Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Le résumé des faits de la soirée finit d'être raconté dans les grandes lignes à Soraya, Rémy ouvrit la porte laissant entrer Soraya en première prête a réconforté sa mère en pleurs suites aux événements dont l'infirmier l'avait informé. Mais au lieu de cela, ce ne sont pas des pleurs que le couple entendit, mais le fracas de quelque chose en verre qui faisait écho dans le couloir de l'entrée. De peur d'un malaise ou autre de sa mère, Soraya se précipita vers le bruit en question. Elle découvrit une Leïla balançant des jurons toute seule tout en regardant le sol jonché de morceaux verre. Malheureusement pour l'infirmière, cette journée se terminait aussi mal qu'elle avait commencé voir même peut-être pire. Les hormones de la grossesse n'arrangeaient en rien pour exprimer son ras-le-bol, car ils décuplaient par mille ce qu'elle ressentait. Depuis le départ de Samuel en claquant la porte, Leïla avait réussi à ne pas fondre en larmes essayant désespérément de ne pas se laisser submergé par ses émotions, elle avait décidé de se boire un verre d'eau pour se relaxer, mais malencontreusement le verre lui a glissé des mains avant d'arriver sur le comptoir de la cuisine. Après la tristesse, ce fut au tour de la colère de prendre place en voyant le verre éparpillé en mille morceaux un peu partout sur le carrelage de la cuisine. 

LEILA : (s'abaissant pour ramasser les éclats tout en haussant le ton) Et Merde ! Fait chier putain, quelle journée de merde !!!! 

SORAYA : (se précipitant vers sa mère de peur) Maman ! Attends ne touche pas, tu vas te couper. 

LEILA : Je suis encore capable de ramasser du foutu verre !! 

SORAYA : (surprise de la réaction de sa mère) Ce n'est pas la question mais tu pourrais te couper en le ramassant. 

LEILA : (se redressant avec un gros morceau de verre dans sa main droite, énervée) Et bien si tu es plus intelligente que moi, je te laisse le ramasser ! (balançant le bout de verre dans l'évier de colère) 

SORAYA : (abasourdie par l'attitude de sa mère) Tu es sûr que ça va ? 

LEILA : (regardant Soraya ramassée le verre bout par bout avec un torchon) Pourquoi ça n'irait pas, tu préférerais peut-être me voir pleurer ? J'en ai marre de pleurer pour ses deux-là. Ils veulent partir et bien qu'ils partent, c'est bon. J'ai beau faire tout pour qu'ils s'entendent rien ne marche, un rien prend des proportions incroyables. Ils en ont rien à foutre du bébé l'un comme l'autre ni le fait que leur dispute m'affecte aussi. Quand ils en auront marre et bien là, on verra. 

REMY : (s'approchant avec hésitations vers la cuisine) Te mettre en colère non plus n'est pas bon tu sais.

LEILA : Et bien va leur dire ! Moi j'en ai marre d'être au milieu d'eux à jouer l'arbitre. Je dois penser (touchant son ventre) à lui en priorité pour le moment même si peu de gens s'en souci. (au bord des larmes)

SORAYA : (posant un autre bout de verre sur le comptoir tout en se relevant) Maman ! (avançant vers sa mère pour la prendre dans ses bras) Dis pas ça, tu sais que c'est faux. 

Leïla accepta le câlin que lui offrait sa fille, rejoint par Rémy. 

SORAYA : (toujours sa mère dans ses bras) ça va s'arrangeait avec Samuel et Noor, je te le promets. Quand le bébé sera là, ils seront tellement gaga de lui qu'ils ne penseront plus à se disputer. 

LEILA : (souriant malgré elle) J'en doute fort mais c'est gentil de vouloir me réconforter ma chérie. 

REMY : (voulant détendre l'atmosphère) C'est pas le tout mais moi j'ai faim ! 

SORAYA : (décollant sa tête du cou de sa mère, tout en rigolant) Pourquoi ça nous étonne pas ? 

