Peut on vraiment tout changer?

Chapitre 1 : Prologue

2167 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:23

Bonjour à tous! Je suis Luna Tsuki ( ceci n'est qu'un pseudo ) et j'ai décidée de poster ma fanfiction sur Death Note, j'espère qu'elle vous plaira!

Bisous! (Crédits: L'univers de Death Note ainsi que ses personnages, sont la propriété exclusive de Tsugumi Oba et de Takeshi Obata. Seule la narratrice m'appartient de droit.)

 

 

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!DEATH NOTE!

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Peut on vraiment tout changer?

 

Prologue:

Je déteste ma vie... Mes draps sentent la lavande, la robe de ma mère n'a pas un seule faux pli, pas une mèche de cheveux ne dépasse de son chignon, je ne connais pas la poussière, pas une trace de doigt sur le miroir, pas une imperfection sur mon visage, pas même une petite cicatrice... 

Excédé, je passe la porte d'entrée pour y retrouver cet inconfort de perfection dans lequel je pourris depuis toujours : Un foyer travesti en une véritable publicité pour détergeant. Mais au moins, ici, je ne ne suis pas obligée de dissimuler ma souffrance derrière cet hypocrite sourire de parfaite étudiante. 

A peine ai-je le temps de faire un pas dans le vestibule, qu'une écœurante odeur de cuisine étoilée me retourne l'estomac. Comme chaque soir, ma mère usait inutilement de son temps pour me concocter un diner digne d'une marquise

- C'est toi Luna ? M'apostropha-t-elle sans se détourner de ses précieux fourneaux. Comment était ta journée ?

- Comme si comme ça.

- J'ai cuisiné Thaïlandais pour le diner, j'espère que ça te plaira. 

A l'intonation de sa voix elle semblait attendre une quelconque réponse de ma part, mais je ne lui accorda aucun commentaire.Inutile de chercher à faire la conversation, tu sais très bien que je déteste ça.

Empruntant le large escalier de marbre, j'accède au deuxième étage et m'engouffre avec un certain empressement dans ma chambre ; la seule pièce au cœur de se chaos de propreté, que je suis libre d'arranger à ma manière. 

Les doigts encore crispé autour de la bandoulière de mon sac d'école, je cale mon dos le long de la porte, comme si je cherchais inconsciemment à empêcher le détergeant de ma mère à commettre l'irréparable au sein de mon refuge. Soupirant de lassitude, je repose mes iris émeraude sur la lourde valise qui trône sur mon lit. Et tout comme le phénix qui orne ma lampe de chevet, je sent brusquement l'espoir renaitre de ses cendres. 

Dans un peu moins de deux jours, je ne souffrirai plus. Je quitterai enfin cette misérable banlieue Parisienne pour bourgeois cucul, et m'installerai pour un an à Tokyo chez les Nakamura, ma futur et souveraine famille d'accueil.Finis la sinistre vie de château ! Adieux monde puant de perfection ! 

Il faut dire qu'après six longues années à trimer en cours facultatif de Japonais, mes effort avait enfin fini par payer. En effet, une faculté tokyoïte de droit m'ouvrait chaleureusement ses portes pour la rentré prochaine et il était convenu que je passe déjà l'été chez les Nakamura. 

Balançant mon sac de cours parmi le délicieux foutoir qui régnait en maitre dans cette pièce, je me rend dans la salle de bain qui communique directement avec ma chambre, et me plante devant un immense miroir. 

Je me trouve irrésistiblement laide. Les dent bien trop blanches de mon reflet ainsi que sa longue chevelure blanche comme neige m'exaspèrent au plus haut point ! Je haïssais depuis toujours sa silhouette digne des premières pages de magazine autant que sa peau de porcelaine ! Mais malgré ce dégout certain, me contempler ainsi à longueur de journée est devenu pour moi, un reflexe compulsif contre lequel il m'est difficile de lutter. Ça tournait à l'obsession. Pire que ça même, mon narcissisme prenait parfois une tel proportion, que m'admirer le nombril résumait mon quotidien. 

Au fond de moi, je désespérais d'attendre que cette immonde beauté reflété dans ce miroir, se remodèle en une sublime imperfection. Car sous cette uniforme de parfaite lycéenne tirée à quatre épingles, je souffrais. Je souffrais terriblement. Je souffrais de cette solitude comblé par de vulgaires hypocrites. Je souffrais de mon affection naïvement offerte à ses râpasses qui n'en veulent qu'à ma plastique et à mon fric... Mais quand verra-t-on enfin l'être humain que je suis sous cette carapace de diamant ? Quand arrêtera-t-on de me confondre avec une voiture de collection ? J'ai envi de leur crier que j'existe moi aussi ! J'ai envi que ma mère me regarde au moins une fois dans les yeux, que mon père s'intéresse à moi plus qu'à son travail, que mes amis s'invitent à la maison pour apprécier ma compagnie et pas celle de la piscine... Ras le bol de n'être personne !  

Contre toute attente, je suis à l'image même de cette maison. Brillante d'éclat en apparence, mais vide et froide à l'intérieur. 

- Luna ! Le diner est servi ! 

