Life note

Chapitre 27 : Le retour de Kira (2)

3246 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 8 mois

Depuis la disparition de Kira, le Japon a sombré dans un chaos sociologique sans précédent. L'ombre de Kira, autrefois perçue comme une force punitive implacable, s'est effacée, laissant derrière elle un vide béant dans l'ordre social. Ce vide a rapidement été comblé par une recrudescence de la criminalité. Les rues, autrefois craintes par les criminels, sont redevenues un terrain fertile pour les actes de violence et les crimes organisés.

Les statistiques montrent une augmentation vertigineuse des homicides, des vols à main armée, et des actes de vandalisme. Les forces de l'ordre, dépassées par la situation, peinent à contenir cette vague de criminalité. Des émeutes pro-Kira éclatent régulièrement dans les grandes villes, menées par des groupes qui clament le retour d'un "roi" capable de rétablir l'ordre par la peur et la mort.


Témoignages de citoyens


Dans une ruelle sombre de Tokyo, une femme d'âge moyen, le regard hanté, se tient devant ce qui reste de sa maison brûlée. Ses mains tremblent alors qu'elle raconte son histoire :


"Le jour où ma maison a pris feu, je savais qui était derrière ça. C'était un homme sans scrupules, un criminel que la police n'avait jamais réussi à arrêter. Kira l'a tué. Il a vengé ma famille quand personne d'autre ne l'aurait fait. Je sais que ce que je dis est mal, mais... je ne peux m'empêcher de lui être reconnaissante. Depuis qu'il a disparu, ce genre de criminels agit en toute impunité. Ils savent que personne ne viendra les punir."

Une autre voix s'élève, celle d'un père de famille, le visage ravagé par la colère et la douleur. Son fils a été abattu par la police dans une erreur tragique :

"Mon fils n'était pas un criminel ! Il n'a jamais fait de mal à personne, mais les policiers l'ont pris pour un voleur en fuite. Ils l'ont abattu sans sommation. Aujourd'hui, les forces de l'ordre ont carte blanche pour tuer, et ce sont les innocents qui en payent le prix. Kira, lui, ne faisait jamais d'erreurs. Il ne tuait que ceux qui le méritaient vraiment. Depuis qu'il est parti, c'est comme si la justice avait quitté ce monde avec lui."



Face à cette montée de la violence, les autorités japonaises ont adopté des mesures extrêmes. La police, sous pression, a été autorisée à utiliser une force létale à la moindre suspicion. Cette nouvelle politique a conduit à des bavures tragiques, renforçant la méfiance des citoyens envers ceux qui sont censés les protéger.

Des criminels de haut rang, jadis terrorisés par la seule pensée de croiser le chemin de Kira, opèrent désormais en plein jour, sachant que la police est submergée et incapable de les contenir. Le Japon, autrefois bastion de sécurité, est devenu un champ de bataille où la vie humaine a perdu de sa valeur.

Des quartiers autrefois paisibles sont désormais gangrenés par la peur et la violence. Les forces de l'ordre patrouillent sans relâche, mais les citoyens les voient moins comme des protecteurs que comme une menace supplémentaire.


Dans cette atmosphère de désespoir, beaucoup en viennent à regretter le règne de Kira. Si son pouvoir était basé sur la terreur et la mort, il apportait une forme de stabilité qui manque cruellement aujourd'hui. Le Japon est un pays en crise, où l'ordre semble être devenu un luxe inaccessible, et où la justice n'est plus qu'un concept flou, terni par la peur et l'incompétence. Le nom de Kira, autrefois maudit par les justes, est désormais murmuré avec une étrange nostalgie par ceux qui se rappellent des jours où le crime était une condamnation à mort.


Kira, désormais dans le corps du jeune adolescent, se réveilla avec le Death Note posé sur sa poitrine. Il saisit le carnet, une lueur de détermination dans les yeux, et se leva de la civière. Son regard parcourut la pièce à la recherche de vêtements. En fouillant dans l'un des placards, il trouva une blouse blanche beaucoup trop grande pour lui et un masque médical qu'il enfila rapidement. Discret, il quitta la chambre d'hôpital, prenant soin de ne pas attirer l'attention, et se dirigea vers l'ascenseur.

