Samuel fut surpris de la réaction de Leïla au point d'en rester bouche bée, il n'y avait rien qui puisse justifier son comportement envers Amanda, cette dernière faisait simplement son travail ! 


AMANDA : A non pas du tout ! Je viens justement de finir le pansement du docteur Chardeau. Je vais vous laisser et continuer mes autres patients !


LEÏLA : Si tu passais pas autant de temps avec tous tes patients, tu aurais déjà fini il me semble ! 


Amanda prit son chariot et sortit de la chambre, ne comprenant pas l'agressivité de sa chef envers elle à cet instant ! En temps normal elle aurait répondu du tac au tac, mais étant donné que c'était sa chef, elle ne se permit pas de répondre. De son côté, Samuel ne savait pas pourquoi Leïla avait réagi comme cela, mais était bien décidé à le savoir contrairement à Amanda !


SAMUEL : Je peux savoir ce qu'il te prend ? Elle faisait juste son boulot.


LEÏLA : Oui bien sûr, rigoler et fleurté avec les patients est vachement professionnel !! 


SAMUEL : (sur le ton de la plaisanterie) C'est toi la première qui discute avec tes patients et là ça te gêne ! Ce n'est pas de la Jalousie que je vois ? 


LEÏLA : Arrête Samuel, j'ai pas envie de rire là ok ! 


Voyant bien qu'il y avait quelque chose de pas normal dans sa réaction quelque peu exagéré, Samuel se leva et s'approcha de sa belle, mais cette dernière recula d'un pas pour éviter son contact. Samuel s'arrêta net voyant qu'elle recula.


LEÏLA : (toujours aussi énervé) C'est bon, c'est pas la peine d'essayer de m'amadouer avec tes gestes ! J'ai bien vu que tu t'éclatais bien avec elle, si tu veux je te la rappelle et je suis sur que si tu insiste légèrement elle couchera avec toi juste pour tes yeux bleus, elle m'a déjà dit que tu l'attiré beaucoup surtout tes yeux apparemment ! 


SAMUEL : Ça va pas, j'ai pas envie de coucher avec elle ! C'est toi que je veux ! Il s'est passé quoi avant que tu viennes ici ? Tu agis bizarrement ! 


LEÏLA : Figure toi que je lançais la procédure de divorce avec Bilel mais tout bien réfléchis je ne sais pas si c'est vraiment bien utile puisque apparemment tu changeras jamais à flirté avec toute les filles que tu vois ! Il fallait me le dire si c'était juste le sexe que tu voulais avec moi ! 


Se rappelant la réaction violente vis-à-vis de Christine Moreno de Leïla de la dernière fois qu'elle avait était vu Bilel en prison, Samuel comprenant immédiatement pourquoi elle était en colère comme cela. Elle déversait simplement toute la colère retenue durant le parloir. 


SAMUEL : Tu as était voir Bilel au parloir et ça c'est mal passé c'est pour ça que tu es en colère et que tu t'en prends à moi pour rien ? 


LEÏLA : Pour rien mais bien sûr ! Tu sais quoi laisse tomber, j'en est marre de sacrifier tout pour toi alors que tu n'es même pas fichu de changer un tant soit peu pour moi ! 


Sur ses paroles, Leïla quitta la chambre aussi furieuse que lorsqu'elle était entrée. Laissant Samuel planté au milieu de la pièce cherchant ce que Bilel avait bien pu pouvoir lui dire pour la mettre dans cet état ! C'est vrai qu'il n'avait pas fait autant dans leurs relations qu'elle, mais cela ne justifie pas pour autant son comportement soudain qu'elle avait eu à l'instant.


  • CHAPITRE XIX


Enfin rentré chez lui si on pouvait appeler cela un chez lui, Samuel se reposa sur son lit en ce jour de repos forcé, tout en pensant à Leïla et surtout à comment elle avait réagit. Mais cette fois-ci il espérait que l'infirmière vienne d'elle même lui dire le pourquoi et non que ce soit lui qui l'implore comme il le faisait habituellement, tellement elle gardait les choses en elle sans les partager d'elle même avec lui. Plongé dans ses pensées, on frappa à sa porte, sachant que la seule personne qui venait et qui savait qu'il était rentré de son hospitalisation était Leïla, il se précipita pour aller ouvrir la porte


SAMUEL : (totalement surpris) Noor ? Qu'est-ce-que tu fais ici? 


NOOR : Je peux vous parler ? 


SAMUEL : (toujours surpris de voir la fille de Leïla face à lui il répondit machinalement) Oui, tu veux entrer ? 


NOOR : Non ça va aller je préfère rester là, je dois aller au lycée après. 


SAMUEL : De quoi tu veux me parler alors ? 


NOOR : Je vous déteste mais ça je sais que vous le savez déjà ! Mais apparemment ma mère c'est tout le contraire, je voudrai savoir si vous êtes avec elle car vous avez de vrais sentiments comme elle, elle en a pour vous ou bien si elle est juste de passage dans votre lit ! Car je ne sais pas ce que vous lui avait dit ou j'en sais rien mais depuis hier, ce n'est pas la mère que je connais que j'ai en face de moi !


L'avantage avec Noor c'est qu'elle ne tournait pas au tour du pot quand elle avait quelque chose à dire ou à demander ! Samuel aimait bien ce côté de Noor même si de sa bouche cela pouvait être assez perturbant de l'entendre comme cela, il s'efforça être aussi direct qu'elle, c'était peut-être qu'une ado mais elle avait du cran !


SAMUEL : Tout d'abord, ce n'est pas à moi qu'il faut demander pourquoi elle est comme ça depuis hier mais à ton père ! Et puis ça a toujours était du sérieux avec ta mère même si cela ne t'as jamais plu ! 


NOOR : Je veux bien faire des efforts pour ma mère mais ne vous attendez pas à ce que je vous accepte après tout ce qu'il sait passer avec mon père ! Vous avez détruit ma famille et pour cela je vous pardonnerai jamais. 


SAMUEL : J'avais bien compris Noor ! Même si c'est plutôt envers ton père que tu devrais être en colère et non moi. 


NOOR : Ça c'est pas votre problème ! Je vous demande juste de ne pas la faire souffrir encore une fois on en assez souffert comme ça !


SAMUEL : Ça n'a jamais était mon intention bien au contraire ! 


Voyant que Samuel était vraiment sincère, Noor comprit qu'il fallait qu'elle ne soit pas sur la défensive ni l'attaque à chaque fois que sa mère parlerait de Samuel pour le bien de sa mère, malgré tout ce qui s'était passé, elle savait que sa mère ne les ferait pas vivre une deuxième fois tout ce merdier si elle n'était vraiment pas amoureuse de Samuel. Pour le bien de toute la famille et après avoir compris l'importance que cela avait pour sa mère qu'elle accepte sa relation, Noor décida de faire un grand effort concernant cette relation, mais elle ne voulait pas autant en savoir plus tant que sa mère était bien, c'était le principal ! 


Après avoir la réponse qu'elle espérait pour sa mère, Noor quitta l'hôtel et partie direction le lycée pour rejoindre Timothée avant de commencer les cours. 


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Encore sous le choc de la venue de Noor, Samuel espérait avoir était assez clair et franc avec l'adolescente afin qu'elle fasse des efforts avec sa mère. Elle était bien venue le voir pour une raison et a part pour faire des efforts afin d'accepter la relation qu'entretenait sa mère avec lui pourquoi elle serait venue lui poser toutes ses questions sinon?


Toujours dans l'objectif de montrer à l'infirmière que lui aussi voulait avancer avec elle dans leur relation, Samuel se rendit à son rendez-vous à l'adresse donné par l'agent immobilier il y a deux jours de cela afin de visiter la maison qu'il avait acheter sans la voir vraiment. L'agent immobilier se trouvait déjà sur place. Les deux hommes visitèrent la propriété avant que ce dernier ne lui remette les clés. l'agent ne cacha pas à Samuel que ce genre de transaction était extrêmement rare mais en vue de sa bonne fois en ayant payé cash la maison afin de palier à toutes les obligations d'attente de rétraction, il avait réussi avec l'accord des propriétaires de faire cette transaction aussi rapide que le médecin avait exigé quelques jours plutôt. 


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Pressé par le temps, Samuel a peine rentré à l'hôtel, contacta un décorateur afin de pouvoir présenté rapidement la maison à Leïla, exigeant de ce dernier qu'il fasse cela d'ici ce soir ! Se fichant de combien cela lui coûterait. L'argent étant roi, ce dernier accepta non sans pression, le contrat. Samuel envoya donc par mail ses exigences peu soit-elle tout ce qu'il voulait ni connaissant rien c'était un univers assez masculin. Pour la seconde fois en l'espace de quelques heures on frappa de nouveau à sa porte. Espérant cette fois-ci que ce soit bien Leïla et non sa fille, il referma son ordinateur avant d'ouvrir à moitié sa porte. 


LEÏLA : (souriant) Je peux entrer ? 


Samuel poussa la porte complètement pour laisser entrer Leïla.


LEÏLA : (entrant) Je voulais m'excuser de mettre mis en colère hier ! 