LEÏLA : (souriant tout en se décollant de leur étreinte) Vous n'avez qu'à réchauffer le plat, moi je n'ai plus faim avec tout ça. J'ai besoin de prendre l'air. 

REMY : Tu es sûr ? 

SORAYA : Pour aller où ? Il est presque 21 h. 

LEILA : Juste devant la maison, je te rassure. 

SORAYA : Je viens avec toi alors. Tu n'es pas en état.

LEILA : Je t'assure que je ne vais pas prendre la voiture, ma chérie. J'ai juste besoin de réfléchir tout en prenant l'air, seule. 

REMY : Chérie, laisse ta mère respirait un peu. 

LEILA : (posant sa main sur l'épaule de son gendre) Merci, Rémy. 

Résignée, Soraya laissa sa mère sortir de la maison seule. Une nouvelle fois, l'infirmière due en grande partie aux hormones de la grossesse faire face à un nouvel ascenseur émotionnel des plus intenses, passant de la colère à la tristesse en une fraction de secondes. Ce qui n'était ni bon pour elle ni pour le bébé. Samuel et Noor le savaient pourtant qu'il lui fallait au maximum de calme et du repos, mais cela ne les empêcher pas à la moindre demande ou parole de l'un ou de l'autre d'enclencher les hostilités à croire qu'il fallait qu'ils se battent pour avoir l'attention et l'amour de l'infirmière. Peut-être faudrait-il qu'elle s'éloigne de cette maison jusqu'à la fin de sa grossesse pour le bien-être de tout le monde. Leïla n'avait pas la réponse à cette question, mais en tout, c'était une idée qui prenait de plus en plus de place dans sa tête. Au moment où Leïla décida de rentrer quelque peu frigorifié par la froideur extérieure, la porte d'entrée s'ouvrit. C'était Soraya avec un gros plaid dans les mains qui s'inquiétait, car cela faisait un petit moment maintenant que sa mère était dehors. 

SORAYA : (dans l'embrassement de la porte d'entrée avec son plaid dans les mains) A ba tu allais rentrer ? 

LEÏLA : Effectivement. 

SORAYA : Je venais t'amener un plaid car il ne fait pas chaud dehors, il ne faudrait pas que tu tombes malade. 

LEÏLA : C'est adorable ma chérie mais je vais aller plutôt me réchauffer à l'intérieur. 

SORAYA : (laissant entrer sa mère) Tu as raison.

Rémy était parti prendre sa douche laissant, la mère et la fille seule dans le salon. Leïla s'installa dans le canapé après avoir enlevé son blouson tandis que Soraya lui tendit le gros plaid pour qu'elle se réchauffe dedans. 

SORAYA : (posant le plaid sur les épaules de sa mère) Tu veux peut-être un thé bien chaud pour te réchauffer ? 

LEÏLA : (s'enroulant dans le gros plaid) Oui je veux bien. Tu sais, je m'excuse pour tout à l'heure, je n'avais pas à te parler comme je l'ai fait, je m'en excuse. 

SORAYA : (tout en préparant le thé) Tu n'inquiète pas pour ça, c'est déjà oublier. Tu as eu des nouvelles de Samuel ? 

LEÏLA : (vérifiant son téléphone posé sur la table basse) Non.

SORAYA : (versant l'eau chaude dans une tasse puis une autre) Ni de Noor ? 

LEÏLA : Non plus. Ta sœur doit être chez ton père comme elle l'a dit et puis Samuel j'en sais rien, peut-être à l'hôpital, il est de garde cette nuit. Pourquoi tu me poses ses questions, tu as eu des nouvelles toi ? 

SORAYA : (apportant la tasse de thé à sa mère) Non non du tout. Je me posais juste la question. (parlant du thé) Attention, c'est chaud. 

LEÏLA : (en souriant, prenant la tasse dans ses mains) Merci.