Pendant ce temps, le fanatique, un homme au regard fou, rassemblait toutes les personnes présentes dans le hall de l'entrée dans une immense salle d'attente. Deux vigiles, cachés à quelques mètres, observaient la scène avec inquiétude.


Dialogue entre les vigiles :


  • Vigile 1 : Combien de balles il te reste dans ton chargeur ?
  • Vigile 2 : J'en ai six. Et toi ?
  • Vigile 1 : Cinq… Ça ne suffira jamais si ça dégénère. Mais on n’a pas le choix, il faut tenter quelque chose.
  • Vigile 2 : (plus téméraire) Je vais m'en occuper. Si je peux le distraire, tu pourras peut-être t'approcher et l'arrêter.
  • Vigile 1 : Fais attention, il est prêt à tout.


Le deuxième vigile, armé de courage, décida de tenter l'intervention. Pendant ce temps, Arlet, toujours avec Lucie dans ses bras, sortit de l'ascenseur. La tension monta d'un cran lorsqu'ils entendirent les cris du fanatique. Arlet déposa doucement Lucie au sol, mais celle-ci, terrifiée, attrapa un bout de sa veste noire en cuir pour le retenir.


  • Lucie : (inquiète) Non, ne pars pas, c’est trop dangereux…
  • Arlet : (la rassurant) Ne t’inquiète pas, je vais juste jeter un coup d'œil. Je reviens tout de suite.


Arlet, en retrait, observa la scène depuis un coin. Il remarqua le vigile qui tentait de se rapprocher du fanatique. Leurs regards se croisèrent, et sans un mot, ils comprirent ce qu'ils devaient faire. Arlet se redressa et sortit de sa cachette, criant pour attirer l'attention du fanatique.


  • Arlet : Eh toi ! Tu n’as pas fini de crier comme ça ? Tu te crois où ? C'est un hôpital, je te signale !


Le fanatique se retourna violemment, déclenchant son arme en direction d'Arlet. Les balles fusèrent, mais aucune ne l'atteignit. Un silence glacial s'installa. Lucie, terrifiée, mit une main sur sa bouche, craignant le pire. Arlet, encore sous le choc de ne pas avoir été touché, lâcha un souffle de soulagement.


  • Arlet : (avec un sourire nerveux) Bon, si c'est comme ça… Fais comme tu veux.


Sans attendre, il se jeta de nouveau dans l'ascenseur. Le vigile profita de la distraction et se lança à corps perdu sur le fanatique. Cependant, le bruit sec et terrifiant du détonateur résonna dans la salle, suivi du lourd impact du corps du vigile tombant au sol. Le désespoir s'empara des otages qui regardaient la scène, leurs espoirs brisés.


Le fanatique, les yeux injectés de folie, se mit à hurler le nom de Misa à pleins poumons.


  • Fanatique : Misa ! Sors d'ici, sale usurpatrice ! Tu as sali l'image angélique de la vraie Misa ! Montre-toi, ou je vais tous les tuer un par un !


La tension monta d'un cran, chaque seconde semblant être un supplice pour les otages. Lucie, toujours tremblante, serra plus fort la main d'Arlet, tandis que ce dernier réfléchissait à la meilleure façon de gérer la situation. Le fanatique, aveuglé par sa haine, continuait de menacer tout le monde, créant une atmosphère de terreur palpable.



Le couloir était étrangement calme, baigné par la lumière blafarde des néons qui clignotaient par moments, accentuant l'atmosphère inquiétante de l'hôpital. Les pas de Kira résonnaient légèrement sur le carrelage froid, le son amplifié par le silence environnant. Il avançait avec une assurance implacable, une blouse blanche trop grande flottant autour de lui, presque fantomatique. Un masque médical dissimulait partiellement son visage, ne laissant paraître que ses yeux, ces mêmes yeux perçants qui, jadis, avaient fait trembler les plus puissants.

