L'Histoire De

Chapitre 1 : Shelly : La Gardienne des Terres Sauvages

4449 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 3 mois

Dans un coin reculé du désert de Retropolis, là où le sable rougeoyant semblait avaler l'horizon et où les étoiles se dévoilaient comme des éclats de diamant, Shelly régnait en silence sur les terres sauvages. Ce n’était pas un royaume fait de pierre et d’or, mais un sanctuaire pour ceux que le monde avait oubliés. Dans ces terres arides, la loi était souvent dictée par la violence, et l’espoir, un luxe que peu pouvaient se permettre. Mais Shelly incarnait ce luxe, une lumière vacillante mais tenace dans l'obscurité du désert.


Les habitants l'appelaient "la protectrice des sans-voix". Son nom se murmurait comme une prière dans les tavernes délabrées de Retropolis, parmi les voyageurs fatigués et les colons en quête d’un avenir meilleur. Elle n'était pas simplement une combattante, armée de son fidèle fusil à pompe et de son célèbre "Super" dévastateur. Shelly était une légende vivante, un symbole d’espoir pour les opprimés et une menace permanente pour les bandits qui hantaient la région.


Son apparence robuste et sa démarche déterminée inspiraient respect et crainte. Vêtue de son gilet violet usé par le temps et coiffée d'une chevelure qui semblait danser sous le vent du désert, elle possédait une aura indomptable. Mais c’était son regard, un mélange de feu et de compassion, qui la rendait inoubliable. C’était un regard qui promettait justice, un regard qui assurait aux innocents qu’ils ne seraient jamais abandonnés.


Shelly ne vivait pas pour la gloire, et elle ne cherchait pas la reconnaissance. Son combat était personnel, profondément ancré dans une promesse qu’elle s’était faite autrefois : protéger les faibles, quoi qu’il en coûte.


Shelly n’a pas toujours été la figure légendaire que tout le monde respecte aujourd’hui. Elle était autrefois une jeune fille pleine d’espoir, vivant dans un village isolé niché au pied des montagnes poussiéreuses de Retropolis. Fille d’un mineur courageux et d’une guérisseuse bienveillante, Shelly avait grandi entourée d’amour et de récits anciens sur la bravoure et la justice. Ses parents lui avaient appris à toujours tendre la main aux nécessiteux et à se battre pour ce qui est juste, des valeurs qui allaient plus tard façonner son destin.


Mais la paix de ce petit village fut brisée un soir, sous une lune rouge et menaçante. Un gang de hors-la-loi, attiré par les maigres richesses de la mine locale, déferla sur la communauté. Les bandits semèrent le chaos, incendiant les maisons et pillant tout ce qui avait de la valeur. Shelly n’avait que dix ans lorsque sa vie fut irrémédiablement bouleversée. Ce soir-là, elle perdit tout : sa famille, son foyer et l’innocence de son enfance.


Au lieu de se laisser consumer par le désespoir, Shelly fit une promesse : plus jamais elle ne permettrait que des innocents subissent ce qu’elle avait vécu. Animée par une détermination féroce, elle se lança dans une quête pour apprendre à se défendre et à protéger les autres.


Après avoir erré seule dans le désert pendant des jours, affamée et épuisée, Shelly trouva refuge dans une vieille cabane perchée au sommet d’une falaise. Là vivait un homme que les habitants de la région appelaient "Le Vieux Briggs". Ancien chasseur de primes et survivant aguerri, Briggs avait choisi la solitude après avoir vu trop de vies brisées par les conflits du désert.


Au départ, Shelly et Briggs n’étaient que deux âmes perdues, chacune gardant ses blessures bien cachées. Mais rapidement, l’homme vit dans cette jeune fille un éclat de détermination qu’il n’avait pas observé depuis des années. Il décida de lui offrir ce qu’il savait : les compétences pour survivre et, surtout, pour se battre.


Briggs observa Shelly avec un mélange de scepticisme et de curiosité lorsqu’il lui remit son premier fusil à pompe. L’arme, lourde et robuste, portait les marques du temps et des modifications qu’il y avait apportées. C’était une arme qu’il avait utilisée lui-même pendant des années avant de la ranger, convaincu qu’il n’aurait plus à s’en servir.


