Chasseurs de dragons : Saison 2.

Chasseurs de dragons : saison 2 :

Chapitre 23 :

Les adieux :

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- Où sont mes chevaliers ?! S'écria le seigneur Arnold.

Nous venions d'arriver au château, après avoir enfin vaincu le Bouffe-Monde, pour régler notre contrat au seigneur Arnold. Mais bon, comme je mis attendais... ce dernier ne nous payera pas. Pour la simple et bonne raison qu'il a retrouvé sa vue et qu'il nous voit tel que nous somme. Nous ne sommes pas des chevaliers, mais de simple chasseurs qui n'en vaux pas la peine ! Ce qui est extrêmement injuste !

Le seigneur Arnold se trouve devant nous, avec derrière lui son fidèle domestique que je n'aime pas du tout. Nous somme en face de lui, Moi et Hector juste derrière mon double, Zoé ainsi que le double d'Hector, alors que Lian-chu se trouve à coté de nous. On regarde le seigneur Arnold d'un air surpris, ne sachant pas quoi dire, avant que mon double ne prenne la parole :

- Euh... mais... mon riche grand seigneur, c'est nous !

- Vous ?!

- Oui, nous ! Lian-chu et Gwizdo, vous savez, les chasseurs de dragons !

Mais le seigneur Arnold n'a pas la réponse qu'on espérait. Sauf pour moi et Hector, comme nous le savions déjà. Il se met à rire d'un air moqueur, ne nous croyant pas du tout. Et pourtant, nous avons bien tué le Bouffe-Monde ! J'ai méme failli crever ! Alors je sais ce que je dis ! Enfin, ce que je pense.

- J'ai envie de le frapper, là, maintenant... je dis à voix basse.

- Va falloir que tu te retienne, on sait pas ce que ça peut provoquer. Me répond Hector.

- Il sera juste de nouveau aveugle, ça changera pas grand chose.

Hector a un petit rire, qui attire l'attention de Lian-chu. Ce dernier nous regarde, souriant, sans doute parce qu'il est heureux de nous voir aussi complice et proche par rapport à nos deux doubles. Je lui souris aussi, avant de me tourner vers le seigneur Arnold. Mon double vient de sortir le contrat qu'il avait signé avec lui de sa poche, et lui montre juste sous son nez :

- Dites moi, c'est pourtant bien votre croix, là, en bas du parchemin ?

- Ça suffit ! Assez rit ! J'vois pas de chasseurs, moi ! Tout ce que je vois, c'est deux gueux mal dégrossit !

Il prononça tout ça en arrachant le contrat des mains de mon double, le roula en boule avant de lui jeter à la figure ! Mais il est suicidaire ce type ou quoi ?! J'vais vraiment le frapper, et pas que ! Je m’apprête à lui régler son compte, retroussant déjà mes manches, mais Hector me retient par le bras accompagné de Lian-chu ! J'allais répliquer quelque chose lorsque Zoé s'approcha de son oncle pour lui supplier :

- Mais... mon oncle ! C'est pourtant vrai ! C'est Gwizdo qui a vaincu le Bouffe-Monde ! C'est pour ça que vous êtes guéri, que la nature est en fête et qu'il y a pleins petits lapins partout !

- Toi, petite insolente, j'en ai plus qu'assez de tes histoires de bonnes femmes !

- C'est pas des histoires ! Gwizdo, c'est un vrai héro !

- Hors de ma vue, nièce indigne !

- Vos yeux, ils sont encore plus laid qu'avant !

- Au pensionnat des vieilles dents, petite peste !

- Eh bien c'est tant mieux ! Parce que je préfère encore aller chez les veilles dents, que d'habiter avec un vieux croûton, moche et qui m'aime pas !

Elle courut en dehors de la pièce, ouvrant une porte donnant sur des escaliers pour ensuite la claquer derrière elle ! Ça, c'est ma Zoé ! Te laisse pas faire par un vieux monsieur laids comme un poux qui mérite pas d'avoir retrouver la vue !

- Zoé, revient ici ! S'écria ce dernier.

