Le retour du passé
9 heures du matin, 12ème District. Beckett était à son ordinateur et tapait un rapport, Castle n’étant pas encore là, elle regarda sa montre.
- « Celui-là, toujours à l’heure ! La ponctualité incarnée. »
Un homme approcha de son bureau. Beckett ne levant pas les yeux de son écran, dit un sourire malicieux sur le visage :
- « Bah, ce n’est pas trop tôt Castle ! Vous avez eu un problème de garde robe ?! »
L’homme toussota, elle leva les yeux de son écran.
Ce n’était pas Castle mais un homme aux cheveux grisonnant, la soixantaine, assez grand, encore assez séduisant pour son âge, ses beaux yeux bleus, lui rappelaient ceux de quelqu’un.
- « Je peux vous aidez ? »
- « Bien sûr charmante demoiselle. Je cherche Mr. Richard Castle. »
Beckett soupira.
- « Eh bien M. Castle n’a toujours pas daigner nous honorer de sa présence ! »
L’homme prit un air outré.
- « Oh ! Il est en retard. Il ose faire attendre une aussi jolie femme que vous ? C’est un crime ! »
Beckett levant les sourcils, la bouche entrouverte, finit par lui demander :
- « Que lui voulez-vous ? »
L’homme s’éclaircit la gorge.
- « Hum… pas grand-chose mon ange. En faites, je voulais simplement rencontrer mon cher fils. »
Ryan et Esposito qui n’avaient pas perdu une miette de la conversation, ouvrirent une bouche tel une caverne.
Ryan qui se tenait en équilibre sur les deux pieds arrière de sa chaise bascula et s’étala par terre, attirant l’attention de Beckett sous le choc de cette réplique et de l’homme.
Il regarda Esposito aider Ryan à se relever puis retourna son attention vers le lieutenant qui avait toujours la bouche ouverte et qui le regardait avec des yeux ronds. Voyant que le choc n’était toujours pas passé, il ajouta :
- « Bon et bien je vais m’asseoir là. »
Désignant la chaise qui était destinée à Castle près du bureau de Beckett. Il allait s’asseoir lorsqu’une voix se fit entendre, l’arrêtant dans son mouvement.
- « Hey ! C’est ma place là ! »
Beckett, Ryan et Esposito qui gobaient toujours les mouches ainsi que l’homme mystérieux se tournèrent vers lui.
Castle s’approcha du bureau de Beckett, deux cafés à la main. Il fit face à l’homme qui avait voulu lui voler sa place, L’écrivain le fixa un moment puis se pencha pour voir Beckett toujours éberluée.
Il mima avec ses lèvres :
- « C’est qui celui-là ? »
Beckett finit par fermer la bouche et articula un :
- « Heu… »
Castle regarda Beckett puis l’homme, puis Beckett…puis finit enfin par poser le café destiné à cette dernière devant elle.
Il s’assit à sa place et commença à déguster son café. Au bout de quelques instant, voyant que tout le monde le regardait, il balança un :
- « Quoi ? »
Personne ne répondit. Interloqué, il regarda Beckett qui ne pouvait sortit un mot de sa bouche. Au bout d’une minute, voyant que l’homme l’observait béat, il se retourna vers lui :
- « heu…mon gars, je sais que je suis irrésistible mais vous n’êtes pas du tout mon genre ! »
L’homme sourit, il lui tendit la main.
- « Bien »
- « Je me présente : Norman Jackson ! »
Castle regardant Beckett et fut intrigué par ce qu’il vit dans son regard.
Il serra, malgré tout, la main de l’inconnu tout en se levant.
- « heu…et bien enchanté…On se connaît ? »
- « Pas pour l’instant, mais j’espère que l’on deviendra très proches. Nous avons du temps à rattraper mon fils ! »