-Ce n’est pas qu’un outil de destruction, lui dit-il, en fixant ses yeux fatigués dans les siens. C’est une extension de toi. Si tu apprends à la respecter, elle te respectera en retour.


Shelly serra la crosse de bois usée, hésitante mais déterminée. Elle savait qu’apprendre à manier cette arme serait la clé pour tenir sa promesse de protéger les autres.


Les leçons débutèrent dès l’aube suivante, lorsque le soleil levant projetait de longues ombres sur les parois du canyon. L’air était encore frais, et le silence n’était brisé que par le souffle du vent, jouant avec les grains de sable. C’était l’endroit parfait pour s’entraîner : isolé, protégé, et étrangement apaisant.


Briggs traça les premières cibles avec de la craie blanche sur les rochers. Leur forme grossière ressemblait vaguement à des silhouettes humaines, une intention délibérée pour simuler des ennemis réels. Il suspendit aussi quelques vieilles bouteilles à des cordes, les laissant se balancer doucement au gré du vent.


-Le mouvement est ton plus grand ennemi, expliqua-t-il, sa voix grave mêlée au bruit du vent. Si tu veux survivre, tu dois frapper vite et juste. Tu veux être rapide, mais pas précipitée. Un tir raté peut coûter une vie.


Shelly hocha la tête, le fusil à pompe fermement calé contre son épaule. C’était une arme lourde pour une adolescente, et ses mains inexpérimentées tremblaient légèrement.


Elle prit une grande inspiration, la main moite serrée sur la crosse du fusil. La mire de l’arme vacilla légèrement tandis qu’elle tentait de fixer son regard sur l’une des bouteilles qui se balançait doucement sous l’effet du vent. Le silence du canyon était oppressant, et chaque battement de son cœur résonnait dans ses oreilles.

D’un mouvement hésitant mais déterminé, elle pressa la gâchette.


Le tir éclata dans l’air, un rugissement sourd qui fit fuir un groupe d’oiseaux perchés non loin. L’impact sec envoya une onde de choc le long de son bras et dans tout son corps. Le recul, plus violent qu’elle ne l’avait anticipé, la fit presque lâcher l’arme. Elle vacilla en arrière, ses pieds glissant sur le sol rocailleux, et elle dut se rattraper avec son autre main pour ne pas tomber.

Pendant ce temps, la bouteille continuait de se balancer paresseusement au bout de sa corde, intacte. Elle semblait presque défier Shelly, comme un spectateur moqueur d’un spectacle raté.


Shelly sentit une montée de frustration. Ses mains tremblaient légèrement, non pas de peur, mais d’une colère froide contre elle-même. Ce n’était pas qu’une simple cible ; c’était un symbole. Toucher cette bouteille, c’était se prouver qu’elle était capable de maîtriser son destin, de prendre le contrôle dans un monde où elle n’avait rien pu sauver.


-Pas mal... si tu voulais effrayer le vent, lança Briggs derrière elle, rompant le silence d’un ton ironique.


Shelly se tourna, les sourcils froncés, mais le sourire narquois sur son visage la désarma. L’homme posa sa propre arme sur une pierre et s’approcha calmement. Il saisit le fusil dans ses mains et le souleva légèrement, évaluant son poids avant de le repositionner contre l’épaule de Shelly.


-Regarde, dit-il, sa voix plus douce cette fois. Il réajusta la prise de ses mains sur la crosse, ses doigts calleux montrant à Shelly comment caler l’arme correctement. Ne lutte pas contre l’arme. Elle est plus forte que toi.


Il fit une pause, la laissant absorber ses mots, avant d’ajouter :


-Guide-la. Moins de force, plus de contrôle. Laisse-la faire son travail, mais montre-lui qui commande.


Shelly hocha la tête, ses lèvres serrées. Elle reprit le fusil, ses mains plus fermes cette fois, et le remit en position. Elle sentit le poids de l’arme différemment, non pas comme un fardeau, mais comme une extension d’elle-même.


-Encore une fois, dit Briggs, reculant pour lui laisser de l’espace.


Shelly inspira profondément, verrouilla son regard sur la bouteille, et attendit. Une étrange sérénité s’installa en elle, remplaçant la tension de ses muscles. Elle pressa lentement la gâchette, et cette fois, le coup partit sans la surprendre.