Je tente sans succès de sourire à mon reflet avant de descendre m'attabler en l'ennuyeuse compagnie de ma mère. Nous sommes deux, mais l'expansion des plats aurait suffit à nourrir toute une armée. Ici rien n'échappe au quotidien. A 19h00, on dine, a compté de 20h00 chacune dans sa chambre. Et nul dans cette maison n'a le droit de déroger ces règles. Devant notre assiette on garde le dos bien droit, on ne met pas les coudes sur la table, on ne parle pas la bouche pleine et on est prié de demander l'autorisation pour sortir de table. 

Durant le diner, M'man m'informe que P'pa ne rentrera pas du week-end et qu'il me faudra attendre d'être de retour à la maison pour le revoir. C'est tout. Mais cela ne m'ébranle même plus avec le temps. Après tout, ce n'est pas comme si je le connaissais autrement que via les réseaux sociaux ... 

Après autorisation, je sors de table, laissant ma mère débarrasser l'argenterie et jeter la nourriture en trop. Quel gâchis ! Dires que quelque par en Afrique des enfants défavorisés meurent de faim...

Après la douche j'enfile ma nuisette mauve à la taille empire, et m'étend sur mon lit. Une main derrière le crane, l'autre tenant mon téléphone au-dessus de mon visage, je consulte mes messages. 

- Seulement trois? 

L'un d'entre eux attire tout particulièrement mon attention. Il était de Lucie, ma meilleure amie. Un sourire se dessine sur mes lèvres pulpeuse tandis que je parcoure son message. Dans ce dernier, elle m'invitait à passer ma dernière journée sur le territoire Français en sa compagnie, afin de profiter de nos derniers instants ensemble. 

L'attendrissement avait soudain laissé place à la mélancolie et mon sourire s'effondra. De toute les personnes que j'étais contrainte de laissé derrière moi en France, Lucie était de loin celle qui me manquerait le plus au monde ! Elle et moi étions comme des sœurs. Toute deux, partagions les mêmes passions communes, qui se résumaient aux mangas et au Japon. Nos discussions était d'ailleurs presque essentiellement limité en faveur du pays du soleil levant. Et je savais que nos débats philosophiques au sujet des plus mauvaises fins de manga, animé ou drama allaient énormément nous manquer. Tout comme celle de death note. N'étant pas du tout satisfaite de la tournure du manga, nous avions à nous deux, modelé notre propre fin. Une fin idéal et unanime où L serait toujours en vie et où Light aurait définitivement renoncé au Death note, lui épargnant une fin si... misérable.

Mais apparemment, le ou la scénariste Tsugumi Oba ne fut pas du même avis...En un mot : Dégouté. 

Reposant mon téléphone sur la table de chevet, je me redresse péniblement de mes couvertures, afin de débarrasser la grosse valise noir de mon matelas. Mon radio réveille m'indiquait qu'il était déjà 21h00 passé. Et à cette heure, M'man devait déjà être enfermé dans sa chambre, probablement trop occupé à visionner l'un de ses ridicules films à l'eau de rose, pour se soucier de moi. Moi qui m'ennuyait. Comme toujours... 

Hasardant un regard en direction de ma bibliothèque, mes yeux se posèrent irrésistiblement sur la collection impressionnante de manga qui débordait des étagères. Sautant littéralement du lit, je m'accroupi près de la dernière rangé de livre et passa un doigt sur la jointure de chaque manga, tout en marmonnant le titre qui s'y trouvait imprimé. Là, mon doigt finit par s'arrêter sur celui qui a toujours été de loin mon préféré. Death note. J'avais la collection complète. Mais quel tome allai-je choisir ? Je ne pourrais jamais tous les lires en une nuit ! Après avoir longuement pesé le pour et le contre, je m'empara finalement des 13 tomes à la foi et retourna m'étendre dans mon lit. Je décida que je lirai la série dans l'ordre, jusqu'à ce que je parvienne à m'endormir. 

Un tome, deux tomes, trois tomes... j'enchainai les numéros les un après les autres sans ressentir le moindre petit pique de fatigue. J'étai saisi par l'histoire. Et bien que je connaissais le manga par cœur, pour l'avoir lu et relu des dizaines de centaines de fois, je fus toujours aussi bouleversée par la mort du petit protégé de Watari et dévasté par l'affreuse destiné du fils prodige Yagami. Et alors que je m'accordai quelques larmes dûment bien mérité, la toute dernière vignette du tome 13 sembla soudainement scintiller. Cela ne faisait aucun doute. J'étai belle et bien victime de la fatigue et voilà qu'elle me brouillait la vue par d'étranges effets d'optiques. Mais battre successivement des cils ne fit en rien disparaitre ces petites étincelles, qui au contraire, semblaient se multiplier au fil des secondes. Interloqué, j'approcha fébrilement le livre de mon visage, dans le but d'entreprendre une contemplation presque scientifique de la vignette, qui s'illuminait désormais jusqu'à m'éblouir.

- Mais qu'est-ce que...  

Et puis, tout se passa très vite ! 

Comme happé par une force mystérieuse, je bascula en avant et atterri la tête la première contre une surface dur et froide.j'étaie en train de me réveiller tranquillement jusqu'à ce que je remarquedes rideau mauve tout autour de moi.

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Et voila! Alors, est ce que ce début vous à plu?

Faite-le moi savoir dans vos commentaires!

^-^ bisous <3

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