Alors qu'il passait devant l'ascenseur, son regard ne vacilla pas. Il était entièrement focalisé sur sa destination : le hall de sortie, où se déroulait la scène chaotique. Sa silhouette semblait s'intégrer parfaitement dans le décor austère de l'hôpital, comme s'il en faisait partie depuis toujours. Pourtant, il dégageait une aura qui contrastait avec l'endroit, une présence oppressante qui semblait plier l'atmosphère à sa volonté.


En approchant du hall, il entendit les cris désespérés du fanatique, scandant le nom de Misa encore et encore. Sans ralentir sa marche, Kira se mit à parler d'une voix calme mais imprégnée d'un mépris glacial, audible même à distance.


  • Kira : (d'une voix rabaissante) Misa, Misa, Misa… Tu n'as que ce nom à la bouche, comme une prière vaine répétée par un fou. Est-ce là tout ce que tu es ? Un chien hurlant après un maître absent ?


Le fanatique, surpris par cette voix qui émanait du couloir, se retourna brusquement. Lorsqu'il croisa le regard perçant du jeune adolescent, il ressentit immédiatement une terreur sourde monter en lui, glaciale, qui lui noua l'estomac. Ce n'était plus un simple enfant qu'il avait en face de lui, mais quelque chose de beaucoup plus terrifiant.


Kira, désormais face à l'homme, poursuivit d'un ton qui se voulait presque pédagogique, mais qui suintait l'ironie et le dédain.


  • Kira : Misa Amane... Une jeune femme aveuglée par un amour malsain. Belle, mais éphémère comme une rose fanée trop vite. Ses cheveux blonds, presque dorés, ses grands yeux expressifs qui ne voyaient que ce qu'ils voulaient voir, et ce sourire… Oh, ce sourire qui n'était qu'un masque, dissimulant une âme brisée, tourmentée par une soif d'approbation. Elle n'était qu'un pion, un outil prêt à tout sacrifier pour atteindre un idéal qui n'existait que dans ses fantasmes. Elle croyait en un amour éternel, en une justice divine, mais au final, elle n'était qu'une marionnette, prête à se jeter dans les flammes pour une illusion.


Chaque mot de Kira semblait s'infiltrer dans l'esprit du fanatique, lui coupant le souffle, exacerbant cette peur irrationnelle qui le paralysait peu à peu. Kira fit un pas de plus vers lui, sa présence imposante et terrifiante malgré la jeunesse apparente de son nouveau corps.


  • Kira : (d'un ton glacial) Mais tu ne la connais pas vraiment, n'est-ce pas ? Tu idolâtres une image, un fantasme que tu as créé de toutes pièces. Tu n'as aucune idée de ce qu'elle était réellement, ni de ce qu'elle aurait pensé de toi… Si Misa te voyait aujourd'hui, elle serait dégoûtée par ta faiblesse, par ton besoin pathétique de validation. Tu es une honte pour son nom.


Le fanatique, tremblant désormais de tout son corps, sentait le poids de ces paroles s'abattre sur lui comme une condamnation. Le regard de Kira, pénétrant et implacable, lui transperçait l'âme, révélant à quel point il n'était rien face à la puissance qui se tenait devant lui.


Le fanatique, déjà ébranlé par les paroles glaçantes de Kira, finit par lâcher son arme sous l'effet de la terreur. L'objet tomba au sol avec un bruit sourd, résonnant dans le silence pesant du hall. Le fanatique fixait Kira, les yeux écarquillés, incapable de détacher son regard de l'adolescent qui dégageait une autorité presque surnaturelle.

Kira, observant l'arme abandonnée, esquissa un léger sourire, comme s'il savourait sa victoire psychologique. Puis, d'une voix douce mais impitoyable, il reprit la parole, intensifiant la pression sur l'homme devant lui.