Soraya prit place à côté de sa mère sur le canapé avec son thé. Un silence se mit en place, Soraya ne savait pas trop quoi dire sans en rajouter à cette histoire. Pour elle, Noor et Samuel avaient chacun des responsabilités face à la situation. Mais aucun des deux ne voulait mettre réellement de l'eau dans son vin, la dispute de ce soir en était la preuve malgré qu'ils eussent promis lorsque sa mère s'était retrouvé à l'hôpital. Tout en buvant son thé un peu trop chaud, Leïla ressentit une douleur assez désagréable au ventre ce qui la fît grimacer ce qui n'échappa pas à son aînée. 

SORAYA : ça va, maman ? 

LEÏLA : (faisant mine de rien, soufflant sur son thé) Oui ça va, juste un coup assez prononcé de (désignant son ventre) monsieur. 

SORAYA : Tu es sur ? Car si ça ne va pas il faut me le dire. On t'amènera à l'hôpital. 

LEÏLA : (se penchant pour poser sa tasse sur la table de salon) J'en suis sûr, je te dis, tu en veux la preuve ? 

SORAYA : Comment ça ? 

LEÏLA : (prenant la main de sa fille pour la déposer sur son ventre bien arrondi) Tu le sens ? Tu te rappelles peut-être pas, mais quand j'attendais Noor, je mettais ta main aussi comme ça pour que tu la sentes bouger. 

SORAYA : (toute émerveillée de la sensation qu'elle sentait à travers sa main) C'est un coup de pied, ça ? 

LEÏLA : Non, il doit changer de position. 

SORAYA : (enlevant sa main) C'est vraiment étrange comme sensation. 

LEÏLA : Et c'est encore plus étrange quand c'est ton corps ma chérie. Tu le seras un jour, j'en suis sûr. 

SORAYA : Et bien pas pour le moment ! Un jour peut-être.

LEÏLA : (souriante) C'est tout ce que je te souhaite ma chérie. 

SORAYA : Alors c'est bien un petit garçon ? Vous en avez eu la confirmation à l'échographie ?

LEÏLA : Oui normalement !

SORAYA : (perplexe) Comment ça normalement, un bébé ne change pas de sexe lors de son développement ? 

LEÏLA : (rigolant) Non mais au tout début le médecin peut se tromper en regardant ça arrive, selon comment le bébé est positionné quand on fait l'échographie etc... Ça arrive plus que tu ne le penses. 

SORAYA : J'en doute pas. C'est pour cela qu'il faut privilégié les affaires mixtes. (bayant tout en mettant sa main devant sa bouche) ahouahouahahah, bon il est temps pour moi d'aller me coucher, je crois. Tu ne vas pas te coucher toi ? 

LEÏLA : Non pas tout de suite mais vas-y toi ne te préoccupes pas de moi, j'irai après avoir fini mon thé. 

SORAYA : (se levant) Bon ok, je te laisse alors. (se penchant pour embrasser sa mère sur le front) Bonne nuit maman. 

LEÏLA : Bonne nuit ma chérie. 

L'infirmière, seule dans le salon ne put s'empêcher de repenser à toute cette journée, de Bilel qui n'avait vraisemblablement pas envie de tourner la page définitivement de son mariage avec Leïla suivit par la dispute éclair qu'elle avait eu avec Samuel pour en y réfléchissant bien pas grand-chose juste un désaccord d'éducation qui aurait pu être réglé comme dans la plupart des familles par une communication calme et respectueuse de chacun mais avec des caractères comme avait Samuel et Noor, le calme n'était jamais de mise tellement ils s'emportaient au quart de tour. Avant d'aller se coucher, Leïla hésita en prenant et reposant son téléphone à plusieurs reprises de contacter Samuel pour avoir de ses nouvelles, ce dernier étant muré dans le silence depuis son départ. Lorsque son téléphone l'informa qu'elle avait reçu un sms. C'est avec déception qu'elle découvrit que le destinataire du SMS n'était pas Samuel, mais Bilel qui lui informait que Noor était bien chez lui pour le reste de la nuit. Après avoir répondu à Bilel, Leïla toujours emmitouflée dans le plaid, le téléphone à la main alla se coucher dans son lit même si elle savait pertinemment qu'elle ne trouverait pas le sommeil de suite. 