Il commença à se diriger vers la porte, et je réussi à me dégager de la poigne qu'avait Hector sur moi pour me diriger vers lui et lui apprendre les bonnes manières ! Mais au moment où j'ouvre la bouche, mon double se met devant moi et me stop d'un mouvement de la main :

- Elle a raison, Zoé ! T'es vraiment un minable ! Et en plus, t'es méchant avec les petites filles, Zoé ta nièce que tu n'écoute jamais et que t'engueule tout le temps ! Elle est gentille, courageuse et intelligente ! Et elle mérite mieux qu'un vieux tonton égoïste et malhonnête comme toi !

Je reste un moment bouche bée, tout comme mes amis derrière moi ainsi que le seigneur Arnold qui le regarde noir. Son domestique n'ose méme pas faire un commentaire ! Prend toi ça dans les dents, vieux barbus ! Mon double, il a du cran et il t'a bien remit à ta place ! Ce dernier s’apprête à répliquer quelque chose à mon double, mais je ne le laisse pas faire. Cette fois s'y, je m'interpose sans me préoccuper de l'avis d'Hector et de Lian-chu :

- Et sache que nous, au moins, on est pas resté ici à attendre que les autre fassent le boulot à notre place ! Tu sais ce que j'ai fait pour venir jusqu'ici ?! J'ai voyagé dans le temps, j'ai affronter des dragons qui te feraient frémir, j'ai protégé mes amis et j'ai sans doute tué le plus dangereux dragon de l'histoire ! Alors j'aimerai bien savoir ce que tu as à répondre à ça ?!

Moi et mon double, on regarde le seigneur Arnold avec le regard le plus noir du monde. Et je sens toute la colère monter en moi et une envie incontrôlable de le frapper ! Mais je me retiens, comme me l'a dit Hector, et attend une réponse de la part de ce sale égoïste... bien que je la connaisse déjà.

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Nous voilà maintenant dehors, sans un sous en poche, marchant la tète basse en direction de... nul part, en faite. Le seigneur Arnold nous a jeté violemment dehors après qu'on l'ai remit à sa place, et j'avoue que j'ai encore mal partout. Mais ça en aura valut la peine, vu la tète qu'a fait le seigneur Arnold ! J'ai vraiment cru qu'il allait exploser !

- Tu sais qu'il va se poser des questions, maintenant ? Me demanda Hector.

- Qui ?

- Le seigneur Arnold ! Sur le fait que t'ai voyagé dans le temps !

- Tu parle, il croira que je racontais des histoires. Et puis, le principal, c'est qu'on l'ai remit à sa place ! Pas vrai ?

Je me tourne vers mon double, qui lui aussi semble avoir encore mal partout :

- Ouais, c'est ça... mais au fait, Lian-chu, t'aurais pu nous donner un coup de main ! S'écria ce dernier.

- Bah, pourquoi ? Vous vous êtes bien débrouillés.

- Bien débrouillés, tu te fiche de moi ?

- Non, il a raison. Tu as bien défendu Zoé, et pour ça, je te dois tout mon respect ! Dis-je en fessant une petite révérence.

- Pfff, tu parle ! C'est plutot toi quand tu lui a dit qu'on avait fait tout le sale boulot à sa place ! Dit-il en me fessant un sourire plus un clin d’œil.

- Ouais, c'est vrai... on ferait une super équipe, tout les deux !

J'enroule un bras autour de ses épaules, le rapprochant de moi, et on se met à rire, tout les deux. C'est la première fois qu'on rit ensemble ! La dernière fois, il était le seul à faire la tronche. Je commence déjà a changer... il a changer. Hector et Lian-chu nous regarde, souriant, avant qu'on continu notre route.

- Vous croyez qu'on la reverra un jour ? Zoé ? Demanda Lian-chu.

- Oh, oublie la, mon vieux. Le pire qui peut lui arriver, pauvre cocotte, c'est traîner avec des gueux comme nous ! Répondit mon double.

- Oh, tu es sur de ça ? Je réplique.

Ils s’arrêtent deux secondes, me regardant d'un air surpris. Bordel, ils ont toujours pas compris que je suis au courant d'absolument tout...

- Qu'est ce que tu veux dire ? Me demanda mon double.

- Attend quelques secondes...

- Trois... deux... un... fait Hector.

- Hé, attendez moi mes chevaliers ! S'écria une voix enfantine à l'autre bout de la colline.

