Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 17 : Episode 17 - 365

2259 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/04/2020 17:00

Se tournant et retournant dans son lit sans jamais réussir à se rendormir, Leïla se leva de très bonne heure avant tout le monde en ce dimanche. Elle seule travailler aujourd'hui ! Pour occuper ses heures d'avance avant d'aller à l'hôpital, Leïla cuisina un petit-déjeuner de roi pour le reste de la famille, cela ne fera pas accepter plus vite la situation mais l'infirmière espéra que cela monterait qu'elle ne veut pas que la guerre et la mauvaise humeur s'installent encore une fois au sein de son foyer. Elle hissa le drapeau blanc en quelque sorte. Soraya arriva dans la cuisine même si elle n'aimait pas le docteur Chardeau elle allait faire des efforts pour accepter la situation pour sa mère ! 


SORAYA : Ça sent bon dit donc ! Tu cuisines quoi ?


LEÏLA :(levant la tête de sa cuisinière en entendant Soraya) Des oeufs brouillés. 


SORAYA : Miam, Miam j'en salive d'avance !


Soraya aida sa mère en cuisine et dressa la table de la cuisine pour pouvoir y déjeuner le festin que sa mère avait fait. Après avoir tout fini, vaisselle comprise Rémy émergea enfin de son lit et s'installa à la table. 


SORAYA : Tu arrives quand on a tout fini, plus que les pieds à mettre sous la table ! 


REMY : (en rigolant) Pour une fois ! C'est bien aussi de se sentir privilégié de temps en temps.


LEÏLA : Noor n'est toujours pas réveillée ? 


REMY : Je ne sais pas ! 


LEÏLA : Je ferai peut-être mieux d'aller la voir !


Leïla commença a contourné le plan de travail de la cuisine pour aller voir Noor quand cette dernière apparu à la porte de la cuisine. Cette dernière n'adressa la parole à personne mais s'installa quand même à la table pour déjeuner. Leïla espérait que sa fille ne soit plus en colère contre elle, elle engagea donc la conversation pour savoir si l'humeur de sa fille était bonne ou non.


LEÏLA : Tu as fait la grasse matinée ma chérie, ce matin !


NOOR : (toujours en colère) Oé et alors on est dimanche ! J'ai encore le droit de dormir.


LEÏLA : Je n'ai pas dit le contraire ! (s'adressant à tout le monde) Vous pouvez commencer à manger, il est l'heure que j'aille à l'hôpital. 


NOOR : Vas-y cours ! Ça fait trop longtemps que tu n'as pas vu l'autre con, il doit te manquer hein ? 


SORAYA : Noor ça va pas de parler à maman comme ça ! Tu es en colère ça on l'a bien compris mais ce n'est pas ta copine ! Tu pourrais essayer de comprendre au lieu de tout rejeter en bloc et jouer à l'ado rebelle ! 


NOOR : Pourtant entre elle et moi c'est elle qui se comporte comme une ado avec ce mec !


LEÏLA : Je suis désolé que tu le prennes comme ça Noor, mais c'est loin d'être une amourette comme tu peux l'imaginer ! Je pensais que ton histoire avec Timothée était assez sérieuse pour que tu puisses comprendre un tant soit peu que les sentiments peuvent être plus forts d'autre chose mais je me suis trompée apparemment !


NOOR : Tu connais pas Timothée ni notre relation ! Et puis on n'est pas ensemble pour le sexe nous !


LEÏLA : Mais toi non plus tu ne connais pas Samuel en tout cas pas comme moi je le connais ! Et puis si tu penses vraiment que c'est une histoire de sexe alors je ne peux plus rien pour toi Noor, c'est que tu n'as rien compris à ce que je vous ai dit hier et j'en suis désolé !


NOOR : Mais bien sûr, fais toi passer pour la victime maintenant ! 


SORAYA : (hurlant) Ça suffit, ça va trop loin là ! Noor tu devrais te taire, t'en prendre à maman alors qu'elle fait tout et a même sacrifié son bien-être pour nous n'est pas juste ! Tu n'as pas le droit de la juger et tu sais mieux que nous qu'on ne choisit pas la personne dont on tombe amoureux ! Ton histoire avec Timothée en est la preuve non ?


Cogitant à ce que sa sœur venait de dire Noor n'en rajouta pas, elle avait été un peu loin avec sa mère mais refusa pour autant de s'excuser. Elle se contenta de ne plus rien dire. Rémy n'osa pas intervenir de peur d'empirer les choses entre les femmes de la famille. 