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Toujours dans son lit, Leïla se réveilla et machinalement comme elle le fait tous les matins par machinisme, elle étira son bras sur le côté espérant être en contact avec le corps chaud de Samuel, malheureusement pour elle se fût le contact d'une place vide et le touché d'un drap froid qu'elle rencontra. Même s'il était de garde la nuit dernière, le médecin aurait dû être rentré. Déçue, l'infirmière se retourna lorsque son téléphone sonna. Ce n'était pas son réveil, mais un appel du Docteur Dumaze, ce qui était tout sauf normal. Leïla surprise et inquiète, décrocha instantanément.

LEÏLA : Allo ? 

RENAUD : Leïla ? C'est le Docteur Dumaze, je ne vous réveille pas, j'espère ?

LEÏLA : (toujours surprise d'avoir le directeur au téléphone) Non du tout. Que puis-je faire pour vous ?

RENAUD : J'ai beaucoup hésité à vous appeler mais n'arrivant pas à avoir Samuel. Il n'a pas pris sa garde cette nuit comme c'était prévu au planning et n'a pas répondu à aucun des appels que l'hôpital lui a fait. Saviez-vous pourquoi ? 

LEÏLA : (dans un mélange de gênes et d'inquiétude qui la gagna) Non, je ne sais pas du tout moi non plus je n'ai plus de nouvelle de lui depuis qu'on s'est disputé hier soir et qu'il a quitté la maison. Je supposais qu'il était à l'hôpital, mais avec ce que vous me dites ce n'est pas le cas. 

RENAUD : Mais votre dispute ne l'empêchait de prendre sa garde cette nuit. Je ne comprends pas. Vous ne savez pas où il pourrait être ? 

LEÏLA : Je suis comme vous, je ne comprends pas. Je vais essayer de l'appeler peut-être qu'il me répondra. 

RENAUD : Ok, et bien tenez-moi au courant si vous avez des nouvelles. 

LEÏLA : Bien sûr, je vous tiens au courant dès que j'en sais plus. 

RENAUD : Merci Leïla. Je ne voulais pas vous inquiéter pour peut-être pas grand-chose, mais vous êtes la seule a pouvoir savoir où il est. 

LEÏLA : Il n'y a pas de soucis Docteur. 

RENAUD : J'attends de vos nouvelles alors Leïla. 

LEÏLA : D'accord, je l'appelle de suite. 

Leïla raccrocha son téléphone. La panique la gagna la faisant se lever d'un bond de son lit laissant son téléphone dessus. Elle reprit donc son téléphone en main et appela Samuel avec un peu de chance, il décrocherait en voyant son nom, se doutant bien qu'elle s’inquiéterait n'étant pas rentré à la maison après sa garde. Après les 4 tonalités, Leïla tomba sur son répondeur, elle laissa donc un message le suppliant de la rappeler. Suite à l'appel, l'infirmière commença a faire les cent pas dans la chambre tout en réfléchissant désespérément pour trouver où son compagnon pouvait bien être s'il n'était pas à l'hôpital. Elle pensa en premier lieu à la paillotte là où il avait passé la nuit lorsqu'il avait appris pour sa grossesse, mais étant en hiver, la paillotte était fermée. Elle pensa ensuite à William, son meilleur ami, mais s'il était chez William, Renaud l'aurait su par le docteur Daunier, mais ce n'était pas le cas sinon le directeur de l'hôpital ne l'aurait pas appelé. Les idées les plus improbables traversèrent son esprit aussi vite qu'elles apparaissaient lorsque tout à coup l'hôtel lui paru comme une évidence ! Elle attrapa ses vêtements et se dépêcha de s'habiller pour aller vérifier par elle-même si son intuition était la bonne. 

