Death Note : Kira's World

Chapitre 3 : Page 3 : L'attaque des terroristes !

Catégorie: T

Dernière mise à jour 02/07/2010 04:43

Page 3 : L’attaque des terroristes !

-----Japon-----

    " Suite à la démission des membres du gouvernement, un gouvernement provisoire a été constitué dans l'urgence pour pallier à la situation. L'empereur tient en personne l'unité du pays et s'affaire, avec l'aide de l'armée d'auto-défense, à empêcher l'anarchie de s'installer. Dans un même temps, le président des États-Unis d'Amérique a reconnu publiquement la suprématie de Kira et lui a conféré le pouvoir absolu de règne sur l'intégralité du territoire d'Amérique. Suite à cela, de nombreux pays, notamment européen et asiatique, et des  organisations tel que l'ONU ont reconnus le pouvoir de Kira et le reconnaisse désormais comme le dirigeant suprême de la Terre et le garant de la paix et de l'ordre. De nombreux pays sont attendus au tournant pour se prononcer sur le sujet, dont notamment le Japon, et la situation mondiale reste encore très tendu. Nous vous tiendrons infor..."

    Raito éteignit le poste de télévision, le sourire aux lèvres. La plus grande partie des nations du globe l'avait reconnu publiquement et le reste ne devrait pas trop tarder à rejoindre sa cause. Dans le pire des cas, le Death Note pourrait toujours aidait quelques récalcitrants à faire le bon choix. Il ne lui restait plus qu'à choisir un nouveau porte-parole et il pourra alors définitivement asseoir son autorité sur le monde. Tout allait pour le mieux.
    Il soupira. Ryuuku avait sans doute raison : les choses ne seront désormais plus aussi intéressantes qu'avant. Il devrait se faire une raison : sans la tension dû à l'affrontement continu entre lui et L, le quotidien paraissait bien vide et fade. Dans le fond, sa victoire l'importait peu : ce qui lui avait permit de continuer, c'était son combat sans répits contre ses adversaires. Mais maintenant qu'il n'avait plus de réel combat à mener...

    Il secoua la tête pour se changer les idées, sortit du lit où Misa dormait toujours à poing fermé et s'habilla dans le plus grand calme, faisant son maximum pour ne penser à rien. Il embrassa Misa et parti de bonne heure pour son travail : même s'il était Kira, il n'en restait pas moins toujours Raito. Il descendit et surprit par l'heure matinale, il fini par décidé de ne pas attendre le train et se contenta de se rendre à pied au commissariat. Il sourit : après tout, il pourra ainsi observer la ville qui se réveille. L'endroit où il se rendait était assez éloigné de là où il habitait, aussi eut-il tout le luxe d'observer le soleil qui se lève entre les hautes tours de Tokyo et les maisons qui s'animaient autour de lui. Ici, une vieille dame qui met à aérer ses draps à la fenêtre. Là, un commerçant qui place ses étalages devant sa boutique. A sa droite, deux jeunes enfants qui partent rejoindre le train pour se rendre à leur école. Devant lui, un père de famille qui salue sa femme avant de se rendre sur le lieu de son travail. Partout, la vie qui se réveille; partout, le bonheur du quotidien.
    De nouveau, il sourit et avança même en sifflotant sur le chemin : après tout, c'est pour que ce bonheur qu'il s'était battu, pour que les tragédies et les crimes disparaissent le plus possible de ce monde. Et lorsqu'il pouvait voir ça de ses propres yeux, il savait au fond de lui qu'il n'avait pas fait le mauvais choix. Ma cause est juste. Il se répéta cette phrase jusqu'à ce qu'il parvienne au commissariat. Il avançait lentement, profitant pleinement de la fraicheur matinale, alors qu'il voyait passait devant lui à toute vitesse ses collègues qui se dépêchaient de rejoindre leur poste pour assurer la sécurité du pays. Alors qu'il s'apprêtait à rentrer à son tour dans l'imposant bâtiment, il remarqua quelques mètres plus loin le nouveau préfet de police en train de fumer une cigarette, accoudé contre l'un des piliers de l'immeuble et le regard dans le vide. Il remarqua à son tour la présence de Raito et l'appela d'un signe de la main.

