Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
Tout le monde était surexcité à l'idée que c'était le jour de la saint-valentin à l'hôpital. Le personnel avait même décoré la salle de pause avec des cœurs roses/rouges un peu partout ainsi que dans les couloirs de l'hôpital. Samuel trouvait cela grotesque, mais depuis qu'il était avec Leïla cette fête prenait tout son sens. En voyant toutes ses décorations il ne put s'empêcher de rire malgré tout. Quant à Leïla cela sera la première saint-valentin qu'elle ne passera pas avec son mari depuis 25 ans mais était cependant heureuse de la passé avec Samuel étant donné que ses filles la passeraient avec leurs copains respectifs, elle avait bien l'intention de faire pareil.
En attendant de fêter la saint-valentin, Leïla travaillait avec le docteur Delcourt pour la journée.
MARIANNE : (se dirigeant en compagnie de Leïla vers la chambre d'un patient) Alors Leïla, j'ai entendu dire que c'était reparti entre vous et le docteur Chardeau ?!
LEÏLA : (se rappelant qu'elle avait été surpris en train d'embrasser Samuel par une aide-soignante) Comment le savez-vous ? C'est une des aides-soignantes qui vous en a parlé ?
MARIANNE : Une aide-soignante ? Pas du tout, c'est Renaud qui me l'a dit mais pourquoi voulez-vous que ce soit une aide-soignante qui me le dise ?
LEÏLA : (essayant de ne pas soulever plus de question) Pour rien !
MARIANNE : Vous me cachez quelque chose, on dirait bien !
LEÏLA : Moi ? Non du tout !
MARIANNE : Je sais très bien qu'il y a de bons endroits ici pour faire des choses Leïla, j'ai même déjà surpris des internes une fois dans la réserve de matériels !
LEÏLA : (choquée) Eh bien je n'ose pas imaginer la gêne. Mais je vous garantis que ce n'est pas ça ! C'est juste qu'une aide-soignante nous a surpris en train de nous embrasser lorsqu'il était encore hospitalisé rien de plus . Et je sais que ces informations se propagent vite cet hôpital c'est pour cela que j'ai supposé que c'était comme cela que vous étiez mise au courant !
MARIANNE : Et bien non je n'ai pas eu la joie de l'apprendre pas ses chères aide-soignantes. Mais je suis contente pour vous Leïla, vous méritez de vivre cette histoire pleinement si vous le voulez ! Je suppose que vous allez fêter cette saint valentin que tout le monde parle depuis des jours avec lui.
LEÏLA : Merci Marianne, effectivement mais rien d'exceptionnel juste passer du temps ensemble !
MARIANNE : Avec un peu de sexe, j'espère pour vous ! Il n'y a rien de mieux.
LEÏLA : (ouvrant la porte de la chambre du patient tout en étant choqué par les propos de Marianne) Marianne !
MARIANNE : (entrant dans la chambre) Il n'y a rien de choquant là dedans ! C'est un besoin primitif .
Les deux femmes continuèrent le reste de la journée à s'occuper de leurs patients hospitalisés. Plus tard dans la journée, Leïla croisa Samuel au détour d'un couloir. La voyant, Samuel l'appela en lui faisant signe de la main qu'elle s'approche de lui ce qu'elle fit en rangeant son chariot au préalable sur le côté pour pas que personne ne se le prenne en avançant dans le couloir sans regarder.
SAMUEL : (d'une voix suave) Bonjour toi !
LEÏLA : (s'approchant de Samuel) Bonjour à toi aussi !
SAMUEL : (se penchant pour pouvoir l'embrasser) Toujours d'accord pour ce soir ?
LEÏLA : (reculant de peur qu'on ne les surprenne encore une fois à s'embrasser) Oui bien sûr !
SAMUEL : (voyant qu'elle recula) Il y a un problème ?
LEÏLA : Non c'est juste que tu te rappelles que l'on doit rester professionnels à l'hôpital ?
SAMUEL : Et si j'ai envie de t'embrasser comme c'est le cas maintenant je fais comment ?
LEÏLA : (rigolant) Eh bien tu prends ton mal en patience !
SAMUEL : J'ai une meilleure idée, je te kidnappe dans un endroit sombre où personne ne pourra nous voir et je fais plus que t'embrasser !
LEÏLA : (regardant tout autour d'eux pour être sûr que personne ne l'a entendu) Rien ne t'arrêtes, on dirait !
