Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
Elle sentit une présence dans son dos, elle essaya de l'ignorer le plus qu'elle puisse, mais cette présence fût de plus en plus proche jusqu'à sentir la chaleur de son corps contre le sien... Leïla fit mine de ne pas s'occuper de sa présence et continua de faire ce qu'elle faisait avec ses produits. Samuel avança si près d'elle, qu'elle n'osa pas reculer de peur de le frôler.
SAMUEL : (en posant les documents sur la manette tout en faisant exprès de frôler sa main sur le bras de Leïla. Il savait très bien ce que ce geste allait provoquer en elle) Tiens voilà tes papiers remplis.
LEÏLA : Merci. (tout en se décalant pour remettre ses idées au clair. Car elle savait que moins il y aurait d'espace entre eux et moins elle arriverait à se contrôler) Je t'avais dit de les mettre dans mon casier.
Voyant la réaction de Leïla, Samuel recula d'un pas tout en regardant Leïla essayait par tous les moyens de quitter la pièce. Tout en lui coupa la route pour ne pas qu'elle parte aussi vite. Il ne pouvait pas s'empêcher de continuer à l'aimer même après tout ce qui s'était passé.
LEÏLA : A quoi tu joues ? Laisse-moi passer. Tu m'as rendu les papiers... Je t'en remercie mais j'en ai fini avec le rangement donc je voudrais bien rentrer chez moi si ça te dérange pas !
SAMUEL : (Tout en la bloquant encore plus en mettant sa main sur le mur et la bloquant contre le mur pour l'empêcher d'avancer encore plus vers la sortie) A rien, Je n'ai pas envie que tu me fuis encore, ça fait des semaines que cela dure et j'en ai marre de te voir partir en courant à chaque fois qu'on est dans le même couloir ou la même pièce. Tu le sens tout autant que moi, cette sensation d'en vouloir plus quand on est proche l'un de l'autre j'en suis sûr !
LEÏLA : (en essayant tant bien que mal à ne pas lui prouver qu'il a raison sur toute la ligne) Tu dis n'importe quoi. Crois ce que tu veux mais laisse-moi partir maintenant!
SAMUEL : Ok, alors dis-moi là maintenant dans les yeux que tu ne ressens plus rien pour moi et je te laisse partir.
Leïla planta ses yeux dans les yeux azur de Samuel mais au lieu de lui sortir un énième mensonge, elle attrapa le col de sa chemise à carreaux et plaqua ses lèvres sur les siennes. Surpris de son baiser, Samuel recula légèrement pour ensuite reprendre leur baiser passionnel tout en lui attrapant la nuque. N'écoutant plus que son envie qu'elle avait enfui tant de fois depuis quelques semaines, Leila commença à déboutonner la chemise de Samuel avant de s'arrêter.
LEÏLA : (Ses yeux toujours plongés dans ceux azur de Samuel) Je suis désolé... On ne peut pas faire ça pas après tout ce qu'il sait passer et tu le sais très bien !
SAMUEL : Arrête de penser, on en a tous les deux envies c'est tout ce qu'il compte non ? Si c'est le fait de se faire surprendre qui t'inquiète, j'ai fermé la porte à clé!
Leïla regarda vers la porte tout en prenant une expression de surprise en voyant la porte fermée car elle n'avait pas remarqué que Samuel avait fermé la porte un peu plus tôt tant elle s'était concentrée pour reste neutre à son approche. Samuel posa délicatement sa main sur sa joue pour la faire regarder dans ses yeux et s'approcha doucement pour l'embrasser tout en déboutonnant la veste de Leïla de l'autre main. Leïla arrêta de penser à l'instant où Samuel l'a touché comme à chaque fois qu'il l'a touché cela a toujours été comme cela entre eux. Seul Samuel a le pouvoir de lui faire oublier qu'elle a un cerveau quand il l'a touché si délicatement ! Elle se laissa aller avec l'homme dont elle était toujours éperdument amoureuse...
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Après avoir laissé court à leurs envies mutuelles, Leïla rassemblait ses pensées tout en remettant son gilet par-dessus sa veste de service, elle avait perdu la notion du temps dans cette pièce l'espace de cette parenthèse. Samuel de son côté fît de même, ne sachant pas quoi dire ni faire de peur de la braquer. Leïla fût la première à ouvrir la bouche.
LEÏLA : Il faut que j'y aille... (en se dirigeant rapidement vers la porte de peur de devoir parler de ce qu'il venait de se passer)
SAMUEL : Attends, tu as oublié tes papiers.
LEÏLA : (hésitante) A oui, c'est vrai... Merci.
Leïla ouvrit la porte et sorti si vite que Samuel n'eut pas le temps de dire quoique se soit. Même s'il ne savait pas comment aborder ce qu'il venait de se passer. Il aurait bien aimé qu'elle ne se sauve pas comme cela de la pièce.
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Après avoir essayé de croiser le moins de personnes entre la pièce qui fait office de pharmacie de l’hôpital où elle venait de faire une erreur et la salle de pause. Leïla se dirigea vers son casier pour récupérer ses affaires et s'éloigner le plus vite possible de l’hôpital. Elle prit ses affaires et mit les documents de Samuel dans le casier à la place étant donné qu'elle savait que le Dr Dumaze n'était plus dans son bureau à cette heure. Elle sortit enfin de l'enceinte de l’hôpital pour rejoindre sa voiture. Assise au volant de sa voiture, elle s'autorisa enfin à repenser à ce qu'il s'était passé dans cette pièce. Le chemin entre l’hôpital fût plus rapide que d'habitude étant perdu dans ses pensées, elle ne s'était pas rendu compte qu'elle était déjà arrivé devant chez elle.
LEÏLA : (prenant un grand bol d'air avant d'ouvrir la porte d'entrée) Coucou tout le monde !
REMY : Coucou.
SORAYA : Coucou, alors ta journée s'est bien passée ? Tu rentres tard dit donc !
LEÏLA : (en regardant l'horloge du salon tout en essayant de ne pas paraître coupable de quelque chose) Ah Oui, il est si tard ça a été une longue journée à l’hôpital je suis épuisée !
REMY :Tu m'étonnes, je sais pas que ce qui se passe mais il y a beaucoup de patients hospitalisés à l'hôpital en ce moment ! Certainement l'épidémie de Grippe qui touche la région.
LEÏLA : (en prenant une gorgée d'eau) Oui certainement.
SORAYA : Peut-être mais c'est pas une raison pour que vous fassiez des journées de dingue.
REMY : Oui, mais ma chérie c'est comme ça ! L'hôpital c'est toujours un flux important de personnes avec peu de personnel.
LEÏLA : Je vais prendre une douche moi ! Vous seriez un amour si vous pouvez faire le dîner pour une fois.
REMY / SORAYA : Pas de problème !
A SUIVRE