SAMUEL : (refermant la porte) Tu admets donc qu'il n'y avait aucune raison de te mettre dans cet état pour un pansement !


LEÏLA : Oui, je suis désolé mais à chaque fois que je vais voir Bilel en prison, il arrive toujours à me faire culpabiliser et ça m'énerve au plus au point et malheureusement je m'en prends à la première personne que je vois en sortant et hier c'était toi !


SAMUEL : J'avais bien compris que c'était Bilel qui t'avait énervé mais j'aurais préféré que tu me parles au lieu de m'accuser de ne pas t'aimer assez !


Leïla s'approcha de Samuel, ce dernier l'accueilla les bras ouverts. Ils s'enlacèrent, Leïla remarqua que Samuel avait grimaçait, elle avait complètement oublié sa blessure en serrant son amant. 


LEÏLA : Désolé, j'avais oublié ta blessure !


SAMUEL : (en touchant le menton de Leïla avant de l'embrasser) C'est pas grave t'inquiètes pas ! Tu as du temps devant toi ? 


LEÏLA : Euh non pas trop, je dois être à l'hôpital d'ici 15 mins pourquoi tu me demandes ça ? 


SAMUEL : (sur un ton coquin) Car j'adorerai accepter tes excuses en te le prouvant dans ce lit si tu vois ce que je veux dire !


LEÏLA : Euh Oui, j'ai bien compris mais j'ai peur que cela soit trop court tu penses pas ? 


SAMUEL : Oh Madame ne veut pas du rapide alors ? 


LEÏLA : (souriant tout en se détachant de Samuel) Non ça n'a jamais était mon genre ! 


SAMUEL : Et si je te propose un dîner avant mes excuses ? 


LEÏLA : Un dîner ? 


SAMUEL : Oui ce soir au spoon si ça te convient ?


LEÏLA : D'accord, je veux bien.


Content que la belle infirmière est accepté son invitation, Samuel embrassa une nouvelle fois Leïla avec un sourire de part et autre de son visage. L'infirmière sourit de son tel enthousiasme pour un simple diner mais était soulager qu'il ne lui en veule pas pour son comportement de la veille. Après avoir réussi à s'extirpé des baisers de Samuel, Leïla le quitta pour aller travailler. Tandis que Samuel ressortit afin de finaliser son projet au plus vite, car ce soir, il avait bien l'intention de faire une surprise à sa chère et tendre.


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Ce fût tout content que Leïla arriva au spoon pour retrouver Samuel, elle avait refusé qu'il vienne la chercher chez elle, préférant ne pas trop en demander à ses filles pour le moment. Samuel était déjà présent à l'une des tables du restaurant, la voyant arrivée, il se leva tel un gentleman et alla retirer la chaise en face de lui pour que Leïla puisse s'asseoir. Cette dernière ne put s'empêcher de sourire quant au geste du médecin tellement peu habituer à ce genre de geste de sa part. 


SAMUEL : Bonsoir !


LEÏLA : (souriante) Bonsoir ! Tu es bien gentleman dit moi.


SAMUEL : Comme toujours non ? 


LEÏLA : Pas a ce point là ! Qu'est-ce-que tu as en tête ? 


SAMUEL : Moi ? Rien, je veux juste que tu apprécies le moment c'est tout.


LEÏLA : (lui faisant un clin d'œil) Et bien c'est bien parti alors.


SAMUEL : (souriant) On commande ? 


LEÏLA : Oui bien sûr ! 


Tristan arriva pour prendre la commande des tourtereaux, Tous les deux s'accordèrent à commander une dorade avec son accompagnement. Voulant tous deux prendre un dessert en chambre, ils ne commandèrent qu'un plat de résistance ainsi qu'une entrée ! Quelques instants après avoir pris la commande Tristan réapparut avec leur entrée. 


LEÏLA : Tu m'as l'air mystérieux ce soir ?!


SAMUEL : Abon ? Et toi tu m'as l'air de meilleure humeur qu'hier !


LEÏLA : Et bien c'est peut être parce que Noor m'a fait un beau cadeau avant que je vienne te retrouver ! 


SAMUEL : (faisant mine de ne rien savoir) Quel cadeau ? 


Samuel savait bien que Noor avait accepté la relation qu'il entretenait avec sa mère depuis qu'elle était venue le voir à son hôtel. Sinon pourquoi être venue le voir si ce n'est pour voir de ses propres yeux que c'était du sérieux avec sa mère. 


LEÏLA : Elle m'a dit qu'elle arrêtait de rejeter notre relation en bloc et ferait des efforts pour moi !


SAMUEL : C'est super !! Je te l'avais dit qu'elle changerait d'avis.


LEÏLA : Elle est venue te voir, c'est ça ? Tu le savais déjà ?


SAMUEL : (essayant de ne pas trop mentir) Non pas du tout après que tu es venu me voir j'ai quitté l'hôtel j'avais quelque chose à faire !


LEÏLA : Désolé, je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça ! Je vois pas pourquoi Noor serait venue te voir en plus. 


Tristan arriva pour les débarrasser de leur entrée et revenu quelques minutes après avec leurs plats principaux. Samuel en profita pour sortir de sa poche de blouson un écrin carré de couleur noire en velours et le posa devant Leïla ! 


SAMUEL : (laissant le mystère complet en posant l'écrin) Voilà ce que j'avais a faire !


Leïla fut complètement sous le choc de la vue de l'écrin qu'elle n'arrivait pas à sortir aucun mot de sa bouche ! Il ne pouvait pas l'a demandé en mariage, ce n'était pas son genre et puis elle était toujours mariée à Bilel. Des milliers de questions traversèrent son esprit. Elle fut tellement scotchée par la boîte que Samuel se demanda s'il n'avait pas été préférable de le lui donner lorsqu'ils seraient arrivés à son hôtel de peur qu'elle s'enfuît à toutes jambes en plein restaurant bondé !


  • CHAPITRE XX



En vue de la réaction de Leïla, Samuel regretta de lui avait présenté dans cet étui, c'est vrai que c'était stupide de sa part de lui avait donné comme cela ! Mais c'était plus symbolique comme cela et de lui donner directement sans l'effet de surprise.


SAMUEL : (voyant qu'elle avait le visage blanc) Je te rassure ce n'est pas une bague !


LEÏLA : (levant les yeux de l'écrin) C'est vrai ? Tu m'as fait peur ! Pas que je n'en voudrais pas, mais c'est déjà assez compliqué comme ça.


SAMUEL : (lui coupant la parole) Tu n'as pas a te justifier, ouvre le !


Leïla attrapa l'écrin dans ses mains et l'ouvrit en se demandant bien ce que cela pouvait être si ce n'était pas une bague ! 


LEÏLA : (interloquée) Une Clé ? 


SAMUEL : Oui de la maison que je viens d'acheter !


LEÏLA : (choquée) Tu as acheté une maison ? Toi ? 


SAMUEL : Oui, pourquoi ça te paraît si étrange ! Ça fait un moment que j'y pense et puis l'hôtel, c'était en attendant de savoir si je restait à Sète ou pas, ça va bientôt faire deux ans que je suis là, il était temps que je m'installe, tu ne trouves pas ? 


LEÏLA : Et si bien sur ! Mais pourquoi tu me donnes une clé ? Tu sais que je ne peux pas emménager avec toi Samuel ? 


SAMUEL : C'est vrai, j'aurais pas du te la présentait dans un écrin, j'en suis désolé c'était bête de ma part !! Je sais, je te demande pas d'emménager avec moi en tout cas pas pour le moment. Je voulais juste que tu es une clé à toi. Je voudrais que tu te sentes comme chez toi avec moi, c'est tout ! 


LEÏLA : Je ne sais pas quoi dire ! 


SAMUEL : Accepte seulement la clé ou tu préfères une bague peut-être ?


LEÏLA : Non, la clé est bien mieux ! 


Leïla se pencha vers le centre de la table pour embrasser Samuel. 


SAMUEL : (les mots pleins de sous-entendus) On pourrait partir maintenant, si tu veux toujours de moi bien sûr !


LEÏLA : (souriant) Bonne idée ! 


Après avoir demandé l'addition et avoir réglé auprès de Tristan, Samuel et Leïla sortirent du bar. Pour se diriger à leurs voitures.


SAMUEL : On aurait du prendre une seule voiture ! On se rejoint à l'hôtel où tu veux aller voir la maison que j'ai acheté ? 


LEÏLA : Quel question ?! Je suis curieuse de savoir ce que tu a acheté ! 


SAMUEL : Ok, alors laisse ta voiture ici et je t'y emmène avec plaisir !


LEÏLA : ça marche ! 


Tous deux se dirigèrent vers la voiture de Samuel pour aller visiter la maison que Samuel avait acheté sans en parler à personne. Quelques minutes plus tard, Samuel se gara devant un mur blanc qui caché la maison de style moderne. 