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Arrivée à l'hôtel où Samuel avait passé plus d'un an et avoir vérifié auprès du réceptionniste de l'hôtel, Leïla se dirigea vers la chambre d'hôtel que ce dernier lui avait indiqué non sans résistance à divulgué l'information. Samuel avait bien pris une chambre dans l'hôtel la nuit dernière, ce qui rassura instantanément l'infirmière. Arrivée face à la porte de la chambre où se trouver son compagnon cette dernière frappa à la porte. Elle insista plusieurs fois sans avoir de réponse de quiconque avant de se résigner a revérifier avec le réceptionniste si c'était bien la bonne chambre. Après vérification, elle ne s'était pas de chambre. Lorsqu'elle arriva dans le couloir, elle croisa une femme de ménage avec son chariot qui effectuer le ménage des chambres libres de l'étage. Cette femme, Leïla la connaisse de vue, l'ayant déjà vu maintes fois lorsqu'elle venait voir Samuel dans sa chambre d'hôtel lors du début de leur relation. Elle se dirigea donc vers elle. 

LEÏLA : (se dirigeant vers la femme) Excusez-moi, Bonjour. 

FEMME DE MENAGE : (étonnée qu'on lui adresse la parole) Bonjour. 

LEÏLA : ça va vous paraître bizarre, mais... pouvez-vous m'ouvrir la porte de la chambre 102 avec votre pass s'il vous plait ? 

FEMME DE MENAGE : Pardon ? Je ne suis pas autorisé à ouvrir les chambres à quiconque encore moins aux visiteurs. 

LEÏLA : Je le sais ça mais je pensais que comme on s'est déjà vu pas mal de fois ici. Vous pourriez faire une entorse au règlement ? 

FEMME DE MENAGE : Au risque de me faire virer, non merci j'ai besoin de ce travail ! 

LEÏLA : Je ne vous le demanderiez pas si ce n'était pas important ! 

FEMME DE MENAGE : (hésitante) Je ne sais pas vraiment. 

LEÏLA : Écoutez, mon compagnon est dans cette chambre et... Personne ne sera que vous avez ouvert la porte, je vous le garantis. 

FEMME DE MENAGE : Si vous saviez le nombre de gens qui invente n'importe quoi pour surprendre leur conjoint en flagrant délit d'infidélité dans cet hôtel vous seriez surprise ! 

LEÏLA : Ce n'est pas du tout ça ! J'ai surtout peur qu'il est fait un malaise. J'ai beau tambouriné à la porte, lui téléphoné, il ne me répond pas, vous comprenez ? 

FEMME DE MENAGE : (sortant son pass de la poche de sa blouse) Bon, je vais vous ouvrir mais ce n'est pas moi qui vous est ouvert, on s'est bien comprise ? 

LEÏLA : (suivant la femme à la porte 102) Très bien comprise, je vous en remercie. Vraiment merci.

La femme de ménage passa son badge sur le mécanisme d'ouverture et actionna la poignet de la porte pour ensuite laisser Leïla entrée dans la chambre pour qu'elle puisse reprendre son activité comme si de rien n'était. Leïla poussa la porte doucement et découvrit effaré mais aussi rassuré un Samuel endormi sur le lit à moitié habillé torse nu avec autour de lui des cadavres de bouteilles d'alcool en tout genre. Leïla referma la porte derrière elle tout en soupirant. En se retournant pour rejoindre Samuel, elle cogna son pied dans une bouteille vide présente au sol qui alla s'entrechoquer contre une autre qui réveilla à moitié Samuel ! 

SAMUEL : (se retournant en ouvrant un œil tout en réalisant la présence de Leïla) Tiens, tiens ! Qu'est-ce-que tu fais ici toi ? 

LEÏLA : (sur un ton énervé) Je te retourne la question.

A SUIVRE...