    " Bonjour monsieur, salua poliment Raito. Belle matinée, n'est-ce pas ?
    - Bonjour Yagami, répondit indifféremment le préfet. Effectivement. Après la nuit mouvementée qu'il y a eu, je dois dire que pouvoir observer ce ciel matinale en profitant de mon premier moment de répit de la journée, ça me fait un bien fou.
    - Une nuit mouvementée ? demanda Raito, surprit. Que s'est-il passé ?
    - Vous n'avez pas vu les informations ce matin? Des actes rebelles et d'anarchie se sont déclaré un peu partout dans le pays, et l'armée d'auto-défense a eu bien du mal à gérer la situation. J'ai dû rester en poste pour être prêt à réagir en cas de demande officielle de soutien, ce qui, grâce au ciel, n'a pas eu lieu.
    - Mais pourquoi n'ai-je pas était prévenu ? J'aurais pourtant dû être présent pour gérer mes hommes et la situation.
    - Hahaha." Le préfet éclata de rire devant un Raito surpris. " Ma présence était juste... "décorative". La présence d'autres hommes n'était pas nécessaire. Je ne voulais pas gênait le sommeil de mes hommes pour rien et réduire ainsi leur efficacité sur le terrain. Mais bon, enchaîna le préfet en jetant sa cigarette qui s'était consumé et en se redressant, la paix est maintenu et le gouvernement provisoire devrait maintenir la situation jusqu'à l'élection d'un nouveau gouvernement."

    Le préfet se dirigea vers l'entrée tout en discutant, suivit de près par Kira. Ils traversèrent le hall d'entrée, prirent l'ascenseur et finirent par se rendre dans le bureau du préfet. Il invita l'homme avec lui à s'asseoir, ouvrir légèrement la fenêtre pour laisser passer l'air frai matinal et éclairer la pièce de quelques rayons de soleil, avant de s'asseoir à son tour face à son interlocuteur,

    " Au faite Yagami, je n'ai pas le souvenir de m'être présenter.
    - Effectivement : je ne sais même pas qui vous êtes.
    - Et pourtant, vous me faite confiance et me considérez comme le préfet. Je pourrais très bien être un imposteur qui abuse de vous, vous savez ? taquina le préfet, un sourire provoquant sur les lèvres.
    - ...
    - Hahaha, il n'y a pas à dire, vous n'avez pas vraiment le sens de l'humour, vous. Je suis Triliar Franck. J'ai étais placé à ce poste par décision commune entre le gouvernement japonais et le FBI pour garder un œil sur vous. Enchantez, ajouta-t-il, toujours avec son sourire provocateur
    - ... Pourquoi m'avouez cela ? demanda Raito, sans rien laissé transparaître de ses sentiments.
    - Parce que ça m'amuse ? tenta Franck pour voir la réaction de l'homme en face de lui. Il est vrai que je n'ai aucun intérêt à vous avouez ces faits, mais vous vous doutez bien qu'un occidental venu de nulle part ne pourrait pas obtenir un tel poste sans des appuis haut placés. Donc, je préfère mettre les choses au clair dès le début. Si cela vous gêne, vous n'avez qu'à me donner un nom japonais et faire comme si je ne vous avez rien dit, dit-il en tirant la langue et clignant de l'œil, ce qui ne manqua pas de déconcerter Kira."
    Raito ne répondit rien et resta silencieux, attendant de voir ce que le préfet avait ajouté et la raison pour laquelle il l'avait fait venir ici. Il espérait pouvoir sortir d'ici le plus rapidement possible : cet homme le déconcertait et, au fond, l'effrayait un peu.