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Après être rentré dans la maison à la décoration très épurée et masculin (un mélange d'acier et de bois dans les tons noir/gris/blanc). Leïla se mit à explorer la maison déjà meublée en compagnie de Samuel. De l'entrée, on voyait une grande cuisine ouverte blanche maculée avec un grand îlot central puis un grand salon avec une grande baie vitrée faisant noir à cette heure, Leïla ne put voir sur quoi la baie vitrée donnée. Elle arpentait les lieux sans dire un mot ce qui piqua la curiosité de Samuel, il fallait toujours qu'il lui tire les vers du nez pour savoir ce qu'elle pensait. 


SAMUEL : (curieux de savoir ce que pense Leïla) Tu ne dis rien, tu en penses quoi ? 


LEÏLA : (promenant ses doigts sur une console en acier avec un plateau en bois brut vernis qui sépara le salon de la salle) C'est très beau & grand, un poil trop masculin mais tu m'as dit que tu venais d'acheter alors que c'est meublé et décoré !


SAMUEL : Il y a quelques jours déjà que j'ai eu les clés mais avec ce qu'il s'est passé à l'hôpital j'ai pas trouvé le bon moment pour te le dire. Ni connaissant rien à la déco, j'ai fait appel à un décorateur et voilà le résultat.


LEÏLA : Et bien on se croirait dans un magasin de déco dernière tendance spécial homme ! 


SAMUEL : (amusé de la remarque de Leïla) Rien ne t'empêche de mettre ta touche si tu le souhaites ! J'adorerai avoir des choses à toi ici. 


LEÏLA : (effrayée à l'idée qu'il lui dise de s'installer avec lui) Tu vas un peu trop vite pour moi là Samuel ! 


SAMUEL : Tu me reprochais de ne rien faire pour consolider notre couple et là tu me reproches d'aller trop vite ! Je ne te demande pas d'emménager avec moi, mais je voudrais qu'à chaque fois que tu viendras, tu te sentes un peu chez toi aussi, c'est tout ! Je ne te mets pas de pression ou quoi que soit, je sais que tu as tes filles et que c'est compliqué en ce moment ! 


LEÏLA : Je sais c'est juste que ça me fait peur tout ça !


SAMUEL : (en posant ses mains sur les bras de Leïla) C'est à dire ?


LEÏLA : J'ai peur que qu'il y est de nouveau une catastrophe qui nous tombe dessus ! Ça me parait un peu trop rose en ce moment entre nous pour que ça puisse continuer comme ça sans qu'il se passe un truc ! 


SAMUEL : (essayant de détendre l'atmosphère) Ça c'est de l'optimisme d'habitude c'est moi qui suis pessimiste à ce point ! Tu n'as pas inter changé les rôles-là ? 


LEÏLA : (rigolant) C'est pas faux ! (changeant de sujet) Je suppose qu'il y a des chambres aussi dans cette maison ? 


SAMUEL : (tout sourire) Evidemment ! Elles sont à l'étage.


LEÏLA : Elles sont ? il y en a combien ? 


SAMUEL : 3 si je me rappelle bien 


LEÏLA : Tu n'as pas vu un peu grand pour toi tout seul ? 


SAMUEL : (ne voulant pas l'effrayer d'avantage en parlant de bébé) Et bien, des chambres ça se transforme en bureau ou dressing aussi.


Samuel attrapa la main de Leïla pour l'amener à l'étage en montant cet escalier tout en bois brut et fer. Arrivés à l'étage, ils se retrouvèrent face à un couloir qui desservit trois chambres ainsi que 2 salles de bain tout aussi moderne que le reste de la maison ! Samuel ouvrit la première porte à leur gauche et laissa entrer Leïla, il s'agissait de la chambre principale, la décoration était tout aussi masculine avec un mur peint en noir, un grand lit avec des draps noirs eux aussi en soie tout en ayant du blanc sur les autres murs et des touches de bois ainsi que d'acier en guise de décoration ! 


LEÏLA : (complètement surprise) Et bien ton décorateur n'a pas fait les choses à moitié !!! 


SAMUEL : il manque du rose à ton goût au moins ? 


LEÏLA : Tout de suite du rose, pas forcément.


SAMUEL : Maintenant que tu as vu tout enfin presque tout, on peut passer aux choses sérieuses ? 


LEÏLA : Aux choses sérieuses ? 


SAMUEL : (sur un ton sensuel) Je ne sais pas moi peut-être essayer ce lit qui a l'air plus que confortable ? 


Tout en lui disant cette phrase, Samuel déboutonna le manteau de Leïla qu'elle avait gardé tout le long de la visite pour ensuite le laissait tomber sur le parquet de la chambre. Cela faisait des jours qu'il avait envie de toucher les moindres centimètres de sa peau douce et bronzée. Savourant chaque baiser qu'il lui fît, Leïla se laissa complètement aller quand il lui enleva ses vêtements un à un. Tout comme lui, elle avait besoin de ce moment d'intimité si doux et passionné que seul lui pouvait lui donner. Elle planta ses doigts dans ses cheveux au moment où Samuel prît un chemin plus que sensuel avec ses lèvres en direction de sa poitrine tout en l'allongent délicatement sur les draps de soie. 


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Toujours enivrée pas ce qu'il venait de se passer dans ses draps de soie, Samuel se blottit contre le dos de Leïla tout en embrassant son épaule. Leïla tourna sa tête pour regarder le beau médecin, ce dernier en profita pour l'embrasser. Sur ce baiser, Leïla se décida à sortir de ce lit aux draps glissants. Samuel la bloqua en collant son torse contre celui de la belle infirmière, mais l'empêcher de partir si vite.


SAMUEL : Où tu crois aller comme ça ? 


LEÏLA : Samuel, il se fait tard. Je dois rentrer chez moi.


Samuel tourna la tête vers le réveil présent à sa droite sur une table de chevet pour voir qu'il indiquait 23h45.


SAMUEL : Il est pas si tard que ça ! 


LEÏLA : Je bosse demain matin de bonne heure et mes filles doivent attendre que je rentre aussi.


Ne voulant pas la bousculer plus qu'il ne l'avait déjà fait avec l'écrin, Samuel laissa Leïla sortir du lit. 


SAMUEL : (faisant mine d'être triste) Ok, je vais te raccompagner à ta voiture.


LEÏLA : (caressant sa barbe tout en déposant un léger baiser avant de quitter cet endroit si agréable) Merci. 


La soirée avait été assez riche en émotion et en peur que cela tourne mal, alors Samuel n'insista pas pour que l'infirmière reste plus avec lui même si c'était son seul désir...


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Après s'être rhabillé et quitter la maison de Samuel, ils prient la route pour retourner au Spoon l'a où Leïla avait laissé sa voiture plus tôt dans la soirée. Samuel se gara juste devant la voiture de Leïla avant de sortir de la voiture en même temps que l'infirmière. Cette dernière sortie ses clés pour ouvrir les portes du véhicule. Samuel en profita pour la suivre.


LEÏLA : (ouvrant la porte côté conducteur) J'ai étais plus vite que toi ce coup-ci !


SAMUEL : (attrapa le coin de la porte) On dirait bien ! 


Samuel caressa du revers de la main la joue de l'infirmière. Il avança vers son visage avec prudence de peur qu'elle ne veuille pas l'embrasser en public comme cela étant donné que le Spoon était encore ouvert à cette heure. Leïla n'hésita pas à avancer son visage pour être au contact des lèvres du sexy médecin plus vite.


LEÏLA(en s'assoyant dans son siège) Il faut vraiment que j'y aille.


SAMUEL : Je sais, c'est pour ça que je ne te retiens pas. Tu sais que c'est la Saint Valentin dans deux jours ? Ça te dirait qu'on la passe ensemble ? 


LEÏLA : (perdue dans les jours) C'est déjà dans deux jours, et bien il faut que je voie si je bosse pas avant de te dire oui.


SAMUEL : Tu travailles jusqu'à 15h.


LEÏLA : Je vois que tu t'es renseigné ! 


SAMUEL : Oui, J'ai demandé à mon père ton planning. Par contre, je suis de garde jusqu'à 21h ce jour-là, mais on peut faire un truc sympa après si tu en as envie ! 


LEÏLA : Tu as déjà prévu tout apparemment.


SAMUEL :(refermant la porte de la voiture) Non j'ai juste vérifié comment tu travaillais avant te demander c'est tout après on peut faire ce que tu veux, c'est toi qui décides ! 


LEÏLA : D'accord, pourquoi pas ne rien planifier et voir ce que cette soirée peut nous réserver ? Ça serait sympa pour une fois de laisser au hasard de décider !


SAMUEL : (surpris) Oé pourquoi pas ! Je te laisse alors.


LEÏLA : ça marche ! On en reparle demain.


SAMUEL : Ok.


Leïla démarra sa voiture pendant que Samuel se redirigea vers sa propre voiture pour rentrer chez lui, il comptait repartir à l'hôtel, car il n'avait pas encore eu le temps d'amener ses affaires dans sa nouvelle maison. Cela faisait tellement longtemps qu'il vivait à l'hôtel qu'il ne savait plus trop comment s'était de vivre dans une vraie maison. Quant à Leïla, après avoir quitté Samuel, elle se remémora en boucle la soirée qu'elle venait de passer durant le trajet pour rentrer chez elle, l'ascenseur émotionnel avait été intense. 