Kira : (avec une froideur calculée) Regarde-toi… Tu parles de Misa comme d'une déesse, mais te voilà sans défense, terrifié par un simple adolescent. C'est pathétique, tu ne trouves pas ? À quoi te servent tes convictions maintenant que tu es face à la réalité ?


Le fanatique, le souffle court, tentait de reculer, mais ses jambes refusaient de bouger, comme si elles étaient clouées au sol par la peur. Kira avança lentement vers lui, chacun de ses pas résonnant dans l'immense hall, comme un compte à rebours inévitable.


Kira : (s'approchant encore) Dis-moi… Quel est ton nom ?


Le fanatique cligna des yeux, déconcerté par la question soudaine, mais incapable de résister à l'injonction de cette voix impérieuse. Il balbutia, sa voix tremblante.


Fanatique : M-mon nom… Je m'appelle Takashi… Takashi Nakamura…


Kira hocha lentement la tête, comme s'il savourait cette réponse. Il fixa Takashi d'un regard perçant, une lueur de malice dans les yeux.


Kira : (avec un sourire cruel) Takashi Nakamura… Un nom ordinaire pour une vie insignifiante. Est-ce que tu crois vraiment que c'est avec un tel nom que tu laisseras une trace dans ce monde ? Est-ce que tu penses vraiment que Misa se souviendrait de toi ?


Takashi se sentit encore plus petit sous le poids des mots de Kira. Sa respiration s'accélérait, la panique montant en lui. Kira, sans se presser, continua son discours.


Kira : (froidement) Les noms ont du pouvoir, Takashi. Ils sont la clé de l'existence, de l'influence, du contrôle. Mais toi, tu n'as aucun pouvoir, juste un nom vide, sans signification.


Tu n'es qu'une ombre dans ce monde, une âme errante qui se cherche désespérément un but… mais tu n'en as aucun.


Au même moment, le deuxième vigile, ayant récupéré son sang-froid, brandit son arme et l'interpella d'une voix forte.


Vigile : (avec détermination) Takashi ! Arrête immédiatement, ou je tire ! Pose-toi à terre et ne bouge plus !


Takashi, les yeux écarquillés, se tourna brusquement vers le vigile, mais son esprit était déjà trop engourdi par les paroles de Kira pour réagir avec la clarté nécessaire. Le fanatique hésitait, la peur et la confusion luttant en lui.


Kira, profitant de cet instant d'hésitation, fit un pas de plus, sa voix désormais presque un murmure, mais assez puissant pour percer le vacarme mental de Takashi.


Kira : (sourdement) Tu vois, Takashi… Même eux savent que tu n'es rien. Lâche prise. Tu ne mérites pas de prononcer le nom de Misa.


Takashi, paralysé par cette attaque psychologique, semblait prêt à se laisser abattre par le vigile. Ses yeux cherchaient désespérément une issue, mais il savait au fond de lui qu’il n’avait nulle part où aller. Le pouvoir de Kira l’avait déjà enfermé dans une cage invisible, une cage de peur et d’impuissance.



Le vigile, tenant toujours le fanatique immobilisé, jeta un coup d'œil vers l'entrée du hall où le personnel de l'hôpital commençait à s'amasser. Il cria avec urgence :

Vigile : (d'une voix forte) Quelqu'un ! Vite, venez aider mon collègue ! Il a été touché !


Une femme dans la foule, reconnaissant le nom du vigile blessé, poussa un cri perçant avant de se précipiter vers lui.


Lucie, qui était restée près d’Arlet, regarda avec horreur la scène. Voyant le vigile, qui s’appelait Hiroshi, gisant sans vie sur le sol, elle se mit à pleurer. Arlet tenta de la consoler, mais Lucie savait qu'elle pouvait faire quelque chose. Elle sortit discrètement le Life Note de sa poche, hésita un instant, puis écrivit rapidement le nom du vigile qu'elle avait entendu crier plus tôt.


Lucie : (en murmurant) Hiroshi Nakamoto… Cause du retour à la vie : cessation de toutes blessures mortelles.