Nos trois amis se retournèrent d'un coup, alors que moi et Hector nous félicitons pour avoir fait le décompte pile au bon moment ! Finalement, on se souvient de quelques trucs. On se retourne aussi, pour voir Zoé courir dans notre direction, un sac à main en peau de vache autour de la taille :

- Zoé ?! Mais qu'est ce que... tu le savais, pas vrai ? Me demanda mon double.

- Bah oui, évidement ! Et je sais ce qu'il y a dans son sac, aussi...

- J'allais quand méme pas aller chez les sœurs veilles dents ! Je préfère m'installer dans la p'tite ferme, avec vous ! Dit-elle tout en prenant le double d'Hector dans ses bras.

- Mais quelle petite ferme ? Demande de nouveau mon double.

- La p'tite ferme, quoi ! Avec le gros moulin, la bergerie, et les moutons !

Elle montre alors son sac, et l'ouvre devant nous. A l'intérieur se trouve des centaines de pièces d'or, sans doute beaucoup plus ! Mon double a les yeux qui brillent, et tous ont le sourire aux lèvres. Zoé a nous seulement réussi à s'enfuir, mais en plus elle a piquer tout l'argent de son oncle ! Je l'adore.

- Oh bon sang, Zoé... on t'aime ! S'écria mon double.

Il n'attendit pas une seconde et la prit dans ses bras, heureux comme un ange ! Elle lui rendit son étreinte, avant qu'ils ne se lâchent en souriant. Je suis vraiment content qu'ils s'entendent mieux qu'avant, ces deux là. Au moins, je n'ai plus aucune raison de détester mon double ! Enfin, presque...

Zoé referma son sac, avant de se tourner vers nous. Sans que je ne mis attende, elle fonça vers moi avant de me prendre dans ses bras !

- Wow !

- Merci de nous avoir sauvé, Gwizdo !

- Hé, pas de quoi... je voulais pas mourir de toute façon !

Elle se mit à rire, et je lui rendis son étreinte. Si je ne les avais pas sauvé, rien de tout cela n'aurait existé... je n'aurai pas existé. Je me demande d'ailleurs pourquoi moi, je n'ai pas disparu comme Hector me l'avait dit. Peut être parce que j'étais déjà dans cette Timeline ? Je n'en ai aucune idée...

Je fini par la lâcher, et je me tourne vers mon double, celui d'Hector et Lian-chu qui viennent de se rapprocher de nous, le sourire aux lèvres :

- C'est vrai qu'on ne t'a pas encore remercier. Tu as quand méme risquer ta vie pour nous ! Dit Lian-chu.

- Ouais, c'est toi le héro dans l'histoire. C'est toi qui nous a protéger, qui nous a défendu face à des dangers inimaginables... j'suis content de devenir comme toi, dans le futur ! Me dit mon double.

- Hé, pas besoin de me remercier ! J'allais pas rester les bras croisés. Et... je vais être honnête, je ne regrette pas d'avoir vécu cette aventure, avec vous tous.

Ils me sourient, et je leur souris en retour. Je suis sincère, je n'oublierai jamais cette rencontre avec eux...

- ... bien que tu m'ai beaucoup énervé ! Dis-je en direction de mon double.

- Et ça y est, ça recommence ! Dit Hector.

- Mais j'ai changé, maintenant ! Faut plus penser au passé !

- J'te signal qu'on s'y trouve, dans le passé ! Ça va être dure d'oublier le début de notre relation. Je répond.

- C'est vrai que vous ne vous entendiez pas très bien ! Dit Zoé.

- Hé, arrêtez d’être tous contre moi ! Puisque je vous dis que j'ai changé !

On se mit à rire, sauf lui évidemment ! Enfin, au début. Il commença à rire avec nous, et on décida de partir loin du château en continuant de rire. Je me sens vraiment bien, avec eux tous, et j'ai envie que ce moment dure pour toujours ! Mais... chaque bonne chose a une fin. Et je crois que la notre est arrivée. Je m’arrête, la tète basse, alors que les autres continus sans me remarquer. Mais comme je m'y attendais, Hector finit par ne plus me voir et se retourne, avant de m'interpeller :

- Gwizdo ?