  • CHAPITRE XXI


En attendant de passer la saint-valentin avec Leïla, au détour d'un couloir, Samuel croisa l'infirmière, en la voyant, il ne put s'empêcher de l'appeler en lui faisant signe de la main afin qu'elle s'approche de lui. Après avoir rangé son chariot pour que personne ne se le prenne en avançant dans le couloir sans regarder, elle s'approcha du médecin. 


SAMUEL : (d'une voix suave) Bonjour toi ! 


LEÏLA : (s'approchant de Samuel) Bonjour à toi aussi ! 


SAMUEL : (se penchant pour pouvoir l'embrasser) Toujours d'accord pour ce soir ? 


LEÏLA : (reculant de peur qu'on ne les surprend encore une fois à s'embrasser) Oui bien sûr !


SAMUEL : (voyant qu'elle refusé de l'embrasser) Il y a un problème ? 


LEÏLA : Non c'est juste que tu te rappel que l'on doit rester professionnels à l'hôpital ? 


SAMUEL : Et si j'ai envie de t'embrasser comme c'est le cas maintenant je fais comment ? 


LEÏLA : (rigolant) Et bien tu prends ton mal en patience !


SAMUEL : J'ai une meilleure idée, je te kidnappe dans un endroit sombre où personne ne pourra nous voir et je fais plus que t'embrasser ! 


LEÏLA : (regardant tout autour d'eux pour être sûr que personne ne l'a entendu) Rien ne t'arrête, on dirait ! 


SAMUEL : Quand il s'agit de toi non rien! Plus sérieusement, tu veux faire comment pour ce soir ? tu veux que je vienne te chercher quand j'aurai fini ma garde ou bien tu me rejoins où tu veux ?


LEÏLA : Je pensais utiliser la clé que tu m'as offerte pour t'attendre chez toi si ça te convient, j'ai pas trop envie de faire un restaurant. On pourrait juste rester chez toi et profiter du moment tu en dis quoi ? 


SAMUEL : (se grattant la barbe) Intéressant ! Ça me dit bien oui !! Alors on fait comme ça mais je te préviens si tu comptes cuisiner quoi que se soit, il n'y a rien dans les placards ni le frigo car je me suis pas encore installé !


LEÏLA : Tu es encore à l'hôtel ? 


SAMUEL : Oui, mais je l'ai quitté ce matin et amener le peu d'affaires que j'ai chez moi avant de prendre ma garde. 


Marianne appela Leïla au bout du couloir, car elle avait besoin d'elle. 


LEÏLA : (parlant à Marianne) J'arrive !


SAMUEL : Vas-y, je voudrais pas que Chef Marianne ne t'engueule à cause de moi !  

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Sa garde enfin terminée bien avant l'heure car en ce soir de saint-valentin. Samuel ne s'attarda pas à rentrer chez lui, lui qui d'ordinaire ne rechigne pas à faire des heures en plus, ce soir, c'était différent ! Il avait espéré toute la journée qu'il n'y est pas d'urgence au moment de partir alors le fait d'être libéré encore plus tôt était une aubaine, car il avait bien l'intention de passer une excellente soirée en compagnie de l'infirmière dans sa nouvelle maison. 


Arrivant devant sa nouvelle maison, il fut rassuré de voir la voiture de Leïla garée le long du mur de la propriété. Lorsqu'il poussa la porte de la maison, une odeur très appétissante lui chatouilla les narines, en regardant en direction de la cuisine ouverte que disposait la maison, il se mit à rire tout en refermant la porte derrière lui. Cela lui fait trop penser à une image de la vie parfaite d'un couple marié. 


LEÏLA : (tout en rigolant elle aussi) Pourquoi tu rigoles ? Ça fait trop couple parfait, c'est ça, la femme au fourneau et l'homme qui rentre ? 


SAMUEL : Oui c'est ça ! Mais cela me dérange pas bien au contraire, et puis si c'est aussi bon que cela sent bon alors j'ai hâte de manger. Tu n'étais pas obligé, tu sais on aurait tout aussi commander quelque chose.


LEÏLA : (posant ses mains sur le torse de Samuel) Je sais , mais j'en avais envie et c'est vrai qu'on a jamais fait ça ! C'est bizarre aussi pour moi. Tu as fini ta garde plus tôt que prévu enfin de compte ? 


SAMUEL : (prenant Leïla dans ses bras) Oui, j'étais trop presser de te rejoindre ! 


Leïla se pencha pour embrasser Samuel.


SAMUEL : (regardant en direction de la baie vitrée) Ça te dit d'aller se balader le long de la plage pour profiter du coucher de soleil ?


LEÏLA : J'adorai, Laisse moi juste le temps d'éteindre en cuisine si tu veux pas avoir un incendie sans avoir eu la chance d'habiter ici avant.


Après avoir éteint la plaque à induction de la cuisine, les deux tourtereaux partirent se balader le long de la plage, main dans la main tout en marchant au bord de l'eau. Étant encore en hiver, un petit plongeon n'était pas du tout au programme de leur ballade. Il se contenta de s'asseoir sur un gros rocher, un léger vent souffla sur la côte ce qui fit frissonner Leïla.


SAMUEL : (prenant dans ses bras Leïla tout en collant son torse encore plus au dos de sa belle pour la réchauffer) Tu as froid ? Tu veux qu'on rentre ? 


LEÏLA : (mettant ses mains sur les bras de Samuel pour resserrer son étreinte) Non ça va aller ! Ce coucher de soleil est superbe ça sera dommage de louper ça ! 


SAMUEL : C'est vrai c'est joli encore plus avec toi !


LEÏLA : (voulant le taquiner) On dirait bien que la saint valentin te rends encore plus romantique dit donc ! 


SAMUEL : Haha.

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De retour chez Samuel, après avoir attendu que le soleil disparaisse dans l'horizon de la mer. Leïla et Samuel dînèrent le tajine que Leïla avait concocté plus tôt. Inquiète de savoir si cela plaisait à Samuel, cette dernière le fixa pour voir sa réaction. Voyant que l'infirmière le fixait, il fut intrigué.


SAMUEL : (voyant que Leïla le regardait mettre la fourchette dans la bouche) Quoi ? Tu as mis du poison dedans pour me tuer, c'est ça ? Tu attends de savoir si tu as réussi ton coup ?


LEÏLA : Soit pas bête ! Je veux juste savoir si tu aimes ce que j'ai fait.


SAMUEL : C'est une question piège il me semble ce genre de question ! Je rigole..., non c'est très bon cela fait longtemps que je n'ai pas mangé de la cuisine faite maison !


LEÏLA : tu es sûr tu me dis pas ça pour me faire plaisir ? 


SAMUEL : Quand je te dis que c'était une question piège ! Non je suis sérieux. 


LEÏLA : Ok tant mieux alors.


Le couple finissait leur repas avant de s'installer dans le salon pour regarder un film tel un couple lambda. C'est vrai que ce n'était pas une soirée des plus originaux, mais un peu de normalité dans leur couple ne ferait que du bien. Cela avait était si compliqué entre eux la première fois, ils n'avaient pas eu la chance de pouvoir goûter à ce genre de chose pourtant si simple. Blotti l'un contre l'autre dans un plaid tout ce qu'il y a de plus douillé, le couple commença à regarder le film.


LEÏLA : (se mettant à rire) Qui aurait dit que l'on regarderait un film le soir de la saint valentin ensemble ? 


SAMUEL : (interloqué) Pourquoi pas ? Tu avais autre chose en tête au moins ? Je suis sûr que tu pensais que je serais passé à des choses plus tactiles avec toi après le dîner, j'ai faux ? 


LEÏLA : (rougissant légèrement) Je te mentirais si je te disais non.


Samuel déposa un baiser du bout des lèvres pour ensuite lui en faire un autre avec plus de passion tout en commençant à lui caresser le dos. Par conséquent la belle infirmière ne put s'empêcher de passer ses mains en dessous du pull de Samuel tout en continuant à l'embrasser avec plus en plus de ferveur. Samuel prit complètement dans l'action attrapa et retourna Leïla pour pouvoir être au-dessus d'elle devenant de plus en plus tactile l'un envers l'autre sur ce canapé pas très large malheureusement, Samuel s'arrêta.


SAMUEL : (se releva et attrapa la main de Leïla) On peut oublier le film, je crois, Viens.


Leïla saisit la main de Samuel et se laissa entraîner dans la chambre principale. Arrivés à destination, tout deux reprirent leur jeu tactile. Leïla enleva le pull de Samuel et ne put s'empêcher de faire le contour de toute petite cicatrice du à la balle encore si fraîche, l'endroit était encore assez vif de douleur, mais Samuel ne retira pas la main de Leïla, il préféra lui saisir le menton délicatement pour continuer à l'embrasser tout en se dirigeant vers ce lit king size aux draps de soie noir tout en enleva lui aussi le pull de la belle infirmière. Cette dernière lâcha complètement prise comme à chaque fois prit dans le tourbillon de ses baisers qui descendaient progressivement vers son nombril. Arrivé à ce niveau de son anatomie, Samuel en profita pour déboutonnait le jean de Leïla, l'infirmière quand à elle avait toujours ses mains de part et autre du visage du docteur...