SAMUEL : Quand il s'agit de toi non rien ! Plus sérieusement, tu veux faire comment pour ce soir ? Tu veux que je vienne te chercher quand j'aurai fini ma garde ou bien je te rejoins où tu veux ?
LEÏLA : Je pensais utiliser la clé que tu m'as offerte pour t'attendre chez toi si ça te convient, je n'ai pas trop envie de faire un restaurant. On pourrait juste rester chez toi et profiter du moment, tu en dis quoi ?
SAMUEL : (se grattant la barbe) Intéressant ! Ça me dit bien oui ! Alors on fait comme ça mais je te préviens si tu comptes cuisiner quoique se soit, il n'y a rien dans les placards ni le frigo car je me suis pas encore installé !
LEÏLA : Tu es encore à l'hôtel ?
SAMUEL : Oui, mais je l'ai quitté ce matin et amené le peu d'affaires que j'ai chez moi avant de prendre ma garde.
Marianne appela Leïla au bout du couloir.
LEÏLA : (parlant à Marianne) J'arrive !
SAMUEL : Vas-y, je voudrais pas que Chef Marianne ne t'engueule à cause de moi !
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Comme elle l'avait dit à Samuel, Leïla arriva à la maison que venait d'acheter Samuel les bras pleins de sacs de course. L'idée de cuisiner pour eux deux était très excitant au goût de l'infirmière. Étant donné que Soraya & Rémy avaient prévu de se faire un restaurant et puis finir leur soirée à la maison de Leïla et que Noor était chez Timothée pour l'occasion, Leïla avait bien l'attention de passer la nuit entière avec son amant. Au moment de rentrer dans la maison au style très différent de chez elle, elle resta abasourdie par la vue de la baie vitrée que l'on voyait de l'entrée. La veille, elle n'avait pas eu la chance de voir la vue étant donné qu'il était tard. Elle avança profitant pour poser ses sacs sur l'îlot central de la cuisine pour aller voir de plus près la vue. Elle se doutait bien que vu l'emplacement de la maison, il y avait la mer pas loin, mais ne s'attendait pas à voir une vue aussi dégagée et belle sur la plage à ce point. Le soleil commença à se coucher juste en face de la baie vitrée ce qui rendait la vue encore plus belle.
En attendant l'arrivée de Samuel, Leïla se mit à cuisiner en espérant que ce qu'elle faisait en l'occurrence un tajine de poulet allait être au goût du médecin. Au moment où Leïla ferma le couvercle de sa cocotte pour laisser mijoter le festin qu'elle avait préparé, Samuel ouvrit la porte. Il avait bien vu la voiture de Leïla le long du mur de la propriété mais il était surpris de la voir cuisiner dans cette cuisine, cela faisait très image parfaite d'un couple marié, pensant à cette idée, il rigola tout en fermant la porte derrière lui. Leïla qu'en à elle, essuya ses mains sur un torchon avant d'aller à l'encontre de son amant.
LEÏLA : (rigolant en voyant que Samuel avait un bouquet de roses rouges dans les mains) Pourquoi tu rigoles ? Ça fait très couple parfait, la femme au fourneau et l'homme qui rentre avec un bouquet de roses, c'est ça ?
SAMUEL : (tendant le bouquet composer de 24 roses) Je sais ça fait un peu cliché mais je n'ai pas pu m'empêcher de t'en offrir. Mais cela me dérange pas bien au contraire, et puis si c'est aussi bon que cela sent bon alors j'ai hâte de manger. Tu n'étais pas obligé, tu sais on aurait tout aussi put commandé quelque chose.
LEÏLA : (prenant le bouquet d'une main tout en posant l'autre sur le torse de Samuel) Merci !! Je sais mais j'en avais envie et c'est un peu mon cadeau pour toi ! Je te rassure c'est bizarre aussi pour moi. Tu as fini ta garde plus tôt que prévu en fin de compte ?
SAMUEL : (prenant Leïla dans ses bras) Oui, j'étais trop pressé de te rejoindre !
Leïla se pencha pour embrasser Samuel.
SAMUEL : (regardant en direction de la baie vitrée) Ça te dit d'aller se balader le long de la plage pour profiter du coucher de soleil ?
LEÏLA : J'adorai, laisse-moi juste le temps d'éteindre en cuisine si tu veux pas avoir un incendie sans avoir eu la chance d'habiter ici avant.