Je lève la tète vers lui, le regardant droit dans les yeux, et il comprend tout de suite. Il s'excuse auprès des autres et court dans ma direction, avant de s’arrêter juste devant moi :

- Gwizdo... tu crois vraiment que...

- Oui. Je crois que c'est le moment de faire nos adieux.

- C'est vrai qu'on doit retourner à notre époque... tu es sur que tu ne veux pas rester avec eux encore un moment ?

- Hector, je... je peux plus voir le visage de Lian-chu. J'ai mal depuis que je l'ai vu, et je veux que cette douleur cesse. Je ne peux pas rester plus longtemps, a le voir et me dire que... dans le futur, il est...

Les larmes me montent aux yeux, et l'une d'elle commence à coulé sur ma joue. Je retiens ces larmes depuis que j'ai revu Lian-chu. Je retiens mes émotions pour que les autres ne se doutent pas de quelque chose. Mais là... c'est trop, je n'en peux plus... je veux rentrer, je ne veux plus le voir... ça me fait beaucoup trop mal...

- Je sais, Gwizdo. Et je comprend. Je pense que c'est le bon moment pour leur dire au revoir.

Il me sourit et pose une main sur ma joue tout en essuyant ma larme, et je lui souris en retour. On s’apprête à retourner vers les autres, pour leur dire au revoir... mais je n'en ai pas besoin. Je vois Zoé et le double d'Hector courir vers nous et me sauter dans les bras sans attendre ! Je manque de perdre l'équilibre, mais je me retiens :

- Tu va me manquer ! Dit Zoé entre deux sanglots.

- 'Ctor trop triste !

- ... vous allez me manquer, vous aussi... je suis désolé...

Je resserre mon étreinte autour d'eux, ne voulant pas les lâcher en sachant que c'est sans doute la dernière fois que je les prend dans mes bras. Quelques larmes coulent encore, et je ne m’empêche pas de pleurer. Je ne peux pas ! On finis par se lâcher, et Zoé s'éloigne un peu de moi avant de se tourner vers Hector et de le prendre à son tour dans ses bras.

Je vois ensuite mon double venir vers moi, retenant du mieux possible ses larmes. Non mais franchement...

- Tu peux pleurer, je te jugerai pas ! Je dis en souriant.

Il me sourit en retour et se jette immédiatement dans mes bras, retenant quelques sanglots. Je le serre a mon tour contre moi, pour la dernière fois, et on reste comme ça pendant plusieurs longues minutes. Je ne veux pas le lâcher, je ne veux pas...

- Je suis vraiment désolé pour... pour tout ce que je t'ai dit, je ne le pensais pas...

- C'est pas grave, mon grand. C'est déjà oublié... prend soin d'eux pour moi, d'accord ?

Il hoche la tète, plusieurs fois, avant de me lâcher et de vite essuyer ses larmes pour que les autres ne s'en rendent pas compte. Mais je crois que c'est peine perdu. Il se tourne ensuite vers Hector, le prend dans ses bras et que je crois les entendre se parler quelques secondes :

- Merci de m'avoir sauvé de Granoff... t'es déjà aussi courageux que ton double ! Dit Hector.

- J'allais pas laisser ce type te faire du mal, quand méme !

Je reste un moment sans bouger, me demandant de quoi il parle... avant de sourire. On dirait que mon double apprécie déjà Hector autant que moi. Du moins, sa version humaine. Peut être qu'il sera plus indulgent envers sa version dragon, maintenant.

Il se lâche enfin... avant que je ne me tourne vers Lian-chu. Comment je vais lui dire au revoir ? Je ne pense pas pouvoir... je peux faire semblant ? Faire comme avec les autres, pleurer un peu et le garder dans mes bras pendant quelques minutes ? Je ne voudrai jamais le lâcher, jamais... comment je pourrai ?

Mais... je ne veux pas essayer de contrôler mes émotions, les retenir. Je veux lui dire au revoir comme je veux ! Je reste un moment sans bouger... avant qu'il ne me sourit et m'incite à venir. Je souris, et ne me préoccupe plus de rien. Je cours vers lui et saute dans ses bras, manquant de lui faire perdre l'équilibre ! Je le serre du plus fort que je peux, versant quelques larmes que je ne peux retenir. Je crois que ça va être l'adieu le plus difficile de ma vie...