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Après avoir une nouvelle fois fait l'amour dans ce lit, les deux amants s'endormirent dans les bras l'un de l'autre. Jusqu'à ce que Leïla se réveille enfila le premier vêtement qu'elle trouva en l'occurrence la chemise blanche de Samuel et descendit l'escalier de l'étage en faisant le moins de bruit possible. Elle se dirigea vers le frigo pour se servir un verre d'eau. Sentant que la belle infirmière n'était plus dans ses bras, Samuel promena son bras en travers du lit pour toucher Leïla, mais ne la toucha pas, il ouvrit les yeux. La panique s'empara de lui de ne pas voir l'infirmière dans le lit avec lui, il renfila son boxer et descendit les escaliers, il ne pouvait pas croire qu'elle était partie comme cela en pleine nuit ! Durant sa descente des marches, il aperçut de la lumière dans la cuisine se dirigeant vers cette lumière, il vit Leïla se servir un verre d'eau, il ne put s'empêcher de sourire de la façon dont il avait paniqué quelques secondes auparavant. Il s'approcha de l'infirmière, cette dernière tourna la tête le voyant longé l'îlot central de la cuisine. 


SAMUEL : Qu'est-ce-que tu fais debout à cette heure ? 


LEÏLA : Tu le vois bien, je bois. 


SAMUEL : (voyant qu'elle portait sa chemise) Tu es sexy dans ma chemise !


LEÏLA : (baissant les yeux vers la chemise qu'elle portait tout en rougissant) C'est vrai ? 


SAMUEL : (passant sa main dans le dos de Leïla) Absolument, je sais que tu n'as pas l'habitude de l'entendre mais tu l'es vraiment !


Tout en disant sa phrase, Samuel dégagea les cheveux de Leïla de sa nuque pour l'embrasser à cet endroit. Cette dernière se retourna face à lui et ils s'embrassèrent de plus belle. Pris dans la ferveur encore une fois, Samuel souleva l'infirmière et la déposa délicatement sur l'îlot central de la cuisine tout calant son corps entre les cuisses de sa belle. En faisant ce mouvement, il sentit une douleur au niveau de sa blessure récente, mais tellement prit dans ses désirs, il continua jusqu'à ce que Leïla l'arrête. Elle venait de voir son pansement rempli de sang. 


LEÏLA : (tout en repoussant Samuel) Attends, arrête ton pansement est rempli de sang ! 


SAMUEL : (baissant les yeux sur son pansement) Ah Merde ! 


LEÏLA : (descendant de l'îlot) Il faut l'enlever pour voir si tes points n'ont pas sauté ! 


SAMUEL : Oui Chef !


Samuel enleva son pansement délicatement et laissa Leïla regardait si c'étaient ses points qui avaient sauté ou bien si c'était seulement une petite ouverture à cause de leurs ébats assez agités. 


LEÏLA : (touchant délicatement l'endroit de sa cicatrice) Il ne me semble pas que tes points soit partis car tu ne saignes plus. 


SAMUEL : Tant mieux, il suffit de changer le pansement et puis on peut continuer ce qu'on était en train de faire !


LEÏLA : C'est en faisant ce qu'on était en train de faire que ça t'a fait saigner ! 


SAMUEL : (lui faisant un clin d'œil) Ça en valait la peine !


Leïla alla chercher dans son sac de quoi changer son pansement étant infirmière, elle avait toujours dans son sac le strict nécessaire en matière de soins au cas où, elle en aurait besoin ! Samuel resta debout pour que Leïla puisse lui changer son pansement, ce qui ne l'empêcha pas d'embêter l'infirmière avec ses mains baladeuses lorsqu'elle nettoya et remplaça le pansement de ce dernier. Après cette mésaventure forte, heureusement minime, tout deux retournèrent finir leur nuit enlacée.


  • CHAPITRE XXII


Le matin était arrivé trop tôt au goût de Samuel, malgré le fait qu'il est insisté pour que Leïla reste jusqu'à ce qu'ils prennent leur nouvelle garde à l'hôpital un peu plus tard, Leïla n'avait accepté de rester que le petit-déjeuner et une douche ce qui était une petite victoire pour le médecin. 


Pendant que Leïla prit sa douche, Samuel s'occupa du petit-déjeuner, En ouvrant les placards de sa cuisine machinalement, il se rappela qu'il n'y avait rien puisqu'il n'était pas encore venu vraiment vivre ici. A sa surprise, il se rendit compte que Leïla avait bien prévu de quoi prendre le petit-déjeuner lorsqu'elle avait fait les courses pour leur dîner la veille. Lorsqu'il entendit Leïla descendre les marches, il mit en route la cafetière afin qu'elle n'est que sa tasse à prendre lorsqu'elle arriverait dans la cuisine.


SAMUEL : (s'assoyant tout en regardant arriver Leïla) Plus de chemise ? 


LEÏLA : Non, plus de chemise. 


SAMUEL : Dommage ! J'adore quand tu ne portes que ça ! 


LEÏLA : (souriante tout en se dirigeant vers la cafetière) Je tâcherai de m'en souvenir ! 


SAMUEL : Je ne manquerai pas de te le rappeler, crois-moi. Mais tu aurais pu m'épargner ce matin. 


LEÏLA : T'épargner ? 


SAMUEL : Tu m'as presque fait te supplier de rester alors que tu avais prévu à l'avance de rester avec moi ce matin. 


LEÏLA : (prenant son café) Qu'est-ce-qui te fait dire ça ? 


SAMUEL : Les placards. 


LEÏLA : (venant s'asseoir à côté de Samuel) Ah oui, et bien tu m'avais dit que tu n'avais rien, je n'allais pas te laisser sans pouvoir prendre de petit-déjeuner tout de même. 


SAMUEL : Si je ne t'avais rien dit tu serais donc parti sans prendre de petit déjeuner avec moi ?


LEÏLA : Et bien, oui certainement ! 


SAMUEL : (s'approchant du visage de Leïla) Heureusement que j'en veux toujours plus avec toi alors. 


LEÏLA : (souriante, s'approchant à son tour des lèvres de Samuel) Heureusement. 


Leurs lèvres se touchèrent pour un simple baiser. Mais à peine avaient-ils fini leur petit déjeuner respectifs, Samuel se leva, pensant qu'il se levait pour débarrasser le comptoir, Leïla fit de même se leva du tabouret et pris dans ses mains sa tasse, lorsque Samuel lui prit des mains pour reposer la tasse sur le comptoir tout en posant son autre main sur la hanche de l'infirmière. 


LEÏLA : (regardant Samuel reposé la tasse) Tu fais quoi ?


SAMUEL : (son visage à quelques centimètres de celui de l'infirmière) Et toi ? 


LEÏLA : (intriguée) Je débarrasse tout comme toi. 


SAMUEL : (toujours aussi proche de Leïla, tout en commençant à balader ses mains sur le corps de l'infirmière) Qui te dit que je me lève pour débarrasser ? 


LEÏLA : (comprenant ou voulait en venir le médecin souriante) Je n'ai pas le temps pour ça !


SAMUEL : (jouant avec le décolleté du pull de Leïla) Menteuse ! Tu ne commences que tout à l'heure, tu as largement le temps de rester. 


LEÏLA : (regardant les doigts de Samuel descendre dangereusement dans sa poitrine) J'ai promis aux filles que je rentrerai à la maison avant qu'elles ne partent. 


SAMUEL : (commençant à embrasser le lobe d'oreille de l'infirmière, tout en lui parlant dans l'oreille, sachant très bien ce qu'il faisait) Dit-moi que tu en as pas envie et j'arrête ! 


LEÏLA : (fermant les yeux au contact des lèvres de Samuel sur son oreille) C'est pas du jeu ! 


SAMUEL : (susurrant dans l'oreille tout en souriant) Alors je continue ou bien... (commençant a poser ses lèvres sur le cou de l'infirmière) j'arrête ? 


En guise de réponse, Leïla recula la tête afin que les lèvres de Samuel ne soient plus en contact avec sa peau. Pensant que cela voulait dire qu'elle n'en avait pas envie contrairement aux signaux qu'il avait reçu quelques secondes auparavant Samuel recula la tête et fit prit de court par Leïla, qui lui attrapa la tête afin de l'embrasser d'un baiser plein de passion. Rassuré par le geste de Leïla, Samuel reprit de plus belle ses gestes...


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Après que Leïla l'est quitter, tout comme l'infirmière, le médecin s'était préparé pour prendre une nouvelle garde. Son arrivé à l'hôpital fut mouvementé puisqu'à peine avait-il mis les pieds dans son service, il était appelé d'urgence pour l'accouchement de la petite Margot. 


Pour évacuer le stress engendré par l'accouchement long de l'adolescente, Samuel avait bien besoin d'une micro pause, il se dirigea donc vers la salle de pause après s'être débarrassé de sa sur blouse. Lorsqu'il rentra dans la salle, il vit en premier Leïla qui lui fit un sourire qu'il lui rendit instantanément. En se dirigeant vers la machine à café , il vit également Rémy, Victoire et un jeune homme qu'il ne connaissait pas, mais en vue de sa tenue, il travaillait ici. 