La bouteille explosa en un éclat de verre, projetant des fragments dans le sable.


Un sourire discret se dessina sur le visage de Briggs, mais il ne dit rien. Shelly abaissa le fusil et tourna la tête vers lui, un mélange de fierté et de défi dans les yeux.


-Pas mal... dit-il en haussant les épaules. Maintenant, fais-le encore.


Les premiers jours furent une lutte constante. Chaque tir semblait une épreuve insurmontable. Le recul brutal de l’arme meurtrissait l’épaule de Shelly, et elle sentait parfois une douleur sourde jusque dans ses doigts. Malgré ses efforts, ses cibles restaient immobiles, intactes, tandis que les balles ricochaient dangereusement sur les rochers, sifflant dans l’air comme pour lui rappeler son échec.


Briggs, toujours silencieux, observait ses tentatives depuis un rocher. Mais lorsque l’une des balles frôla son chapeau, il leva un sourcil et lâcha d’un ton bourru


-Tu sais, gamine, je suis pas invincible. Il se redressa, croisant les bras. Essaie de viser autre chose que moi.


Shelly rougit légèrement mais ne dit rien. Ses mains tremblaient légèrement sous le poids du fusil, mais elle ne recula pas. Elle avait appris très tôt que l’orgueil n’avait pas sa place dans l’apprentissage, surtout avec un mentor comme Briggs.


Malgré les moqueries parfois acerbes de Briggs et les échecs répétés qui auraient pu décourager n’importe qui, Shelly refusait de céder à la frustration. Chaque bouteille qui continuait de se balancer sans éclater, chaque cible immobile qui restait intacte, n’était pas une défaite, mais un défi qu’elle s’imposait. Elle ne voyait pas ces erreurs comme des obstacles insurmontables, mais comme des marches à gravir pour atteindre un sommet qu’elle seule avait décidé de conquérir.


La colère qu’elle ressentait après chaque tir manqué ne la paralysait pas ; au contraire, elle la forgeait. C’était une flamme ardente, alimentée par sa détermination à ne plus jamais être impuissante face à l’adversité.


Petit à petit, Shelly se mit à percevoir le fusil différemment. Ce n’était plus un simple outil imposant et difficile à manipuler, mais une extension de son corps et de son esprit. Elle comprit qu’elle devait écouter l’arme, en sentir le poids, en anticiper les réactions. Chaque détail : la texture du bois de la crosse contre son épaule, le cliquetis mécanique du chargeur, et même le souffle chaud du désert caressant ses mains, contribuait à établir un lien silencieux entre elle et son arme.


Le soleil commençait à se lever, colorant l’horizon d’une lueur chaude alors que Shelly se tenait à nouveau devant ses cibles. Le vent secouait légèrement les rochers autour d’elle, apportant avec lui une chaleur déjà écrasante. Son fusil était lourd dans ses mains, mais ce n’était plus une simple charge ; elle commençait à y voir quelque chose de plus, une promesse de pouvoir si elle parvenait à l'apprivoiser.


Elle se remémora les mots de Briggs :


-Respire. Sens l’arme. Sens la cible.


Elle ferma les yeux, un instant, essayant de chasser les pensées qui l'envahissaient. Le doute. L’anxiété. La peur de l'échec. Elle inspira profondément, sentant l’air chaud remplir ses poumons et l’énergie du désert envahir son corps. Son esprit se calma, et ses mains se détendirent. Elle prit quelques secondes pour sentir le fusil contre son épaule, la texture rugueuse du bois contre sa peau, le léger poids du canon dans ses mains. Le silence du désert était maintenant son allié.


Elle rouvrit les yeux.


La cible était toujours là, suspendue et prête à être touchée.


Shelly se concentra sur la bouteille qui se balançait au vent. Elle n’y pensa plus comme à un objectif à atteindre, mais comme à un moment de pure connexion. Elle se remit en position, sans forcer, sans précipitation. Le fusil n’était plus une bête indomptable ; il était son allié.