Quelques secondes après avoir écrit, le corps de Hiroshi bougea légèrement. Puis, avec une force inattendue, il ouvrit les yeux et reprit conscience. Les infirmiers, sur le point de le placer sur une civière, sursautèrent et lâchèrent l'équipement, laissant le vigile lourdement retomber au sol.


Hiroshi : (grognant, en colère) Eh ! Mais ça ne va pas la tête ?!


Les infirmiers reculèrent, stupéfaits, tandis que Lucie et Arlet regardaient la scène avec des expressions mitigées. D'un côté, Lucie était soulagée d'avoir pu sauver une vie, mais elle était également effrayée par le pouvoir qu'elle venait d'exercer. Arlet, quant à lui, observait Lucie, se demandant ce qu’elle avait fait pour accomplir un tel miracle.


Au même moment, des sirènes de police retentirent à l’extérieur. Des agents en nombre envahirent les lieux, pénétrant par les fenêtres et les couloirs de l’établissement, rétablissant enfin l’ordre. Les rescapés, encore sous le choc, tentèrent de fournir des témoignages, certains affirmant avoir vu un adolescent fantomatique qui avait disparu aussi mystérieusement qu'il était apparu.


Kira, maintenant à l'abri, tira un masque supplémentaire de sa poche et le remit sur son visage, prenant soin de se fondre dans la foule. Il s’éloigna du chaos en restant discret, prêt à continuer son chemin, sa mission et son nouveau règne.


Light marchait tranquillement vers la sortie, Ryuk planant au-dessus de lui. Alors qu’il avançait, il remarqua un attroupement parmi le personnel de l’hôpital. Leurs visages rayonnaient d'une joie étrange, quelque chose lui échappait. Intrigué, il s'interrogea sur la raison de cette agitation. Pourquoi étaient-ils tous réunis autour du vigile ?

Continuant à avancer, Kira observa la scène de loin, perplexe.


Le vigile, qui venait de retirer sa chemise ensanglantée, était entouré par des infirmiers qui vérifiaient frénétiquement la zone où il avait été touché en plein cœur. Pourtant, le vigile n’avait rien, même pas une cicatrice. L’adolescent écarquilla les yeux en voyant le deuxième vigile menottant le fanatique. Bon sang, pensa-t-il, il y avait un homme au sol, gisant dans son propre sang, et maintenant il était là, debout, en vie.


Soudain, Ryuk commença à se cogner violemment contre les parois des murs. Les ampoules néon de l'hôpital vacillèrent, certaines perdant leur équilibre avant de tomber lourdement sur une table. Puis, sans avertissement, Ryuk poussa un cri strident qui résonna dans tout l'établissement. Le shinigami se tenait la tête, ses ailes déployées en un mouvement brutal qui renversa toutes les chaises de la salle d’attente. Les témoins de cette scène s'enfuirent en hurlant...


Kira s’arrêta, fixant Ryuk avec stupeur. C’était la première fois qu’il voyait le shinigami se tordre de douleur ainsi. De l'autre côté du couloir, Lucie assista également à la scène. Elle entendit l’adolescent s’adresser à Ryuk, l’inquiétude perçant dans sa voix.


Light : (d'une voix tranchante) Que t’arrive-t-il, Ryuk ?


À cet instant, Lucie comprit que cet adolescent possédait lui aussi l’un des cahiers appartenant à un shinigami. Ryuk, toujours en souffrance, se leva avec difficulté et, d’un doigt tremblant, désigna Lucie, qui se tenait près d'Arlet dans le couloir où les lampes vacillaient comme dans un film d’horreur.


Ryuk : (haletant, en souffrance) C'est elle…


Kira tourna lentement la tête, croisant le regard de Lucie. Il comprit instantanément ce qui s’était passé. Lucie avait ramené le vigile à la vie grâce au Life Note, et c'était la raison pour laquelle Ryuk souffrait ainsi. Leur confrontation était inévitable, et Kira savait que la présence de Lucie compliquait ses plans de manière imprévisible.



Laisser un commentaire ?