LEÏLA : Tout le monde se calme d'accord ! Je vais travailler et en revenant j'espère que tout le monde sera calmé. 


Leïla quitta son domicile, arrivant dehors elle souffla un bon coup pour évacuer tout ce qu'elle avait retenu depuis hier soir, elle s'empêcha cependant de pleurer tellement Noor avait été dure avec elle, mais Leïla ne lui en voulait pas elle savait que l'accident de bus et sa séparation avec Bilel avaient été tout aussi durs pour elle.


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Avant de prendre son service, Leïla s'efforça de mettre ses problèmes de côté pour faire son travail comme elle le faisait toujours. En ce dimanche, l'infirmière travaillait avec Victoire pour la journée. Les deux femmes ne s'étaient pas vraiment revu depuis la prise d'otages. 


VICTOIRE : Salut ma belle, prête pour la journée ? Car je te préviens, c'est la folie depuis ce matin, je sais pas ce que les gens ont mais ça n'arrête pas.


LEÏLA : Oui prête comme toujours, ça me changera les idées d'être occupée !


VICTOIRE : La prise d'otages te hante toujours . Moi j'y pense à chaque fois que je me retrouve dans la salle de pause mais bon ça c'est bien terminé mise à part la balle qu'à reçu Chardeau mais il s'en est bien sortit il doit même sortir demain normalement !


LEÏLA : (ne voulant pas de ses problèmes) Non pas vraiment... On se met au boulot car les patients vont pas disparaître tout seul.


VICTOIRE : (rattrapant le bras de Leïla) Attends si tu veux parler je suis là, tu le sais hein? 


LEÏLA : Oui, je le sais. 


VICTOIRE : Alors qu'est-ce-qu'il y a ? Je vois bien qu'il y a quelque chose qui te tracasse.


LEÏLA : Samuel & moi ce n'est plus un secret, je l'ai annoncé aux filles et Noor l'a très mal pris tu vois je m'attendais pas à ce qu'elle soit contente mais sa réaction m'a fait mal !


VICTOIRE: C'est une adolescente et les ados sont doués pour être contre leurs parents dans n'importe quelle situation ! Mais t'inquiète pas ça va lui passer et elle finira par accepter surtout si elle voit que tu es plus heureuse comme cela ! Vu ta réaction lors de la prise d'otages je ne doute plus du tout que votre histoire doit être vécue à fond ! 


LEÏLA : Merci Victoire. 


VICTOIRE : Mais de quoi ? Je te dis simplement ce que j'ai constaté de mes propres yeux. Allez, on va quand même aller s'occuper de ses patients.


LEÏLA : Ce que tu viens de me dire me réconforte dans mon choix c'est tout! Tu as raison les patients ont assez attendu je crois. 


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L'heure de la pause-déjeuner était arrivée, Leïla en profita pour aller voir Samuel dans sa chambre. Elle alla chercher son déjeuner dans le frigo de la salle de pause avant de frapper à la porte de Samuel. Les repas des patients étaient déjà servis et Samuel avait déjà fini de manger. Quand l'infirmière ouvrit la porte, elle ne vit personne. 


LEÏLA : Samuel ? 


SAMUEL : (à travers la porte de la salle de bain) Oui, J'arrive !


LEÏLA : (posant son repas sur la table amovible) Tu as besoin d'aide ?


SAMUEL : (sortant de la salle de bain) Non ça va aller quoi que ...


LEÏLA : Quoi que quoi ? 


SAMUEL : (jouant sur les mots) J'ai bien envie de quelque chose mais cela serait un peu déplacer ici et puis ma blessure et pas encore totalement guérie !


LEÏLA : (sachant pertinemment ce que sous-entendait Samuel) dit plutôt que c'est ta blessure qui t'empêche de faire ce que tu as en tête ! 


SAMUEL : (rigolant) Pas faux ! 


LEÏLA : Ça te dérange pas si je déjeune ici avec toi ?


SAMUEL : Non pas du tout ! Ton repas a l'air plus appétissant que ce que l'hôpital donne aux patients en tout cas! Vivement demain que je sorte j'en ai marre d'être bloqué ici ! 


Leïla s'installa dans le seul fauteuil de la pièce tandis que Samuel se réinstalla dans son lit, sa blessure le titillait encore un peu dans certains mouvements mais rien de bien insurmontable. La belle infirmière commença à manger son repas. Sachant que Leïla ne parlerait pas de ce qui s'était passé hier soir avec ses filles, Samuel lança le sujet.