Elle inspira encore une fois, la cible dans son champ de vision. Elle laissa son souffle se synchroniser avec le mouvement de la bouteille, l’attente comme une seconde nature. Son doigt se posa doucement sur la gâchette, mais cette fois, elle ne se précipita pas. Elle attendit. Le moment juste, ce moment précis où le corps, l’arme, et l’esprit fusionnaient.


Le tir partit, doux et contrôlé, un son net qui déchira l’air.


La bouteille éclata en mille morceaux, projetant des éclats brillants dans la lumière du matin.


Shelly baissa lentement son fusil, un souffle de soulagement s’échappant de ses lèvres. Elle sentit son cœur battre plus lentement, comme si un poids s’était soudainement levé de ses épaules.


Briggs, qui n’avait pas bougé de son rocher, observa en silence. Il n’avait pas réagi de manière extravagante, mais l’ombre d’un sourire approcha ses lèvres. Il se leva finalement, s’approchant d’elle sans dire un mot, comme s’il l’étudiait.


Quand il se retrouva à sa hauteur, il lui posa une main sur l’épaule, un geste rare venant de lui.


-Tu vois, gamine, dit-il d’une voix calme, presque respectueuse. Quand tu arrêtes de lutter, tu vois le monde autrement. C’est ça, le vrai tir.


Shelly se tourna vers lui, un sourire discret sur le visage, consciente que ce n’était qu’une petite victoire parmi beaucoup d’autres, mais une victoire importante.


-Je ne sais pas si je vais un jour être prête, mais je me rapproche.


Briggs hocha la tête, plus satisfait qu’il n’osait le montrer.


-Tu n’as jamais été aussi près.


Il s’éloigna alors, prêt à continuer l’entraînement, mais cette fois, il n’avait plus besoin de dire grand-chose. Shelly savait exactement ce qu’elle devait faire. Elle avait trouvé la voie.


Le matin suivant, Shelly se tenait sur une crête, les yeux fixés sur l’horizon du désert, son esprit nourri par les paroles de Briggs. Le monde était vaste, plein de dangers, mais aussi d’opportunités. Le fusil à pompe reposait à ses côtés, comme une extension de sa volonté. Mais aujourd’hui, son cœur n’était plus tourné uniquement vers la vengeance ou l’entraînement. Il battait pour quelque chose de plus grand : bâtir, réunir, protéger.


Le vent soufflait fort dans ses cheveux, emportant avec lui les échos de son passé et les souvenirs de son village perdu. Mais elle savait que sa destinée ne s’écrivait plus dans les ruines des batailles passées. Le moment était venu de fonder quelque chose de nouveau. Un refuge. Un bastion contre l’anarchie du monde.


Shelly n’était plus seule. Elle avait appris à se défendre, à se faire respecter, mais désormais, elle était prête à guider les autres. Il était temps d’apporter la lumière là où il n’y avait que ténèbres.


C’est ainsi que naquit l’idée de Retropolis. Un endroit où les survivants pouvaient se retrouver, non pas comme des âmes perdues, mais comme des bâtisseurs d’un futur meilleur. Un endroit où l’espoir, aussi fragile soit-il, pourrait renaître.


Après des années de solitude et d’entraînement dans le désert impitoyable, Shelly comprit que sa quête ne pouvait se limiter à la vengeance ou à la survie. Alors que le soleil se couchait derrière les montagnes de sable, un sentiment de responsabilité grandissait en elle. Le désert ne lui offrait plus simplement un refuge, mais une terre qu’elle devait protéger, un endroit où l’espoir pouvait renaître.


Au fil de ses errances dans les dunes, Shelly croisa des survivants des guerres qui ravageaient le monde. Des familles fuyant la violence, des enfants séparés de leurs parents, des anciens guerriers désabusés, tous cherchant à fuir le chaos. Plutôt que de les ignorer, comme beaucoup d’autres l’auraient fait, Shelly leur tendit la main. Elle leur montra qu’il était encore possible de construire quelque chose de plus grand que la peur et la douleur.


Dans un endroit reculé, au cœur des vastes étendues de sable, elle décida de fonder Retropolis. Ce n’était pas un simple village, mais une communauté fondée sur des principes de solidarité, de résilience et de justice. Les premiers jours furent difficiles : les conditions de vie étaient extrêmes, les ressources rares et la menace des bandes de pillards omniprésente. Mais Shelly, en tant que guide et protectrice, inspira une détermination inébranlable à ceux qui avaient choisi de la suivre. Ils bâtirent ensemble des refuges, réparèrent des routes abandonnées, et, peu à peu, créèrent un havre de paix où l’espoir pouvait germer.