Après avoir éteint la plaque à induction de la cuisine et mit le bouquet dans un vase qui était présent sur la console de l'entrée, les deux tourtereaux partirent se balader le long de la plage, main dans la main tout en marchant au bord de l'eau. Étant encore en hiver, un petit plongeon n'était pas du tout au programme de leur ballade. Ils se contentèrent de s'asseoir sur un gros rocher, un léger vent souffla sur la côte ce qui fit frissonner Leïla.
SAMUEL : (prenant dans ses bras Leïla tout en collant son torse encore plus au dos de sa belle pour la réchauffer) Tu as froid ? Tu veux qu'on rentre ?
LEÏLA : (mettant ses mains sur les bras de Samuel pour se blottir d'avantage contre lui) Non ça va aller ! Ce coucher de soleil est superbe ça sera dommage de louper ça !
SAMUEL : C'est vrai, c'est joli encore plus avec toi !
LEÏLA : (voulant le taquiner) On dirait bien que la saint-valentin te rend encore plus romantique dit donc !
SAMUEL : Haha.
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De retour chez Samuel, après avoir attendu que le soleil disparaisse dans l'horizon de la mer. Leïla et Samuel dînèrent le tajine que Leïla avait concocté plus tôt. Inquiète de savoir si cela plaisait à Samuel, cette dernière le fixa pour voir sa réaction, elle se débrouillait pas mal en cuisine, mais n'était pas non plus un fin cordon bleu, elle n'était pas sûre que cela lui plaise même si à son goût, il était réussi.
SAMUEL : (voyant que Leïla le regardait mettre la fourchette dans la bouche) Quoi ? Tu as mis du poison dedans pour me tuer, c'est ça ? Tu attends de savoir si tu as réussi ton coup ?
LEÏLA : Soit pas bête ! Je veux juste savoir si tu aimes ce que j'ai fait.
SAMUEL : C'est une question piège il me semble ce genre de question... Je rigole... Non c'est très bon cela fait une éternité que je n'ai pas mangé de la cuisine faite maison !
LEÏLA : Tu es sûr ? Tu me dis pas ça pour me faire plaisir ?
SAMUEL : Quand je te dis que c'était une question piège ! Non je suis sérieux.
LEÏLA : Ok ! Tant mieux alors.
Le couple finit leur repas avant de s'installer dans le salon pour regarder un film tel un couple lambda. C'est vrai que ce n'était pas une soirée des plus originale, mais un peu de normalité dans leur couple ne ferait que du bien. Cela avait était si compliqué entre eux la première fois, ils n'avaient pas eu la chance de pouvoir goûter à ce genre de chose pourtant si simple. Blotti l'un contre l'autre dans un plaid tout ce qu'il y a de plus douillet, le couple commença à regarder le film.
LEÏLA : (se mettant à rire) Qui aurait dit que l'on regarderait un film le soir de la saint-valentin ensemble ?
SAMUEL : (interloqué) Pourquoi dont ? On a jamais eu l'occasion d'être un couple normal ! Je suis sûr que tu pensais que je serais passé à des choses plus tactiles avec toi après le dîner j'ai faux ?
LEÏLA : (rougissant légèrement) Je te mentirais si je te disais oui.
Samuel déposa un baiser du bout des lèvres pour ensuite lui en faire un autre avec plus de passion tout en commençant à lui caresser le dos. Par conséquent la belle infirmière ne pût s'empêcher de passer ses mains en dessous du pull de Samuel tout en continuant à l'embrasser avec plus en plus de ferveur. Samuel prit complètement dans l'action attrapa et retourna Leïla pour pouvoir être au-dessus d'elle devenant de plus en plus tactile l'un envers l'autre sur ce canapé pas très large malheureusement, Samuel s'arrêta.
SAMUEL : (se releva et attrapa la main de Leïla) On peut oublier le film je crois, viens.
Leïla saisit la main de Samuel et se laissa entraîner dans la chambre principale. Arrivés à destination, tous deux reprirent leur jeu tactile. Leïla enleva le pull de Samuel et ne put s'empêcher de faire le contour du pansement de la toute petite cicatrice dû à la balle encore si fraîche, l'endroit était encore assez vif de douleur, mais Samuel ne retira pas la main de Leïla, il préféra lui saisir le menton délicatement pour continuer à l'embrasser tout en se dirigeant vers ce lit king size aux draps de soie noir tout en enleva lui aussi le pull de la belle infirmière. Cette dernière lâcha complètement prise comme à chaque fois prit dans le tourbillon de ses baisers qui descendaient progressivement vers son nombril. Arrivé à ce niveau de son anatomie, Samuel en profita pour déboutonnait le jean de Leïla, l'infirmière quant à elle avait toujours ses mains de part et autre du visage du docteur...