SAMUEL : Noor, s'est calmé depuis hier soir ?


LEÏLA : (souriant) Si le fait de me jeter à la figure comme quoi j'étais avec toi juste pour le sexe sans hurler dans toute la maison ce matin et un signe d'apaisement de son humeur alors oui !


SAMUEL : (toujours aussi joueur) Ce n'est pas le cas ?

 

LEÏLA : Tu es drôle dit donc !


SAMUEL : C'est une ado, t'inquiète ça va lui passer ! 


Voyant bien que cela tracasser Leïla, Samuel tapota le matelas pour que Leïla vient s'installer à côté de lui. Etant plus doué avec ses gestes qu'avec ses mots, il savait qu'elle en avait besoin tout comme lui, son contact physique lui manquait plus que tout. 


SAMUEL : Viens à côté de moi.


LEÏLA : Ça va pas, les lits d'hôpitaux sont fait pour les patients.


SAMUEL : Arrête d'être à cheval avec le règlement et vient, rassures-toi je ne vais pas coucher avec toi dans ce lit, il n'est pas si confortable qu'il n'y paraît !


Ayant besoin de son contact physique également, Leïla se laissa convaincre d'aller se blottir dans ses bras. Laissant son repas sur la table amovible, Leïla grimpa sur le lit et se colla contre le torse nu de Samuel du côté opposé de sa blessure pour ne pas risquer de lui faire mal ou bien même de rouvrir la blessure! Samuel l'enveloppa de ses bras aussi fort qu'il put pour la réconforter, embrassa son front par la même occasion. Ils restèrent quelques instants dans cette position. Leïla releva la tête pour embrasser son amant mais leur baiser vu interrompu par l'aide-soignante qui venait chercher le plateau-repas de Samuel. Surprise par cette intrusion, Leïla sauta du lit aussi vite qu'elle put ! L'aide-soignante aussi professionnelle que possible fît mine de n'avoir rien vu et reparti avec le plateau. 


LEÏLA : Super, on va encore faire les potins de l'hôpital apparemment ! 


SAMUEL : Qu'ils racontent ce qu'ils veulent ça met égal. C'est toi le plus important ! Ça les regarde pas ce qui se passe entre nous.


LEÏLA : Oui c'est sûr mais bon toujours entendre des messes basses dans les couloirs, ça m'énerve au plus haut point ! 


SAMUEL : Fais comme moi, ignores-les ! Ce n'est pas de notre faute s'ils ont besoin de papotage de ce genre dans leur vie ! 


LEÏLA : C'est le mieux à faire, bon je vais retourner bosser moi sinon Victoire va me chercher partout !


SAMUEL : Laisse-la te chercher comme ça tu restes plus longtemps avec moi, elle te trouvera peut-être avant la fin de la journée !


LEÏLA : Mais bien sûr, je n'ai pas envie d'avoir un blâme non plus !


SAMUEL : Un blâme tout de suite les grands mots !


Leïla s'approcha de Samuel pour l'embrasser avant de reprendre son travail. Elle déposa ses lèvres sur les siennes. Entre deux baisers, Samuel évoqua sans détour son envie d'en vouloir plus, ce qui fît sourire Leïla. Il était hors de question qu'elle couche avec lui maintenant. Pas qu'elle en n'avait pas envie, mais ils avaient déjà était assez surpris par l'aide-soignante pour aujourd'hui comme cela pour ne pas encore plus risquer quoi que ce soit de plus grave. Leïla savait que l'attente en valait la peine que cela rendrait encore plus intenses et passionnées leurs retrouvailles sur ce point ! Elle se détacha des mains de Samuel posées de part et d'autre de son visage et reparti travailler ! Cela lui avait fait du bien de s'être blotti dans ses bras, cela n'effacer pas la situation avec Noor, mais elle savait que cela en valait la peine et connaissait assez sa fille pour savoir que sa colère n'allait pas durer en tout cas elle l'espère de tout son cœur. 


Voyant que Leïla faisait beaucoup d'efforts et de sacrifices pour que leur relation marche vraiment cette fois-ci Samuel avait bien l'intention de faire de même de son côté. Pas seulement pour la drogue qu'il n'avait plus touché depuis des semaines, mais aussi coté personnel, il fallait qu'il change ses habitudes, se voir comme des adolescents étaient sympas et marrants, mais il était temps de passer un cran au-dessus pour vraiment encrer leur relation et qu'elle puisse durer aussi longtemps que possible...


A SUIVRE

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