Les habitants de Retropolis, reconnaissants, commencèrent à la voir comme leur chef. Shelly n’avait pas cherché cette position. En réalité, elle n’avait aucune envie de gouverner. Mais sa force de caractère, son expérience du désert et son engagement envers les autres la rendirent naturellement légitime à ce rôle. Elle était plus qu’un simple chef ; elle devenait le cœur battant de la communauté. Son fusil, toujours à ses côtés, symbolisait à la fois la protection et l’unité.


Shelly gouvernait avec justice, mais aussi avec compassion. Elle savait que l’équilibre fragile de Retropolis dépendait de l’unité de ses habitants. Ainsi, elle encourageait la collaboration entre les anciens et les jeunes, entre les travailleurs et les guerriers. Elle enseignait à chacun comment se défendre, mais aussi comment préserver ce qu’ils avaient construit ensemble. Le désert, ce territoire hostile, était désormais leur allié.


Mais Shelly savait qu'une paix durable ne se bâtissait pas uniquement sur la force. Chaque soir, au coucher du soleil, elle se rendait sur les hauteurs de Retropolis et observait la vaste étendue de sable. Là, dans la lueur dorée de l’horizon, elle se rappelait qu’une communauté ne se forge pas simplement à coups de fusil, mais dans l’esprit des gens, dans leur volonté collective de survivre et de prospérer. Elle comprit alors que son rôle ne se limitait pas à la protection physique, mais aussi à l’élévation morale de Retropolis. Elle n’était pas seulement une justicière, mais une bâtisseuse d’espoir.


Ainsi, à travers son leadership, Shelly transforma Retropolis en un symbole de ce que pouvait être l’humanité dans un monde brisé. Ses actions et son exemple inspirèrent ceux qui, autrefois perdus, trouvèrent un but. Le désert n’était plus une terre de désolation, mais une terre d’opportunités. Et Shelly, au cœur de cette nouvelle ère, continua d’agir avec l’esprit du désert : résilient, inébranlable, et plein d’espoir.


Retropolis n’était pas un havre de paix isolé dans le désert. Le Brawliverse, cet univers où se croisent les destins des combattants les plus impitoyables et des créatures fantastiques, n’était jamais bien loin. La paix fragile que Shelly avait construite à grand peine était sans cesse menacée par ceux qui cherchaient à s’emparer des terres arides, à exploiter les ressources ou à imposer leur loi par la force. Des ennemis de toutes sortes, bandits, créatures mystérieuses et fous de science, cherchaient à perturber cet équilibre qu’elle s’était battue pour maintenir.


D'abord, il y avait l’un des hors-la-loi les plus impitoyables. Ancien agent des forces de l'ordre, devenu renégat, il rêvait de dominer les terres du désert avec son habileté au tir et ses armes à feu sophistiquées. Ses attaques étaient imprévisibles et précises, cherchant à faire tomber les plus vulnérables et à exploiter la faiblesse de la communauté. Mais Shelly ne se laissa jamais surprendre. Son fusil à pompe, bien plus que son arme, était le symbole de sa protection. Chaque balle qu’elle tirait avec son arme marquait la frontière qu’aucun bandit ne pouvait franchir.


Puis il y avait une créature sinistre, presque fantomatique. Son ombre glissait sur le sol comme une brise nocturne, et son esprit tordu cherchait à plonger Retropolis dans les ténèbres. Il n’était pas un simple adversaire, mais une menace insidieuse. Son pouvoir mystérieux lui permettait de manipuler la vie et la mort, faisant de lui un adversaire redoutable. Mais Shelly avait appris à lire les signes du désert. Il pouvait disparaître dans les ombres, mais Shelly savait que tout pouvoir caché avait une faille. Elle se tenait prête à frapper au moment où il se sentirait invincible.