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Après avoir une nouvelle fois fait l'amour dans ce lit, les deux amants s'endormirent dans les bras l'un de l'autre. Jusqu'à ce que Leïla se réveille enfila le premier vêtement qu'elle trouva en l'occurrence la chemise blanche de Samuel et descendit l'escalier de l'étage en faisant le moins de bruit possible. Elle se dirigea vers le frigo pour se servir un verre d'eau. Sentant que la belle infirmière n'était plus dans ses bras, Samuel promena son bras en travers du lit pour toucher Leïla, mais ne la touchant pas, il ouvrit les yeux. La panique s'empara de lui de ne pas voir l'infirmière dans le lit avec lui, il renfila son boxer et descendit les escaliers, il ne pouvait pas croire qu'elle était partie comme cela en pleine nuit ! Durant sa descente des marches, il aperçut de la lumière dans la cuisine se dirigeant vers cette lumière il vit Leïla se servir un verre d'eau, il ne put s'empêcher de sourire de la façon dont il avait paniqué quelques secondes auparavant. Il s'approcha de l'infirmière, cette dernière tourna la tête le voyant longé l’îlot central de la cuisine.
SAMUEL : Qu'est-ce-que tu fais débout à cette heure ?
LEÏLA :(levant le verre d'eau) Tu le vois bien, je bois.
SAMUEL : (voyant qu'elle portait sa chemise) Tu es sexy dans ma chemise !
LEÏLA : (baissant les yeux vers la chemise qu'elle portait tout en rougissant) C'est vrai ?
SAMUEL : (passant sa main dans le dos de Leïla) Absolument, je sais que tu n'as pas l'habitude de l'entendre mais tu l'es vraiment !
Tout en disant sa phrase, Samuel dégagea les cheveux de Leïla de sa nuque pour l'embrassait à cet endroit. Cette dernière se retourna face à lui et ils s'embrassèrent de plus belle. C'était dingue comme elle réagissait au simple contact des lèvres du beau médecin rien de comparable à ce qu'elle avait vécu pendant 25 ans de mariage avec Bilel. Pris dans la ferveur encore une fois, Samuel souleva l'infirmière et la déposa délicatement sur l'îlot central de la cuisine tout en calant son corps entre les cuisses de sa belle. Ce qui fît rire Leïla, son rire fût pourtant arrêté net quand elle vit que le pansement de Samuel était rempli de sang alors qu'il ne l'était pas plus tôt dans la soirée.
LEÏLA : (tout en repoussant Samuel) Attends, arrête ton pansement est rempli de sang !
SAMUEL : (baissant les yeux sur son pansement) Ah merde !
LEÏLA : (descendant de l'îlot) Il faut l'enlever pour voir si tes points n'ont pas sauté !
SAMUEL : Oui Chef !
Samuel enleva son pansement délicatement et laissa Leïla regardait si c'était ses points qui avaient sauté ou bien si c'était seulement une petite ouverture à cause de leurs ébats assez agités.
LEÏLA : (touchant délicatement l'endroit de sa cicatrice) Il ne me semble pas que tes points soient partis car tu ne saignes plus.
SAMUEL : Tant mieux, il suffit de changer le pansement et puis on peut continuer ce qu'on était en train de faire !
LEÏLA : C'est en faisant ce qu'on était en train de faire que ça t'a fait saigner !
SAMUEL : (lui faisant un clin d’œil) ça en valait la peine !
Leïla alla chercher dans son sac de quoi changer son pansement étant infirmière, elle avait toujours dans son sac le strict nécessaire en matière de soins au cas où, elle en aurait besoin! Samuel resta debout pour que Leïla puisse lui changer son pansement, ce qui ne l'empêcha pas d'embêter l'infirmière avec ses mains baladeuses lorsqu'elle nettoya et remplaça le pansement de ce dernier. Après cette mésaventure forte heureusement minime, tous deux retournèrent finir leur nuit enlacés.
A SUIVRE