La personne que j’aime
Eliza était complètement anéantie car Neil l'abandonnait pour Candy. Monsieur et Madame Legrand sortirent de la chambre en entraînant leur fille afin de laisser leur fils avec Candy.
Candy : Neil... Dis-moi que ce n'est pas vrai...
Neil, surpris : De quoi veux-tu parler ?
Candy : Tu ne peux pas être amoureux de moi ! Tu m'avais dit que tu aimais une autre !
Neil sourit : Et si je te dis que c'est toi, cette personne dont je suis épris ?
Candy, effarée : Non... Je ne peux pas le croire !
Neil, en soupirant : Candy...
Candy : Ce... C'est trop soudain.... Je ne peux pas !
Neil s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. La jeune femme se mit à pleurer en s'accrochant à lui comme une bouée de sauvetage.
Candy :Je... Je t'en prie, Neil !Je ne peux pas accepter !
Neil : Candy, écoute-moi, tu veux bien ?
Candy : Oui.
Neil : Tu sais, tu ne peux pas me forcer à te dire le contraire. (Candy ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais Neil l'en empêcha tout de suite.) Ne me dis pas « Non » car je t'ai prouvée hier. Que faut-il de plus pour que tu me croies ?
Candy : ...
Neil : Candy, je veux bien admettre que tu ne crois pas encore à mon amour pour toi mais que tu me dises que tu ne ressens rien pour moi, non ! Tu m'as montré ta jalousie quand une autre fille s'approche de moi, ça me suffit amplement pour savoir que tu tiens à moi.
Candy ne pouvait pas nier sa jalousie mais elle refusa d'admettre que Neil était amoureux d'elle.
Neil : Candy, j'attendrai le temps qu'il faille pour que tu m'acceptes complètement. Je t'aime et je ne te laisserai pas partir comme dans le passé. Je n'attends pas une réponse immédiate à mon amour pour toi. Je souffre que mon amour ne soit pas encore partagé mais je veux croire que tu m'aimeras un jour, Candy.
Candy n'en croyait pas de ses oreilles de ce que vient de dire Neil. Elle était très touchée de son attention. Neil relâcha son étreinte tandis que Candy faillit de tomber si le jeune homme ne l'avait pas retenue tout de suite. Neil voyait qu'il avait bouleversé la jeune femme.
Neil : Est-ce que ça va aller, Candy ?
Candy : O... Oui.
Neil :On va manger ?
Candy : Excuse-moi. Je me sens si fatiguée...
Neil aida Candy à s'asseoir sur le lit puis il quitta la chambre pour aller manger avec sa famille. Il avertit ses parents que Candy ne se sentait pas bien...
Eliza, moqueuse ; Petite nature !
Neil, furieux ; Tu peux parler : Candy essaye de redonner un sens de sa vie et toi, tu ne fais que la critiquer ! J'en ai vraiment assez ! Tu n'as pas changé d'un iota !
Madame Legrand : Eliza, tu es cruelle !
Monsieur Legrand : Maintenant ça suffit ! Nous avons vraiment assez de ta mesquinerie !
Pendant ce temps, Candy était allongée sur le lit. Elle repensait à sa conversation qu'elle avait eue quelques instants plus tôt avec Neil. Elle ne sait ce qu'elle ressent réellement pour lui mais ce sentiment était bien dans son cœur.
Candy : Quand vais-je être vraiment heureuse ? Je ne sais ce que l'avenir me réservera encore une fois car j'en ai vraiment assez de souffrir ! Je ne veux plus jamais rester toute seule !
La jeune femme s'était endormie profondément quand Neil alla se coucher. Le lendemain, Candy se réveilla dans les bras de Neil. Au lieu de se comporter comme une vierge effarouchée, la jeune femme profita de ce moment d'intimité pour observer son compagnon endormi...
Candy : Comment pouvait-il être si beau quand il dort ? On dirait un ange... Pourquoi me rends-je compte que maintenant ? Ai-je le droit de l'aimer comme il le mérite ?
Neil se réveilla une demi-heure après et surprit Candy en train de l'observer. La jeune femme ne put soudain détourner ses yeux du jeune homme et se mit à rougir. Doucement, Neil passa sa main sur la joue de Candy et se mit à la caresser. Candy ferma ses yeux pour mieux sentir la chaleur et la douceur de cette caresse si soudaine.
Neil : Candy, tu refuses d'admettre que tu as vraiment besoin de tendresse et d'amour ! Tu ne pourras pas continuer à nier toute ta vie ! Je suis certes patient mais si tu attends si longtemps... Il sera trop tard !
Candy : Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Ai-je besoin de tendresse ? En ai-je vraiment besoin ?
Neil en brisant l'enchantement : Candy... On va déjeuner ?
Candy, en ouvrant les yeux : Oui. J'ai faim !
Neil sourit : Tu m'étonnes ! Tu n'as rien mangé hier.
Candy : Oh arrête de te moquer de moi !
Neil sourit : Candy, je ne me moque pas de toi. Ton ventre crie famine en plus.