    " Roh, vous pourriez essayer de vous détendre un peu, soupira Franck, apparemment déçu. C'est donc ça, le fameux sérieux des travailleurs japonais ? C'est effrayant, je dois avouer. Mais changeons de sujet. Raito - vous permettez que je vous appelle par votre prénom ? - selon vous, combien de temps la paix va-t-elle durée ?
    - Pardon ?
    - Oui, je vous demandez de me dire combien de temps, selon votre propre avis, cette paix illusoire va-t-elle durée ?
    - Que voulez-vous dire par là ? Je ne vous suis pas.
    - Vraiment ? Mais ça me parait pourtant évident. Même si les grands de ce monde ont baissés la tête et léchaient les bottes de Kira pour sauver leur position, cela ne veut pas dire que le monde entier accroche aux idéaux de Kira. Même si celui-ci a éliminé ses plus dangereux adversaires et va ainsi instaurer une "paix" dans le monde pendant une certaine durée, celle-ci ne dura pas éternellement. Tôt ou tard, des gens vont s'armés et s'opposés à Dieu. C'est dans la nature des hommes que de s'opposait aux dictatures. Vous n'êtes pas de mon avis ? questionna doucement et toujours avec son sourire provocant le préfet de police.
    - Non.
    - Voilà un avis plutôt rapide et tranchant, reconnu le préfet, légèrement surpris par la réponse de son interlocuteur.
    - Les hommes ne sont pas aussi fou et stupide, surtout quand le danger de mort est aussi présent et proche d'eux. Et combien même des hommes tenteraient des folies, Kira les retrouveraient dans la minute et leur feraient payer chèrement leur crime.
    - ..."
    Le préfet ne dit rien. Il ne souriait plus et les deux hommes s'observaient silencieux, dans le bureau où ne pénétrait que quelques rayons de lumière depuis la fenêtre derrière le préfet. Ils contentaient de se fixer mutuellement dans les yeux, se défiant mutuellement et chacun cherchant à savoir ce que l'autre pensait.

    " Dite-moi, Yagami Raito, depuis quand êtes-vous autant convaincu à la cause de Kira ? demanda lentement et avec poids le préfet.
    - Et vous, depuis quand êtes-vous autant opposé à Kira ? répliqua Raito sur le même ton."

    Le silence pesant retomba et les deux hommes se fixèrent toujours dans les yeux. Puis, soudainement, le préfet fut prit d'un fou rire et eut bien du mal à ne pas tomber de son fauteuil. Raito ne comprenait plus rien : cet homme était tellement déconcertant...
    " Excusez-moi, mais la situation est tellement ridicule que je ne peux m'empêcher de rire. Vous avez raison, je me suis emporté et en ai trop dit. Ne faite pas gaffe à ce genre de chose, il m'arrive par fois de ne plus savoir ce que je dis.
    - Ha... heu..., fut tout ce que Raito parvient à articuler, tellement il était prit de court.
    - Enfin, n'en parlons plus et passons à autre chose. Voici la vrai raison pour laquelle je vous ai fait venir ici."

    Il appuya sur la télécommande situé sur son bureau et une petite télévision, situé sur un meuble placé contre un mur de la salle, s'alluma. C'était apparemment un flash spécial. Lorsque Raito vit ce qui se passait, il manqua de tombait de sa chaise : des terroristes lourdement armées avaient attaqués la maison blanche et abattu le président des États-Unis ainsi que sa famille en représailles pour sa décision concernant Kira. Il ne savait comment réagir. Une telle action était certes prévisible mais qu'elle arrive aussi rapidement et avec une telle efficacité était terrifiant, mais surtout extrêmement humiliant : ces gens l'insultaient publiquement et le préfet le gardait dans son bureau, l'empêchant de lui permettre de faire la moindre action. Dans le fond, peut-être que cette discussion n'avait servi qu'à gagner du temps et à ensuite garder Raito sous l'œil pour voir s'il agirait en tant que Kira contre ses terroristes dont les identités défilés devant l'écran. Mais si c'était le cas, alors qui était réellement l'homme à ses côtés? Pour qui travaillait-il et qui avait donc des soupçons sur Raito? Quel était son but?

    " Qui... Qui êtes-vous donc ? parvient à bafouiller Raito en tournant les yeux vers Franck.
    - Moi, mais je suis Franck, le préfet du commissariat de police, voyons, répondit-il calmement, toujours avec son sourire provocant. Vous êtes sûr que vous vous sentez bien, Raito ?"
    Enfoiré ! La pensée traversa l'esprit de Raito mais il réussit à conserver son calme et à me rien montrer de son énervement au préfet. La situation était tendu, et le fait qu'il l'ai amené ici, dans le but de lui montrer ceci, le rendait extrêmement louche. Toi, dès que tout sera terminer, je te garderais à l'œil de très près, pensa Raito.

