Mondes des contes
Au cachot, je caressai Wolfy tandis qu’Eliz et Catlin se disputèrent encore. N’en pouvant plus de les entendre, je me levai tout en haussant le ton…
-Ça suffit ! Vous croyez quand vous disputant, cela va arranger les choses ?! Regardez autour de vous, nous sommes enfermés !!
Elles me regardèrent pendant quelques secondes…
-Il faut te calmer, Ruby. Ce n’est pas en criant sur nous, qu’on va sortir d’ici. Dit Catlin.
-Elle a raison. Rajouta Eliz.
-C’est de ma faute à présent ? Leur demandai-je avant de soupirer et de m’agenouillai vers Wolfy. Va nous chercher la clef, d’accord mon grand ? Tu es le seul à pouvoir passer entre les barreaux.
Il aboya avant de partir…Wolfy seul, se précipita vers l’un des gardes qui fut assit à une chaise quand sans faire attention et il se cogna contre un homme. Celui-ci s’agenouilla vers lui afin de le caresser…Wolfy se mit alors à remuer la queue.
-Tu porte l’odeur de cette femme. Dit-il.
Wolfy se mit à aboyer…
-Elle est enfermée, ici ? Lui demanda-t-il en souriant avant de lui donner la clef du cachot. Tiens, et ne dis rien, ce sera notre petit secret.
Cet homme se releva ensuite avant de partir. Peu de temps après Wolfy revint avec la clef du cachot, heureuse de le revoir, je le pris dans mes bras…
-Je savais que tu réussirais. Lui dis-je en souriant. Tu es formidable…
Eliz prit la clef tout en se levant…
-Maintenant sortant d’ici.
Tandis que nous nous dirigeâmes vers la sortie du château, Catlin s’arrêta pendant quelques secondes avant de faire demi-tour. Eliz et moi surprises, nous nous écriâmes son nom…Chaque pas qu’elle fit, elle s’approcha de la salle du trône tout en assomment sur son passage les gardes. Arrivée à cette dernière, elle fracassa la porte avec son pied…
Le prince Zen la regarda tandis qu’elle s’avança vers lui d’un pas décidé…
-Ne serais-ce pas une de mes prisonnières ? Dit-il en se levant de son trône. Si tu as réussi à t’échapper alors tes amies aussi, je présume.
Arrivée vers lui, elle le frappa violemment au visage avec son poing. Surprit, il tint sa joue…
Alors qu’Eliz et moi, nous nous apprêtâmes à faire demi-tour pour rejoindre Catlin, des gardes nous entourèrent.
Le prince Zen, vis le regard glacial de Catlin et se mit à rire…
-Qu’a-t-il de si drôle ? Lui demanda-t-elle.
-Aucune femme, ne m’avait frappé avant aujourd’hui. Tu vas le regretter. Dit-il en sortant son épée de son fourreau.
Catlin sortie son éventail, qui fut aussi coupant qu’une lame…Ils commencèrent ce duel où le son de leur lames s’entrechoquèrent et résonnèrent dans toute la pièce. Catlin sépara ensuite son éventail en deux et se précipita à nouveau vers lui tout en enchainant rapidement les coups. Les ayants tous esquivé, le prince Zen s’éloigna d’elle en souriant…
-Tu es douée pour te battre. Aucun homme n’avait fait durer un combat aussi longtemps.
-Je n’ai fait que me battre dans la vie. Répondit-elle avant de se précipiter sur lui.
-Es-tu rancunière ? Tu n’as pas pu supporter le fait que tu sois dans un cachot ? Lui demanda-t-il en esquivant son coup.
-Ce n’est pas pour cela. Je veux que tu cesses de faire souffrir les villageois ! Ce n’est pas digne d’un roi ! Répondit-elle en le faisant tomber à terre.
Allongé sur le dos, il se mit à rire nerveusement…
-En quoi cela te regarde ? Tu ne fais même pas partie des villageois. J’ai le droit de me comporter comme je le veux ! Répondit-il.
Furieuse, Catlin, planta l’une des parties de son éventail à côté du visage de Zen.
-Ils ne méritent pas de souffrir ainsi !
Il se mit à sourire avant de se relever. Il posa ensuite ses lèvres délicatement contre celle de Catlin afin de l’embrasser tendrement. Surprise, elle le repoussa en rougissant…Au même moment, Eliz et moi ouvrîmes la porte…
-Qu’est ce qui te prend ?! Lui demanda-t-elle.
-Si on dérange, on peut repasser. Dit Eliz.
-N-Non…Ce n’est pas…ce que vous croyez…D’ailleurs partons. Dit-elle en se relevant avant de se tourner vers Zen. Et sache que si tu n’as pas cessé de faire ce genre de chose à tes villageois, je reviendrais !
Précipitamment, nous partîmes toutes les trois en dehors du château. Seul, Zen se toucha les lèvres avant de sourire une nouvelle fois…
-C’est elle. C’est la première fois qu’une femme se comporte ainsi avec moi. Je veux qu’elle devienne ma reine.
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