Candy était rouge pivoine et se dégagea son visage de la main de son compagnon pour ensuite lui tourner le dos en boudant. Neil était un peu vexé de ce comportement mais il se rapprocha d'elle pour la prendre dans ses bras. La jeune femme ne se laissa pas faire et se leva du lit prête à quitter la chambre.
Neil : Tu me fais la tête ?
Candy : Je ne te fais pas la tête.
Neil : Candy, regarde-moi !
La jeune femme se retourna vers le jeune homme qui remarqua des larmes couler sur les joues de Candy. Il se leva du lit et alla la prendre dans ses bras.
Neil : Qu'est-ce que tu as ? Dis-le-moi.
Candy : Je ne sais plus où j'en suis ! Je suis si lasse de souffrir ! Arriverai-je un jour être heureuse ?! Pourquoi la vie est-elle si injuste ?!
Neil ne disait rien. Il voyait que Candy était encore très attachée à ceux qu'elle avait aimés. Il avait mal pour elle et pour lui. Il aurait aimé la rendre heureuse mais comment pouvait-il prendre ?
Neil : Candy, arrête de pleurer. Cela ne te va pas ! Dis-moi ce que tu veux vraiment et je ferai tout pour que tu retrouves ton sourire !
Candy : Je ne sais pas ce que je veux ! C'est si confus !
Neil : Bon, on va manger puis on ira sur la plage, d'accord ?
Candy : D'accord.
Un peu plus tard, Neil et Candy arrivèrent au salon et retrouvèrent les parents et Eliza. Madame Legrand remarqua les yeux rougis de la jeune blonde...
Madame Legrand : Tout va bien, Candy ?
Candy : Oui, ne vous en faîtes pas. Je suis trop sensible ces derniers temps...
Madame Legrand : Tout ira bien. Profite de passer de très bons moments ici. Tu verras, tu iras beaucoup mieux après.
Candy : Oui Madame.
Candy mangea comme Neil tandis qu'Eliza jeta un regard noir à la pauvre Candy.
Eliza, mesquine : Comment as-tu fait pour mettre le grappin sur Neil ? Tu l'as corrompu !
Candy : Je... Je....
Eliza, mesquine : Tu n'as pas ta place ici ! Tu n'es qu'une...
Neil venait de gifler sa sœur. Monsieur et Madame Legrand se contentèrent de jeter un regard noir à leur fille. Quant à Candy, elle était profondément blessée par les paroles d'Eliza. Elle se leva brusquement et quitta le salon en courant.
Neil, furieux : Tu es fière de toi Eliza ! Je vais te dire une chose, ne te mêle plus de ma vie ! Candy n'a rien fait pour mettre le grappin dessus ! C'est moi qui suis rapproché d'elle ! C'est moi qui suis allé vers elle ! Nos retrouvailles étaient assez houleuses et j'ai dû me battre pour gagner sa confiance ! Ne t'immisce plus entre elle et moi ! Candy a sa place ici !Tu ne peux pas te mettre à sa place ! Ce qu'elle a besoin en ce moment, c'est de la tendresse ! Je ne veux plus la voir pleurer ! Recommence encore une fois ce que tu viens de faire, je te jure que tu auras une correction bien plus sévère !
Sur ce, Neil quitta le salon et alla dans sa chambre dans laquelle il retrouva Candy allongée sur le lit. Il s'approcha d'elle et s'assit sur le lit. Il passa une main caressante sur les cheveux de la jeune femme. Cette dernière se redressa et s'assit sur le lit en face du jeune homme qui avait cessé de la caresser.
Neil : Candy...
Candy : J'en ai assez de cette vie, Neil... Je veux mourir !
Neil, désespéré : Non ! Tu n'as pas le droit de dire ça ! Tu ne peux pas me laisser tout seul ! Pas maintenant !
Candy : Mais essaye de comprendre ! Ta sœur fait tout pour casser !
Neil : Candy, je t'avais dit qu'elle n'avait pas changé. Elle t'en veut beaucoup ! Elle t'accuse de travers ! Tu n'es pas responsable des accidents qu'ont eu ceux que tu avais aimés. Tu sais, Eliza finira en asile si elle continue. Elle n'a plus aucun pouvoir sur moi depuis que je l'ai délaissée pour toi.
Candy : Ai-je vraiment mérité que tu restes près de moi ?
Neil : Oui Candy. Tu le mérites amplement !
Candy : Alors... Donne-moi un peu de tendresse ! J'en ai besoin !
Neil sourit : Candy, tu n'es pas la seule d'avoir besoin de tendresse. Moi aussi j'en ai besoin. J'ai besoin de toi !
Candy se jeta dans les bras de Neil qui la serra contre lui. Ils restèrent enlacés un bon moment profitant de leur chaleur mutuellement. Les caresses de Neil dans le dos de Candy étaient douces et tendres. Candy en faisait autant dans le cou de son compagnon.
Candy : Suis-je si stupide que ça ? J'ai besoin de lui ! Pourquoi refuse-je de le reconnaître ?! C'est si dur que ça ?
Neil : Candy, tu te protèges un peu trop en refusant de reconnaître que tu as besoin de moi... Oui, tu as vraiment besoin de moi pour survivre ! Je suis ton dernier espoir !