    Alors qu'un silence pesant s'était installé, et que le seul bruit était les paroles du journaliste dans le petit poste de télévision, une nouvelle surpris les deux hommes : les forces spéciales était rentré de force dans le bâtiment pour neutraliser les terroristes mais il semblerait que Kira les ai devancé et ils ne purent trouver que les cadavres de ces terroristes, apparemment mort d'une crise cardiaque. " Néanmoins, ajouta le marine à la caméra, il semblerait que l'un d'entre eux est marqué quelque chose sur le mur avant de mourir, à l'aide du sang des victimes de l'attaque. Il était marqué : CE N'EST QUE LE DEBUT, IMPOSTEUR!"
    Le préfet semblait véritablement surpris de cette nouvelle et regarda tour à tour le poste de télévision puis Raito avant de fixer avec intensité ce-dernier. Kira, pendant ce temps, ne quittait la télévision des yeux avec un petit sourire en coin : Mikami avait agi à merveille, tout allait pour le mieux finalement. J'ai vraiment bien fait de le garder pour m'aider dans ma tâche, pensa sombrement Kira.

    La situation resta figé ainsi durant un court instant puis le préfet éteignit la télévision en soupirant, avant d'ajouter, avec un air déçu sur le visage :
    " Et moi qui espérait pouvoir avoir votre avis sur l'épisode de la série policière qui passe tout les jours à cette heure. Ce bulletin spécial a vraiment tout gâché...
    - Pardon ? questionna Raito, une nouvelle fois pris de court.
    - Oui, vu que je connais votre analyse policière et votre talent, j'étais sûr que vous auriez pu m'aider à trouver la solution, mais avec la situation actuelle et l'état des moyens de communication, je ne crains de devoir remettre ça à plus tard... Décevant, fut la dernière chose qu'il ajouta dans un soupir."
    Raito observa attentivement l'homme devant lui et ne savait comment réagir entre la surprise, la colère et l'indignation. Cet homme était vraiment, mais vraiment étrange. Toi, je vais te garder à l'œil de TRES, TRES près ! pensa-t-il.

    " Sinon, pour en revenir à notre discussion : combien de temps cette paix illusoire dura-t-elle selon vous ? demanda le préfet en retrouvant en un instant son sérieux. Pour moi, il ne fait aucun doute qu'elle n'existera jamais..."

-----Appartement de Mikami-----

    Mikami ne savait que pensait, assis tranquillement sur son siège, le son de la télévision étant tellement bas qu'il ne constitué désormais plus qu'un simple bruit de fond, au même titre que les sons rapportés par le vent depuis la fenêtre de son salon ouvert. Lorsqu'il avait vu cette attaque terroriste et que les identités de ces pourritures avaient été affichés, il n'avait pas hésiter une seule seconde et les avait tous abattu au nom de son Dieu.
    Mais.
    Il n'avait même pas attendu ses ordres et ne savait donc pas s'il avait agi comme celui-ci si attendait. Depuis que Dieu avait accepté de partager avec lui un peu de son pouvoir divin, c'était la première fois qu'il avait douté de lui-même. Puisque leurs principaux et plus proches adversaires étaient morts et enterrés, Dieu aurait dû agir de lui-même ou au moins le contacter pour lui ordonner d'agir à sa place. Mais il n'en était rien.

    " Pourquoi ce mutisme, Dieu ? se demanda doucement Mikami en fixant son plafond. Êtes-vous de nouveau dans une situation où vous ne pouvez agir ? Dois-je de nouveau abattre les criminels à votre place pour ne pas vous faire soupçonner ? "

    Il ne dit plus rien, fixant continuellement son plafond, les yeux perdus dans le vague et les sons extérieurs ne l'atteignant presque plus. Puis, un sourire se dessina progressivement sur son visage, avant qu'il ne commence à être pris de spasmes incontrôlable et ne finisse par éclater de rire. Il rigola ainsi longuement de sa propre stupidité avant de parvenir à ce reprendre et d'éteindre sa télévision.

    " Pourquoi est-ce que je me poses toute ces questions ? demanda-t-il de nouveau à haute voix. Je suis bien stupide. Dieu m'a choisi parce qu'il me comprend et que je le comprends, parce que je suis capable d'agir dans n'importe quelle situation et cela sans même avoir reçu le moindre de ses ordres. Je suis parfaitement capable d'assumer sa tâche si celui-ci ne le peut pas. Je n'ai pas à m'en faire et j'ai juste à continuer ma tâche. Il finira bien par se remanifester tôt ou tard, après tout."

    Et il éclata encore d'un rire puissamment sonore avant de finir de prendre ses affaires et de partir à son tour pour son lieu de travail, le Death Note bien au chaud dans sa valise. Oui, tout ira pour le mieux tant que lui ou Dieu seront en capacité d'agir.

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