- Tu sais que ce n'est qu'un au revoir ? Me demande t'il en riant.

- Je sais, je sais... mais quand méme, je voulais...

- Tu va me manquer, toi aussi... vivement que Gwizdo devienne comme toi !

- Oui, c'est clair ! Mais...

- Mais ?

- ... Lian-chu, tu peux me faire une promesse ?

- Euh... oui.

- Fait attention à toi, d'accord ?

- ...

- D'accord ? S'il te plait, promet le moi...

- Oui, Gwizdo. Je ferais attention.

- Merci, mon grand...

Je le garde dans mes bras encore quelques secondes... avant de le lâcher. J’atterris par terre, m'éloigne un peu tout en essuyant mes larmes pendant qu'Hector se dirige vers Lian-chu avant de le prendre dans ses bras ! Je ne sais pas si Lian-chu a vraiment compris le sens de cette phrase... de ma promesse. Mais j'espère qu'il la retiendra. Même si je sais que ça ne changera rien... peut être qu'il s'en souviendra. Je l'espère vraiment.

Hector s'éloigne a son tour de lui, avant de venir vers moi. On se tient cote à cote, en face de nos quatre amis. Bon sang... je sais ce qui leur arrivera, à eux quatre, dans le futur. Je dois absolument aller vers Zoé une fois à mon époque ! Peut être qu'elle se souviendra de moi... du fait que j'ai voyagé dans le temps. Est ce que leur souvenir auront changer ?

- Alors... c'est un adieu ou... seulement un au revoir ? Demanda mon double.

- C'est seulement un au revoir, Gwizdo. On se reverra... plus tard. Répondit Hector.

- Vous vous souviendrez de nous, pas vrai ? Et vous viendrez nous rendre visite ? Demanda aussitôt Zoé.

- Chaque fois qu'on en aura l'occasion ! Comment voulez vous qu'on vous oublie ? Je répond.

Elle me sourit, et je sens qu'elle a déjà hate qu'on revienne. Et moi aussi, je dois dire ! Je veux déjà les revoir, alors que je ne suis méme pas partis...

Le double d'Hector retient clairement ses larmes, et marmonne quelque chose que j'arrive à comprendre tout de suite. Il est triste qu'on parte, mais il a hate de nous revoir et qu'on puisse jouer ensemble ! Je lui souris et rit un peu, comme Hector à coté de moi. Evidemment que je viendrai jouer avec lui, dés que possible !

- Vous saluerez nos double de notre pas ? Demanda Lian-chu.

- Bien sur ! Ils seront heureux de... savoir qu'ils allaient bien dans le passé ! Dit Hector.

- C'est vrai... ils ne nous croiront sans doute pas. Je dis.

- Sans doute pas... alors ? On y va ?

Il me sourit, tristement. Je n'ose pas le lui rendre. Je baisse la tète, et prend ma montre qui se trouve accrocher à ma ceinture. Je la décroche rapidement, avant de la porter jusqu'à mon visage. Je la tiens d'une main, et Hector la prend à son tour. On se tient la main le plus fort possible, pour qu'on puisse repartir ensemble. On relève ensuite les yeux vers nos quatre amis, qui semblent sur le point de nous empêcher de partir ! Mais... ils savent qu'on doit retourner à notre époque.

- Merci. Prenez soin de vous. Je dis, en méme temps qu'Hector.

- Vous aussi. Répondent-ils à l'unissons.

On leur sourit, une dernière fois... avant de tourner les aiguilles.

Adieu, double d'Hector. J'avais oublié à quel point tu étais adorable ^^

Adieu, Zoé. Garde ton âme d'enfant et rêve de chevalier et de combat de dragons...

Adieu, mon double. Gwizdo du passé. J'espère que tu aura compris la leçon et que tes ami passent avant tout...

... Adieu, Lian-chu. Puisse tu trouver la paix un jour. Peut être te rejoindrai-je en de bon terme.

Merci de m'avoir offert cette deuxième grande et fabuleuse aventure. Je ne vous oublierai jamais.

Jamais.

Fin de la saison 2.

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