LEÏLA : (posant son café sur la table) Et bien enchanté Evan ! J'espère que vous allez vous plaire ici. 


VACATAIRE / EVAN : Merci, si toutes les femmes sont aussi belle que vous deux cela ne sera pas difficile de s'y plaire ! 


Samuel compris à qui il avait affaire à l'instant où il avait fini sa phrase. Tout le service y compris le médecin avait bien entendu parler du vacataire en cardiologie, tout le personnel avait bien compris que c'était un chaud lapin et qu'il draguait tout ce qu'il bougeait ! C'est pour cela que quand il entendit qu'il faisait des avances à Leïla il ne put s'empêcher d'agir ! 


SAMUEL : (attendant son café sous un ton assez agressif) Ça a déjà marché votre drague pathétique ? 


LEÏLA : (voulant changer de sujet voyant la jalousie de Samuel) J'ai vu que la petite Margot était arrivée en urgence tout à l'heure, je suppose qu'elle a accouché ? Cela s'est bien passé ? 


VICTOIRERémy m'en a parlé, c'est dingue quand même ! Un déni de grossesse on en voit pas souvent surtout à ce stade de grossesse il me semble ?!


SAMUEL : (allant s'asseoir en face d'Evan) C'était compliqué mais le bébé et la mère vont bien !


REMY : Garçon ou fille ? 


SAMUEL : (tout en ne quittant pas des yeux Evan) Un garçon !


EVAN : (en regardant Leïla tout en lui touchant le bras) Cela doit être magique d'assister à un accouchement, vous avez des enfants ?


LEÏLA : (retirant son bras tout en restant polie) Oui, j'ai deux filles ! 


EVAN : Si vos filles sont aussi belles de vous, elles feront des ravages quand elles seront grandes !


SAMUEL : (bouillonnant de jalousie) Si on vous gêne dites-le hein? 


Samuel se leva brusquement et quitta la pièce de peur de coller son poing sur le visage de ce vacataire fringant & arrogant qu'était Evan ! 


LEÏLA : (se levant pour rattraper Samuel) Samuel attend !


Leïla rattrapa Samuel en bas des marches qui mène à la salle de pause.


LEÏLA : Samuel, s'il te plaît arrête toi ! 


SAMUEL : (s'arrêtant net) Quoi ? Tu as eu ce que tu voulais, tu peux flirter comme bon te semble avec cet abruti, je ne suis plus devant toi ! 


LEÏLA : Ce n'est pas la peine d'hurler ni de t'être mis dans cet état pour ça !


SAMUEL : Mais non, on te drague ouvertement devant mon nez mais je dois fermer ma gueule !


LEÏLA : Ce n'est pas ce que je voulais dire ! 


SAMUEL : A non vraiment ! Pourtant tu avais l'air d'aimer te faire dragué avec tes grands sourire à son égard ! 


Voyant que des patients ainsi que le personnel qui passait par là les regardaient, Leïla essaya tant bien que mal de calmer Samuel. Mais ce dernier aveuglé par sa jalousie, s'en fichait royalement que l'on puisse entendre ce qu'ils se disaient et encore moins que tout le monde les regarde. 


LEÏLA : Écoute quand tu es comme ça on ne peut pas discuter calmement avec toi donc on en parlera en privée si tu veux bien ! 


SAMUEL : (regardant les gens qui les fixent) Parce que les gens nous regardent c'est ça ? Tu as honte d'être avec moi en fait, c'est ça ? Sois honnête au moins car je ne t'ai pas entendu dire que tu étais avec moi à ce con au lieu de ça tu l'as laissé sortir ses phrases de drague à deux balles ! 


LEÏLA : Tu dis n'importe quoi Samuel ! Ce n'est juste pas l'endroit pour parler de ça.


SAMUEL : Donc il y a bien quelque chose entre vous... Non en fait, tu sais quoi je m'en fous ! J'en est marre de toujours être pris pour un con avec toi, je pourrais faire tous les sacrifices du monde ça changerait rien pour toi, tu ne prendras jamais notre relation autant au sérieux que je la prends, mais c'est pas grave tout le monde, c'est bien que c'est moi le méchant dans toute cette histoire ! Donc c'est bon j'arrête les frais, j'en ai marre de jouer à ton jeu ! J'ai des patients qui ont vraiment besoin de moi et qui m'attendent ! 

Sur ses mots, Samuel partit laissant Leïla seule face aux regards des gens présents dans le couloir, préférant partir avant que ses mots dépassent sa pensée. Il savait qu'agir comme il l'avait fait était disproportionné en vue de la situation mais le possessif qu'il était, était remonté à la surface si rapidement et brutalement qu'il avait que tout cela sorte. En ce dirigeant vers son service, Samuel regretta tout ce qu'il venait de se passer, il s'arrêta dans sa marche, prêt à faire demi-tour afin de s'excuser quand l'infirmière avec qui il travaillait l'appela pour une urgence. 


  • CHAPITRE XXIII


Avec toutes ses urgences, la garde de Samuel lui paru plus épuisante que d'ordinaire, profitant d'un moment d'accalmie le médecin se dirigea vers son bureau pour remplir des dossiers avant qu'une autre urgence s'annonce. Il ne fit pas tout de suite attention que Leïla se trouvait endormie sur le canapé c'est seulement au moment de s'asseoir dans son fauteuil qu'il remarqua une ombre sur le divan. Il s'approcha silencieusement et s'aperçut que la personne qui était allongée n'était autre que Leïla. En la voyant, il ne put s'empêcher de sourire. Il décida cependant de la réveiller. 


SAMUEL : (s'agenouillant au pied du canapé) Leïla.


Voyant que Leïla ne réagissait pas, Samuel caressa le visage de sa belle tout en prononçant une nouvelle fois son prénom délicatement. Toute la colère qu'il avait ressentie quelques heures plus tôt avait complètement disparu à l'instant où il l'avait vue endormie dans ce divan pourtant si inconfortable.


SAMUEL : (d'une voix douce) Leïla, réveille toi ! 


Au contact des doigts de Samuel sur sa joue, Leïla ouvrit un œil puis l'autre en découvrant que c'était Samuel en face d'elle.


LEÏLA : (à moitié endormie) Samuel ! 


SAMUEL : (enlevant sa main de la joue de Leïla) Qu'est-ce-que tu fait endormie ici ? 


LEÏLA : (se redressant pour se mettre en position assise) Je... Je voulais te parler, mais je me suis endormie en t'attendant. Il est quelle heure d'ailleurs ? 


SAMUEL : (allant s'asseoir à côté de Leïla) pas loin de 23 heures, il me semble. 


LEÏLA : (sortant son portable et regardant l'écran) Sérieux ?! Soraya doit s'inquiétait en vue de ses 4 appels manqués j'ai même pas entendu mon téléphone sonné, ma garde se terminé à 20 heures.


SAMUEL : Et bien tu devrais l'appeler pour la rassurer.


LEÏLA : Oui tu as raison.


Leïla composa le numéro de Soraya et l'informa que tout aller bien et qu'elle rentrerait bientôt à la maison. Pendant son coup de téléphone, Samuel se leva et alla s'installer à son bureau attendant que Leïla finisse son coup de téléphone. 


LEÏLA : (rangeant son téléphone dans son sac) Tu es toujours en colère ? 


SAMUEL : (feuilletant le dossier de l'une de ses patientes) J'en sais rien. 


LEÏLA : (se levant pour rejoindre le bureau de Samuel) Tu sais pertinemment que je t'aime toi et personne d'autre surtout pas un gamin qui pourrait être mon fils ! 


SAMUEL : (levant la tête de son dossier) Alors pourquoi n'avoir pas dit que tu n'étais pas libre dans ce cas ?


LEÏLA : (s'appuyant contre le bureau à la droite de Samuel) Tu ne m'as pas laissé le temps de quoi que ce soit tu t'es tout de suite mis en colère contre lui pour ensuite partir. 


SAMUEL : Je suis parti car je savais que si je restais je lui aurais collé mon poing dans la tronche à ce connard ! 


LEÏLA : (se rapprochant encore un peu plus de Samuel) Je suis désolé Samuel mais tu pensé vraiment ce que tu m'as dit tout à l'heure comme quoi tu voulais arrêter notre relation ? 


SAMUEL : (surpris de ce qu'elle venait de dire, il recula de son bureau) Quoi ? NON ! Tu es folle?! J'ai juste sorti des tas de conneries sans réfléchir, car j'étais en colère ! C'est ça que tu as cru ? 


LEÏLA : Franchement ?! Oui ! 


SAMUEL : (tendant sa main pour prendre celle de Leïla) J'ai jamais voulu que tu croies ça ! Je t'assure.


LEÏLA : D'accord ! Je sais que notre relation a toujours était loin d'être simple, mais je sais que toi aussi tu as fait beaucoup pour que ça marche entre eux ! 


SAMUEL : (mettant Leïla sur ses genoux) Ça n'a pas d'importance ! Je n'aurais jamais du m'emportait pour si peu, mais j'étais claqué de l'accouchement assez compliqué de Margot et le voir si entreprenant avec toi m'a fait sortir de mes gonds ! J'en suis désolé !