Enfin, il y avait un inventeur au sourire fou et aux explosions dévastatrices. D’un tempérament explosif, il semait chaos et destruction partout où il passait, utilisant ses inventions pour attaquer et démoraliser ses ennemis. Bien que son inventivité fût impressionnante, Shelly savait qu’un esprit en quête de chaos était facilement prévisible. À chaque explosion, elle anticipait déjà la suite du combat. Avec son tir dévastateur capable de repousser ses ennemis en un clin d’œil, elle savait que chaque fois qu'il tentait de semer le désordre, elle serait prête à rétablir l’ordre.


Ces menaces, cependant, n’étaient que les premières étapes d’un chemin semé d’embûches. Le Brawliverse était un monde en constante évolution, et chaque jour semblait apporter de nouveaux défis. Mais Shelly savait une chose : la peur ne la guiderait jamais.


Elle avait appris à se battre pour sa survie, mais plus encore, elle avait appris à se battre pour les autres. Chaque combat qu’elle menait n’était pas seulement une victoire personnelle ; c’était une leçon pour ses ennemis, une démonstration de la force de la justice. La liberté n’était pas donnée, elle se gagnait, une victoire à la fois. Shelly n’était pas une simple combattante du désert, mais une guerrière avec une vision claire : défendre Retropolis contre toute forme de tyrannie.


Les bandits et les monstres du Brawliverse pouvaient essayer. Ils pouvaient frapper, attaquer, et utiliser leurs pouvoirs et leur ruse. Mais Shelly savait une chose avec certitude : elle et Retropolis ne se laisseraient jamais tomber. La justice triompherait toujours. Avec son fusil à pompe et son Super dévastateur, elle était prête à repousser chaque menace, chaque défi qui se dresserait sur leur chemin.


Aujourd'hui, Shelly reste bien plus qu'une simple combattante : elle est une légende vivante dans le monde de Brawl Stars, un nom qui résonne aussi fort que le rugissement de son fusil à pompe. Les échos de ses exploits traversent les dunes et les vallées du Brawliverse, portant avec eux l'histoire d'une héroïne née dans le désert, forgée par le chaos, mais guidée par un seul principe : la justice.


Pour les anciens, ceux qui ont connu la terreur avant que Shelly n'émerge comme un phare dans la tempête, elle demeure une amie fidèle. Ils se souviennent des jours où elle s'est battue pour protéger les innocents, pour restaurer l'ordre et offrir un avenir là où il n'y en avait plus. Ces souvenirs sont un trésor, une source d'inspiration pour ceux qui ont survécu aux horreurs du passé.


Pour les jeunes, Shelly est une héroïne, une figure mythique dont les exploits semblent presque irréels. On raconte comment elle a repoussé des vagues d’ennemis, traversé des tempêtes de sable et fait face à des créatures surnaturelles, toujours prête à défendre les opprimés. Ils l'admirent, non seulement pour sa maîtrise du fusil à pompe, mais aussi pour sa détermination inébranlable et son sens de la justice. Beaucoup aspirent à marcher sur ses traces, à porter son héritage.


Les rumeurs disent qu’elle parcourt encore les contrées désertiques, toujours en quête d'injustices à combattre et de vies à protéger. On raconte qu'elle veille sur Retropolis, ce refuge qu'elle a créé, et qu’elle s’assure que son cœur bat encore comme un bastion contre les forces du chaos. Shelly est devenue le bouclier de ce monde fracturé, la main tendue vers les âmes perdues, et le regard fixé vers un avenir plus lumineux, loin des ténèbres qui ont marqué son propre chemin.


Mais une chose est sûre : tant que Shelly est là, le Brawliverse ne sombrera jamais dans l’anarchie totale. Elle est la promesse que la lumière peut toujours percer à travers les ténèbres, qu'il y a toujours un espoir même dans les coins les plus oubliés du désert. Elle incarne l'idée que, dans ce monde impitoyable, ceux qui croient en la justice et la paix peuvent se dresser, un combat à la fois, et changer le cours de l’histoire.


Son héritage n'est pas seulement gravé dans les récits des anciens ou dans les légendes des jeunes. Il est vivant, vibrant, dans chaque acte de courage, dans chaque bataille pour la liberté. Shelly est devenue bien plus qu'une simple combattante. Elle est un symbole, un idéal, et tant qu’elle est là, l’héritage de la paix et de la justice vivra à travers elle.

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