LEÏLA : (caressant la barbe de Samuel tout en se blottissant dans ses bras) Si ça a de l'importance ! On est deux dans l'histoire et on fait tous les deux des erreurs.


SAMUEL : (déposant ses lèvres sur celle de la belle infirmière) Tu me pardonnes ? 


LEÏLA : (rendant son baiser) Quelle question ! Tout est oublié. 


SAMUEL : Je te promets pas de ne plus être jaloux par contre.


LEÏLA : Tu n'as aucunes raisons de l'être, c'est avec toi que je veux être ! Et puis je voulais aussi te dire que je n'ai pas honte de notre relation, mais je pense que cela ne regarde que nous.


SAMUEL : On fera comme tu veux ! 


LEÏLA : (souriant) De toute façon maintenant je pense que tout l'hôpital est au courant ! 


SAMUEL : (rigolant) La radio commérage a du bien marché encore grâce à nous.


LEÏLA : (rigolant en retour) Tu m'étonnes mais on s'en fout ! Tant qu'entre nous tout va bien, les commérages de l'hôpital, c'est le cadet de mes soucis ! 


Après quelques minutes enlacées dans ce fauteuil sans dire un mot. Leïla se détacha de l'emprise que Samuel avait faite en l'entourant de ses bras pour pouvoir se lever. 


SAMUEL : Tu t'en vas déjà ? 


LEÏLA : (se penchant pour embrasser une nouvelle fois Samuel) Il me semble que tu as des dossiers a finir de remplir.


SAMUEL : (rendant le baiser) C'est vrai mais c'est tellement mieux de t'avoir dans mes bras !


LEÏLA : (mettant ses mains de par et d'autre de la barbe de Samuel) J'en doute pas mais tu dois travailler et moi je dois rentrer chez moi, dormir. On se voit demain de toute façon. 


SAMUEL : (mettant ses mains sur les hanches de Leïla tout en embrassant de nouveau l'infirmière) N'empêche que je préférai passer le reste de ma garde à te toucher et t'embrasser !


Pris dans leur baiser, ni Samuel ni Leïla n'entendit que la porte s'ouvrit en même temps que l'on frappa. Le docteur Dumaze entra dans la pièce tout en étant surpris, car ce qu'il voyait droit devant lui. Ne sachant pas où se mettre, il toussa assez bruyamment pour prévenir de sa présence étant donné que les deux tourtereaux avaient toujours leurs lèvres collées les unes aux autres ! Immédiatement, Leïla recula et se redressa aussi vite que possible tout en regardant son directeur avec une grande gêne visible par la couleur rouge que prit son visage.


LEÏLA : (gênée) Docteur Dumaze ! 


RENAUD : (surpris) Leïla?! Je pensais que vous aviez fini votre garde ?


LEÏLA : Et bien oui... mais ...


SAMUEL : (voyant que Leïla était gênée de cette situation, il lui coupa la parole pour venir à sa rescousse) C'est bon Papa, arrête avec tes questions, c'est pas comme si que tu ne savais pas qu'on est ensemble ! Tu vois bien que d'être surpris par son supérieur est assez gênant pour elle n'en rajoute pas ! 


RENAUD : Je voulais pas vous rendre mal à l'aise Leïla, je m'en excuse ! J'aurai tout simplement du attendre que l'on me répondre avant d'entrer.


LEÏLA : Il n'y a pas de soucis ! C'est plutôt nous qui aurions du rester professionnel !


RENAUD : (en regardant son fils) Tant que cela ne va pas plus loin sur votre lieu de travail cela me va ! Mais j'apprécierai également de la discrétion de votre part. 


SAMUEL : Comme si que tu en profites pas avec Marianne dans les recoins de l'hôpital !


RENAUD : Mais ça va pas !!! On est très professionnel ici !


SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Si tu le dis ! 


LEÏLA : Bon je vais vous laisser, j'allais m'en aller de toute façon ! 


Leïla se dirigea vers la porte pour échapper à cette conversation. Elle était au courant que le docteur Delcourt et le docteur Dumaze étaient ensemble, mais elle estimée que cela ne l'a regardé pas au même titre que sa relation avec Samuel ne pas regarder les autres !

Attendant que Leïla est refermé la porte derrière elle, Renaud la regarda partir tout comme Samuel. 


SAMUEL : (n'ayant plus Leïla dans son champ de vision) A par nous interrompre, tu me veux quoi ? 


RENAUD : Je n'ai vraiment pas fait exprès ! Et puis ce genre de chose ne devrait pas arriver, le professionnalisme est de rigueur au sein de l'hôpital et tu le sais très bien Samuel !


SAMUEL : (levant les yeux au ciel une nouvelle fois) Bien entendu monsieur le directeur, autre chose ? 


RENAUD : Oui ! Je voulais des nouvelles de la petite Margot. 


SAMUEL : Rien que ça et après tu me dis de rester professionnel ! 


Même si cela était contradictoire, Samuel donna à son père les informations qu'il désirait afin de les donner à son tour à la famille d'accueil de Margot qui n'était qu'autre que Chloé Delcourt, la fille de Marianne. 


  • CHAPITRE XXIV


Se dirigeant vers son bureau après être sorti d'une salle d'examen, Samuel vit arrivé droit devant lui, Leïla accompagnée par Amanda. Pensant qu'elle l'avait vu, il ne prit pas la peine de changer de direction jusqu'au moment où il réalisa qu'elle ne l'avait pas vu et se déporta assez pour que le chariot lui roule sur le pied au lieu de se le prendre de plein fouet ce qui fît basculer ce dernier et par la même occasion mît à terre pour les produits présents sur le plateau. 


LEÏLA : (revenant à la réalité) Merde ! Désolé Samuel ! Je ne t'ai pas fait mal, j'espère ? 


SAMUEL : (s'abaissant pour l'aider à ramasser les produits) Non t'inquiètes, je pensais vraiment que tu m'avais vu arrivé.


LEÏLA : Non, j'étais dans mes pensées, je ne t'ai vraiment pas vu ! 


SAMUEL : J'ai vu ça ! Et je peux savoir à quoi, tu pensais ? 


LEÏLA : (regardant en direction d'Amanda qui les aidait elle aussi a ramasser les produits) Je veux bien t'en parler mais pas ici !


SAMUEL : (voyant l'air grave sur le visage de Leïla) D'accord, vient me voir après dans mon bureau si tu veux pour en parler, je dois remplir des dossiers.


LEÏLA : Ça marche, je finis avec Amanda de faire les soins d'une patiente et j'arrive si tu es dispo. 


SAMUEL : (avec un grand sourire) Pour toi toujours ! 


Samuel avait bien vu que quelque chose tracassé l'infirmière est espéré qu'elle vienne comme il lui avait suggéré quelques minutes auparavant. Il n'avait pas beaucoup de temps, mais traîna un peu pour remplir ses papiers afin que l'infirmière est le temps de venir. Lorsque l'infirmière arriva au niveau du bureau du médecin, elle s'aperçut que la porte était grande ouverte, elle entra donc sans frapper. 


SAMUEL : (levant les yeux vers Leïla) Ferme la porte derrière toi s'il te plaît comme ça on sera plus tranquille.


Leïla fit ce que Samuel lui demanda de faire avant d'aller s'asseoir dans l'un des fauteuils qui était présent face au bureau de Samuel. 


SAMUEL : Qu'est-ce-qu'il ne va pas ? Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse.


LEÏLA : (jouant avec ses doigts) J'ai juste voulu aller chercher les papiers de divorce que j'avais donné à Bilel pour qu'il les signe mais au lieu de cela il les a déchirés et fait tout pour ne pas que l'on divorce !


SAMUEL : Il est tellement con c'est pas possible ! Il a toujours rien compris. Ça a assez duré cette histoire ! Je vais aller le voir ton mari et crois-moi il va les signer ses papiers !!! 


LEÏLA : (voyant que Samuel était plus que sérieux) Ça va pas ! Tu ne feras qu'envenimait les choses en allant le voir. Je ne t'ai pas dit cela pour que tu ailles faire une connerie en prison ! 


SAMUEL : (se levant de son fauteuil) Je ne suis bête pas au point de me faire coffrer de l'avoir tabassé en parloir non plus ! Mais il n'a pas le droit non plus de t'empêcher d'avancer dans ta vie par prétexte que lui est coincé là bas ! Il sait très bien qu'il y aura jamais plus rien entre nous n'est-ce-pas ? 


LEÏLA : (se levant à son tour pour suivre Samuel) Bien sûr que oui mais ce n'est pas aussi simple ! Il ne lâchera pas juste parce que tu vas le voir. Il peut être tenace quand il le veut, je le connais Samuel !


SAMUEL : Et bien on verra qui lâchera en premier quand j'irai le voir et je te garantis que cela ne sera pas moi ! 


LEÏLA : (attrapant le bras de Samuel) Je t'en supplie fait pas ça Samuel ! 


SAMUEL : (regardant la main de Leila posé sur son bras tout en ouvrant la porte de son bureau) Je ne vais pas rester sans rien faire et te voir dans cet état à chaque fois que tu vas le voir non plus ! Je finis ma garde ce soir, j'irai le voir demain que tu le veuilles ou non! C'est pas négociable.


Samuel sortit de son bureau laissant Leïla regrettait lui en avoir parlé. Une nouvelle fois, Bilel était la cause du mal être de sa compagne mais cette fois-ci, le médecin allait régler une bonne fois pour toute toute cette histoire. Il voulait faire le malin en ne signant pas ses papiers et bien Samuel allait lui aussi s'amuser ! Plus déterminé que jamais à en finir avec lui. 


  • CHAPITRE XXV


Après avoir fini sa garde de 48 heures à l'hôpital, Samuel rentra chez lui se reposer avant d'aller affronter le mari de Leïla. Il savait que ce n'était pas ce que voulait la belle infirmière, mais il en avait plus que marre que Bilel arrive toujours à ses fins avec elle. Pour lui, Bilel ne pensait qu'à sa petite personne et en aucun cas à sa famille car si cela aurait été le cas, il n'aurait jamais accepté son chantage après l'accident de bus ni même empêcher Leïla d'être heureux en signant ses fichus papiers.


Tout en pensant à ce qu'il voulait dire à Bilel sans empirer les choses, Samuel s'endormit épuisé par sa garde qui avait été laborieuse. Il fut réveillé par une odeur olfactive qu'il reconnaîtrait partout, plus particulièrement un parfum qu'il connaissait que trop bien. Il ouvrit ses yeux et ne fût pas surpris de voir devant lui, Leïla. Il se redressa donc pour appuyer son dos contre la tête de lit. 


SAMUEL : Et bien t'offrir cette clé n'a que des avantages apparemment ! Que me vaut une visite aussi matinale ? 


LEÏLA : (s'assoyant au bord du lit) Désolé de d'avoir réveillé ! 


SAMUEL : (prenant la main de Leïla dans la sienne) C'est pas grave, je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Alors qu'est-ce-que tu viens faire ici aussi tôt ?


LEÏLA : (baissant les yeux) Je ne veux pas que tu ailles voir Bilel en prison ! 


SAMUEL : (caressant du pouce sa main) Tu as peur de quoi au juste ? Je veux juste discuter avec lui et lui faire comprendre qu'il a tout intérêt a signer ses papiers de divorce ! 


LEÏLA : Je ne sais pas que cela empire la situation certainement ! 


SAMUEL : On peut y aller ensemble si tu préfères ?! 


LEÏLA : Je ne crois pas que ce soit la solution, Samuel ! C'est déjà assez dure pour lui là-bas.


SAMUEL : Arrête de toujours vouloir le protéger Leïla, c'est lui tout seul qui s'est mis dans cette situation ! Tu n'es pas responsable de ses actes d'accord ?


LEÏLA : Je le sais, ce n'est pas de ma faute si la culpabilité refait surface à chaque fois que je le vois dans cet endroit ! 


SAMUEL : Fait moi confiance alors ! Laisse-moi allé le voir, je suis sûr que je peux le convaincre de signer ses papiers.


LEÏLA : Comme tu l'as convaincu de renoncer à moi après l'accident ? 


SAMUEL : (surpris qu'elle mettes le stupide chantage qu'il avait fait avec Bilel sur le tapis) NON ça va pas ! J'ai bien retenu la leçon crois-moi, te perdre a était assez dure pour que je ne refasse pas la même erreur deux fois !! 


LEÏLA : (voyant qu'elle n'arriverait pas à le faire changer d'avis) D'accord mais promet moi de ne pas aller trop loin avec lui pour ne pas empirer la situation !


SAMUEL : Je te le promets, de toute façon un gardien sera là si on en vient aux mains ! 


LEÏLA : Très drôle ! 


Samuel attira l'infirmière contre son torse, il voyait bien que cette face à face l'angoissé assez. Il n'avait pas l'intention d'empirer la situation, mais il savait autant qu'elle que Bilel ne capitulerait pas si vite surtout en voyant l'ennemi qu'était Samuel. Pour le moment, Samuel se concentra sur ce qu'y avait de plus important pour lui c'est-à-dire Leïla. Profitant de sa présence, le médecin ne put s'empêcher d'embrasser l'infirmière. Un baiser qui sella sa promesse en quelque sorte. Le baiser déboucha sur des choses plus sérieuses entre eux. Prit comme toujours dans cette envie mutuelle, Leïla enleva son manteau avant de monter à califourchon sur Samuel, leur baiser reprit plus langoureusement. Samuel avait toujours le don de l'a fait arrêter de penser lorsqu'il l'a touché que ce soit avec ses lèvres ou bien ses doigts.


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Samuel passa la grande porte du centre pénitentiaire où était détenu Bilel sans hésitation pour ensuite arriver au parloir après avoir passé les portiques de sécurité. Il ne savait si Bilel aurait le courage de le voir en face-à-face car oui Samuel était prêt à l'affrontait mais Bilel avait le choix de venir à sa rencontre ou non ! Connaissant l'homme cela ne l'étonnerait pas une seconde qu'il choisisse d'éviter l'affrontement comme il avait l'habitude de le faire ! À sa grande surprise, Bilel entra dans le parloir accompagné d'un gardien.


BILEL : (montrant son animosité) Qu'est-ce-que tu fous ici ? Ça te fait plaisir de me voir ici comme ça, tu peux te taper ma femme avoue !


SAMUEL : Wouh apparemment la prison à l'air de ne pas t'avoir calmé ! Pourtant, normalement, c'est le contraire qui se produit non?! 


BILEL : (toujours autant énervé) Tu es venu pour prendre plaisir à me voir enfermé ici c'est ça ? Ou bien attends que je réfléchisse.


SAMUEL : Si tu ne t'étais pas dénoncé tu aurais pu éviter tout ça et tu le sais autant que moi ! 


BILEL : Je ne suis pas un pourri comme toi moi ! J'assume mes actes même si tu ne valais pas la peine que j'atterrisse ici pour toi en y réfléchissant bien ! 


SAMUEL : Oé c'est ça et c'est moi aussi qui empêche Leïla d'avancer dans sa vie malgré tout ce qu'il s'est passé peut-être ?


BILEL : Avancé ? Avec toi ? Laisse-moi rire c'est plutôt une marche arrière mais ne t'inquiète pas elle le réalisera bien assez tôt ! 


SAMUEL : Je le crois pas ! Tu crois toujours qu'elle va revenir avec toi ? Mais réveille-toi mon pauvre, c'est pas parce que tu as déchiré les papiers de divorce que cela signifie qu'elle va arrêté tout et revenir vers toi ! 


BILEL : C'est pour ça que tu es là... Pour ses papiers de divorce ? Pourtant couché avec elle alors qu'elle est mariée ne t'a jamais dérangé, il me semble ! 


SAMUEL : Effectivement ça ne m'a jamais dérangé mais je pense à elle avant ma propre personne contrairement à toi ! Et je sais pertinemment qu'elle a besoin de divorcer de toi pour pouvoir avancer dans sa vie ! Tu comprends pas qu'elle puisse en avoir besoin pour tirer un trait sur cette histoire d'accident une bonne fois pour toute ? 


BILEL : Elle veut divorcer juste parce qu'elle est avec toi c'est tout ! C'est bien elle qui m'a supplier de l'a pardonner d'avoir couché avec toi et qui voulait reprendre notre vie de famille !


SAMUEL : Tu le fais exprès d'être con ce n'est pas possible autrement ! Maintenant, tu essayes de me foutre en boule avec cette histoire, c'est pitoyable Bilel ! 


BILEL : Je crois pas non ! 


SAMUEL : Arrête de penser qu'à toi et fait ce qu'elle te demande de toute façon c'est inévitable et tu le sais très bien ! Tu te voiles la face si tu penses le contraire !


BILEL : Tu seras content qu'elle m'abandonne et qu'elle abandonne sa famille pour toi !


SAMUEL : Mais qu'est-ce-que tu racontes encore ! La prison ne t'as pas arrangé. Je lui demanderai jamais d'abandonner sa famille et puis je l'ai déjà empêché de venir te voir dans cet endroit sordide ? Je crois pas non. Je ne suis pas comme toi je sais faire la part des choses ! Même si j'ai du mal à l'accepter, votre divorce changera rien aux liens que vous avez ensemble par le biais vos filles et puis je sais qu'elle se sentira toujours obligé de s'occuper de toi tout le temps que tu resteras ici, j'en doute pas elle a trop bon cœur pour faire le contraire ! 25 ans de Mariage ont du au moins t'apprendre ça sur elle, car si ce n'est pas le cas alors je vois vraiment pas ce qu'elle a pu te trouver toutes ses années ! 


BILEL : (cogitant) Epargne-moi tes discours sur la famille et le mariage ! Tu ne sais pas ce que c'est ! 


SAMUEL : Peut-être mais moi au moins je vois plus loin que le bout de mon nez quand il s'agit d'elle ! 


Sur le chemin du retour chez lui, Samuel entendit son téléphone sonné, le temps de se garer sur le bas coté, le téléphone ne sonnait plus lorsqu'il le prit dans les mains mais vit sur son écran que c'était Leïla le contact qui désiré le joindre.

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